mercredi 30 janvier 2008

Cinéma Cherbourg : La fête du cinéma de langue espagnole

Aujourd'hui. Cinémovida, le festival des cultures hispaniques, a démarré avec une conférence sur Albert Camus. Il se poursuit jusqu'au 13 février.

La fête du cinéma de langue espagnole se poursuit jusqu'au 13 février avec des expositions, des concerts, et bien sûr des films chaque jour, tous projetés au cinéma l'Odéon, partenaire du festival.

Programme de ce mercredi 30 janvier (tous les films sont en VO sous-titrée en français): 13 h 50: L'Esprit de la ruche, de Victor Erice (1973). Espagne, 1940, c'est-à-dire peu après la guerre civile. Deux soeurs d'une dizaine d'années s'inventent un monde parallèle et, apeurées, croient voir Frankenstein rôder dans leur village.

16 h: Viva Cuba, de Juan Carlos Cremati (octobre 2007). Malù et Jorgito sont amis pour la vie, même si leurs familles se détestent. Suite à un décès, la mère de Malù veut quitter Cuba. Les deux enfants s'échappent et entament un préiple à travers l'île.

18 h: L'Année où mes parents sont partis en vacances , de Cao Hamburger (décembre 2007). Brésil, 1970, un régime politique dur, et la coupe du monde de football qui bat son plein. Les parents de Mauro, 12 ans, disent partir en vacances, pour en fait quitter la dictature. Pour Mauro, c'est l'été de tous les dangers et de tous les bonheurs.

20 h: Les Toilettes du pape, de Enrique Fernandez et Cesar Charlone (sortie mars 2008). Uruguay, 1988: 50 000 personnes attendent impatiemment la visite de Jean-Paul II. Beto, petit contrebandier, décide de construire des toilettes devant sa maison et de les louer pour ensuite s'acheter une moto.

22 h: Le Chemin de San Diego, de Carlos Sorin (2007). Argentine. Tati Benitez est un fan inconditionnel du footballeur Maradona. Sa vie est précaire, il a 4 enfants à nourrir, mais il est heureux grâce à une racine d'arbre, trouvée dans la forêt, qui a la forme de son idole. Quand Diego Maradona tombe malade, il décide d'aller lui remettre en mains propres.

Tarifs: 5 € le mercredi, tél. 02 33 22 58 54 (Odéon).

Ouest-France

lundi 28 janvier 2008

Théâtre Cherbourg : Là en moi, tous les âges de l'enfance

Plus tard. Le Trident présente au Vox, une pièce pour jeune public de Véronique Piantino. L'auteur questionne chacun sur ses origines.

Elle, c'est Wendy. Elle attend. « L'événement _ toujours heureux comme on dit. Et pourtant, que de bouleversements ! Surtout depuis ce jour où le colis est arrivé de là-bas. Là-bas le pays, sa terre natale qu'elle avait mis entre parenthèses depuis qu'elle vit ici, qui lui semblait si loin, à l'autre bout du monde, aux antipodes de sa nouvelle vie.« Ce colis destiné à l'enfant à venir, comme un fil qui renoue l'Australie et la France, aujourd'hui va s'ouvrir. Et d'une poignée de friandises aux parfums oubliés surgissent les souvenirs, les manques, les choix ; une histoire qui se tisse entre ici et là-bas, une histoire à transmettre dans cette appartenance multiple qui désormais fonde la vie de Wendy », indique Laure Rungette, à la mise en scène.Deux comédiennes interprètent Wendy et son double : Stéphanie Germonpré et Déborah Lennie-Bisson. Ce voyage intérieur auquel nous convie Wendy, nous permet d'aborder cette question centrale et fondamentale des origines en prenant conscience de notre identité multiple.« Bien heureusement, cette identité n'est pas figée à jamais, elle évolue et se nourrit de la rencontre de l'autre, des autres... Ce n'est pas seulement un point de vue, un questionnement d'adulte car, dès son plus jeune âge, l'enfant se trouve confronté à la question de ses origines : Où je suis né ? Qui sont mes parents, mes grands-parents ? Ils viennent d'ici ou d'ailleurs ? Et eux, où sont-ils nés ? », poursuit-elle.Né de la complicité artistique d'un trio franco-australien, « Là en moi » s'inscrit dans ce droit fil. « Très vite, la nécessité d'un « double » s'est avérée indispensable, de conscience du personnage central, l'une pouvant devenir l'autre et inversement », conclut Laure Rungette.« Là en moi », mercredi 5 février, à 15 h et 18 h 45, au Vox, avenue de Paris. Tarifs : 20 €, 11 € et 7 €. Tél. 02 33 88 55 55.
Ouest-France

Musique Cherbourg : À Coutances, dans la Manche, du jazz fait maison

« Chaque chose à sa place. » Le panneau intime l'ordre aux ouvriers de ranger leurs outils, le vendredi soir venu. Entre les machines-outils silencieuses et l'odeur de sciure de bois, Andy Sheppard a pris son saxo, Rita Marcotulli s'est assise au piano. Les spectateurs, une centaine de personnes, font silence. Le bois craque un peu. C'est parti pour une heure trente de jazz beau et populaire.

Denis Le Bas savoure. «C'est du niveau européen, voire plus », précise le patron du théâtre de Coutances. Il a lancé la formule des concerts chez l'habitant au milieu des années 90. Samedi, l'habitant était une menuiserie. Pas n'importe laquelle: Aubert-Labansat travaille pour les monuments historiques : le Mont, Versailles, les Invalides... « Un lieu qui à une âme. » Les maisons normandes ont aussi une âme. La veille, une famille a hébergé le concert des deux musiciens dans leur salon, à Blainville-sur-Mer. Thierry Fabre, mélomane averti, a réalisé son « rêve d'accueillir des pointures du jazz. »

Le théâtre ne lance pas d'appel au peuple pour désigner les heureux élus. « Le choix de l'habitant se fait, par connaissance, de façon assez naturelle, poursuit Denis Le Bas. Il faut simplement accepter deux choses : ce n'est pas une soirée pour les potes et on envahit un peu la maison. » Les artistes jouent le jeu, comme Andy Sheppard. Le saxophoniste anglais est en résidence au théâtre pour trois ans. Malgré sa renommée mondiale, l'homme est d'une gentillesse absolue et prêt « à des expériences tout-terrain. On aime bien démystifier les artistes. » À Coutances, qui lui consacre chaque printemps un excellent festival, le jazz est bien à sa place.

Christophe LECONTE.

Ouest-France

vendredi 25 janvier 2008

Cherbourg Théâtre : À l'affiche du théâtre des Miroirs

Plus tard. Opérette, comédie de boulevard, sans oublier le passage de la chanteuse Daphné : la programmation du trimestre est des plus prometteuse.

L'art lyrique, un genre très apprécié par un public de fidèles, est toujours un des piliers des programmations du Théâtre des miroirs de La Glacerie. « A chaque fois, les spectacles se jouent à guichet fermé », note Jeanne Quétier, maire adjointe à la culture, avant de revenir sur les grands rendez-vous qui vont jalonner ce premier trimestre 2008. C'est donc sous le signe de la bonne humeur que le théâtre glacérien accueillera le premier dimanche de février, le 3, « Opérette, éternelle jeunesse » (15 € et 7,50 €), un spectacle emporté avec beaucoup de passion et de talent par 15 jeunes artistes lyriques de l'association Château en liesse. « Dirigé par Denis Rouger, ils reprendront les célèbres morceaux des répertoires des classiques du genre, Gounod, Offenbach, Rossini... »

Puis, le 15 février, le rideau de velours rouge se lèvera sur l'orchestre des marais de Carentan (8 € et 4 €), un orchestre d'harmonie composé d'instruments à vent et de quelques percussions. « Un programme éclectique avec à la fois du classique du contemporain et des musiques de film. »

Le 5 mars, place à un des jeunes talents émergeant de la scène française avec la prestation de la chanteuse Daphné (12 € et 6 €). Une voix unique qui s'apprécie comme un récit de voyage, guidé par des textes et des mélodies à tomber...

Puis retour aux sources du théâtre hellénique, avec le 13 mars, L'Orestie (12 € et 6 €), l'histoire imaginaire et authentique d'une très ancienne famille grecque, d'après Eschyle et Yannis Ritsos. « Mise en scène par Valérie Aubert et Samir Siad, cette pièce aborde les notions d'injustice et de vengeance. »

Autre genre, toujours plébiscité par le public, le théâtre de boulevard. Ainsi, le 30 mars, lever de rideau avec Sacré Georges (22  € ou 11 €), une comédie en deux actes emportée avec brio par un quatuor de comédiens emmené par le désopilant Pierre Douglas.

Renseignements et réservations 02 33 88 53 50.

Ouest-France

jeudi 24 janvier 2008

Cherbourg musqiue : Le rappeur Bleubird en concert à La Brèche

Plus tard. Le réseau La Voix des oreilles crée l'événement avec le 1er concert de l'année. L'association L'Ultrason invite l'Américain atypique Bleubird.

Le chanteur se produira à la Brèche le samedi 26 janvier, entre un concert en Autriche et un autre en Angleterre. Bleubird n'est pas un vrai rappeur : c'est avant tout un homme libre, citoyen du monde. « À force de défier les fuseaux horaires en parcourant la planète en long, en large et en travers, il a pris une longueur d'avance sur ses contemporains du hip-hop. Coiffant aussi bien la casquette du slameur que du Mc, il place la libre expression et le militantisme au coeur de ses propos. Il évolue seul en scène, mais armé d'un humour dévastateur, il sait captiver son public. Parfois même en réalisant lui-même d'étranges cascades... », indiquent les membres de l'association. La première partie sera assurée par les Rennais de X Makeena, qui mêlent subtilement hip-hop organique et drum'n bass breakée. Ils reviennent à Cherbourg avec leur nouveau spectacle alliant maîtrise et énergie dévastatrice.

Pratique. Concert samedi 26 janvier à 21 h à la Brèche, rue de la Chasse verte, tarifs : 15 €, 12 € (prévente), 10 € (adhérents)

Programme des concerts du réseau La Voix des Oreilles au premier trimestre : Atagatomusi-K invite De Kift, la fanfare rock hollandaise, et le Français Don Nino le samedi 2 février à 21 h à La Brèche. Thollem Mc Donas, le génial pianiste américain, revient à Cherbourg le samedi 9 février à l'Épicentre, toujours grâce à Atagatomusi-K. L'Ultrason invite les deux groupes français Kafka et sa musique longue et colorée, et S.Pam avec son atmosphère hypnotique, le samedi 16 février à l'Épicentre. Le vendredi 22 février à l'Épicentre, Atagatomusi-K propose un concert de l'Américain David Daniell, compositeur de musique acoustique et électronique, ainsi que l'Anglaise Serafina Steer et sa harpe. Eggnog présente, le samedi 8 mars à l'Agora, une soirée Drum DNA avec trois DJ français et un Hollandais : Black Sun Empire. Atagatomusi-K invitera le samedi 15 mars à l'Épicentre le groupe mythique anglais Blurt, et les musiciens de jazz locaux du groupe Jean-Louis. Enfin L'Ultrason invite les cherbourgeois de C3P à l'Épicentre le samedi 22 mars. C3P est un vivier de talents dans la drum'n bass électro hip-hop.

Renseignements au 02 33 23 19 42 ou : www.lavoixdesoreilles.net

Ouest-France

Concerts Cherbourg : Tremplin des Art'Zimutés : groupes, à vos maquettes

Aujourd'hui. Les concerts du festival des Art'Zimutés n'ont plus leurs preuves à faire. Dans le meilleur des années, c'est 7 000 spectateurs qui viennent des quatre coins du département et au-delà. Le pire dans la fréquentation, ce n'est quand même pas moins de 3 200 personnes.

Les responsables ont déjà mis la 9e édition sur les rails. Elle devrait se dérouler les 27 et 28 juin. D'ores et déjà, Christophe Kemener et Enrick Mauger lancent un appel aux groupes locaux et régionaux. « Nous demandons à tous les groupes de musique qui souhaiteraient être sur scène et faire l'ouverture du festival le vendredi 27 juin, avant la tête d'affiche, de bien vouloir nous envoyer dès maintenant leur maquette. »

Ils ont jusqu'au samedi 26 janvier pour le faire.

« Trois groupes seront sélectionnés et le jury se prononcera pour choisir l'heureux élu, le 16 février, à la salle Buisson à Tourlaville. »

Tremplin des Art'Zimutés, 37 rue Grande Vallée 50100 Cherbourg-Octeville ou adresse e-mail : tremplin@lesartzimutes.com. Pour plus de renseignements sur le festival rendez-vous sur le site : http://www.lesartzimutes.com

Ouest-France

mercredi 23 janvier 2008

Spectacles Cherbourg : La compagnie Dodeka crée un spectacle sur l'opérette

Opérettes est le titre du spectacle que s'apprête à présenter la compagnie Dodeka au théâtre municipal de Coutances. Les comédiens ont choisi de prendre à contre-pied les préjugés habituels, d'oublier l'image ringarde, pour revenir aux sources de ce genre musical.

En première partie de spectacle, « une exploration du monde de l'opérette », qui commence avec un compositeur méconnu, Hervé, pourtant l'inventeur du genre. Ensuite, la troupe interprétera une oeuvre d'Offenbach, Ba-Ta-Clan. « Ce sera un hommage à la folie de ces gens-là », précise Nicolas Rivals, l'un des comédiens.

L'occasion de (re) découvrir des textes drôles et satiriques, posés sur des mélodies légères. Un spectacle musical interprété sur scène par trois musiciens et quatre comédiens. Opérettes est la première création réalisée entièrement à Coutances par Dodeka, en résidence dans la ville depuis septembre 2006. La compagnie ira ensuite présenter son spectacle le 14 mars à Villedieu-les-Poêles, puis le 15 mars à Mortain, dans le cadre de Villes en scène.

Pratique. Opérettes, les 29, 30 et 31 janvier à 20 h 30 au théâtre. Tarif : 8 €/11 €/14 €.

Ouest-France

Sorties Cherbourg : Cinémovida célèbre la culture hispannique

Plus tard. La 18e édition du festival Cinémovida se tiendra du 25 janvier au 13 février. L'association La Mancha et le cinéma l'Odéon programment 12 films.

Luis Bustamante, président de La Mancha, est une nouvelle fois très enthousiaste pour présenter la nouvelle édition du rendez-vous de la culture hispannique, Cinémovida : « Le thème principal de cette année est l'engagement. Et lorsqu'on pense engagement, on pense Albert Camus, né de mère et de grand-mère espagnoles. Il s'est toujours intéressé à l'Espagne, et dénonça la dictature durant 20 ans ».

L'écrivain fera l'objet de la conférence du vendredi 25 janvier, animée par Jean-Yves Guérin, le spécialiste de Camus. Le 2 février, le comédien Olivier Poujol, de la compagnie L'Elan Bleu, présentera à la MJC la pièce de théâtre Révolte dans les Asturies, la première pièce de Camus, cosignée avec trois professeurs d'Alger.

L'inauguration officielle du festival aura lieu le jeudi 31 janvier au Centre culturel, en même temps que le vernissage de l'exposition Pedro Leal dans le Nord de l'Espagne, un photographe passionné et passionnant. « Une autre exposition est prévue à la Ruche, toujours au centre culturel, à partir du 7 février : Le cidre, une boisson culte. Côté musique, les joyeux étudiants de La Tuna de Salamanca chanteront Viva la Fiesta dans les établissements scolaires et universitaire de la ville. L'organiste Alain Mabit jouera des pièces ibériques à l'église Saint-Pierre Saint-Paul, le dimanche 27 janvier, poursuit Luis Bustamante. Et Maurice Lemoine, le rédacteur en chef du Monde Diplomatique, donnera une conférence sur Les changements politiques en Amérique latine le mercredi 13  février ».

L'association Agora se joindra à l'Odéon pour présenter, le mardi 5 février, le film chilien de Carmen Castillo Rue Sant Fe, suivi d'un débat sur l'engagement dans les luttes sociales et politiques. Les autres films sont L'Année où mes parents sont partis en vacances, de Cao Hamburger (2007), Les Toilettes du Pape d'Enrique Fernandez (sortie mars 2008), La Leon de Santiago Otheguy (2007), L'Esprit de la ruche de Victor Erice (1973), XXY de Lucia Puenzo (2007), La Nuit des tournesols de Jorge Sanchez (2007), Lumière silencieuse de Carlos Reygadas (2007), Le Rideau de sucre de Camilia Guzman Urzua (2007), Viva Cuba de J-C Cremati Malberti (2007), Le Chemin de San Diego de Carlos Sorin (2007) et Buenos Aires d'Israel Adrian Caetano (2007).

Programme

Vendredi 25 janvier à 20h30, salle Paul Eluard, conférence sur Albert Camus, le théâtre engagé et l'Espagne. Dimanche 27 janvier à 17h30, église Saint-Pierre Saint-Paul concert d'orgue d'Alain Mabit. Jeudi 31 janvier à 18h au Centre culturel, rue Vastel : inauguration du festival et vernissage de l'exposition de Pedro Leal. Samedi 2 février à 20h30 à la MJC rue de l'Abbaye, théâtre avec Révolte dans les Asturies, entrée libre. Mardi 5 février à 19h45 à l'Odéon, ciné-débat autour du film Rue Santa Fe. Mardi  5 (20h45) et mercredi 6 février à 18h45 théâtre musical avec Scandalouse au théâtre à l'italienne. Jeudi 7 février à 18h, salle Paul Eluard : conférence sur Le Cidre, produit d'avenir en Cotentin et en Europe. Samedi 9 février à 11h sur le marché : concert de La Tuna. Mercredi 13 février à 20h30, Grand salon de l'Hôtel de ville : conférence sur Les changements politiques en Amérique Latine.

Pour la programmation des films, se renseigner auprès de l'Odéon au 02 33 22 58 54 ou sur la plaquette du festival (Maison du Tourisme, tél. 02 33 93 14 15)

Ouest-France

mardi 22 janvier 2008

Concert Cherbourg : Annie Ebrel chante la Bretagne

Plus tard. Le théâtre à l'italienne propose le mardi 29 janvier un récital d'Annie Ebrel. Voix de Bretagne propose un voyage entre tradition et modernité.

Annie Ebrel vient du Centre Bretagne. Elle rayonne de ce patrimoine puissant qui stabilise et fait la justesse de son attention au monde contemporain, de ce mélange d'enracinement et d'élan, de ce double état de fraîcheur et de maturité. « Annie Ebrel est née à Lohuec, au nord de la Cornouaille, aux portes du Trégor, dans une famille d'agriculteurs. On y parle breton au naturel. On y chante dans la tradition du pays, on y danse aux accents du kan ha diskan. Après un spectacle en solo en 2004, Annie Ebrel se lance dans une nouvelle aventure musicale, en quartet cette fois. Avec l'harmoniciste Olivier Ker Ourio, le percussionniste Bijan Chemirani et le guitariste Pierrick Hardy, elle a préparé un album et un spectacle qu'elle joue en tournée depuis 2007 », indique sa biographie.

Annie Ebrel interprétera des gwerzioù (complaintes) et ses sonioù (chants à écouter) signés Pierrick Hardy. Olivier Ker Ourio est aujourd'hui reconnu comme l'un des meilleurs harmonicistes chromatiques de jazz de la planète. En plus d'un soliste très demandé, il est aussi un brillant compositeur et un meneur de projets. Dans les cinq albums enregistrés à ce jour sous son nom, ses compositions dévoilent un monde poétique habité de mélodies lyriques, d'harmonies inventives et de rythmes inhabituels. Expressive et chaleureuse, sa musique privilégie l'émotion et vient droit du coeur.

Benjamin de la famille Chemirani, Bijan joue dans le trio familial de percussions iraniennes créé par son père, Djamchid Chemirani. Bijan se révèle être un formidable catalyseur d'énergie en associant la finesse des rythmes persans à plusieurs musiques croisées de l'Orient en passant par l'Afrique, la Grèce et la Provence.

Voix de Bretagne, mardi 29 janvier à 20 h 45, au théâtre à l'italienne, tarifs 20 € et 11 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France

lundi 21 janvier 2008

Théâtre à cherbourg : Théâtre à la Butte avec Enjambe Charles

Plus tard. Le Trident accueille la Compagnie du Zerep pour deux représentations. Sophie Perez et Xavier Boussiron jouent un théâtre impertinent.

Sophie Perez et Xavier Boussiron proposent un théâtre abrasif, libertaire et sans demi-mesure, qui mêle gaiement les chansons de Charles Aznavour et l'apprentissage de la poterie de Vallauris... « Même en voiture on peut lever un toast aux affres de la sensibilité en trinquant avec des verres remplis à ras bord du calice de la honte », indiquent les deux comédiens metteurs en scène, « L'assurance d'Aznavour devient un air qui nous saoule : une émotion qui fait ressortir le côté dégueulasse des choses. «  Je m'voyais déjà ! » à fond la caisse. « Quiiiiiiiiii ! » à fond la caisse. « Dans le petit-bois de trousse chemise ! » à fond la caisse. « Mes emmerdes ! » à fond la caisse » . Enjambe Charles relève du cabaret, des arts plastiques, du show, dans un désordre apparent mais en fait très construit. « Quand j'écoute Aznavour, j'ai l'impression d'être vieux... »

« Ben moi, c'est quand je regarde une poterie..., rétorque Sophie à Xavier. Plus personne ne parle ouvertement de poterie, « et pourtant, et pourtant » comme dirait Charles. L'art de la poterie apparaît pour ceux qui l'auraient oublié comme un art majeur qui fût trop longtemps cantonné au rang des arts utilitaires. De véritables objets de transmission ».

Nous voilà donc dans un univers où cohabitent le meilleur et le pire, où les jugements de valeur et les logiques qu'ils impliquent, coexistent dans une rivalité insurmontable. L'authentique et le dérisoire se mêlent à tout et les codes enchevêtrés conduisent à s'interroger sur la réalité de cet imaginaire collectif qui charrie l'or et la boue. Alors, que le meilleur gagne ! Arbitre désigné pour la partie : Louise Bourgeois. La vieille, l'acharnée, l'incontournable sculpteur, reçoit dans son salon des artistes implorant son avis. « Qu'en sera-t-il de son jugement absolu face aux poteries que nous réaliserons à Vallauris, ou devant la poupée de ventriloque à l'effigie de Charles Aznavour ? », s'interrogent les deux comédiens.

Enjambe Charles, mercredi 23 janvier à 18 h 45 et jeudi 24 janvier à 20 h 45, au théâtre de la Butte, tarifs : 20 € et 11 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France

dimanche 20 janvier 2008

Spectacles cherbourg ; Gaëtan Lévêque : un trampoliniste en résidence

Plus tard. La Brèche accueille l'artiste circassien en résidence jusqu'au 25 janvier. Il va créer le spectacle Je suis un sauvage.

« Tout est parti d'un voyage au Mali, de Bamako à Tombouctou. Pendant un mois, nous avons filmé 50 heures d'images et enregistré 15 heures d'interview. Ces images et ces sons nous servent de matériau pour ce spectacle sur le voyage intérieur, initiatique. Quand on va en Afrique, qui est l'étranger ? Qui est la sauvage ? Le spectacle raconte ce malaise. Le titre, « Je suis un sauvage », vient d'une chanson entendue lors d'une émission de radio, L'Afrique enchantée », explique le jeune homme en résidence au centre des Arts du Cirque.

L'artiste a installé son impressionnant trampoline et son décor dans la salle Pierre-Aguiton, de la Brèche. Avec Delphine Lanson à la mise en scène et Sophie Oswald à la vidéo et les techniciens, le collectif AOC explore les pistes de travail du spectacle en création. Les jeunes gens puisent également dans des ouvrages sur l'Afrique, étalés à même le sol, comme une invitation à les feuilleter sans cesse. « Pour la musique, Bertrand Landhauser est reparti deux semaines au Mali faire des prises de son, accompagné d'un musicien traditionnel de Conakry. Nous effectuons aussi un travail intime sur la voix, car la voix est un mouvement, elle aussi ».

Gaëtan Lévêque propose son regard, sa perception de l'Afrique : « On va d'ailleurs y retourner et on jouera notre spectacle là où nous avions filmé et interrogé des Maliens. Nous posions toujours les mêmes questions : quelles sont les couleurs de l'Afrique, que feriez-vous si vous étiez un homme, une femme pendant 24 heures, formulez trois souhaits pour l'Afrique, et l'opinion de chacun sur Sarkozy ».

Le collectif éditera un livret du spectacle, avec les textes lus et la scénographie. Un voyage fantastique à découvrir mercredi.

Présentation publique mercredi 23 janvier à 19  h, à la Brèche, rue de la Chasse verte, entrée libre, tél. 02 33 88 43 73

Ouest-France

vendredi 18 janvier 2008

Visites Cherbourg : Le « Clair obscur » de Loustal au musée

Plus tard. Le dessinateur est l'invité de la 4e Biennale du 9e Art de Cherbourg-Octeville. Du 4 avril au 21 septembre, on pourra découvrir 200 de ses oeuvres.

D'un séjour de quelques jours à Cherbourg, l'automne dernier, Jacques de Loustal a rapporté une dizaine de fusains. « Je travaille beaucoup sur le paysage urbain. Là, le mélange de l'architecture Vauban et des bunkers délaissés m'intéressait bien. Le traitement en monochrome était un défi. Pendant mon séjour, les lumières étaient superbes et les contrastes particulièrement marqués ».

Ces fusains font partie des quelque 200 oeuvres du dessinateur, que l'on pourra découvrir à partir du 4 avril, à la 4e Biennale du 9e Art, qui lui est consacrée. Après Enki Bilal, François Schuiten et André Juillard, Loustal est cet autre maître de la bande dessinée qui sera mis à l'honneur au musée Thomas-Henry.

Christian Desbois, galeriste et éditeur parisien, et Jacques de Loustal ont participé cette semaine à Paris, à une présentation de cette prochaine Biennale, en compagnie de Bernard Cazeneuve, maire, et d'Huguette Legros, adjointe chargée de la politique culturelle. « Je m'attendais à une rétrospective », raconte Loustal. En fait, ce n'était pas cela que cherchaient Véronique Liévin et Dominique Paysant, de l'artothèque. « Je les ai laissés fouiller dans mes archives, dans mon atelier. Ce sont eux qui ont choisi le thème du clair obscur, à partir de ce qu'ils ont retenu... ». Le visiteur sera ainsi plongé dans une ambiance mettant en relief « les couleurs sombres et toniques, et notamment le bleu nuit et le jaune acidulé caractéristiques de la palette de Loustal.  »

Des grandes photos panoramiques

L'affiche signée de l'artiste pour la Biennale en donne un bon aperçu avec cette jeune femme en premier plan, qui pourrait être la Michèle Morgan de « Quai des Brumes », si ce n'est que l'action du film se déroule au Havre. Mais, c'est toujours un port de la Manche et la Normandie.

Parmi les oeuvres présentées, un intérêt nouveau se portera sur une série d'épreuves numériques pigmentaires, réalisées par les studios Franck Bordas, à Paris. Cette technologie de pointe offre les mêmes garanties que l'estampe traditionnelle. Une dizaine d'aquarelles est ainsi déclinée sous forme d'images monumentales. Réalisées selon le même procédé, des grandes photos panoramiques seront également présentées. « J'aime pratiquer la photographie. L'exposition de Cherbourg est l'occasion de faire découvrir cet aspect de mon travail. »

Loustal. Clair obscur, du 4 avril au 21 septembre au musée Thomas-Henry. Adepte de la BD dite littéraire, amateur de rock et de jazz, grand voyageur, Loustal est notamment édité par Casteman, Le Seuil, Christian Desbois et Alain Beaulet.

Ouest-France

jeudi 17 janvier 2008

cherbourg : Le projet de La Voix des oreilles voit le jour

Plus tard. Le but de ce collectif de cinq associations est de faire vivre les musiques actuelles dans le Nord-Cotentin. Premier concert samedi 26.

Le réseau La Voix des oreilles est né suite à la fermeture de la seule salle de musiques actuelles du Cotentin qu'était l'Ultrason. Atagatomusi-k, Adma-Ultrason, Eggnog, Abstraction et SFX constituent désormais un réseau de partenariats privilégiés permettant à chacune de pouvoir réaliser ses projets de programmation. « Pour une bonne implantation du projet sur le territoire, il a fallu fédérer également les diverses collectivités locales. Le réseau est ainsi en mesure de proposer une programmation plurielle qui va à la rencontre de différents publics », indiquent ses membres.

« Les villes de la Cuc soutiennent le projet, ainsi que la communauté de communes de la Hague et des Pieux. Le Conseil régional et la Direction des affaires culturelles se montrent enthousiasmés et le dialogue avec le Conseil général est aussi engagé ». Le soutien financier permet de pérenniser les emplois créés et d'éviter la destruction de l'Épicentre, le lieu névralgique du réseau, quai Lawton-Collins (ancien yacht-club). « La majorité des concerts s'y tiendra, mais d'autres auront lieu à l'Agora, à La Brèche, au centre culturel Buisson et des propositions sont faites à Beaumont-Hague, au Rafiot de Flamanville et à l'école de musique des Pieux. Il y a une prise de risque à défendre ces identités. C'est pourquoi nous mutualisons nos moyens humains, matériels, et nos expériences, aidés de nombreux bénévoles ».

Le grand Ouest manque de salles qui diffusent des musiques actuelles, et lors des derniers concerts, le public venait de Cherbourg, Caen et Rennes. Atagatomusi-k organise le festival La Terra Trema et a créé l'Épicentre. Elle compte aujourd'hui trois salariés, intervient auprès des autres associations sous la forme d'aides au déficit et travaille sur le champ des musiques atypiques et rares. Le passeport jeunes et la cartet'@too fonctionnent pour les billets de leurs concerts. Le parc technique de sonorisation dont dispose Adma-Ultrason a redonné une vraie impulsion à la création du réseau, et propose des concerts avec la crème des musiques actuelles.

« Eggnog développe depuis 10 ans la culture sound system, et compte déjà trois Drum DNA qui ont créé l'événement. Abstraction, méconnue, a pourtant produit de nombreux disques de groupes français et internationaux. Les concerts qu'elle propose sont très rock et hard core. Science Fixture Xperience (SFX) a été créée par des éclairagistes et met en lumière tous nos événements ».

Le premier concert est prévu le samedi 26 janvier à 21 h à la Brèche avec l'Américain Bleubird et les Rennais X Makeena.

Ouest-France

mercredi 16 janvier 2008

Cherbourg : Les sculptures métalliques de Daniel Masquelier

Aujourd'hui. Sa passion est d'assembler des pièces de métal. Une cinquantaine d'oeuvres sont exposées à l'espace culturel d'Equeurdreville.

Chaudronnier tuyauteur de formation, Daniel Masquelier est aujourd'hui éducateur spécialisé au centre Jean-Itard à Cherbourg. Depuis toujours il a gardé la passion des métaux. Lui qui se définit comme « impatient » aime donc travailler le métal « cela va plus vite. » Il redonne à la ferraille qu'il récupère « de la noblesse et de la valeur. On m'en donne aussi à droite à gauche. » Vient ensuite la transformation des pièces. « Je fais tout. Je polis, je coupe, je soude et j'assemble. Toutes les chutes sont réutilisées, je ne jette rien. » Son travail part dans tous les sens. « Je n'ai pas de champ prédéterminé. »

Plus de cinquante sculptures sont actuellement exposées à l'espace culturel Hippolyte-Mars à Equeurdreville-Hainneville jusqu'au 15 février. Des travaux figuratifs humains en pied ; de sévères guerriers des premiers âges aux poses hiératiques, mais aussi tout un bestiaire composé de bois et de métal : chevaux, oiseaux, éléphants, cerfs... Pour l'artiste, « une sculpture est une émotion de plaisir ou de déplaisir. » L'essentiel étant de repartir « avec un peu de bonheur. »

Des bas-reliefs abstraits sont réalisés à partir d'assemblages de pièces d'acier ou d'inox au rendu très graphique. « Ce sont des heures et des heures de travail. » 1er prix de sculpture au salon de Torigny et de Vire l'an dernier, Daniel Masquelier réalise aujourd'hui des séries de colonnes en acier éclairées de l'intérieur et ajourées de striures.

Exposition visible jusqu'au 15 février à l'espace culturel Hippolyte-Mars d'Equeurdreville-Hainneville (près de la mairie). Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30. Les dimanches 27 janvier et 10 février de 15 h) 18 h. Présence de l'artiste ces dimanches de 15 h à 16 h 30 pour parler de son travail. Renseignements au 02 33 53 97 08.

Ouest-France

mardi 15 janvier 2008

Balade oenologique au foyer du théâtre

Plus tard. « Meursault Les Luchets 1999 » met en scène deux amis, Largeau et Monplaisir. Ils se livrent autour d'un verre de vin.

Le foyer du théâtre à l'italienne accueille jeudi soir les deux comédiens Gérard Chaillou et Jean-Marc Roulot pour 50 minutes de balade oenologique. « Largeau, comme le nom d'un grand-oncle de son enfance grâce à qui on aurait découvert le vin, celui qu'on associe forcément au souvenir des premières lèvres trempées dans un verre. Monplaisir, comme le nom d'un clos idéalement situé au milieu d'un vignoble, un clos qu'on aimerait particulièrement, auquel on apporterait toute son attention pour y produire le vin-de-sonplaisir. C'est leur amour commun du vin, comme on le consomme, comme on le produit, qui réunit Largeau et Monplaisir autour de ce verre de Meursault », indique Jean-Marc Roulot, de la Compagnie de la Foule et du Hasard.

La perception que chacun a de ce verre de Meursault devient la source d'une meilleure connaissance de soi et des autres. Le vin pour mieux parler des gens, pour mieux parler aux gens. « Au commencement, Monplaisir fait une conférence sur le vin, il est interrompu par Largeau, pressé de passer aux travaux pratiques. Ils goûtent le Meursault Luchets 99, puis le font goûter aux spectateurs », ajoute Gérard Chaillou. « Les deux amis échangent des souvenirs d'enfance sur leurs premières émotions sensorielles, leurs familles, l'évolution des goûts... Ils poursuivent ainsi, et les spectateurs également, un voyage à travers le vin, avec des mots, des sensations, des sons. Monplaisir invite son vin à voler de ses propres ailes et à affronter la vie ; Largeau tente de débaptiser « les Luchets » et de le transformer en « Luguets ». Surpris par Monplaisir, il s'identifie à « Meursault-l'Etranger » de Camus. Resté seul, le vin chante sa mort précoce » .

Pratique : Meursault les Luchets, jeudi 17 janvier à 20 h 45 au foyer du théâtre à l'italienne, tarif : 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France


lundi 14 janvier 2008

Marchons ensemble dimanche à Saint-Gilles

La 19e édition des Brevets saint-gillais débute ce dimanche 13 janvier avec une première marche de mise en condition de 10 km.

« Une manière saine et efficace pour reprendre du tonus, de se lancer un défi personnel et de prendre de bonnes résolutions après les fêtes », déclarent les organisateurs. En effet il s'agit pour les participants de boucler en 1 h 30 un circuit de découverte du pays saint-lois (bords de Vire), « en groupe, à la cadence de 6 à 7 km/h, encadré d'une vingtaine de guides, sous la surveillance médicale d'un médecin local et un ravitaillement (eau, oranges et fruits secs) offert par la Caisse Primaire d'assurance Maladie de la Manche ».

Pour cette 1er marche sur route, « tonique, sans esprit de compétition », ouverte ainsi que les suivantes à toutes et à tous, particulièrement aux jeunes » , il est impératif de se présenter à l'inscription 20 à 30 minutes avant le départ.

Chaque année, les Brevets rassemblent un grand nombre de marcheurs (plus de 1 000) dont certains viennent des départements voisins et même de plus loin encore. Les Brevets ont été crées en 1990 sur une idée de 4 passionnés de sport parmi lesquels André Bourdon, fondateur et marcheur au sein de la Ligue de Basse-Normandie, « bien connu du monde de la marche sportive dans notre région et décédé en 2005 à la suite d'un cancer foudroyant », souligne le président Alain Quinette. L'association qui s'appuie sur ses 35 bénévoles oeuvre chaque année pour des causes humanitaires ou solidaires à l'image des actions entreprises comme l'aide au Burkina-Faso, la lutte contre le cancer en 2006 ou le soutien aux enfants de Manille en 2007.

Cette année, les bénéfices iront au profit de l'association de bienfaisance Pour un sourire d'enfant, créée en 1993, qui a obtenu le prix des Droits de l'homme en 2000 et dont les objectifs sont de venir en aide aux enfants chiffonniers défavorisés et déscolarisés de Phnom-Penh (Cambodge).

La marche matinale sera suivie demain dans l'après midi d'une seconde marche à 15 h. Elle se renouvellera ensuite pendant 3 dimanches consécutifs, les 20 et 27 janvier et 3 février, avec chaque fois une montée en puissance dans la longueur du parcours, 20 km, 30 km et enfin 40 km. Ceux qui auront effectue les 100 km se verront remettre le diplôme des Brevets saint-gillais.

Marches des Brevets saint-gillais : 10 km le dimanche 13 janvier à 10 h et 15 h au départ de la salle de sports de Saint-Gilles (à 5 km de Saint-Lô en direction de Coutances) ; 20 km le dimanche 20 janvier à 8 h 30 ; 30 km le dimanche 27 janvier, départ 7 h et 40 km le dimanche 3 février, départ 6 h 35. Inscriptions 3 €. Renseignements au 02 33 57 73 57

Ouest-France

Quatre groupes sur la Scène couverte du Vox

Plus tard. L'été dernier, devait se tenir sur la Plage Verte la 11e édition de la Scène ouverte. La météo en avait décidément autrement.

Huit groupes devaient se produire cet été, devant un total d'environ 3 000 personnes. Les organisateurs, la Maison des jeunes et de la culture (MJC), avaient décidé d'annuler toute le Scène ouverte vu les conditions climatiques désastreuses. « C'était la première fois en 10 ans. Nous proposons donc la 11e édition bis, que nous appelons la Scène couverte, au Vox. Quatre groupes sur les huit ont répondu présent. La ville de Cherbourg met la salle du Vox à notre disposition et les musiciens joueront donc dans des conditions professionnelles, environ 45 minutes chacun », indique Fabienne Basuyau, de la MJC. « C'est l'association Big Walter qui assurera la sonorisation, et des jeunes bénévoles tiendront la buvette, sans alcool », précise Ludovic Maecke, chargé de la programmation musicale. Les groupes sélectionnés sont La Compagnie, Sugartown Cabaret, Déflectime et Soft Burp. Ce dernier est composé des 4 plus jeunes musiciens de la soirée. Ces 5 musiciens de Siouville jouent un rock varié, de Téléphone aux Doors et Led Zeppelin, avec également quelques compositions. « La Compagnie est constituée de cinq musiciens 100 % Cherbourgeois, qui interprètent un rock pop festif très engagé. Ils se présentent déguisés et tous chantent, parfois leur propre chanson », explique Ludovic.

Les 5 garçons de Déflectime, tous de Querqueville, jouent du hard, avec Romain au chant. Sugartown Cabaret est le groupe qui monte en puissance. Les musiciens originaires de Cherbourg jouent désormais leur rock métal et mélodique jusqu'en Pologne. « Leur guitare est saturée, mais c'est du métal qui s'écoute ! Il leur arrive de jouer des premières parties de concert, et leur dynamisme sur scène plaît beaucoup », conclut Ludovic.

Scène couverte, vendredi 18 janvier dès 20 h au Vox, avenue de Paris, tarif 3 €. Tél. 02 33 44 86 04

Ouest-France

jeudi 10 janvier 2008

Visites guidées 2008 : trois nouveautés au programme

Plus tard. Les visites guidées de la ville de Cherbourg-Octeville entament leur 16e année d'existence.Leur succès pousse les guides à trouver de nouveaux sujets de visite.

En 2007, les visites guidées ont rassemblé environ 2 550 personnes, soit un peu moins qu'en 2006, mais cela est dû au climat pluvieux de l'été.

Huguette Legros, adjointe au maire, a créé ces visites il y a 16 ans avec Colette Delaite, guide conférencière : « L'idée était que le meilleur ambassadeur d'une ville est l'habitant lui-même. C'est un travail formidable : aujourd'hui les Cherbourgeois s'approprient leur ville, leur patrimoine », indique Huguette Legros en dressant le bilan de 19 ans passés aux affaires culturelles de la Ville.

Les visites guidées s'égrènent toute l'année et la première aura lieu le 13 janvier dans le quartier du Voeu. Elles concernent le patrimoine et les jardins. Il faut noter que le château des Ravalet, en travaux de restauration, ne se visitera pas cette année, mais que le parc livrera tous ses secrets.

Trois nouveautés viennent enrichir le programme 2008 : la visite de Napoléon III à Cherbourg (le 2 mars), les fleurs du Musée Thomas-Henry (le 6 avril), et les serres de Grimesnil le 27 avril. Napoléon III était venu à Cherbourg en 1858 pour inaugurer la gare, le port militaire, la grande rade et la statue de Napoléon 1er, signée Armand Levéel. « C'est une des deux statues équestres de l'empereur : l'autre est à la Roche-sur-Yon. La statue de Cherbourg est désormais classée aux Monuments Historiques. Cela sera entériné au prochain conseil municipal », précise Frédérique Soulié, du service patrimoine de la Ville.

Colette Delaite animera la visite sur les fleurs dans les tableaux du musée Thomas-Henry : « J'aborderai l'aspect esthétique, mais aussi symbolique : les fleurs révèlent avec discrétion une foule de détails sur leur époque ». Les serres municipales de Grimesnil ouvriront pour la première fois leurs portes au public. Ce sont elles qui fournissent le fleurissement des places et espaces verts de la ville : « Une occasion unique de découvrir ces installations spectaculaires et de glaner quelques tuyaux de jardinage. Nos jardiniers sont respectueux de l'environnement et privilégient les méthodes biologiques au maximum ».

Programme hors saison. (Visite le dimanche, départ à 14 h 30). 13 janvier : le quartier du Voeu, autour de l'église néo-romane et néo-gothique. 10 février : le quartier du Roule, quartier populaire au bord de la Divette. 2 mars : la visite de Napoléon III avec de nombreuses inaugurations dont le chemin de fer Paris-Cherbourg. 13 avril : Cherbourg à l'abri des remparts, sur les traces de la guerre de Cent Ans. 27 avril : les serres de Grimesnil. 4 mai : le jardin public. 18 mai : les jardins de l'ancien Hôpital maritime. 25 mai : le parc Liais, ses serres et le jardin Montebello. 8 juin : Cherbourg au fil de l'eau, du temps de la rivière d'Yvette. 19 octobre : Octeville rural. Le hameau de Grimesnil : oubliez les voitures et chaussez vos bottes. 9 novembre : le cimetière ancien et ses 6,7 ha. 7 décembre : l'Hôtel Atlantique, témoin de l'épopée transatlantique.

Programme estival. Le lundi : le parc des Ravalet. Le mercredi : le théâtre à l'italienne. Le jeudi : le parc Liais et les serres. Le samedi : le centre-ville. Le dimanche : l'Abbaye du Voeu.

Renseignements. Au 02 33 87 88 28, sur la brochure disponible à la Maison du tourisme, et sur : www.ville-cherbourg.fr

Ouest-France


--
Thomas ROBINE
thomas.robine@wanadoo.fr
http://thomas.robine.ifrance.com/
06 72 15 07 88
Skype : Thomas Robine

mercredi 9 janvier 2008

Musée à cherbourg

Le dessous du Musée du parc Liais

Pour préserver les collections présentées, les agents du patrimoine du musée doivent les nettoyer.Un travail de fourmi est mis en oeuvre.

Aux horaires d'ouverture, Christian Duchemin, l'un des deux agents du patrimoine du musée, se charge de la régie. Mais les jours de fermeture, lundi et mardi, et les demi-journées fermées au public, il se charge du ménage des onze salles ainsi que de l'entretien des collections.

« À 8 h 30, explique celui-ci, je démarre avec la partie ménage, puis je travaille au labo. En ce moment, avec ma collègue Marie-Christine Defaye, on est sur le nettoyage des oiseaux marins ».

Dans le laboratoire, pièce située à l'étage du musée, il faut revêtir tout un équipement, blouse, bottes, masque, lunettes et gants. « Lorsqu'on nettoie un oiseau empaillé, en soulevant ses plumes, des particules d'arsenic risquent de s'échapper, d'où cette tenue. »

Cette ancienne technique de conservation, dangereuse, n'est plus poursuivie aujourd'hui. Plusieurs centaines d'oiseaux devront passer par le laboratoire du musée. Ceux-ci sont nettoyés de la tête aux pattes, avec une compresse imbibée d'alcool, puis séchés et répertoriés. Toujours dans ce lieu, « une hotte aspirante capte les particules dangereuses, et permet de travailler sur les animaux en toute sécurité », précise Christian Duchemin.

Des formations

« D'autres produits, ajoute cet agent du patrimoine, comme les boules de naphtaline contre les mites, sont maintenant interdits car ils sont cancérogènes. Il en va de même pour le formol. On peut temporairement le remplacer par un formol tamponné (moitié eau de mer, moitié formol). Mais c'est en février, lorsqu'on sera en formation, que l'on saura si on entame ce processus ou si on nous informe d'un produit de remplacement ».

Christian Duchemin travaille pour ce musée depuis 21 ans et suit des formations depuis deux ans. « Leur dernière formation avait lieu à Paris au Musée national d'Histoire naturelle, avec des taxidermistes, à propos des techniques d'entretien des collections de mammifères et des oiseaux. La suivante concernera les liquides, le formol étant interdit », précise la conservatrice, Émilie Perrier-Robbe.

Les oiseaux et les mammifères nettoyés, les animaux présents dans les bocaux subiront le même sort. Parallèlement à ce projet de longue haleine, la conservatrice annonce « l'arrivée prochaine d'une collection importante d'oiseaux ».

Ouest-France

En Aparté : bienvenue au royaume de la maison

Aujourd'hui. Le théâtre de la Butte propose un joli moment de danse contemporaine. La compagnie Étant donné revient à Cherbourg.

Frédérike Unger et Jérôme Ferron chorégraphient les gestes du quotidien, tous ces mouvements de gymnastique domestique souvent inconscients : la toilette, l'habillement, la vaisselle, etc. Mardi matin, environ 220 enfants de 5 écoles, de Tourlaville à Montebourg, ont pu voir 45 minutes d'un beau spectacle, sur une magnifique création musicale. Les gouttes d'eau de la douche, la sonnerie du réveil, le grincement du parquet : autant de bruits qui accompagnent la vie d'une maison. « Une invitation à découvrir le beau, le poétique, le ludique dans l'univers le plus commun : notre quotidien. Un voyage au pays de tous les jours, une exploration de la routine qui éclaire enfin chacune de nos actions comme un événement unique », indiquent les chorégraphes de la compagnie Étant Donné.

Évoluant parfois sur des mélodies de piano un peu désuètes, le couple fait alors penser à un scénario de film muet, avec des situations à la Charlie Chaplin : drôles et émouvantes. Après En Aparté, le spectateur ne voit plus sa maison de la même façon...

Samedi, les deux danseurs animeront, de 15 h à 17 h, un atelier de danse parents-enfants au théâtre de la Butte : « L'objectif est de lier la complicité entre parents et enfants, à la découverte d'une pratique corporelle et artistique. Cette expérience ludique est ouverte à tous ». Le tarif de cet atelier est de 7 € par enfant (renseignements au 02 33 88 55 55)

En Aparté, mercredi 9 janvier à 18 h 45 au théâtre de la Butte, rencontre avec les danseurs à l'issue du spectacle, tarifs : 20 €, 11 € et 7 €.

Ouest-France

Plan d'accès des chambres d'hotes

Tourisme et visite à Cherbourg

A cherbourg

La cité de la mer

Situe dans le site exceptionnel de la Gare Maritime de Cherbourg, La Cite de la Mer est un vaste complexe scientifique, ludique et culturel qui plonge les visiteurs dans les abysses a la decouverte des richesses sous-marines et des expeditions oceanographiques.

Cité de la mer


Museum de la libération

Au sommet de la "Montagne du Roule", 117 m au-dessus du niveau de la mer, se dresse ce fort militaire du second empire d'ou vous aurez de la terrasse une superbe vue panoramique sur la ville et sa rade.
Ce musee installe dans un fort militaire construit entre 1852 et 1857 comporte 17 salles reparties sur deux etages.

Musée de la libération

Musée de la glacerie

Situe sur les hauteurs du Village de l'Eglise de La Glacerie, d'ou la vue est superbe sur la campagne et sur la rade de Cherbourg, ce musee offre a ses visiteurs, d'une part dans des salles permanentes des souvenirs de la Manufacture Royage des Glaces, etablie par Colbert en 1667, des elements representatifs des toitures locales...

Musée de la glacerie


trinite Basilique de la trinité

Parmi les curiosites a decouvrir a l'interieur, il ne faut pas manquer le maitre-autel a retable sculpte par Armand Freret (1758-1816), ainsi que sur la galerie haute sculptee de la nef, d'un cote " la danse macabre " et de l'autre, des scenes de la Passion.

Site basilique trinité

D'autres visites sont disponibles nous consulter

Aux alentours de Cherbourg

Ile de Tatihou

Au large de Saint-Vaast la Hougue et apres trois cents ans d'une histoire complexe ou s'entrecroiserent des vocations militaires, commerciales scientifiques et educatives, l'ile Tatihou est aujourd'hui un site incontournable.
Elle permet a travers son Musee maritime, son observatoire ornithologique, son atelier de charpente navale et son jardin botanique de decouvrir et comprendre le littoral normand. On peut y passer la journee ou meme y resider une ou plusieurs nuits. A decouvrir, le musee maritime, le jardin botanique, l'atelier de charpente navale

Site Ile de Tatihou

Le tourp

Le Tourp, maison de la hague, est un manoir des XVeme et XVIIeme siecles abritant une exposition permanente consacree a la decouverte et a la comprehension du Cap de la Hague. Le Tourp accueille aussi des expositions temporaires (photographie, peinture, sculpture,...).

Musée régional du cidre

Decouvrez la fabrication du cidre et du calvados a travers pressoirs, broyeurs du XVIeme siecle au Xxeme siecle, poteries, tonnellerie et scenes de la vie normande.
Le Musee du Cidre (rue du Petit Versaille) dispose de la plus riche collection Francaise consacree a « l’Or blond des Normands », repartie dans douze salles, le tout dans un remarquable exemple d’architecture medievale.

Musée du débarquement "Utah Beach"

Unique musee de la region a relater l'histoire du debarquement des divisions americaines dans le secteur d'Utah Beach. Il abrite une belle collection de materiel militaire. Exposition de maquettes, de photos d'archives, d'engins de debarquement et d'elements de defense.
Vue panoramique du site jusqu'a la Pointe du Hoc

Jardin Prévert

Jardin labelise "Jardin remarquable" par le ministere de la culture et de la communication. Le jardin d'une superficie d'1 hectare 1/2 est l'hommage de la femme de Jacques Prevert et de ses amis qui y planterent chacun leur arbre prefere (Yves Montand, Serge Reggiani, Juliette Greco, Jacqueline Picasso, Mme Chaplin...). Sculptures et poemes a decouvrir dans ce beau jardin.

Présentation

On vous accueille dans le centre ville de Cherbourg dans une maison typique du cotentin ou nous disposons de 2 chambres d'hotes à cherbourg disponibles toute l'année. La maison est située au centre ville de Cherbourg proche de toutes les commodités. Les photos ci-dessus, illustrent bien le côté confortable et conviviale de celle-ci.

N'hésitez pas à consulter nos tarifs et à nous contacter pour connaitre les disponibilités de nos chambres d'hotes

Les chambres d'hotes sont situées :

  • Face à la cité de la mer cite de la mer

  • a 5 min :

    - Centre Ville

    - Terminal Ferries ferry

    - Gare SNCF sncf

Une télévison avec dans chaque chambre d'hotes et les salles de bain sont privatives.

wifi Une connexion Wifi est disponible dans l'ensemble de la maison

Les chambres d'hôtes sont ouvertes toute l'année 7j/7

Contact

Dominique Brossillon

42, Avenue Aristide Briand

50100 cherbourg

tel: 02 33 20 63 57

mobile : 06 75 45 09 85

Email : dominique.brossillon@wanadoo.fr

Tarifs 2009

Nos tarifs 2008 : 1 nuit + petit déjeuner compris


1 personne : 35 €


2 personnes : 45 €


3 personnes : 55 €


4 personnes : 65 €


Nos tarifs sont affichés toutes taxes de séjour comprises


Possibilité de location au mois / Dégressivité des prix à partir de 3 jours nous consulter