vendredi 27 février 2009

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Actualités Cherborug

Trains : « On n'oublie pas la Normandie »

Le hall rénové de la gare de Caen sera inauguré ce matin par Guillaume Pepy, président de la SNCF. : Stéphane GeufroiLe hall rénové de la gare de Caen sera inauguré ce matin par Guillaume Pepy, président de la SNCF. : Stéphane Geufroi

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, inaugure aujourd'hui la gare de Caen rénovée. Il devra rassurer les élus locaux sur la modernisation ferroviaire en Normandie.

Entretien

Guillaume Pepy, 50 ans, préside la SNCF depuis un an pour un mandat de cinq ans.

Temps de trajets trop longs, matériels obsolètes... La Basse-Normandie se considère comme l'oubliée de la SNCF. Qu'en dites-vous ?

Les Bas-Normands ont le sentiment d'être plus éloignés de Paris qu'ils ne l'étaient. Les élus sont très actifs sur le sujet. La très grande vitesse a changé la perception des distances entre les villes principales. La loi de Grenelle 1 a retenu spécifiquement la Normandie comme un des objectifs d'amélioration de la qualité des infrastructures ferroviaires des régions qui n'ont pas la grande vitesse. Le ministre Dominique Bussereau l'a confirmé aux élus concernés. Ce sera le sujet central des assises ferroviaires, le lundi 23 mars prochain, à Caen. On n'oublie pas la Normandie.

On ressent une exaspération de plus en plus grande des usagers normands de la SNCF. Que leur dites-vous ?

J'accepte les critiques quand elles sont justifiées. Je peux entendre les mécontentements. Les grèves à Saint-Lazare et les grands froids se sont ajoutés à une période de rodage nécessaire de la nouvelle grille horaire. Nous avons amélioré les choses depuis fin janvier, nous avons retrouvé une bonne régularité et le cadencement a apporté une offre de 15 % de trains en plus.

Le TGV en Normandie, c'est pour quand ?

Le TGV est un outil adapté quand il y a plusieurs millions de voyageurs et des liaisons qui se prolongent alors que, Cherbourg et Granville sont des terminus. Je ne peux pas penser qu'aux lignes à grande vitesse. Je m'intéresse également aux trains classiques Intercités. Le fait qu'il n'y ait pas d'infrastructures à grande vitesse nécessite un surcroît de volontarisme et d'attention.

Quand allez-vous changer le matériel ?

La question du matériel est centrale. Les turbotrains ont laissé une image forte. On vient d'améliorer le matériel existant. 14 rames sur 14, soit 160 voitures, ont été rénovées entre début 2008 et début 2009 sur l'axe Paris-Caen-Cherbourg. Un budget de 44 millions financés à 50 % par la SNCF et 50 % par le conseil régional. Quand les Corail seront en fin de vie ¯ d'ici 5 à 10 ans ¯ on réfléchira à des automotrices électriques modernes. Ce nouveau matériel Interville fonctionne déjà en Italie, en Suisse, en Allemagne. Pas à la très grande vitesse de 320 km/h, mais quand même à 200 km/h. Il nous faudra discuter du financement avec les élus.

Le Paris-Granville est d'un autre temps : toujours pas électrifié, trains en panne, retards, voitures bondées. Qu'avez-vous prévu ?

Il est à l'ordre du jour de ma réunion avec Laurent Beauvais ce vendredi. Les élus et les voyageurs ont raison de dire que cette ligne ne fonctionne pas comme elle le devrait. C'est exact. La cause principale tient à un matériel qui n'est pas adéquat pour une grande ligne. L'électrification de la compétence de RFF sera abordée aux assises ferroviaires du 23 mars. Il y a une demande. Mais sur une ligne qui ne fait pas de bénéfice, si on veut investir massivement il faut un tour de table.

On parle de 4 milliards d'euros pour améliorer le tronçon entre Mantes et Paris. Pour quand ?

C'est un projet important et structurant. Christian Blanc, (secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale), va présenter ses travaux sur les transports du grand Paris. Parmi les hypothèses il y a celle de prolonger le RER E qui s'arrête à Haussman-Saint-Lazare vers La Défense par un tunnel. C'est le projet « Eole à l'Ouest ». Il permettrait de séparer les trains rapides normands et les trains transiliens qui s'arrêtent plus fréquemment.

Pour aller de Paris au Mont-Saint-Michel, il vaudra mieux passer par Rennes-Dol ou par Granville ?

Il faut améliorer la liaison avec le Mont-Saint-Michel. Il n'y a pas de solution miracle. Les deux possibilités sont complémentaires. Par Granville avec une correspondance autocar depuis Granville et par Saint-Malo avec le TGV via Rennes.

Comment avez-vous réagi à la décision du président du conseil régional de suspendre sa participation financière au réseau TER ?

Par la discussion. Nos collaborateurs se sont rencontrés. Je vais en parler directement avec Laurent Beauvais ce vendredi. Depuis février, le TER est à 96 % de régularité. En 2008, le trafic Intercités sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg a progressé de 6 %. Il y a des moments mauvais. Il y en a aussi des bons.

Propos recueillis parXavier ORIOT.
Ouest-France

Actualités Cherborug

La ville et le vélo : plus qu'un simple flirt

Vélos à assistance électrique pour son personnel, promotion, aménagement de nouvelles pistes et de bandes cyclables : Cherbourg roule pour le vélo.

En France, un déplacement en voiture sur quatre se limite à 1 km. Or c'est durant ce premier kilomètre qu'on émet le plus de pollution : 10 à 15 fois plus qu'un moteur chaud. À vélo, on mettrait moins de 15 minutes pour parcourir ce kilomètre.

Consciente de ces enjeux, et afin de promouvoir l'utilisation du vélo auprès de ses personnels, la ville de Cherbourg-Octeville a décidé d'acquérir trois vélos à assistance électrique. « Ils seront mis à la disposition des agents grâce à un système de réservation électronique, présente Liliane Loisel, l'adjointe au maire en charge du développement durable. Outre la promotion d'un mode de déplacement urbain alternatif et respectueux de l'environnement, on va aussi faire des économies de carburant, tout en évitant le réchauffement de la planète. »

L'engouement n'est pas nouveau : déjà en 2006, la ville se dotait de son premier vélo à moteur électrique. L'initiative remporte un vif succès auprès des personnels de l'hôtel de ville. À ce jour, son compteur affiche 1 500 km parcourus en seulement deux ans ! Le résultat a donc encouragé la ville à enrichir son parc. Ces nouveaux vélos acquis auprès de la société Sedre, pour un montant de 3 650 €, vont être affectés sur trois sites : la marie, son annexe d'Octeville et le Centre technique municipal des Fiquetttes.

« Mais la volonté de la ville de promouvoir l'utilisation du vélo ne se limite à ces acquisitions, rappelle l'adjoint au maire en charge des travaux et de la circulation Michel Louiset. Nous avons entamé une vraie réflexion et présenter prochainement un nouveau schéma directeur pour les années à venir. Il fixera les aménagements de pistes ou de bandes cyclables à prévoir, ainsi que les secteurs limités à 30 km/h. Tout cela afin d'améliorer et faciliter la pratique du vélo dans notre ville. »

25 km de pistes dans l'agglo

Et l'élu cherbourgeois de souligner : « A chaque nouvel aménagement de voirie, on prend systématiquement en compte l'aménagement cyclable. Dernièrement, au pont tournant, on a créé un sas vélo et actuellement un chantier est en cours au niveau des quais Lawton-Collins et Caligny. » Un investissement cependant onéreux : réaliser un mètre linéaire de piste cyclable coûte 1 000 €. La Ville peut compter sur le soutien de la Communauté urbaine. L'ensemble de son territoire propose actuellement 25 km de pistes. Chaque année, une enveloppe de 150 000 € est allouée à ces aménagements.

La démarche reflète l'évolution des mentalités. En effet, comme le constate Marc Tohier de la société Sedre qui a équipé la ville en vélos, « alors qu'il avait perdu son statut de moyen de déplacement au profit de la voiture, le vélo est en train de reconquérir cette image. Surtout auprès du public féminin qui se montre très motivé... »

Ouest-France

jeudi 26 février 2009

Actualités Cherborug

Guide Michelin : bientôt 13 à la table des étoilés ?

« Le Mascaret » de Philippe Hardy à Blainville-sur-Mer (à gauche) et « l'Incognito » de Stéphane Carbone à Caen : le Michelin devrait leur poser une étoile lundi.  « Le Mascaret » de Philippe Hardy à Blainville-sur-Mer (à gauche) et « l'Incognito » de Stéphane Carbone à Caen : le Michelin devrait leur poser une étoile lundi.

Deux restaurants sont pressentis pour faire leur apparition lundi dans le Guide Michelin : Le Mascaret à Blainville-sur-Mer et L'Incognito à Caen. Le tour des grandes tables de la région.

« L'Incognito ». Depuis trois semaines, des fuites ont fait le tour des grandes tables du pays et de quelques magazines spécialisés. Aux fours de « L'Incognito » depuis un an à peine, le Caennais Stéphane Carbone devrait ainsi récupérer son étoile qu'il avait laissée lorsqu'il avait quitté « L'Écailler », à Port-en-Bessin pour Caen. « De nombreux chefs m'ont déjà appelé pour me féliciter, mais je reste prudent », commente ce spécialiste de la cuisine « nouvelle vague » et des produits de la pêche.

« Le Mascaret ». Une étoile est aussi promise à Philippe Hardy, chef du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche). « Ça fait vingt ans que ce n'est plus arrivé dans la Manche. J'ai appelé le Guide Michelin, mais ils n'ont rien voulu me dire. » Ce serait la deuxième fois que Philippe Hardy décrocherait une étoile. Monsieur a épousé Nadia, ex-danseuse... étoile.

Treize étoilés. Onze tables de la région figuraient dans le guide rouge 2008. Si les deux « néo-stars » se confirment, cela porterait donc à treize le nombre d'étoilés en Basse-Normandie. « De quoi faire une équipe de foot avec deux remplaçants », sourit Michel Bruneau. Mais d'un rictus jaune : « La Normandie fait figure de parent pauvre de la gastronomie. » Sûr que les assiettes de Paris, du Sud et du Sud-Ouest sont plus souvent visitées par les inspecteurs du guide.

Deux étoiles : le désert. La région n'a jamais eu que deux restaurants étoilés : « La Bourride », à Caen et « Le Manoir d'Hastings », à Bénouville. Depuis, elle est passée directement au désert. À Honfleur, le Saquana ¯ les premières syllabes de Saveur Qualité et Nature. Saquana veut dire aussi poisson en japonais ¯ devra encore patienter : « D'après les gens du Michelin, il est soi-disant trop tôt », s'interroge son chef Alexandre Bourdas.

Les oubliés. D'après les spécialistes, « La Renaissance », d'Arnaud Viel à Argentan, « Le Clos des sens », à Coutances, sont de ces tables qui mériteraient leur macaron. Il y a aussi les valeurs montantes comme Freddy Pommier, de « L'Hôtel du Tribunal », à Mortagne, à qui Michel Bruneau prédit « une étoile d'ici un à deux ans. C'est un chef moderne, avant- gardiste, qui respecte la tradition. »

Honfleur. La cité des peintres est aussi celle du bon goût. Trois adresses ont les faveurs du Michelin, ce qui fait de Honfleur l'une des petites villes de France les plus étoilées. Elle le doit principalement à ses 3 à 4 millions de visiteurs par an. D'une façon plus large, le Calvados compte huit « étoilés », dont six rien que dans le pays d'Auge.

Guerre des étoiles. À Honfleur toujours, Alexandre Bourdas réfute toute idée de concurrence avec ses pairs. « La ferme Saint-Siméon, la Terrasse et l'Assiette et mon restaurant proposent trois expressions complètement différentes. » En creusant un peu, quelques tacles polis peuvent quand même fuser. Ivan Vautier, du « Pressoir » à Caen, au sujet de « L'Incognito » : « Étoile ou pas, les Caennais ont déjà fait leur choix. »

Raphaël FRESNAIS.
Ouest-France

Spectacles Cherbourg

Carnaval : 15 000 spectateurs sur le port de Granville

Le dernier jour du 135e carnaval a été encore une grande journée de fête dans les rues de Granville.  Le dernier jour du 135e carnaval a été encore une grande journée de fête dans les rues de Granville.

>>> Retrouvez notre galerie photos du Carnaval de Granville !
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La 135e édition du carnaval de Granville s'est achevée très tard cette nuit. Hier après-midi, une ultime cavalcade de la trentaine de chars accompagnés de centaines de bénévoles en costumes a une dernière fois traversé les rues de la cité portuaire. Histoire d'amener le roi du Carnaval, Ortie Colle 1er, sur la place de son jugement puis de sa crémation dans le bassin à flot du port de pêche. À l'heure où nous écrivons, aucun incident majeur ne s'était produit depuis le lancement du carnaval, vendredi soir. Aujourd'hui, les carnavaliers et les organisateurs se retrouvent pour fêter ensemble la réussite de la manifestation. Cette édition 2009 pourrait être celle d'une année charnière, Jean-Pierre Doron, président du comité d'organisation depuis la relance du carnaval il y a cinq ans, ayant laissé entendre il y a quelques jours qu'il pourrait passer le flambeau.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Mardi gras clôt le carnaval de Granville

Ortie Colle 1<SUP>er</SUP>, roi du 135<SUP>e</SUP> carnaval sera jugée cet après-midi, dans le bassin à flot du port de pêche de Granville.</P> : Jean-Yves Desfoux</P>Ortie Colle 1er, roi du 135e carnaval sera jugée cet après-midi, dans le bassin à flot du port de pêche de Granville. : Jean-Yves Desfoux

La fête fut immense dimanche. Elle redémarre aujourd'hui à 14 h 30 et ne finira pas avant une heure très avancée de la nuit.

>>> Retrouvez notre galerie photos du Carnaval de Granville !
>>> Vous y étiez dimanche ? Vous y serez aujourd'hui ? Partagez vos propres clichés sur maville.com en cliquant ici !
Populaire et gratuite. Au moins 80 000 spectateurs, dimanche... C'est la fréquentation estimée par les forces de l'ordre. La grande cavalcade du 135e carnaval de Granville fut effectivement immense, les spectateurs venant de toute la région, mais aussi de Bretagne pour assister au plus grand carnaval bas-normand. D'autant que depuis quelques années, il s'agit d'un spectacle de plusieurs heures auquel on accède gratuitement !



Ce mardi rebelote. Les trente chars et les carnavaliers de la cavalcade prendront leur départ à 14 h 30 pour traverser Granville d'est en ouest. Le jugement et la crémation du roi Ortie Colle 1er est prévue à partir de 16 h 45 sur le port. Puis retour devant la mairie de Granville où, vers 18 h, débutera une énorme bataille de confettis.



« Les Intrigues. » Elles auront lieu toute la nuit, dans les rues, mais surtout les bars et les restaurants. C'est la partie du programme que l'on savoure le plus quand on est Granvillais. C'est une sorte de jeu géant, pendant lequel, déguisé, on va à la rencontre des autres, on leur raconte leur vie ou leur fait croire à des bobards sans jamais dévoiler son identité.

Certains changent plusieurs fois de costumes dans la nuit ! Les intrigues sont une institution locale.



Pas de voitures. Pas de miracle, il ne sera pas possible de circuler dans le centre de Granville. En outre, le stationnement sur le passage de la cavalcade est interdit de 13 h aujourd'hui à mercredi, 8 h. Ce mardi, dès 13 h 30, la cavalcade des chars se mettra en ordre de marche avenue des Matignon (la route de Villedieu).

La circulation en provenance de Villedieu-les-Poêles ou de Coutances via Donville-les-Bains sera déviée en amont.



Pas de navettes. Contrairement à dimanche, pas de navettes de bus gratuites depuis les parkings périphériques.

Le plus sage sera donc de rejoindre les abords de Granville dans la matinée puis de rallier le centre-ville à pied.


P. S.
Ouest-France

Actualités Cherborug

Vidéo : Noël Jamet champion du monde du cri du cochon

Crédit photo : Archives Ouest-FranceCrédit photo : Archives Ouest-France

Le Sourdin (habitant de Villedieu-les-Poêles, dans la Manche) Noël Jamet a été sacré champion du monde du cri de cochon, dimanche, lors du concours organisé au Salon de l'agriculture de Paris. Pour en savoir un peu plus sur cette discipline et la personnalité de Noël, l'Agriculteur Normand - l'Eure Agricole avait réalisé un reportage vidéo l'an passé. La voici :


Maville.com

Spectacles Cherbourg

« Rex a des ennuis » : une production manchoise

Annette Banneville et Philippe Jouan, interprètes de « Rex a des ennuis ».  Annette Banneville et Philippe Jouan, interprètes de « Rex a des ennuis ».

« C'est un spectacle musical, avec des chansons et de la musique et à partir de dessins d'enfants projetés sur écran. » Annette Banneville en a signé le texte pour la compagnie Comme sur des roulettes, et l'interprétera en compagnie de Philippe Jouan (compagnie Joe Sature), sur une mise en scène d'Olivier Prou. « Nous chantons tous les deux et on joue de pas mal d'instruments, comme le piano ou l'ukulélé. » « Rex a des ennuis » est aussi une création des théâtres de Saint-Lô, Granville et Coutances.

Annette Banneville est égalementi l'auteur de spectacles comme « Le jour de la lune » ou « Filoche », qui ont remporté de jolis succès. « De plus en plus de belles choses se font pour le jeune public, constate t-elle. Pour ma part, j'aime entendre à la fois des rires d'enfants et des rires d'adultes. Qui ne se produisent pas toujours au même moment, d'ailleurs. »

« Rex a des ennuis » sera présenté pour la première fois les 10, 12 et 13 mars à Lisieux. Autres dates : le 17 mars à Pont-Audemer, les 19, 20 et 21 à Saint-Lô, les 1, 2 et 3 avril à Avranches. Puis à Granville et Coutances au cours de la saison 2009-2010.

Ouest-France

Visites Cherbourg

La gratuité réveille la fréquentation des musées

Vendredi en fin d'après midi, au musée Thomas-Henry, quelques visiteurs profitent des vacances et de la gratuité.  Vendredi en fin d'après midi, au musée Thomas-Henry, quelques visiteurs profitent des vacances et de la gratuité.

Thomas-Henry et le muséum Liais sont gratuits depuis 2003. L'année suivante, les deux structures triplaient le nombre de leurs visiteurs.

C'était une des annonces phares de Nicolas Sarkozy lors de ses voeux en janvier : accorder la gratuité des musées et monuments nationaux aux 18-25 ans. Cherbourg n'a pas attendu l'annonce du président de la République pour le faire. En mieux, puisque deux de ses musées sont gratuits pour tous depuis 2003. « En 2002, le nombre de visiteurs était de 4 540 au musée Thomas-Henry et de 6 743 au Muséum d'histoire naturelle, rappelle Lydia Thieulent, adjointe à la culture. L'année suivante, celle où la municipalité a décidé la gratuité, la fréquentation a triplé. C'est sans équivoque. » Cinq ans plus tard, en 2008, le nombre de visiteurs s'élevait à 18 265. « Les biennales consacrées au 9e art sont également gratuites pour tous. C'est un choix politique pour les rendre plus accessibles et plus populaires. Sachant que les arts graphiques attirent avant tout les jeunes, on peut espérer les amener ainsi à découvrir le reste des collections », note encore l'adjointe.

« La gratuité devrait être obligatoire ! »

Il manque cependant des réponses à ce succès. « Difficile de savoir quel public est touché par cette mesure, » reconnaît Thierry Barreau, chargé de mettre en place un questionnaire à destination des visiteurs pour en savoir plus. « Nous allons essayer de démarrer ce sondage prochainement. Peut-être au moment du vernissage de la prochaine biennale consacrée à Hugo Pratt, le 2 avril. » L'enquête devrait durer deux ans pour inclure une année ordinaire et une année biennale.

Vendredi dernier, en fin d'après-midi, quelques amateurs d'art exploraient les salles du musée. Parmi eux, un couple de Parisiens enchantés. « La gratuité, ça devrait être obligatoire, estime Jean-Pierre, photographe professionnel. J'ai quatre garçons. Quand il faut payer pour une famille de six, je vous assure que ça freine ! » Christine, elle, vient de visiter le muséum Liais. « Je suis subjuguée, fascinée par sa présentation soignée. Ils ont su conserver toute l'âme d'une époque. Tout ça gratuitement, c'est génial », s'enthousiasme-t-elle.

Aujourd'hui, Lydia Thieulent et Cécile Binet, la conservatrice, vont s'attacher à mieux faire connaître le musée Thomas-Henry. « Il n'est pas assez bien identifié. Même par les Cherbourgeois qui, pour certains, ignorent encore son existence au-dessus de la bibliothèque ».

La rénovation de la totalité du centre culturel (théâtre, artothèque, bibliothèque et musée d'art) qui va débuter prochainement devrait « permettre au musée d'être plus visible de l'extérieur ».

Quant au musée du Roule, qui fait partie du réseau régional Normandie mémoire, il n'est pas concerné par la gratuité mais reste d'un prix modeste avec 3,90 € en tarif plein.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Voiles écarlates a fêté ses 13 ans

Une partie des adhérents de Voiles écarlates est venue à l'assemblée générale samedi en mairie de Cherbourg.  Une partie des adhérents de Voiles écarlates est venue à l'assemblée générale samedi en mairie de Cherbourg.

L'association présidée par Gérard Bourdet a tenu son assemblée générale samedi à la mairie de Cherbourg.

Forte de ses 150 adhérents, Voiles écarlates peut s'enorgueillir de compter sur de fidèles soutiens, convaincus du bien-fondé de l'association. Notamment d'Alain Boutry, qui vient d'acquérir le Vieux Copain, un thonier dundee qu'il prête à Voiles écarlates.

L'assemblée générale était l'occasion, samedi, de faire le bilan d'une année riche en événements. Avec la Croix du Sud III, Voiles écarlates a participé à de nombreuses fêtes maritimes, en particulier Brest 2008. Mais l'association a surtout développé sa mission première, embarquer et soutenir des publics en difficulté : des jeunes du centre d'action éducative de Granville, des adolescents condamnés à des mesures de réparations pénales (en partenariat avec l'unité éducative en milieu ouvert de Cherbourg), des éducateurs et des usagers de l'association Sida parole de Colombes, des détenus de la maison d'arrêt de Cherbourg... Voiles écarlates a aussi encadré un chantier d'insertion pendant six mois sur le Marité, en partenariat avec le conseil régional et l'association Selami.

« Dans le cadre de l'opération Ports propres, mains propres, nous avons embarqué pendant 5 jours sur Croix du Sud III 4 jeunes condamnés à des mesures de réparations pénales, explique Gérard Bourdet, président de l'association. France 2 a couvert cette opération pour son journal de 13 h. » Gérard Bourdet poursuit l'initiative, à travers le partenariat avec le centre éducatif du Bigard.

2009 verra aussi la reprise des embarquements des résidents du CAT Jacques Prévert de Beaumont-Hague.

Sabrina ROUILLÉ.
Ouest-France

Spectacles Cherbourg

135e édition du carnaval de Granville

Grand week-end de fête dans le centre-ville de Granville. La principale cavalcade aura lieu demain après-midi.

Cette journée de samedi est avant tout consacrée aux enfants. A 14 h 30, remise des clés de la ville à sa majesté Carnaval par le maire de Granville, au niveau du rond point du Calvaire. Suivra la cavalcade des enfants avec le char de la Reine et des Demoiselles de Granville. A 15 h 30, arrivée du Roi Carnaval à la Maison du Carnaval, cours Jonville. A 16 h 30, bal des enfants. A partir de 21 h sérénades des groupes de musique puis défilé dans les rues.

Dimanche 22 février, à 10 h, aubade dans les rues de la ville par The Band of Jersey; à partir de 14 h, départ de la grande cavalcade dans les rues de la ville avec 33 chars, 2000 carnavaliers et 12 troupes musicales dont le bagad de Lann-Bihoué qui ouvrira ce grand défilé. Attention, inutile d'espérer rejoindre le centre-ville en voiture, les accès seront bouclés. Le stationnement des véhicules est prévu sur les parkings des magasins des zones d'activités en entrée de ville. Des navettes en bus gratuites fonctionneront de 12 h à 20 h. A partir de 21 h 15, cavalcade lumineuse dans les rues de Granville.

Ouest-France

Balades cherbourg

Le Vieux Copain a rejoint Voiles écarlates

Le vieux gréement est entré hier après-midi dans le port de Cherbourg en provenance de Paimpol, via Guernesey.  Le vieux gréement est entré hier après-midi dans le port de Cherbourg en provenance de Paimpol, via Guernesey.

La flottille de l'association s'est agrandie, avec l'arrivée hier du vieux gréement de Paimpol dans le port de Cherbourg. Le thonier dundee est classé monument historique.

Il est arrivé lentement mais sûrement, arborant déjà fièrement le pavillon normand. Derrière la file de bateaux de pêche, la proue du Vieux Copain est apparue hier après-midi dans le port de commerce sous un ciel bas sans lumière. Désormais, le thonier dundee en provenance de Paimpol naviguera sur les côtes du Cotentin. Acquis par Alain Boutry, fidèle mécène de l'association Voiles écarlates dont il est le président honoraire. L'homme ne communiquera pas le montant de la transaction. L'important est de voir aujourd'hui ce bateau classé monument historique aux mains d'une association dont Alain Boutry ne tarit pas d'éloges. « Je connais Gérard Bourdet (le président) depuis une dizaine d'années. Ce qu'il fait pour les jeunes en difficulté, c'est très bien. Au bout de 6 jours en mer, ils ont tout compris. »

« Un de mes rêves »

L'histoire de l'acquisition du Vieux Copain remonte à 3 ans. « J'avais appris qu'un thonier était à vendre à Paimpol. J'y suis allé en novembre 2005. Mais je n'ai pas eu l'argent de la banque. J'ai ensuite voulu acheter une goélette basée à Saint-Tropez et puis ça ne s'est pas fait. J'ai rappelé à Paimpol. Le bateau n'était toujours pas vendu. A l'époque, je vendais un bâtiment à Paris et j'ai pu acheter le Vieux Copain. J'ai signé l'achat du bateau lundi dernier. » Alain Boutry confie : « Un thonier, c'était un de mes rêves. Depuis mon enfance, j'aime les bateaux à voiles. Je me souviens de voir sortir des thoniers du port de Concarneau quand j'étais gamin. C'est un très beau bateau. Sur le plan de la manoeuvre, celui-ci est parfait. »

Et en parfait état. Il appartenait à Serge Le Joliff qui a consacré des années à le restaurer. Belle réussite. Pendant 25 ans, il a promené sa ligne magnifique de l'estuaire du Trieux à l'île de Bréhat. Il était devenu un des symboles de la ville de Paimpol. Les Bretons le regrettent déjà et son départ a entraîné beaucoup de réactions de passionnés selon notre collègue de Paimpol. Les Cherbourgeois ont maintenant tout le loisir de le découvrir puisqu'il entame une nouvelle carrière auprès des autres bateaux de Voiles écarlates. Le Vieux Copain est maintenant le plus grand bateau de la flottille (18 mètres de long, 2,50 mètres de tirant d'eau pour un poids de 70 tonnes). Il peut transporter jusqu'à 30 passagers. « Avec les jeunes à bord, on sera rarement plus de 10, pour un équipage de 4 personnes au minimum. » Et deux capitaines qui se relaieront, Gérard Bourdet et Luc Massard.

La traversée de Paimpol jusqu'à Cherbourg via Guernesey s'est déroulée sans encombre, avec un bon coup de vent sur les côtes de l'île anglo-normande. « C'est un bateau très physique », confiait hier Gérard Bourdet. Il devrait désormais rester amarré dans le port de Cherbourg.

Sabrina ROUILLÉ.
Ouest-France

Actualités Cherborug

ne semaine de vacances sous les tropiques - Les Pieux

Cette semaine, le thème est à l'artisanat : les enfants ont cousu de magnifiques canevas.</P>
Avec une moyenne de 40 enfants présents pour la première semaine de vacances au centre de loisirs des Pieux, l'ambiance était chaude sous les tropiques. Les animateurs avaient choisi pour thème le soleil. Le décalage fut notoire entre le froid extérieur et la chaleur ambiante à l'intérieur du centre. « Nous avions installé transats, salon de jardin, parasols et amené du sable afin de recréer une ambiance vraiment estivale », commente une animatrice.

Les enfants ont fabriqué des palmiers, des perroquets et des papillons multicolores. Les plus jeunes ont pu se déguiser avec des paréos, des casquettes et lunettes de soleil. Des jeux de plage comme la pétanque ou le beach-volley ont aussi fait partie des activités. « J'ai bien aimé le défilé tendances été 2009 ; c'était rigolo de défiler avec une planche à voile », se souvient Théo. « Moi, j'ai bien aimé les plus grands qui ont fait un concert de tambours de Caraïbes », ajoute Antoine. La semaine s'est terminée avec une boum accompagnée d'un goûter aux couleurs du soleil le vendredi.

Cette semaine le thème retenu est l'artisanat ; elle se terminera par une exposition des réalisations des enfants, ce vendredi 20 février à partir de 16 h 30.

samedi 21 février 2009

Actu Cherbourg

En taillant la pierre, il bâtit son métier

Grégory Baloche (à gauche), tailleur de pierre au Molay-Littry, avec son apprenti, Johnny Dubosq, qui dispute la finale nationale des Olympiades des métiers, à Lille.  Grégory Baloche (à gauche), tailleur de pierre au Molay-Littry, avec son apprenti, Johnny Dubosq, qui dispute la finale nationale des Olympiades des métiers, à Lille.

Johnny Dubosq, de Moon-sur-Elle, apprend son métier chez un artisan du Molay-Littry. Il dispute depuis mercredi à Lille, la finale nationale des Olympiades des métiers, catégorie « taille de pierre ».

Rencontre

« D'accord pour un article dans le journal, mais à condition qu'on parle surtout du métier. » Parmi les cinq Bas-Normands ayant disputé fin octobre la finale régionale des Olympiades catégorie « taille de pierre », Johnny Dubosq, 20 ans, est le seul à avoir gagné son ticket pour la finale nationale. Pas de quoi lui monter à la tête. Fils de maçon, il sait plus que quiconque que c'est au pied du mur... qu'on juge un bon ouvrier.

« J'ai toujours été attiré par le bâtiment mais c'est en troisième, lors d'un forum des métiers dans mon collège de Saint-Clair-sur-Elle, que j'ai décidé de devenir tailleur de pierre. » A l'époque, le conseil d'orientation lui suggère une seconde professionnelle. Il refuse. Ce sera un CAP tailleur de pierre au lycée de la Roquelle à Coutances, plus une année complémentaire en « gravure sur pierre », avant le Brevet professionnel qu'il terminera en octobre, sûrement diplômé.

La pierre tombale renaît

Son maître d'apprentissage a eu le temps de le jauger. « Johnny est passionné bien sûr, ça vaut mieux, mais il est aussi rigoureux, minutieux, méthodique, apprécie Grégory Baloche. Cet artisan installé depuis onze ans au Molay-Littry en est à son sixième apprenti. « Tous ont suivi après leur bonhomme de chemin : un travaille aujourd'hui en Suisse, un autre enseigne au Centre de formation des apprentis (CFA) de Louvigné-du-Désert en Ille-et-Vilaine. » C'est là que Johnny acquiert la théorie d'un métier « où l'on apprend toute sa vie », assure l'artisan patron. Tout le reste, le coup de main, le métier qui rentre dans la peau, c'est dans l'atelier et auprès des clients de son patron que Johnny l'apprend.

Depuis plus de quatre ans qu'il travaille la pierre, celle de Caen surtout mais pas seulement, le jeune Manchois est quasiment autonome. « Je lui ai confié la réalisation d'une pierre tombale, une réplique d'une pierre très abîmée qu'un client veut remplacer sur la tombe de son ancêtre », explique Grégory Baloche. Un chantier passionnant : « On a retrouvé des dessins identiques sur une autre tombe du cimetière. »

Un tombeau tout neuf est en train de voir le jour dans l'atelier. « C'est Johnny qui s'en occupe, sous mon contrôle bien sûr mais il aura vécu toutes les étapes de cette commande. » Le regard du jeune candidat aux Olympiades s'éclaire : « Ce que j'aime, c'est le contact avec le client, la diversité des ouvrages (cheminée, fontaine, table de jardin, blason, colonne...), ce métier n'est jamais monotone... » Chez les tailleurs de pierre, la relève est assurée.

Laurent LE GOF

jeudi 19 février 2009

Spectacles Cherbourg

Spectacle de danse aux Aubépines - Les Pieux

Vingt-huit jeunes filles d'Helleville sont venues danser jeudi après-midi pour les résidents des Aubépines. Âgées de 4 à 15 ans, c'est sous la coupe d'Amandine, Lorie et Catherine, qu'elles ont égayé l'après-midi des personnes âgées.</P>

Actualités Cherborug

Lucien Dupard, le boucher aux vingt Salons

Sans doute le dernier Salon de l'agriculture pour Lucien Dupard.  Sans doute le dernier Salon de l'agriculture pour Lucien Dupard.

Le Salon de l'agriculture débutera samedi à Paris. Lucien Dupard, ancien boucher à Gavray, participe au salon depuis plus de 20 ans. Il défend la viande ovine.

Originaire de Gavray, Lucien Dupard est un boucher venu passer sa retraite sur sa terre natale. Samedi, il remet ça. L'homme est employé depuis 20 ans par la Fédération de la boucherie pour animer des salons spécialisés pour présenter et défendre la viande, ovine, en particulier. « J'ai un stand spécialement aménagé pour la présentation ».

Coiffé de son chapeau blanc, « Lulu » est connu comme le loup blanc. « J'ai côtoyé, et je côtoie toujours beaucoup de personnalités ». De Giscard au ministre actuel de l'agriculture, Michel Barnier, en passant par Maïté, David Martin, avec qui il a fait des animations, Jean-Pierre Raffarin et bien entendu Jacques Chirac. « Il vient toujours me dire bonjour », certifie Lucien, photos à l'appui.

De Donville à Paris

Lucien Dupard a débuté dans le métier d'abord à Donville, à l'âge de 14 ans. Puis direction Paris, « avec ma paye de 240 francs par mois, dont 110 francs pour l'hôtel ». Ensuite, il prend sa première affaire dans le 17e, puis une deuxième auprès de Vincennes, avec une demi-douzaine d'employés.

À 68 ans, il garde donc le contact avec le métier en allant souvent à Rungis, en faisant de la pédagogie avec des écoliers pour leur apprendre « à différencier les morceaux de viande et reconnaître les signes de qualité », et en fréquentant les salons. Paris mais aussi « Lyon, Nantes, Lisbonne ou encore Milan ».

Pour le salon, son quotidien sera d'acheter 6 tonnes de viandes à Rungis chaque matin à 5 h. De longues journées en perspective. « Cela me plaît, c'est ma vie ». Pourtant, c'est sans doute le dernier salon pour Lucien Dupard. « Il faut bien s'arrêter un jour ».

Salon de l'agriculture, Lucien Dupard sera au stand Planète viande dans le hall 1. Marc Rubé, de Montaigu-les-Bois sera aussi au Salon pour présenter les différentes races de moutons du département de la Manche.

Ouest-France

Spectacles Cherbourg

Hague : une saison culturelle pour la famille

Le cirque Rouages s'arrêtera à Vasteville le vendredi 12 juin.  Le cirque Rouages s'arrêtera à Vasteville le vendredi 12 juin.

La Communauté de communes de La Hague propose six spectacles jusqu'au 12 juin. Cirque, musique et danse sont au programme.

Samedi 7 mars. La piste là, par le cirque Aïtal, avec le soutien de La brèche. Sous chapiteau dans le parc du château de Flamanville, le porteur Victor Cathala et la voltigeuse Kati Pikkarainen proposent un numéro de main à main impressionnant. À ne pas manquer. À 20 h 30, tarifs 8 € et 4 €.

Du samedi 7 au lundi 16 mars. 1, 2, 3... pestacles ! « C'est la cinquième édition de ce temps fort consacré au jeune public », précise Sylvain Manquet, chargé de communication. Le pass permet de voir au moins deux des trois spectacles présentés à la salle des fêtes de Beaumont-Hague. Tarifs du pass : 8 € (adultes), 5 € et 3 €.

Zig-zag est une exploration du corps et de la motricité proposée par la compagnie Etant-donné aux enfants dès 2 ans. Mardi 10 mars à 20 h.

L'Île aux menteurs, c'est L'Ile au trésor racontée aux plus de 6 ans par un bonimenteur de génie qui, non seulement n'a pas lu le roman, mais en plus, fait croire qu'il l'a lu ! Vendredi 13 mars, à 20 h.

Les pieds dans l'eau, la tête au soleil. François Lemonnier chante pour les enfants de 6 mois à 2 ans. Dimanche 15 mars à 16 h 30.

Samedi 25 avril. Mix métisse à Mada. Trois musiciens mêlent musique malgache, chanson et jazz, dans un décor de bambous. À 20 h 45 à la salle des fêtes de Beaumont-Hague, tarifs 10 € et 3 €.

Samedi 16 mai. « Alexis HK propose un répertoire original de chanson française décalée tendance rétro-chic ». Tarifs 10 €, 7 € et 3 €. À 21 h, salle polyvalente de Beaumont-Hague.

Samedi 30 mai. Génération kadors présente deux générations de danseurs autour d'un juke-box. La soirée se terminera par un bal moderne. À 20 h 45 à la salle des fêtes de Beaumont-Hague. Tarifs 10 €, 7 € et 3 €.

Vendredi 12 juin. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. « Le cirque Rouages présente une incroyable histoire de vélos avec un langage acrobatique, musical et burlesque ». À 20 h 45, Halle des sports de Vasteville. Tarifs : 10 €, 7 € et 3 €.

Renseignements, réservations au 02 33 01 93 75 et sur : www.lahague.com

Ouest-France

mercredi 18 février 2009

Sport Cherbourg

Le Complet de Martinvast 2009 annulé

Pierre Legoupil,directeur du bureau de l'association organisatrice du Grand complet.  Pierre Legoupil,directeur du bureau de l'association organisatrice du Grand complet.

L'épreuve équestre du Nord-Cotentin n'aura pas lieu en août prochain. Mais pourrait revoir le jour en 2010.

Trois questions à...

Après 14 ans d'organisation sans interruption, le Grand complet 2009 est annulé. Quel est votre sentiment ?

Partagé. On a bataillé dur il y a plusieurs semaines. Nous avions la rage. Il y a eu des échanges de courriers avec la Fédération et nos partenaires qui ont été âpres pour trouver des solutions [...] Et puis, le temps passant, on regarde aussi tout ce que cela nous coûte. À titre d'exemple, depuis 1995, je ne vois pas l'été passer.

Cette décision a-t-elle été motivée par la perte du label coupe du Monde, dont jouissait la compétition depuis 2002 ?

Cela a été le facteur déclenchant. Avec l'absence de ce label, on avait d'abord la certitude que certains cavaliers ne viendraient pas en août prochain. On avait cependant des garanties quant à la participation de toute l'équipe de France, de l'intégralité du cheptel haut niveau français. Après, nous avons pensé que cela pourrait nous poser des problèmes de fréquentation. Mais on en avait accepté le risque. C'est aussi un problème de moyens humains et financiers (NDLR : budget de 300 000 €). Une annulation due à un ensemble.

La manifestation, qui avait attiré 16 000 spectateurs l'an passé, reverra-t-elle le jour en 2010 ?

On n'a pas jeté l'éponge. Une édition 2010 est dans nos têtes. Il faut travailler pour.

Propos recueillis par Benoît LASCOUX.
Ouest-France

theatre Cherbourg

L'amour, c'est parfois tout un chantier...

Venenum Amoris, la dernière pièce d'Yvann Alexandre se construit cette semaine sur la scène de l'Interlude.  Venenum Amoris, la dernière pièce d'Yvann Alexandre se construit cette semaine sur la scène de l'Interlude.

Pendant une semaine, sur le plateau du théâtre Interlude, le chorégraphe met au point sa nouvelle pièce, Venenum Amoris. Bien loin de la Saint-Valentin...

« Ça va Olivia ? » Le sourire dans la voix, Yvann Alexandre est attentionné mais ne s'attarde pas auprès de sa danseuse : besoin d'aller prendre l'air après une heure et demie de tension.

Le deuxième « filage » de Venenum Amoris s'achève sur le plateau du théâtre Interlude. La nouvelle création du chorégraphe est en plein chantier. Anne Morineau et Karl Bréhéret, les deux comédiens ont la version définitive de leur texte depuis deux jours.

Comme les six danseurs (Kevin Bruneel, Olivia Cassereau, Anthony Cazaux, Guillaume Chevereau, Hélène Maillou et Claire Pidoux), ils ont enfilé pour la première fois leur veste de velours vieux rouge, mais n'ont pas encore les dessous gris qui compléteront leur tenue. Michèle Amet, la costumière, est dans la salle pour les dernières retouches.

Robin Decaux et Olivier Blouin, les créateurs de lumière se passent pour la première fois le relais pour éclairer chacun à leur manière une partie du spectacle. La musique est choisie, enregistrée, mais les enchaînements, les peaufinages de niveau restent à faire. Pour la première fois, Yvann Alexandre a parsemé les tapis de ces balles de plastique transparent dont on se demande à tout moment si elles ne vont pas faire chuter un de ses danseurs.

Un mois et demi de « nettoyage »

Jusqu'à mercredi, la compagnie va ainsi prendre ses marques au théâtre Interlude où le spectacle sera créé les 26, 27 et 28 mars. Une semaine de travail intensif qui permettra à Yvann Alexandre de fixer l'essentiel de ses choix. Il repartira ensuite pour un mois et demi de studio afin de tout décortiquer, tout « nettoyer », corriger la moindre position de main, le moindre regard.

« Ça va Olivia ? » Haletante, épuisée, la danseuse reste allongée sur le sol où elle s'est effondrée à l'issue d'un finale exténuant : l'amour selon Yvann Alexandre et Emmanuel Adely c'est âpre, rude, cru et harmonieux, doux et violent, physique et intellectuel. Ça émeut, ça remue, ça transporte. Ça interroge. Sur le bien qu'on peut faire à l'autre et sur le mal qu'on lui fera sans doute. Ça ne tombe pas du ciel : ça se veut, ça se construit.

Venin ou remède, l'amour selon Yvann Alexandre et Emmanuel Adely, ça n'a rien de mièvre. Ça n'a pas grand-chose à voir avec ce qu'on est censé fêter aujourd'hui : c'est vital.

Thierry MALLEVAËS.
Ouest-France

mardi 10 février 2009

Actualités Cherborug

Port Diélette en état de siège

Les écolos ne baissent pas le son.  Les écolos ne baissent pas le son.

Pour voir Nicolas Sarkozy, hier vendredi, il fallait être invité. Et surtout pas militant écologiste.

Le gendarme mobile est élégant. Il est aussi très efficace. Dans son uniforme noir, casque à la ceinture, il plaisante avec le militant écolo : « Il faut me raser tous ces arbres ! Ils sont verts, c'est de la provocation ! »

Hier matin, à Diélette, à deux kilomètres du chantier de l'EPR, il n'y a aucun moyen de passer, sauf sésame. « Je viens de me promener dans le secteur, les gendarmes sont partout dès Valognes », remarque un militant.

Cette fois, Nicolas Sarkozy ne verra rien et n'entendra pas. Les trublions de Greenpeace, ceux du collectif contre la ligne THT et les autres ont beau donner de la voix, du sifflet, du tambour et de la trompette au passage de l'hélicoptère présidentiel, ils n'ont aucune chance de perturber la visite. Ils n'essayent pas d'ailleurs. Quelques huiles passent tranquillement en voiture, comme les bus et les camions des entreprises qui poursuivent le travail sur le chantier. Au large, des patrouilleurs patrouillent.

Si les manifestants ne sont pas nombreux, ils sont motivés. « En France, le nucléaire, c'est 100 000 emplois ; 250 000 en Allemagne avec les énergies renouvelables ! » Pour eux, avec l'EPR, le compte n'y est pas. Et le choix de la France de relancer cette filière est insupportable. « Nicolas Sarkozy nous raconte des bobards. Il est en contradiction avec le Grenelle de l'environnement. Il se comporte comme le représentant de commerce d'Areva. »

Des banderoles anti-THT, anti-EPR claquent au vent. Tandis que résonne la Sonnerie aux morts, Didier Anger jette un bouquet de fleurs à la mer. « À l'irradié inconnu ». « Vous savez, ces « nomades du nucléaire », ces travailleurs qui vont de chantier en chantier, et sont trois fois plus irradiés que les autres agents d'EDF... »

Thierry DUBILLOT.
Ouest-France

concert cherbourg

Abbaye de La Lucerne : 50 ans de reconstruction

Le 10 juillet, l'organiste François Lombard, proposera un programme de musique baroque.  Le 10 juillet, l'organiste François Lombard, proposera un programme de musique baroque.

Concert et festival de musique, exposition, cérémonies religieusessont au programme des festivités 2009.

L'abbaye de La Lucerne, superbe site prémontré dans l'arrière-pays granvillais, fête cette année ses 50 ans de travaux de restauration. En 1959, l'abbé Lelégard, après avoir créé en 1954 l'association des Amis de l'abbaye de La Lucerne, se porte acquéreur de l'église et de l'ensemble des bâtiments. C'est cette même année que débuteront les premiers travaux. Pour fêter l'événement, diverses manifestations se dérouleront à l'abbaye. Une exposition à partir du 17 juillet, retracera au travers de documents exceptionnels, l'histoire de cette renaissance. « Dont de très belles photographies réalisées en son temps par l'abbé. Et dans le parc une vingtaine de photographies noir et blanc et grand format d'Hervé Desvaux », explique Virginie Parmentier, responsable culturel pour la Fondation.

Le jour de l'inauguration, un concert de piano classique sera donné par la concertiste internationale Machiko Yanase-Raveau. Le second festival de musique de l'abbaye, rendra lui aussi hommage à l'immense travail de l'abbé Lelégard. « Trois périodes historiques seront mises en lumière par quatre concerts programmés du 5 au 13 juillet. » Toujours dans le cadre des manifestations dédiées à cet anniversaire, une messe solennelle avec Mgr Lalanne, suivie dans l'après-midi d'une conférence, sera célébrée le dimanche 16 août. Quant à la messe anniversaire du décès de l'abbé Lelégard (15e anniversaire), elle aura lieu le samedi 29 août.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Pêche : deux criées en plein marasme

La crise touche les ports de la Manche. Il y a urgence à relancer la criée de Granville et à sauver la coopérative Granvilmer  La crise touche les ports de la Manche. Il y a urgence à relancer la criée de Granville et à sauver la coopérative Granvilmer

Cherbourg et Granville broient du noir. Le port du Nord-Cotentin reste attractif.A Granville, il faut sauver la criée et la coopérative.

Cherbourg. Après un retour à l'équilibre, la criée cherbourgeoise repart à la baisse. Le tonnage vendu aux enchères ou par contrat est en régression de 17 % (à 6 747 tonnes). La flottille hauturière est passée de 11 à 8 unités. La moyenne du chiffre d'affaires annuel de ces 8 unités s'établit à 900 000 €, baisse en partie imputable à la grève du mois de mai et surtout à la moindre quantité de seiches. Même diminution pour la valeur des transactions, une chute toutefois amortie par la hausse du prix moyen du poisson (bar, sole et seiche en tête) : 16,85 M€ soit -11,3 % par rapport à 2007.

Cherbourg demeure cependant en tête du palmarès des ports de pêche bas-normand, « en valeur » souligne Marc Delahaye, responsable du centre de marée, qui emploie 42 salariés et doit se passer de faire appel aux intérimaires pour boucler son budget. « Malgré l'effondrement des tonnages sous criée, Cherbourg demeure attractif grâce à l'atout de l'achat à distance via Internet, qui offre la possibilité d'une commercialisation plus rapide, donc plus offensive, tout en étant confidentielle. Surtout grâce à la qualité du tri, qui permet aux acheteurs de faire leur achat en quelque sorte les yeux fermés », explique Marc Delahaye, directeur du centre de marée de la CCI Cherbourg-Cotentin.

Cherbourg, première halle à marée en France à avoir adopté l'achat à distance en 1994, connaît toujours une progression du nombre de ses acheteurs connectés à distance par liaison Internet depuis Boulogne-sur-Mer, Le Havre, Erquy, Saint-Malo, Port-en-Bessin et Cherbourg en gestion externalisée auprès de son prestataire informatique.

Granville. Le bilan 2008 est alarmant. Le port de pêche regresse, de la 4e à la 5e place en tonnage et de la 11e place à la 13e place en valeur. Les résultats enregistrés sous la halle à marée (une cinquantaine d'espèces) montrent une chute des apports de 33 % (avec un total de plus de 10 000 tonnes) et du chiffre d'affaires (+ 17 M€, soit - 27 %) en dépit d'une hausse du prix moyen (+9,7 %). Granville reste 1er port coquillier de France (8170 tonnes). Les coquillages (bulots, praires, amandes, vanneaux, saint-jacques) représentent 79 % des apports en tonnage et 69 % en valeur. Certaines espèces régressent (- 31 % en apport en olivettes, - 28 % en amandes). Les débarques en poissons se tassent (-12 %), celles de dorades chutent (-35 %). Certains pêcheurs en Manche Est ont choisi un autre point de débarque (Port-en-Bessin) ; légère hausse en tonnage des crustacés (+8 %) mais la valeur diminue (-9 %). Les céphalopodes sont en baisse (-37 % des apports et -34 % en valeur).

La flottille compte 61 unités et 200 hommes embarqués (3 sorties de flottes en 2008, 8 départs, 2 arrivées)

« Ces chiffres reflètent une année 2008 difficile. On se souvient des grèves des pêcheurs au printemps, à un niveau jamais vu. Alors que 2007 se terminait sur de bons résultats, les chiffres de fin mai 2008 sont en chute importante, -16 % en tonnage, -21 % en valeur et - 6 % pour le prix moyen » note Georges Cornier, président de la CCI Centre et Sud Manche. Il va réunir les professionnels de la mer avant la fin du mois pour décider d'un plan en vue de relancer la criée.

Roberte JOURDON et Sabrina ROUILLÉ.
Ouest-France

vendredi 6 février 2009

Actualités Cherborug Les pieux

Centre multimédia : les nouveautés de 2009 - Les Pieux

Le formateur Nicolas Le Bellier assure les stages et les ateliers ainsi qu'une aide aux adhérents du centre.</P>
Nicolas Le Bellier présente les nouveautés 2009 : « Les adhérents ont de nouveaux avantages : ils bénéficient de 5 heures libre-service gratuites par mois. Au-delà, l'heure libre-service est à 1 €. Ils ont à leur disposition 5 ateliers gratuits par an et un accès gratuit aux Install Party organisées par le centre. » Un créneau gratuit pour la recherche d'emploi concernant les demandeurs d'emploi, les RMIstes et les étudiants, a été créé. Il se situe durant les heures libre-service du mardi après-midi de 16 h 30 à 18 h 30. « Le but étant de permettre à chacun un accès à Internet pour répondre aux offres d'emploi, consulter les offres et rédiger un CV ,» indique Nicolas Le Bellier. Le tarif pour un an d'adhésion au centre est de 30 €. Pour les mineurs, étudiants, demandeurs d'emploi, RMIste et les adhérents tous supports de la médiathèque, l'adhésion est de 20 €. Un forfait libre-service sans adhésion a été mis en place, il comprend 10 h pour 10 €, sa validité est d'un mois.

À partir du 3 mars de nouveaux horaires seront appliqués, fonctionnement en libre-service : le mardi et le mercredi de 16 h 30 à 18 h 30, le jeudi de 15 h 30 à 18 h 30 pendant les vacances scolaires, le vendredi de 11 h à 13 h et de 16 h à 18 h 30 et le samedi de 15 h à 17 h. Les créneaux pour les ateliers et les stages seront le vendredi de 14 h à 16 h et le samedi de 10 h à 12 h et de 13 h à 15 h.

Renseignements et inscriptions au 19, rue des écoles ou au 02 33 41 28 84. Site internet www.lespieux.fr

Actualités Cherborug Les pieux

Des DVD disponibles à la médiathèque - Les Pieux

Le personnel de la médiathèque présente l'espace musique-cinéma au 1<SUP>er</SUP> étage accompagné de Martine Lener, adjointe au maire chargée de la culture (à gauche).</P>
Il est maintenant possible d'emprunter des DVD à la médiathèque à l'espace musique-cinéma. Véronique Bigot responsable de la médiathèque indique : « Il y a 170 DVD de fiction pour adultes et enfants, de toute époque, de presque tous les continents et de tous les genres. Notre but est de faire découvrir une large palette de films de l'histoire cinématographique, d'attirer l'attention sur un réalisateur et sur son oeuvre comme Clint Eastwood par exemple et de faire connaître un pays et sa production. »

Les adhérents pourront emprunter un DVD pour une semaine avec un abonnement livres et CD devenu depuis le 1 er janvier un abonnement multi-supports. Véronique Bigot tient à signaler : « Certains DVD ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Après concertation avec les élus, les DVD pour adultes ne pourront pas être empruntés sur les cartes des enfants de moins de 14 ans. »

Tarifs. Livres : adultes 7 €, jeunes - 18 ans gratuit, étudiants, RMIstes, demandeurs d'emploi 4 €. Multi-supports : adultes 20 €, jeunes - 18 ans, étudiants, RMIstes, demandeurs d'emploi 10 €. Multi-supports adhérent au centre multimédia : adultes 10 €, jeunes - 18 ans, étudiants, RMIstes, demandeurs d'emploi gratuit. Consultation d'Internet : 1 € pour 30 minutes Pour toutes informations : mediatheque@lespieux.fr ou tél. : 02 33 10 11 20.

Actualités Cherborug

Les mercredis du centre de loisirs - Les Pieux

Découpages et collages font partie des occupations d'hiver.</P>
L'association Aagir continue ses activités de loisirs et d'éducation auprès des enfants du canton tous les mercredis et pendant les vacances. Le centre de loisirs accueille les enfants de 3 à 12 ans, de 7 h 45 à 17 h 30, avec une prise en charge jusqu'à 9 h 30. Les enfants peuvent être inscrits à la demi-journée ou journée complète avec repas. Une cinquantaine d'enfants fréquente le centre régulièrement, c'est pour eux l'occasion de participer à des activités diverses et variées, encadrés par des animateurs diplômés. Le centre possède de nombreux livres, jeux de société, billards, baby-foot et vélos mis à la disposition des enfants.

Le programme pour la semaine du 9 au 13 février tournera autour du soleil. Le centre de loisirs fera monter la température de quelques degrés : pétanque, beach-volley, concours de châteaux de sable, percussions seront au menu de la semaine. La semaine suivante sera axée sur l'artisanat du monde : poteries, cuisine...

Renseignements et inscriptions tél. 02 33 94 24 88 ou CLSH, avenue de la Côte-des-Isles, Les Pieux.

Actualités Cherborug

Sorties de bain: 7e édition du 16 au 19 juillet

De gauche à droite: Marc Gourreau, directeur de l'Archipel et du festival; Lucile Lesaulnier, responsable des relations publiques; Florence Ropars, responsable Action développement partenariats; et Annabelle Bouchaud, chargée de mission Sorties de bain.   De gauche à droite: Marc Gourreau, directeur de l'Archipel et du festival; Lucile Lesaulnier, responsable des relations publiques; Florence Ropars, responsable Action développement partenariats; et Annabelle Bouchaud, chargée de mission Sorties de bain.

A Granville, le programme du festival des arts de la rue, est presque calé. 30 troupes sont déjà prévues.

44 000 spectateurs l'année dernière. Combien cette année ? C'est la logique et lancinante question qui revient à chaque édition de ce festival qui s'est désormais fait une bonne place dans l'agenda des festivaliers et touristes en pays granvillais. L'édition 2009, la septième, se déroulera du jeudi 16 au dimanche 19 juillet.

La programmation « In » est déjà calée: 30 compagnies offriront au public près de 70 représentations. C'est sans compter le « Off » qui sera fixé dans deux mois. Et le tout sera gratuit ! Ce n'est pas rien par les temps qui courent. L'année dernière, 128 représentations avaient été données pendant quatre jours entre la place du casino de Granville, les espaces verts du Val-es-Fleurs, et plusieurs autres sites du centre de Granville. Qu'annonce-t-on de beau pour l'été prochain. « Pour le moment, on ne veut trop dévoiler la programmation. On peut cependant dire qu'il y aura un grand spectacle d'ouverture, une parade pyrotechnique où tout le monde sera acteur... » avance Marc Gourreau, co-directeur du théâtre de l'Archipel et du festival.

Parmi les têtes connues, les spectateurs retrouveront Fred Tousch avec un nouveau spectacle, la Foirce. Les Batteurs de Pavé, gros succès 2009 sur le parvis de l'église Notre-Dame, reviendront aussi avec les Contes Abracadabrantesques. Pour le reste: motus...

Pascal SIMON.
Ouest-France

Actualités Cherborug

Le manoir détruit, le jardin sera sauvé

Entièrement calciné, le manoir de la Fauconnière n'est plus qu'une ruine, presque romantique.   Entièrement calciné, le manoir de la Fauconnière n'est plus qu'une ruine, presque romantique.

Malgré la destruction du manoir de la Fauconnière, la Ville veut poursuivre son projet d'ouverture du parc au public.

Le manoir de la Fauconnière n'est plus qu'un tas de cendres. L'incendie qui l'a ravagé mardi soir laisse un spectacle désolant. De la bâtisse, construite en 1870 par Alfred Favier, il ne reste que des murs noircis.

Il y a déjà quelques années que le manoir était fermé, laissé à l'abandon. La thèse de l'incendie criminel est d'ailleurs privilégiée. Des squatters occupaient régulièrement les lieux. Il suffit d'ailleurs de voir les caddies neufs qui encombrent la cour pour se convaincre qu'il y avait là des occupants attirés par la discrétion de l'endroit, proche du quartier des Provinces.

Jardin botanique

Plus que par son manoir, la Fauconnière est connue pour son jardin botanique. Sur sept hectares, environ 4 000 espèces de plantes, pour la plupart originaires de l'hémisphère sud, croissent et embellissent. La réputation du jardin du docteur Favier, cultivé depuis la fin du XIXe siècle par trois générations de passionnés, attire les botanistes du monde entier. On trouve ici des plantes d'une extrême rareté. Certaines ont été primées comme arbres remarquables. C'est le cas par exemple d'un alignement de pins noirs, d'un magnolia de Campbell, originaire de Nouvelle Zélande, ou d'un Cornus, planté en 1841. Bref, il s'agit là d'un patrimoine botanique extraordinaire.

Fondation

Ces dernières années, le jardin n'était plus ouvert au public. Au grand regret de la ville de Cherbourg. Depuis deux ans, la municipalité cherchait une solution. Les tractations avançaient avec la famille Favier, propriétaire des lieux.

La destruction du manoir choque les amoureux des beaux sites. Bernard Cazeneuve en tête, qui a exprimé sa solidarité à la famille. « Cet incendie n'entamera pas notre volonté de poursuivre la préservation de ce patrimoine, bien au contraire. Je me suis entretenu dès hier soir (mardi) avec Alain Favier, l'un des représentants de la famille, et nous restons mobilisés pour ouvrir l'accès du parc au public ».

Drame de l'histoire, les négociations touchaient au but. « Un accord avait été trouvé avec la famille : le conservatoire du littoral devait racheter la propriété et rénover les clôtures et bâtiments. Une Fondation Favier devait être créée par la Ville, la Fondation du patrimoine, les actuels propriétaires, et comme principal mécène, le comité des parcs et jardins de France. » Outre l'entretien du parc, la fondation s'engageait à l'ouvrir au public en organisant des visites guidées...

Aujourd'hui, la ville s'engage pour que le public puisse un jour redécouvrir les nombreuses variétés d'arbres et d'arbustes que possède le parc. Une chance, il n'a pas été abîmé. « Le projet de redonner au jardin Favier sa renommée d'antan, reste donc d'actualité. »

Thierry DUBILLOT.
Ouest-France

Spectacles Cherbourg

Deux spectacles et du rire à la chaîne chez PSA

Les comédiennes rennaises de la Playtime compagnie dans « L'Augmentation » de Georges Pérec.  Les comédiennes rennaises de la Playtime compagnie dans « L'Augmentation » de Georges Pérec.

Fait rarissime, dimanche après-midi, à la Janais : PSA accueillait clowns et comédiens dans le cadre du festival nomade et dominical, les Coquecigrues.

En cette période de vaches maigres et de chômage partiel, ce n'est sans doute pas le moment pour un salarié de chez Peugeot-Citroën d'aller réclamer une augmentation à son chef de service. Qu'à cela ne tienne : les comédiennes rennaises de la Playtime compagnie l'ont fait, pour lui, hier après-midi. Pour de faux, évidemment, en jouant « L'Augmentation », dans l'auditorium de PSA qui sert, d'ordinaire, pour les séminaires, les arbres de Noël.

Dans la pièce, l'auteur, Georges Pérec, imagine le sort drôle mais peu enviable de cette employée d'un « trust colossal », ballottée, jusqu'à l'absurde, de bureau en bureau, et rabrouée par une chef de service hautaine et cynique... « La pièce a beau remonter aux années 1970, elle n'a pas vieilli, note un spectateur. Elle est même visionnaire quant à l'évolution du monde de l'entreprise où le salarié n'est plus qu'un pion, noyé dans le système. » Toute ressemblance avec un grand constructeur automobile serait bien sûr fortuite.

Au moins, chez PSA, ne manque-t-on pas d'humour pour accepter d'accueillir une pièce où les relations humaines dans l'entreprise sont à ce point déshumanisées. Quant au choix de « L'Augmentation », il remonte à bien avant que le secteur automobile soit touché par la crise.

Interdit aux moins de 16 ans

Pendant que les plus grands savouraient « L'Augmentation », les plus jeunes assistaient, dans le gymnase, à « Démodés », le spectacle d'un trio de clowns espagnols. Au total, quelque 500 spectateurs, dont un bon dixième de salariés de chez PSA, ont suivi les Coquecigrues jusqu'à la Janais. Parmi eux, Paul, employé à l'atelier de ferrage, venu en famille. « Ma femme espérait pouvoir visiter l'usine où je travaille, » confie-t-il.

C'est vrai que, partout où il passe, le festival, dont les spectacles n'ont lieu que le dimanche, en profite pour faire découvrir au public des sites originaux de Rennes-Métropole. Sauf qu'hier, la visite guidée s'est limitée à un décevant diaporama. « Pour des raisons de sécurité, les moins de 16 ans ne peuvent accéder aux chaînes de montage, explique Erika Louis-Roy, responsable de la communication. On ne peut, de toute façon, les visiter que par groupes de 25 personnes maximum. » Dommage.

Dimanche prochain, les Coquecigrues se déplacent sur le site de Ropartz à Rennes, certainement plus ouvert mais où il y a nettement moins à découvrir.

Benoit LE BRETON.
Ouest-France

Cité de la mer Cherbourg

2009, l'année du neuf pour la Cité de la mer

Bernard Cauvin et une partie de l'équipe de La Cité de la Mer posent devant le nouveau visuel du musée.  Bernard Cauvin et une partie de l'équipe de La Cité de la Mer posent devant le nouveau visuel du musée.

Le musée a rouvert ses portes samedi, après quatre semaines d'interruption.Petit tour d'horizon de ce qui attend le public cette année.

Alors que le bilan pour 2008 est honorable, il est temps pour Bernard Cauvin, le PDG de la Cité de la mer, d'évoquer les perspectives pour cette nouvelle saison. Et pour faire mieux que les 211 324 visiteurs de 2008, le musée a quelques arguments. Le premier événement est l'arrivée d'un sous-marin habité, Cyana, qui a plongé sur l'épave du Titanic. Cette nouveauté est le fruit d'une collaboration étroite depuis 10 ans entre La Cité et l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Cette capsule rejoint la maquette du Nautile, déjà exposée dans la nef d'accueil.

Parallèlement à cela, des photos sur la vie dans les grands fonds marins seront visibles jusqu'au 30 septembre. « Cette exposition gratuite sur les créatures des abysses s'inscrit directement dans notre nouvelle perspective qu'est le mystère des grandes profondeurs », explique Bernard Cauvin.

La Cité s'exporte

Mais les grandes innovations sont attendues pour le mois de mars. En effet, dans le cadre de la course Rames Guyane, le PC Course de Rémy Alnet sera installé dans la nef, selon sa volonté. « Dès le 8 mars, et pendant 6 semaines, le public pourra suivre les aventures de ce Cherbourgeois grâce à un dispositif interactif », s'enthousiasme Bernard Cauvin. « Il s'agit de faire en sorte que cette course devienne un outil pédagogique ».

Le grand tournant s'opérera néanmoins à la fin du mois puisque La Cité de la mer se déplace à Caen. « C'est une opération forte qui a pu se faire grâce au maire, Philippe Duron ». Pendant 5 jours, du 25 au 29 mars, la capitale bas-normande proposera à ses habitants des expositions, des sous-marins et des caissons de plongée afin d'offrir un baptême à ceux qui le souhaitent.

Pour les prochaines années, les projets ne manquent pas. Un an après sa venue pour le tournage de son film, Jacques Perrin sera de retour en novembre 2009 pour 2 avant-premières. Pour l'occasion, une exposition photo sera mise en place, « en espérant pouvoir la garder sur le long terme ». En 2010, la grande Galerie des Engins et des Hommes verra le jour, avec une ambition non dissimulée. « Nous voudrions être le seul lieu au monde à présenter autant d'engins habitables », confie Bernard Cauvin. Enfin, pour 2011, les équipes travaillent sur un espace dédié aux enfants « qui sont handicapés dans la visite ». Des aquariums seront donc mis à la hauteur des plus petits et contiendront des espèces bien particulières.

Horaires : 10 h à 18 h jusqu'au 6 février puis 9 h 30 à 18 h 30 jusqu'au 8 mars. Tarifs : 15,50 € pour les adultes, 10,50 € pour les 5-17 ans, gratuit pour les moins de 5 ans.

Ouest-France