lundi 30 juin 2008

visites cherbourg

Vivre à l'heure médiévale le temps d'un week-end

Comment construit-on un mur en terre ? Rendez-vous aux Médiévales de Gavray pour tout connaître de l'artisanat de l'époque.  Comment construit-on un mur en terre ? Rendez-vous aux Médiévales de Gavray pour tout connaître de l'artisanat de l'époque.

Gavray, commune rurale du Centre-Manche, était au Moyen Age une cité stratégique. Pour revivre cette époque éclatante, bienvenue aux Médiévales ! Un voyage dans l'histoire, qui dure jusqu'à ce soir.

« Je voudrais trois cardons, un peu de tanesie et du bouillon-blanc. » Traduction : « Je voudrais trois artichauts, des herbes qui font fuir les puces et du papier toilette médiéval. » Plaisir des yeux mais aussi plaisir des oreilles dans le village médiéval de Gavray, reconstitué le temps d'un week-end. Pour apprendre à parler Moyen Age, à y faire son marché ou bien pour observer des pratiques ancestrales, rien de tel qu'un petit tour dans le passé.

Voici l'apothicaire et le chirurgien prêts à vous arracher une dent. Voici le forgeron qui discute avec le cirier. Connaissez-vous l'amoulangeur ? Une rencontre avec ce charpentier des moulins, le dernier de la Manche, s'impose. Et le talmenier, ça vous dit quelque chose ? Eh bien, c'est tout simplement le boulanger, version Moyen Age. Une quarantaine d'artisans sont venus prêter main-forte pour cette reconstitution. Sculpture du poudingue, la pierre du pays ; couverture d'un toit en chaume et même construction d'un mur en terre, tout y est.

« Nous voulions recréer le lien entre le nom de la commune de Gavray et le Moyen Age qui a été, en quelque sorte, notre heure de gloire », explique Martial Defoy, l'un des organisateurs. D'où la création des Médiévales. Une idée qui a germé il y a deux ans dans l'esprit des membres de l'Association de sauvegarde du château de Gavray. « Le site a été réaménagé, remis en valeur. Mais ce sont des ruines, donc peu visibles. Nous voulions créer un événement pour rappeler l'importance de cette époque pour notre cité », précise la présidente, Françoise Romain. Cette citadelle de défense était un lieu stratégique pour le duché de Normandie, puis pour le royaume de France et enfin lors de la Guerre de Cent ans. Ce voyage dans l'histoire dure jusqu'à ce dimanche soir et pour l'occasion, plus de 200 habitants ont revêtu les costumes d'époque.

Le programme

Entrez dans l'ère médiévale ce dimanche dès 10 h dans le bourg de Gavray. Une messe sera célébrée à l'église.

Les rues s'animeront dès 11 h grâce la parade des gargouilles et la fantaisie équestre. Le charivari des Baladins de la Vallée-d'Argent amusera les visiteurs à 12 h ainsi qu'à 14 h 30. Les élèves du collège joueront des saynètes vers 15 h.

Enfin, deux spectacles payants rythmeront cet après-midi : les Contes avec les loups - des vrais ! - à 14 h (5 € adulte, 3 € moins de 12 ans, gratuit moins de 3 ans) et les joutes des chevaliers à 16 h 30 (10 €, 6 €). L'entrée au village des artisans coûte 2 € pour les adultes. Le marché médiéval et les animations de rue sont gratuits.

Lucie THUILLET.

Ouest-France

Musique Cherbourg

Tatihou : la Turquie à l'honneur du festival des Musiques du large

Le conseil général souhaite que ces traversées de Tatihou soient une grande fête de la musique celte.  Le conseil général souhaite que ces traversées de Tatihou soient une grande fête de la musique celte.

La musique celte sera une fois de plus la tête d'affiche, du 18 au 21 août sur l'île de Tatihou, à l'occasion du festival des Musiques du large.

La 14e édition des traversées de Tatihou dans le Val-de-Saire va une fois de plus attirer des milliers de spectateurs sur l'îlot rocheux du 18 au 21 août ainsi que sur le quai de Saint-Vaast-la-Hougue. « Ce festival regroupe les Celtes du Nord et du Sud, et pour la première fois un groupe venu de Turquie. Ce festival, qui a lieu après le 15 août, permet de prolonger la saison estivale car ce public est un public spécifique qui ne vient que pour ces traversées », insistent les responsables du conseil général.

Cette année encore, les passionnés de musiques traditionnelles pourront s'enflammer sous le chapiteau aux rythmes du Québec avec le groupe : Les Tireux d'Roches. « Ces Québécois seront présents dans le cadre du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec », insiste le conseil général. À leurs côtés, le groupe irlandais le plus populaire de la planète : Wolfe Tone ; les Norvégiens deMajorstuenet le pays invité d'honneur de ce festival, les Turcs du groupe Burhan Oçal. Des concerts qui, comme le veut la tradition de ce festival, se dérouleront l'espace d'une marée basse afin que le public traverse les 2 km de grève à pied. « Avec la Turquie, c'est une ambiance musicale qui va se faire l'écho de l'histoire mouvementée d'un lieu mythique », poursuit le conseil général.

Dans le même temps et en soirée, le chapiteau sur le quai saint-vaastais accueillera une soirée Vendée-Québec, l'Ecosse et le groupeDaimh et une soirée de clôture « à voir et à danser », avec 2 groupes français : Rural Café etBombes 2 bal.



Pratique. Traversées de Tatihou du 18 au 21 août, renseignements et réservations à l'accueil Tatihou situé quai Vauban à Saint-Vaast-la-Hougue, par téléphone au 02 33 05 95 88 ou en ligne : www.cg50.fr

Ouest-France

Concert Cherbourg

Charivarue : une grande semaine de fête

Aujourd'hui et demain, les élèves des écoles pourront voir « Toc Toque », du théâtre d'ustensiles dans une drôle de cuisine.  Aujourd'hui et demain, les élèves des écoles pourront voir « Toc Toque », du théâtre d'ustensiles dans une drôle de cuisine.

Près de 140 artistes se produisent jusqu'au 5 juillet, en centre-ville et Plage verte. Le public est invité à découvrir le nouveau cirque en famille.

Les artistes circassiens proposent leurs fabuleux numéros depuis samedi dans les rues piétonnes, sous le chapiteau Plage verte et à l'espace Collignon : « Cette année, nous avons en effet un partenariat avec les Art'Zimutés à Tourlaville. La journée de samedi était commune aux deux manifestations et gratuite », indique Jean Vinet, du Centre régional des Arts du cirque. « Charivarue, c'est une histoire qui s'enracine dans nos quartiers », affirmait le maire, Bernard Cazeneuve, lors de l'inauguration de ce 17e festival.

La période estivale fait converger le public vers ce genre d'événement, surtout que cette édition s'annonce sous de meilleures conditions climatiques que la précédente. Samedi matin, la fanfare La Goutte au Nez, a lancé le défilé inaugural dans les rues piétonnes et autour du marché, suivie du Cirque au coin de la rue, avec des démonstrations de l'École de cirque de Québec. Acrobat, une compagnie australienne, a présenté Smaller, poorer, cheaper sous le grand chapiteau. « Une dextérité physique à couper le souffle et un humour féroce », promettait à juste titre le programme.

Des concerts chaque soir

La série de concerts organisés par le réseau La Voix des Oreilles a débuté samedi soir avec la Soirée Exotica ; elle s'est poursuivie hier avec un ciné-concert à la Plage verte. Des concerts ont lieu chaque soir, ils sont gratuits en semaine.

Ce soir, ce sont les Cherbourgeois de Fresh Water qui proposent un concert pop à partir de 20 h : « Un son léché, aux influences entre The Notwist et Portishead ».

Juste avant, à 19 h, le Circo Aero présentera Un Cirque plus juste à la Plage verte, avec la jonglerie intimiste de Jani Nuutinen : « Une grande inventivité dans la forme et une audace sans faille » (gratuit).

Pratique. Renseignements : 02 33 88 43 73 ou www.charivarue.com

Ouest-France

Spectacles cherbourg

Les Art'Zimutés : 20 000 personnes à Collignon

Au Art'Zimutés, on y est venu à vélo et en famille.  Au Art'Zimutés, on y est venu à vélo et en famille.

Pour le festival Les Art'Zimutés, c'est la réussite. Dans les coulisses on cherche déjà la thématique de la 10e édition.

La 9e édition du festival des Art'Zimutés s'est déroulée pendant trois jours sur le site de Collignon. Elle a été d'un cru exceptionnel aux dires des organisateurs.

Il faut avouer que la météo a été partie prenante. « Nous avons eu une excellente fréquentation locale et au-delà aux concerts. Nous avons repéré des gens qui venaient de Seine-Maritime, du Calvados, du Morbihan, de la Sarthe, explique le président André Picot. Quant à la journée gratuite de samedi, c'était génial, nous avons retrouvé l'ambiance familiale et participative. En un mot le festival a retrouvé son âme. Financièrement, les calculs ne sont pas arrêtés mais on espère pouvoir boucler. » Le site a été foulé par 2500 personnes à chaque concert et pas moins de 10 000 personnes samedi. « On a démontré qu'un festival dans l'agglomération, c'était jouable. » Autre satisfaction, il n'a pas connu de débordements.

Et les festivaliers

« Je trouve cela très, très bien », explique Franck Brien qui est là pour la 2e année, entouré de ses deux enfants. « On était déjà là l'année dernière, mais cette année on est venu entre copains pour faire l'activité BMX. C'est formidable », précisent Aurélien, Martin et Rémi.

Pour Christophe Faroux et Marie-Laure Lebrun : « Nous étions venus à la première édition avec les enfants. C'était le coup d'essai pour l'organisation. Aujourd'hui, on les sent rodés. Il y a vraiment plein de choses à voir et à essayer ». Christophe Faroux s'est vu en l'espace d'une quinzaine de minutes faire le tour des Flandres à vélo et sur un simulateur. Le temps de mouiller la chemise ! Quant à Frédéric, « mes amis voulaient faire du ski nautique. On est arrivé là et on a profité de la situation pour enterrer ma vie de garçon ».

Comme quoi le festival c'est vraiment du familial et du ludique, sans oublier la qualité avec les concerts ouverts aux groupes de renom, local, régional et national.

Mais le festival, c'est aussi : 700 bénévoles, 10 mois de préparation, 60 associations et autant de musiciens, jongleurs et acrobates.

Ouest-France

mercredi 18 juin 2008

Drakar Manche

La Normandie a baptisé son drakkar à Cherbourg

Marc Hersent, et son épouse Nathalie, présidente de l'association Dreknor, présentent à Bjorn Skogmo, la cruche de cervoise, qui servira quelques minutes après ce cliché à baptiser le navire.</P> : </P>Marc Hersent, et son épouse Nathalie, présidente de l'association Dreknor, présentent à Bjorn Skogmo, la cruche de cervoise, qui servira quelques minutes après ce cliché à baptiser le navire. :

« Un bateau symbole de l'ensemble de l'histoire de la Normandie. » Long de 23 m, le Dreknor a été baptisé à la cervoise.Il va rejoindre l'Armada en juillet.

En imaginant de construire le Dreknor, il y a sept ans, Marc et Nathalie Hersent ne s'attendaient sans doute pas à ce que l'ambassadeur de Norvège en France, salue leur drakkar, comme « la toute meilleure réplique du Gokstad jamais construite. ». Le Gokstad, c'est ce « bateau long », retrouvé au sud du pays scandinave en 1880, et exposé depuis au musée d'Oslo, comme un symbole des conquêtes des Vikings.

L'hommage est allé droit au coeur du couple et des 35 bénévoles qui ont construit le drakkar à Cherbourg pendant cinq ans. Une histoire de passion, de ténacité, une aventure humaine hors du commun. Marc Hersent en convient : « je ne connaissais rien à rien, je n'avais jamais travaillé le bois, ni mis les pieds sur un bateau. » Mais il a su s'entourer, et faire partager son enthousiasme depuis la mise en chantier de cette magnifique réplique de 23,50 mètres, en 2003.

Sillages

Le parrain du navire, l'ambassadeur, ne s'y est pas trompé. Alors que son pays entretient des relations amicales avec la France, « plus paisibles qu'il y a 1 000 ans », Bjorn Skogmo a baptisé le navire à la cervoise, versée sur le plat-bord du drakkar. « Ce navire, a-t-il dit « est le symbole des coopérations à venir entre nos deux pays. »

De symbole, il en a été question aussi dans les propos de Daniel Bosquet, représentant du Conseil régional, l'une des nombreuses personnalités invitées : « le premier voyage du Dreknor se fera entre Cherbourg et Rouen, où il participera à l'Armada. Au moment où l'on parle de la réunification des deux Normandie, ce bateau est un symbole fort. »

Nathalie Hersent, la présidente de l'association « Dreknor, les Vikings et la mer », a pour sa part rendu hommage à tous les adhérents, « sans lesquels cette aventure n'aurait jamais commencé ». Elle est d'ailleurs loin d'être terminée. Le Dreknor va pouvoir sillonner les mers. Ses constructeurs ont déjà pu vérifier ses qualités maritimes, stabilité et maniabilité. Dès la semaine prochaine, le Dreknor effectuera ses premières navigations, à la rame, puis sous voile. Plusieurs équipages d'une trentaine de rameurs, sont déjà constitués pour mener cette barque à la façon des Vikings. C'était aussi l'un des souhaits de l'association : offrir à la Normandie un outil pédagogique et culturel.

Le Dreknor entamera dès le 23 juin, une tournée des ports normands : Barfleur, Saint-Vaast-la-Hougue, Carentan, Caen, Honfleur, avant de rejoindre Rouen. Ce sera le plus petit bateau de la flottille, mais le plus emblématique.

Thierry DUBILLOT.

Ouest-France

Festival cherbourg

Le journalisme écologique n'a pas que des amis

Marie Vaton a reçu le prix international Planète Manche dans la catégorie presse écrite, pour son enquête « Sel, l'overdose », parue dans le « Nouvel observateur ».  Marie Vaton a reçu le prix international Planète Manche dans la catégorie presse écrite, pour son enquête « Sel, l'overdose », parue dans le « Nouvel observateur ».

Point d'orgue du festival Planète Manche, le prix international des médias a permis aux journalistes traitant de sujets environnementaux d'évoquer la force des lobbys.

Pour sa première édition, les candidats n'étaient pas encore plétore. Une dizaine dans la catégorie télé, autant en presse écrite comme en photo, une demi-douzaine en radio: la sélection de reportages en lice pour ce 1er prix international des médias organisé dans le cadre du festival  Planète Manche (voir Dimanche Ouest-France), sur un concept similaire à celui des correspondants de guerre à Bayeux, reflète cependant la diversité des problèmes d'environnement. Pollution en Sibérie, mortalité des abeilles en Italie, prolifération des nanoparticules en France, pollution au mercure en Guyane, etc.

Lauréate dans la catégorie presse écrite, pour son enquête parue dans le Nouvel Observateur, Marie Vaton s'est attaquée à une question de santé publique: l'utilisation du sel dans l'industrie agro-alimentaire. « Je suis tombée sur la plainte commune en diffamation déposée par le Comité des salines de France et les Salins du midi, se souvient cette journaliste indépendante de 28 ans, originaire de Marseille, à l'encontre d'un chercheur de l'Inserm. Pierre Meneton s'est élevé contre l'emploi du sel pour augmenter le poids des produits, pour masquer le manque de goût des plats préparés, ou encore tout simplement pour donner soif aux consommateurs. J'ai proposé à la rédaction du Nouvel obs de traiter ce sujet. »

Une enquête ardue. Munie des documents fournis par ce chercheur, Marie Vaton a cherché à rencontrer des industriels pour leur demander de s'expliquer. « Ils ont refusé de me recevoir. Ou bien n'ont jamais donné suite à mes appels téléphoniques.»

Depuis la parution de son reportage dénonçant la situation, Marie Vaton n'a reçu aucun droit de réponse, ni réaction des industriels. Pierre Meneton a pour sa part gagné son procès. « Le plus inquiétant, analyse-t-elle, c'est de voir qu'en France, la recherche scientifique indépendante devient de plus en plus difficile, par manque de financement. Les lobbys, eux, sont capables de s'interposer partout: au sein des organismes publics, auprès du législateurs, et tentent de contrôler le grand public via la communication. » Restent les lanceurs d'alerte. « Aux USA, ils ont un statut reconnu. En France, l'idée est actuellement examinée au Sénat. »

Ce prix doté de 7 600 € va permettre à Marie Vaton de continuer ses enquêtes: « J'ai commencé un dossier sur les ondes électro-magnétiques. Et d'ores et déjà, je me heurte aux trois opérateurs. »

Nathalie LECORNU-BAERT.

Ouest-France

Concert Cherbourg

Art'Zimutés : sept concerts à Collignon

Marcel et son orchestre sur scène, un septuor culte du Nord de la France.  Marcel et son orchestre sur scène, un septuor culte du Nord de la France.

Plus tard. Le 9e festival va se dérouler les 26, 27 et 28 juin. Avec des concerts de renommée nationale, régionale et locale.

Le festival des Art'Zimutés est une machine bien rôdée. Il souffle cette année ses 9 bougies et devient le rendez-vous incontournable des festivités du début de l'été sur le site de Collignon. Il s'appuie sur l'interactivité et la pluridisplinarité tout en se voulant ludique et accessible à tous. Ce qui n'empêche pas que les responsables ont voulu mettre l'accent sur la qualité « et devient au fil du temps le rendez-vous remarqué des musiques actuelles. Nous avons cette année une soirée de concerts en plus. Ce sont des groupes qui viennent du Nord, de Rennes, de Saint-Malo, de Brest, de Caen et dont certain ont même une réputation nationale comme  Marcel et son orchestre, qui est passé par le petit écran, explique André Picot, le président du festival. Nous voulons que ce festival soit la rencontre, l'émerveillement, le mélange de pratiques des professionnels et des amateurs sur un site propice à la rêverie et à la liberté. Que ce soit un rendez ou chacun est le héros y compris nos visiteurs. Sa pérennisation en dépend ». La 9e édition est basée sous le signe du vélo. « Notre rêve serait de faire déplacer l'agglomération à vélo pour accéder au site. »

Les festivités commencent le jeudi soir avec trois concerts à partir de 19 h 30 : Les pieds dans l'Bocal,  Mr Roux et Marcel et son orchestre, pour se poursuivre le vendredi à 19 h 30 avec A fond d'Cale, à 20 h 45 avec Sergent Garcia , à 22 h 30 avec Radio-Caroline et à minuit avec Naab.

Les réservations se font dès maintenant aux points de vente suivants : Forum à Cherbourg, la FNAC par le biais du magasin Carrefour, et au camping de Colligon au 02 33 52 05 56. Les préventes sont au prix de 8 € alors que la vente sur place est à 10 €. Des spectacles à ne pas manquer.

Ouest-France

ballades Cherbourg

L'inventaire des « arbres remarquables »

Au Mesnil-Drey, le châtaignier, dont l'âge est estimé à au moins 350 ans, a toutes les chances d'être labellisé « Arbre remarquable de France ».  Au Mesnil-Drey, le châtaignier, dont l'âge est estimé à au moins 350 ans, a toutes les chances d'être labellisé « Arbre remarquable de France ».

Du jardin des plantes à Avranches au jardin privé du Mesnil-Drey, l'association Arbres tente de dénicher les trésors de la nature pour les protéger.

Des châtaigniers très anciens à Jullouville, un if à Nicorps, un séquoia marcotteur à Lolif... tous attendent avec impatience la visite de l'association Arbres pour savoir s'ils seront labélisés « arbres remarquables de France ». Pendant trois jours, 35 adhérents de l'association effectuent un circuit-découverte dans le Sud-Manche. Arrivés dimanche matin de Paris, ils poursuivent leur mission jusqu'à ce soir.

Objectif : bilan, recherches, études et sauvegarde des arbres. Certains de ces arbres sont répertoriés dans l'inventaire de la Manche. D'autres sont signalés, notamment par le correspondant de la Manche, Daniel Krakowski. La sélection se fait selon différents critères : « la rareté de l'espèce, le port, l'intégration dans la nature, le caractère exceptionnel dans la région ». Les heureux élus font ensuite l'objet d'une convention signée entre l'association et les propriétaires. Ces derniers s'engagent à sauvegarder l'arbre, tandis que l'association apporte sa protection. « Le label matérialise une richesse », explique le président Georges Feterman.

À ce jour, 220 arbres sont labellisés dans toute la France, déjà plus que les « 200 arbres pour retrouver nos racines ». L'association s'apprête à publier un guide où seront recensés et situés géographiquement environ 500 arbres. « Mais il arrive que certains propriétaires, qui ne veulent pas de visiteurs dans leur jardin, refusent d'être labellisés. »

Pratique. Contact: Association Arbres, 181, avenue Daumesnil à Paris (12e arr.). Tél. 06 32 30 10 28. Site internet : www.arbres.org

Ouest-France

Festival cherbourg

Charivarue : un festival dans l'espace public

Dans « Nimba », le Circus Baobab même l'acrobatie, les rituels, la danse et les musiques d'une nouvelle Afrique.  Dans « Nimba », le Circus Baobab même l'acrobatie, les rituels, la danse et les musiques d'une nouvelle Afrique.

Plus tard. Le festival aura lieu du 28 juin au 5 juillet à Cherbourg-Octeville et à Tourlaville.Huit jours d'animations et de spectacles.

L'édition 2008 de Charivarue propose 16 spectacles et 8 concerts. Parmi les temps forts, on peut noter la venue de troupes venues d'autres continents. « Les acrobates australiens de la compagnie Acrobat présenteront par exemple Smaller, Poorer, Cheaper, où ils travaillent à partir de rien, c'est très minimaliste, tout comme leurs tenues. Les 3 acrobates et les deux musiciens font actuellement une tournée européenne et ils se font très rares en France », indique Jean Vinet, directeur du Centre des Arts du Cirque et organisateur du festival. « J'ai été séduit par leur simplicité et leur humour. Ce sont d'excellents trapézistes. Leur travail dans le silence est magnifique ».

Circus Baobab, une compagnie guinéenne, revient à Cherbourg après une première prestation en 2005. Cette fois, les acrobates africains présentent Nimba, un sujet ethnique autour de la déesse du même nom. « La troupe de jeunes hommes s'est formée autour d'un lieu délabré de Conakry devenu école de cirque. Leur rapport au public est généreux. Ils mêlent danse, acrobaties, musique mandingue et cirque depuis maintenant 10 ans », ajoute Jean Vinet.

Un hommageà la ville de Québec

Charivarue participe aux célébrations du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. « Nous accueillons l'atelier de l'Ecole de cirque de Montréal et de celle de Québec, avec des artistes issus de la dernière promotion. Plusieurs d'entre eux seront en résidence à la Brèche et présenteront leurs escapades acrobatiques à Charivarue et aux Art'zimutés », explique Jean Vinet.

Parmi les temps forts du festival, il faut compter également le concert quotidien à la plage Verte organisé par La Voix des oreilles, le réseau des musiques actuelles.

Les spectacles

Samedi 28 juin : Les Pavés grondent, par la compagnie La Goutte au Nez, dans les rues piétonnes. Voilà une fanfare alternative avec un univers urbain mystérieux et frénétique. Le Cirque au coin de la rue, issu de l'école de cirque de Québec, arpentera samedi et dimanche les rues piétonnes et les Art'zimutés avec des escapades acrobatiques. Smaller, Poorer, Cheaper : samedi 28 et dimanche 29 juin, plage Verte.

Dimanche 29 juin : Un Cirque plus juste, avec le Circo Aero : une jonglerie intimiste avec le Finlandais Jani Nuutinen (plage Verte)

Mardi 1er et mercredi 2 juillet : Gramoulinophone, par la compagnie 2rien Merci. Un spectacle d'entresort forain joué par 3 personnages hirsutes qui encanaillent le badaud, parvis de la basilique de La Trinité. L'Atelier, par l'Ecole Nationale de Cirque de Montréal, plage Verte mardi 1er et mercredi 2 juillet.

Mercredi 2 juillet : Mâtitube, par Les Hommes penchés : un trio émotif s'empare d'un espace circulaire de manière époustouflante. Place de Gaulle.

Jeudi 3 juillet : Töshtük ou la rencontre des os. Bruno Dizien et son cheval proposent une performance nomade dans les rues piétonnes. Hors service ! : Joe Sature et ses Joyeux Osselets séviront avec bonheur place de Pont-Marais à Tourlaville. Omnia Palace, par Le Nadir : un cabaret à l'ancienne, place de Pont-Marais.

Vendredi 4 juillet et samedi 5 juillet : Nimba, par Circus Baobab, à la Plage Verte. Porter-Tomber-Danser : présentation publique de fin de stage, plage Verte. Là où on en est, par l'Ecole Nationale des Arts du Crique de Rosny, à la Brèche.

Renseignements sur www.arts-du-cirque.com et au 02 33 88 43 73

Ouest-France

samedi 14 juin 2008

Musique Cherbourg

Onze poèmes normands sur un CD

Alphonse Allain (2e en partant de la gauche), vient de sortir un CD de poèmes normands mis en musique par Daniel Bourdelès.  Alphonse Allain (2e en partant de la gauche), vient de sortir un CD de poèmes normands mis en musique par Daniel Bourdelès.

Aujourd'hui. « Grains de sable » est le premier recueil du poète Alphonse Allain, mis en musique par Daniel Bourdelès.

La langue normande, c'est sa passion. « Je ne fais plus qu'écrire maintenant. Et je fais tout sur mon ordinateur. Au départ, j'écrivais en français puis je traduisais en normand, maintenant, j'écris directement », sourit Alphonse Allain, visiblement heureux et sans aucune prétention.

A bientôt 84 ans, le poète du normand vient de sortir son premier CD de poèmes en normand et mis en musique par Daniel Bourdelès. « Il y a onze titres qui font revivre mes souvenirs. Ils peuvent être joyeux, nostalgiques voire tristes. C'est le cas de l'histoire du petit mousse qui part pour Terre-Neuve ou encore de Félipé, réfugié espagnol venu finir ses jours dans le Cotentin. »

Puis, il y a ses souvenirs personnels comme celle du « Hammé les Bouores ». « C'est un hameau à Querqueville et c'est là que je suis né. » Il y a les souvenirs tristes, « La Der des Der ». Celle qui retrace le passé douloureux des différentes guerres 1878, 1914, 1940. « Celles qui ont été vécues par mon arrière-grand-père, mon grand-père, mon père puis celle que j'ai vécue en 1960, la guerre d'Algérie. »

Alphonse Allain n'en est pas à sa première oeuvre ; il est l'auteur de plusieurs nouvelles, de contes et légendes et d'histoires, mais c'est son premier recueil de 11 chansons mises en musique et proposé dans les librairies. « Avec ce nouveau disque, nous avons souhaité mettre en lumière la richesse d'un poète qui, à l'instar de Côtis-Capel et de Marcel Delarun, mérite d'être reconnu au-delà du Cotentin », explique le président de l'association Magène, Rémi Pézeril.

« Grains de sable » sera en vente d'ici quelques semaines à la librairie Ryst et Forum au prix de 17 €. Il est encore possible de le commander en souscription au prix de 15 € en adressant un chèque à Jean-Claude Léger, Magène, 5, allée Blanche-Lande 50270 Carteret ou : jclaudeleger@hotmail.fr

Ouest-France

Theatre Cherbourg

L'histoire de l'Amont-Quentin au théâtre

Les habitants de l'Amont-Quentin se régaleront à voir vivre leur quartier sur les planches  Les habitants de l'Amont-Quentin se régaleront à voir vivre leur quartier sur les planches

Aujourd'hui. Le théâtre de l'Arlequin propose Amont-Quentin la douce, une pièce qui retrace une tranche de vie du quartier de 1945 à 1975.

« Nous retraçons des tranches de vie du quartier, depuis la construction des premiers bâtiments en 1959. Nous évoquons ensuite nos bêtises d'enfants et nos délires d'adolescents », indique Floréal Vicente, de l'association. Vient ensuite l'édification du Centre social, ses nombreuses réalisations, et la création de l'association en 1967, et les manifestations organisées pour trouver des financements. « Humour et émotion sont au rendez-vous, surtout lorsque l'on rend hommage aux figures célèbres du quartier : le Grand Jacquot, alias Jacques Roussigné le facteur, Eugène Luce dit Zizi, à l'écoute des jeunes pendant plus de 20 ans, ou encore Eugène Gicquel, premier président de l'Ascaq », précise Floréal, lui-même ancien président.

Amont-Quentin la douce avait déjà été jouée l'an passé pour les 40 ans de l'Amont-Quentin, le premier quartier d'habitat social construit à Cherbourg. La mise en forme et la mise en scène sont signées Joseph Raoult, qui fut lui aussi un habitant du quartier. Les textes s'inspirent du livre Les Inédits de l'Amont-Quentin. La soirée se poursuivra par Léon et sa môme, interprétée par le théâtre de l'Arlequin.

Représentation mercredi 11 juin à 20 h 30 à la Maison Pour Tous Léo Lagrange. Entrée libre

Ouest-France

Histoire Cherbourg

Le Dreknor paré pour conquérir la Normandie

Dreknor a effectué l'une de ses premières sorties au moteur hier. Les rames et la voile, seront testées la semaine prochaine, après le baptême qui a lieu samedi à 14 h 30.  Dreknor a effectué l'une de ses premières sorties au moteur hier. Les rames et la voile, seront testées la semaine prochaine, après le baptême qui a lieu samedi à 14 h 30.

C'est l'histoire un peu folle de la construction d'un drakkar Viking. Elle trouvera son apothéose samedi, avec le baptême du navire. Marc Hersent la raconte.

Le certificat de navigabilité du drakkar est accordé. C'est un peu l'aboutissement d'un projet surprenant. Comment vous est ce désir de construire cette réplique d'un bateau du patrimoine ?

L'idée est venue au retour de Brest 2000. Nous avions discuté avec des Ukrainiens qui étaient venus sur une galère. Avec ma femme Nathalie, nous nous sommes demandé ce qu'on pouvait faire pour représenter la culture normande dans ce type de rassemblements. C'est de là que tout est parti. Nous avons créé l'association en 2001, le chantier a démarré en 2003 et voilà.

Mais de l'idée à la réalisation, il y a un énorme travail. Ça ne vous a pas effrayé ?

C'est sûr qu'on nous a pris pour des fous. Mais le fou s'est soigné. Au début, je ne connaissais rien à rien. Mais je me suis entouré de connaisseurs. Je n'avais jamais eu de bateau, je n'avais jamais travaillé le bois. Si personne n'avait cru au projet : construire la réplique du Gostadt, un navire viking de 23,50 mètres de long, le projet serait vite tombé à l'eau. Mais, avec l'association, on a trouvé plein de soutiens. Les gens de Normétal, Francis Noël, ou l'AFPA de Tourlaville. Tous passionnés par le projet. Des gens extraordinaires, qui n'ont jamais compté leur temps pour donner un coup de main.

Vous n'y connaissiez rien, mais vous avez bien balisé le terrain...

Je le dis depuis le début : ce que je veux, c'est un bateau hors du commun et fiable. Je suis très exigeant sur la sécurité des personnes. On en a fait même plus qu'il ne fallait sur ce point. Et puis j'ai un vice-président qui fait partie des pompiers. On ne joue pas avec la sécurité. Pendant ces cinq ans de construction, j'ai eu la chance d'être là à temps et au bon moment. Pour l'achat du bois par exemple. Ce n'était pas évident de trouver une quille de 18 mètres de long et d'un seul tenant... On a toujours su ce qu'on voulait. Et il n'y a pas eu de moments de doute, même si parfois on a trouvé le temps long, une fois que la construction était partie, on ne pouvait pas décevoir les gens, en leur disant qu'on arrêtait.

L'histoire de Dreknor est d'abord une aventure humaine...

Je n'aurais pas pu être président de l'association. Heureusement que Nathalie était là. En dehors des 35 bénévoles qui ont construit le bateau, on a atteint 450 adhérents. Et on a été portés par eux, par leur enthousiasme. Il a quand même fallu gérer tout cela, mais sans tous ces gens, qui ne se connaissaient pas et qui sont devenus des amis, on ne serait pas arrivé à grand-chose.

Le Dreknor est désormais dans son élément. Comment imaginez-vous son avenir ?

D'abord, il va être baptisé samedi à 14 h 30 au port Chantereyne. Et nous sommes très fiers que l'ambassadeur de Norvège ait accepté d'être son parrain. La semaine prochaine, nous ferons des essais à la rame, avec l'équipage des pompiers, puis à la voile. Nous entamerons ensuite une tournée dans les ports Normands. On s'arrêtera à Barfleur, Saint-Vaast, Carentan. On passera par Caen, Honfleur, pour rejoindre l'armada à Rouen. A la base, le but était de construire, un outil culturel et pédagogique. Il représente aussi un attrait touristique. Il restera en Normandie.

Recueilli par

Thierry DUBILLOT.

On peut retrouver toute l'histoire du drakkar sur le site www.dreknor.fr

Ouest-France

Concert Cherbourg

Notes féminines à Quai des blues

Lola Gulley, une des têtes d'affiche de la soirée « femmes » de ce Quai des blues.  Lola Gulley, une des têtes d'affiche de la soirée « femmes » de ce Quai des blues.

Les musiciennes occuperont la scène de Regnéville-sur-Mer ce soir, pour le concert de clôture de la 12e édition du festival blues.

Une fois n'est pas coutume, le temps d'une soirée, la scène principale du festival Quai des blues sera interdite aux hommes. Pas de discrimination ni de revendication féministe en vue... Simplement l'envie des organisateurs, depuis plusieurs années, de rendre hommage aux voix de femmes. C'est Baskery, un trio de Suédoises au blues enlevé, flirtant avec la country rock, qui ouvrira le concert dès 21 h. Suivra Lola Gulley, polyinstrumentiste américaine à la voix « chaude et puissante, sensuelle, tout en nuance », proclamée « meilleure jeune chanteuse de blues » en 2007.

Dès le début de la matinée, les rues et le port de Regnéville-sur-Mer se mettront au diapason avec le quintet lillois Borken Back Daddy et la fanfare La rue ad lib ; les palettes de couleurs de la maquilleuse « de rue » Zaza Paillette et le one-man-show clownesque d'Albert, ainsi que des expositions et un marché de l'art et de l'artisanat.

Vers 18 h 30, mise en bouche avec l'apéro blues à l'Escale (rue du port) avec un concert gratuit du quartet caennais White and Blue.

La soirée concerts se déroulera dans la Salle, rue du port, dès 21 h. Tarifs (pour les deux concerts) : Plein, 15 € ; réduit, 11 € (étudiants, scolaires, demandeurs d'emploi, moins de 18 ans, sur justificatif) ; moins de 8 ans, gratuit.

Ouest-France

exposition Cherbourg

Loustal le maître du clair obscur

Jacques Loustal, un dessinateur atypique.  Jacques Loustal, un dessinateur atypique.

Aujourd'hui. L'artothèque propose un visite guidée gratuite de l'exposition. L'occasion de découvrir l'univers d'un dessinateur atypique.

C'est une jeune fille blonde aux yeux obliques, coiffée d'un béret rouge, qui nous accueille à l'entrée de l'exposition. Derrière elle la masse sombre d'un bunker ou de fortifications à la Vauban. La mer est toute proche. Un paquebot passe au loin. Sur la jetée un homme portant une valise et un goéland se font face. Lumière du soir et éclairage électrique se croisent et donnent une impression de clair obscur et de mystère. Pratiquant toutes les techniques, usant de tous les formats, Loustal est avant tout un maître de la lumière. Il en joue de toutes les façons et son exposition qui compte environ 200 oeuvres n'est qu'une petite partie d'un univers mystérieux où errent des personnages énigmatiques. Le premier de ces univers, le plus grand, nous transporte dans l'extrême Nord. Réalisées par le procédé de la lithographie numérique, ces immenses images nous transportent dans les régions polaires, là où la lumière est transparente.

Puis nous plongeons dans l'obscurité effrayante des blockhaus réalisés au fusain. Pour en saisir l'étrangeté l'artiste s'est promené dans les fortifications, dans la rade, dans le Val de Saire. « Le reste de l'exposition a été laissé aux soins de Véronique Liévin et Dominique Paysant qui ont réalisé le choix et l'accrochage de façon judicieuse, » précise Loustal. Il y a des aquarelles, des encres, des carnets de voyage, des couvertures de livres, des albums de bande dessinée. Pour réaliser ces bandes dessinées qu'il affectionne, il a travaillé avec des écrivains et adapté des oeuvres littéraires. On ne s'étonnera pas de trouver parmi celles-ci « Sous la lumière froide » de Pierre Mc Orlan. Avec Philippe Paringaux, il s'intéresse au jazz dans « Barney et la Note bleue ». « Kid Congo » lui permet de jouer avec les peaux blanches et noires de ses personnages. Enfin il illustre Simenon. L'exposition se termine sur de grands nus somptueux.

Visite guidée gratuite samedi 14 juin à 14 h 30. L'exposition « Loustal clair obscur. 4e biennale du 9e art» est visible jusqu'au 21 septembre 2008 au musée d'art Thomas-Henry, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h du mardi au samedi et de 14 h à 18 h les dimanches et lundis. Entrée libre.

Ouest-France

lundi 9 juin 2008

Festival cherbourg

Festival Papillons de nuit : une énorme édition 2008

Samedi aux Papillons de nuit, avis de grande foule pour LE grand concert rock du week-end. 19 000 festivaliers dans la fosse pour The Hives. Le show fut à la hauteur des attentes.  Samedi aux Papillons de nuit, avis de grande foule pour LE grand concert rock du week-end. 19 000 festivaliers dans la fosse pour The Hives. Le show fut à la hauteur des attentes.

Envolés, les festivaliers ! Saint-Laurent-de-Cuves retrouve son calmepour un an. Sûr, cette édition marquera l'histoire des Papillons de nuit.

Le rideau est tombé sur les trois scènes des Papillons de nuit. Hormis quelques campeurs imprégnés par les pluies du matin et les bénévoles déjà au démontage, le calme est revenu dans le petit bourg manchois. Au moins 50 000 festivaliers pour 34 concerts sans une goutte de pluie : « Pour nous, c'est une superbe édition, résume Patrice Hamelin, aux manettes du festival depuis 8 ans. Artistiquement, on avait les groupes qu'il fallait. Sur le site, les copeaux de bois au sol ont évité aux festivaliers de piétiner dans la boue, je crois que tout le monde est content. »

On pourrait ajouter que l'opération « Une boisson offerte contre 50 gobelets vides » a permis au terrain de rester plus propre que les années précédentes. « Le groupe qui a marqué le week-end est sans aucun doute The Hives. Même ceux qui ne connaissaient pas ont été surpris. Yaël Naim et Rokia Troaré ont aussi fait forte impression. » On pourrait ajouter les étonnants Fancy, et leur charismatique chanteur Jessie Chaton, qui ont incendié la troisième scène dimanche soir.

Le retour positif des groupes se fait déjà ressentir : « Les Fiction Plane jouaient en Hollande le lendemain des Papillons. Ils ont appelé leur manager pour dire qu'ils avaient préféré l'ambiance de la veille. » On a aussi vu Christophe Maé, The Do ou Luke discuter naturellement avec les bénévoles à l'arrière des scènes, détendus et souriants. « Beaucoup d'artistes nous disent justement apprécier la simplicité de l'accueil qu'ils trouvent ici. »

Reste que pour l'an prochain, l'organisation interne sera un peu revue : « On va se renforcer au niveau des bénévoles. Ceux qui s'occupaient des grillades et des sandwiches ont assuré non-stop, c'était dur et long. » D'autres fonctionnements seront recadrés. Les petits couacs sont inévitables lorsque des têtes nouvelles pilotent pour la première fois un événement pareil. C'était le cas, cette année, pour l'équipe d'administration qui n'est arrivée qu'en février dans l'effectif.

Thierry HAMEAU.

Ouest-France

Spectacle cherbourg

Semaines spectaculaires: 6e édition à Cérences

La compagnie Arthéa présentera au Hang'Art deux pièces d'Eugène Labiche et Georges Feydeau vendredi 6 juin à 20 h 30.  La compagnie Arthéa présentera au Hang'Art deux pièces d'Eugène Labiche et Georges Feydeau vendredi 6 juin à 20 h 30.

Le Hang'Art de Cérences va une nouvelle fois connaître l'effervescence des grands jours.Avec une programmation particulièrement riche.

Les responsables du théâtre de la Presqu'île ont fait les choses en grand pour cette 6e édition qui commence le 6 juin et s'achève le 28 juin. « Il s'agit d'une rencontre entre professionnels et amateurs autour du spectacle vivant », indiquent les organisateurs.

De nombreux spectacles seront ainsi proposés pendant cette période : théâtre et café-théâtre bien sûr, mais aussi danse et musique. Comme pour les précédentes éditions, une partie des spectacles sera assurée par les comédiens, chanteurs et danseurs amateurs faisant partie des différents ateliers. Le coup d'envoi de cette série de spectacle sera donné vendredi 6 juin, avec deux pièces d'Eugène Labiche et Georges Feydeau, par la compagnie Arthéa. Samedi 7 juin, théâtre encore avec sept textes joués par les enfants de l'atelier théâtre animé par Caroline Jarril. Le mardi 10 juin, l'atelier chanson de Luce Dauthier présentera son spectacle de fin d'année ;

Le lendemain, mercredi 11 juin, ce sont les enfants de l'atelier danse qui seront sur scène. Mardi 17 juin, Un Père Noël pas comme les autres, pièce jouée par la classe de CM2 d'Yquelon. Mercredi 18 juin, apéro philo, à La Quincaillerie (galerie d'Olivier Lecourtois) sur le thème : La beauté n'est-elle qu'une illusion ? (débat animé par Charles-Edouard Leroux) ; jeudi 19 juin, contes d'Afrique, par la classe de CM2 de l'école Jacques-Prévert. Vendredi 20 juin, théâtre à nouveau, avec la pièce Le dernier jour d'un condamné (Victor Hugo), par le théâtre de la Nuit.

Mardi 24 juin, L'Attentat (Yasmina Khadra), lecture par les comédiens de la Presqu'île, à l'atelier (Galerie d'Erik Bersou). Enfin, jeudi 26 et samedi 28 juin, l'atelier adultes de Cérences, animé par Laurent Masotta, présentera une pièce intitulée Cauchemars d'auteurs.

Pratique. Hang'Art, 9, rue des Granges, Cérences. Tarifs : 10 € pour les spectacles professionnels (5 € pour les 12/25 ans) ; 5 € pour les représentations assurées par les ateliers ; les spectacles sont gratuits pour les moins de 12 ans. Réservations indispensables au 02 33 91 92 92.

Ouest-France

Evenements Cherbourg

Dimanche 8 : le grand Sacre à Villedieu-les-Poêles

À chacun des reposoirs, la procession s'arrêtera pour un moment de prière et de recueillement.  À chacun des reposoirs, la procession s'arrêtera pour un moment de prière et de recueillement.

Villedieu-les-Poêles vivra dimanche prochain 8 juin à l'heure de son grand Sacre, la fête du Saint-Sacrement que la cité du cuivre, parée de tous ses fastes, célèbre tous les quatre ans. Les cérémonies de ce 3e grand Sacre du XXIe siècle seront présidées par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, Mgr Stanislas Lalanne évêque de Coutances et d'Avranches, en présence du 1e secrétaire de la nonciature apostolique, Mgr Maurizio Bravi. Elles auront lieu sur le thème des Vocations, avec dix reposoirs illustrant les appels du Christ dans l'Evangile qui jalonneront la procession. Une importante délégation de Chevaliers de Malte, emmenée par le Comte de la Rochefoucauld Montbel participera à la fête. Leur présence au grand Sacre depuis 1955, date de son tricentenaire, rappelle que les ancêtres de leur Ordre, les frères hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem fondèrent Villedieu vers 1130 en y installant leur première Commanderie de Langue de France. À 10 h messe du Saint Sacrement au parc de la Commanderie. À 15 h procession eucharistique à travers les rues décorées de la cité.
Ouest-France

Circuit Cherbourg

Les circuits de la Voie de la Liberté

La randonnée est organisée depuis Périers. 250 cyclistes vont sillonner le département pendant trois jours dans le cadre des cérémonies du 6 juin.

Organisée par le club cycliste de Périers, la randonnée de la Voie de la liberté fête sa 20e édition. Organisée une année sur deux dans la Manche (l'autre a lieu en Belgique), la Voie de la liberté rend hommage aux troupes américaines du général Patton. Cette année, le peloton est constitué de 250 cyclistes avec des Français, des Belges, des Luxembourgeois, des Américains, des Anglais et aussi quelques Allemands. Une dizaine de voitures de Débarquement ouvriront la voie, ainsi que des voitures publicitaires.

Les communes traversées

Vendredi. Départ de Périers à 10 h, Le Mesnil-Eury, Hébécrevon, Agneaux, Saint-Lô (de 11 h 30 à 14 h), Le Hommet-d'Arthenay, Tribehou (14 h 57), Saint-Georges-de-Bohon, Saint-Côme-du-Mont, Blosville, Sainte-Mère-Eglise (de 16 h 10 à 16 h 55), Pont-l'Abbé (17 h 16), Vindefontaine, Pertot, St-Jores, Le Plessis-Latelle, St-Patrice-de-Claids, circuit en ville à Périers (18 h 38).

Samedi. Départ de Périers à 9 h, rond-point de Lessay, Barneville (10 h 42), Les Pieux (de 11 h 40 à 14 h), Grosville, Quettetot, Bricquebec (14 h 40), cérémonie au monument Patton à Néhou (15 h), Saint-Sauveur-le-Vicomte (16 h 17), La Haye-du-Puits (16 h 49), arrivée à Périers à 17 h 36.

Dimanche. Départ de Périers à 8 h, Saint-Gilles, Canisy (de 9 h 12 à 9 h 45), Quibou, Dangy, Pont-Brocard, Notre-Dame-de-Cenilly (10 h 19), Saint-Martin-de-Cenilly (10 h 24), Saint-Denis-le-Gast, Lengronne, Coutances (de 11 h 30 à 14 h), Agon-Coutainville, Gouville-sur-Mer, Montsurvent (15 h 45), Muneville-le-Bingard, La Rondehaye, St-Sauveur-Lendelin (16 h 31), retour à Périers à 16 h 50, puis cérémonie de clotûre.

Ouest-France

Evenements Cherbourg

Villedieu : aujourd'hui le Grand Sacre

La procession s'arrêtera à chacun des dix reposoirs qui jalonneront son parcours.  La procession s'arrêtera à chacun des dix reposoirs qui jalonneront son parcours.

Villedieu-les-Poêles la cité étincelante de ses cuivres vivra ce dimanche 8 juin, son 3e grand Sacre du XXIe siècle sur le thème des vocations.

Cérémonies somptueuses, ferveur, tradition. Alors que de nombreuses Fêtes-Dieu ont disparu, le Grand Sacre, vieux de trois siècles, déroule tous les quatre ans son rite immuable, à Villedieu-les-Poêles, petite cité du sud Manche. Dans des rues décorées et fleuries par les habitants, la capitale de la dinanderie s'apprête à accueillir dimanche des milliers de fidèles pour la procession du Saint Sacrement.

Après les béatitudes en 2000 et les paraboles en 2004, les vocations ont été choisies pour thème de la fête qui se déroulera en présence du grand séminaire de Caen. « Un enfant de notre paroisse Laurent Perrée sera ordonné diacre le 14 juin, et nous avons souhaité que la procession nous fasse entendre les appels du Christ dans l'Évangile », indique l'abbé Hervé Destrés, curé doyen de la paroisse.

Comme tous les quatre ans une importante délégation de Chevaliers de Malte sera étroitement associée aux cérémonies. Dimanche, le grand Sacre sera présidé par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse ; Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Coutances et d'Avranches, en présence de Mgr Maurizio Bravi, premier conseiller de la nonciature apostolique.

A 10 h, messe du Saint Sacrement au parc de la Commanderie. 15 h, procession eucharistique à travers les rues décorées de la cité.

Ouest-France

Histoire Cherbourg


Week-end de commémorations dans le Cotentin

Des paras ont sauté sur Carentan hier en fin d'après-midi.  Des paras ont sauté sur Carentan hier en fin d'après-midi.

Les cérémonies du 64e anniversaire du Débarquement se sont poursuivies tout le week-end, de Sainte-Mère-Église à Carentan, en passant par Picauville.

« Nous sommes très fiers d'être là et très impressionnés par l'ampleur de ces commémorations. Pour nous, c'était important de venir car le 6 juin 1944 comme le 11 septembre 2001, beaucoup d'hommes ont fait preuve de courage et se sont sacrifiés pour sauver des vies. »

Vive émotion pour le capitaine John Gormley et deux autres pompiers de New York qui ont assisté ce week-end aux cérémonies à Sainte-Mère-Église. Ils ont pu inaugurer samedi la nouvelle partie de l'exposition du musée Airborne consacrée aux pompiers, à savoir une pompe à bras et des uniformes. La collection d'objets de paras s'est également étoffée, avec le don de la veste militaire du vétéran Bob Piper.

Dépôt de gerbe, marche, randonnée à VTT, démonstration de blindés, concert... le Débarquement a été commémoré de multiples façons ce week-end, notamment par le biais de la reconstitution. Des saynètes racontant l'histoire depuis La Fayette à la Seconde Guerre mondiale étaient organisées à Picauville. Plusieurs milliers de visiteurs ont parcouru le « camp cigarette » de Carentan, recréé à l'image des camps américains installés après le Débarquement.

Autre attraction qui a attiré la foule : les parachutages. Près de 300 hommes ont été largués au-dessus de Sainte-Mère-Église, samedi. Hier, en fin d'après-midi, ils étaient une vingtaine à sauter sur Carentan. « Ce sont tous des paras qui appartiennent à l'association texane Liberty Jump. Des Américains, mais aussi quelques Européens, dont un colonel de l'armée française », explique Gilles Barbé, l'organisateur.

Côté spectateurs, tous avaient le même espoir à la fin de ce week-end : « Que les cérémonies soient encore plus grandes et plus impressionnantes l'an prochain pour le 65e anniversaire du Débarquement. »

Ouest-France

lundi 2 juin 2008

Festival Jeune Cherbourg

Le Festival du livre jeunesse débute sous le soleil

Les élèves de l'école Tourville écarquillent les yeux devant les albums de Catherine Meurisse, venue les voir dans leur classe.  Les élèves de l'école Tourville écarquillent les yeux devant les albums de Catherine Meurisse, venue les voir dans leur classe.

La 21e édition du festival a été inaugurée hier à la Plage verte. C'était l'occasion de remettreles Prix de la Ville de Cherbourg-Octeville.

Depuis jeudi matin, les chapiteaux de la Plage verte se noircissent de monde comme une page blanche qui se remplit. Les lecteurs de tous âges affluent, avec leur école, pour mettre un visage sur un nom d'auteur connu et acquérir le dernier album de tel ou tel.

Quarante-neuf auteurs, africains pour certains, et des illustrateurs seront en effet présents pour rencontrer leur lectorat. Le thème de cette année est l'Afrique, « l'Afrique chaleureuse, où l'on peut vivre ensemble en parfaite harmonie », indique Catherine Gentile, la présidente.

Les écoliers dévorent les livres et albums, aux couvertures toutes plus attirantes. « J'aime bien les dessins de Catherine Meurisse. Avec peu de chose, elle dessine plein d'émotions. On a voté pour elle », indique Marius, de l'école Tourville.

Les Prix du Palmarèsde l'aventure au bout du livre

« Les Prix de la Ville de Cherbourg-Octeville sont l'émanation du travail des enfants des écoles primaires et maternelles, ainsi que des collégiens qui ont lu dans les classes les livres de la sélection proposée et qui ont voté pour désigner leurs livres préférés », précise Catherine Gentile.

Les lauréats pour le Cycle 1 : Le Machin, de Stéphane Servant et Cécile Bonbon (éditions Didier). Cycle 2 : A croquer, de Tatsuya Miyanishi (Gallimard jeunesse). Niveau Cycle 3 CE2 CM : La Fabrique à bonheur d'Aurélie Buron (L'École des loisirs). Niveau Cycle 3 CM2 : Elza dans la cour des grandes, de Didier Lévy et Catherine Meurisse (Éditions Sarbacane). 6e/5e : Khéti, fils du Nil, d'Isabelle Dethan et Mazan (éditions Delcourt), Champ de mines, de Yann Mens (éditions Thierry Magnier). 4e/3e : La mémoire trouée, d'Élisabeth Combres (éditions Gallimard Jeunesse), Je marchais malgré moi dans les pas du diable, de Dorothée Piatek (éditions Petit à petit).

Ouest-France