Papillon de nuit à Cherbourg

Papillons de nuit : l'Afrique a fait danser

: DOC

Finalement épargné toute la soirée par les orages, le festival Papillons de nuit a donné toute sa puissance de feu dès vendredi soir.

C'est sur la plus petite des trois scènes, l'espace Erébia, que la première bonne surprise de la soirée est arrivée avec le duo terrible d'Origines contrôlées. Mouss et Akim (ex Zebda) mettent en musique les textes de l'immigration algérienne des années 60 à la manière des Motivés et des 100% collègues. Ils ont véritablement embrasé le public par un jeu de scène festif , des textes mordants et une complicité avec le public infaillible. Cette scène "découverte" a presque attiré autant de monde que Rokia Traoré qui se produisait sur l'immense espace Thécia à l'autre bout de l'enceinte. La Malienne a proposé un show plus intérieur mais tout en finesse avant que le grand Tiken Jah Fakoly inonde la masse des festivaliers de sa puissance reggae. Vêtu d'un treillis militaire, de pataugas et d'une veste africaine, il a fait danser avec fièvre un public qui l'avait déjà adulé en 2005 dans ce même festival.

Plus tard, la douce et sage Asa a clôturé la parenthèse africaine de cette soirée. La franco-nigérienne fait vraiment penser à Tracy Chapman par le ton de ses ballades et son talent est véritablement en train d'éclore.

Il restait à La Phaze, au Peuple de l'herbe et à Kaophonic tribu d'achever la soirée. A l'extérieur, dans les rues du village, la nuit avait aussi quelques choses de Kaophonic...

>> Retrouvez notre dossier spécial sur le festival Papillons de Nuit

Ouest-France