Près de 50 000 festivaliers aux Papillons de nuit
50 000 festivaliers sur le plancher des vaches. Le festival a vécu une belle édition et repart sur de bons rails après deux années de creux.
Entre les gouttes. Après plusieurs années de malchance, les Papillons ont, en plus, tiré le gros lot côté météo. Les orages ont provoqué des torrents de boues sur les routes du Sud-Manche (certaines ont même été coupées). Mais rien, absolument rien n'est tombé sur Saint-Laurent-de-Cuves !
Lamentable. On savait Pete Doherty sulfureux, on a été gâté. Le leader des Babyshambles s'est montré plutôt minable dans son show samedi après-midi. Titubant, essoufflé, le regard perdu, il a fini par jeter guitare et micro dans le public pour tout arrêter. Finalement reboosté par ses musiciens, il a tenu encore quelques minutes avant de partir sous les sifflets. Le concert n'a duré que 30 grosses minutes.
The Hives, la classe. Les furieux Suédois ont tout simplement raflé la journée du samedi aux Babyshambles. LE concert pur rock du jour c'était eux. Grosse pêche, sens de la scène hors du commun, générosité avec le public, ils resteront dans les annales des Papillons pour cette soirée de folie.
Comme des mouches. On savait que les BB Brunes déclenchaient chez les ados de véritables crises d'hystérie. Une fois encore, l'alerte a été générale lorsqu'ils sont montés sur scène. Les bouteilles d'eau déversées sur les premiers rangs chauffés à blanc n'ont pas suffi. Les brancards des pompiers ont accueilli durant tout le set des teenagers étourdis par les trois rockers.
Équilibre précaire. Pas facile de faire tenir financièrement debout un festival. Les Papillons de nuit, c'est 1,3 million d'euros et « une billetterie qui représente 90 % du budget », insiste Patrice Hamelin, le président du festival. Avec 45 000 billets vendus avant le coup d'envoi, les organisateurs ont pu souffler un peu.
Tri sélectif mon amour. Dur dur de sensibiliser le public au ramassage des gobelets plastiques et autres barquettes de frites ! L'association Artplume en a fait les frais. Ses comédiens promoteurs du recyclage ont parfois dû jeter l'éponge devant des festivaliers plutôt prompts à chahuter les artistes.
Thierry HAMEAU.
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