mardi 10 mars 2009

Exposition Cherbourg

Christine Duteurtre expose à la médiathèque - Les Pieux

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Christine Duteutre, écrivain photographe, est connue dans le Cotentin pour ses livres sur les belles demeures. Elle est aussi journaliste pour quinze magazines de décoration.

Elle exposera une cinquantaine de photographies sur le Cotentin à la médiathèque pendant le Salon du livre. « Je pars à l'improviste, je fais beaucoup de randonnées dans le Cotentin, c'est comme ça que j'ai fait la plupart de mes photos », indique-t-elle. Ce qui passionne Christine Duteurtre, c'est de « travailler et jouer sur les couleurs, j'aime les contrastes de couleurs équilibrés qui ne sont pas criards. » Ses photos sont lumineuses et pleines d'énergie.

Elle dédicacera ses livres à la médiathèque et notamment L'art de vivre en Cotentin qui est l'ouvrage incontournable pour les amoureux de notre presqu'île. C'est aussi l'occasion de la rencontrer pour partager en toute simplicité sa passion des belles choses.

Médiathèque, samedi et dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Entrée libre.



samedi 07 mars 2009

Actualités Cherbourg Les pieux

édiathèque : programme chargé pendant le Salon du livre - Les Pieux

La médiathèque offre aux enfants un joli « coin lecture d'histoires » lors des Salons du livre.</P>

La médiathèque s'associe au Salon du livre pendant le week-end. « Une très belle exposition intitulée L'Odyssée du Jazz nous est prêtée par la Bibliothèque départementale de la Manche (BDP), indique Véronique Bigot la responsable de la médiathèque. Elle comporte 25 panneaux qui expliquent toute l'histoire de cette musique. Parallèlement, les visiteurs se verront proposer un choix de livres, de DVD et de CD sur le thème et nous associerons la collection de la médiathèque au prêt de la BDP. Monsieur Levaufe, qui est un collectionneur cherbourgeois, va nous faire profiter d'objets sur le jazz. »

Une sélection d'ouvrages des auteurs présents à la salle Paul-Nicolle sera mise à la consultation. Ils pourront être empruntés après le Salon. Autre exposition : celle de la photographe et journaliste Christine Duteurtre avec une quarantaine de clichés sur le Cotentin. France Bleu Cotentin sera dans les murs samedi et dimanche matin, de 11 h à 12 h 30, pour rencontrer les écrivains. Les enfants sont invités les après midis à venir écouter des histoires qui seront lues par Jocelyne Sauvard, auteur d'Aïssata et Tatihou, à partir de 15 h 30.

Entrée libre. Samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.


festival cherbourg

10e édition du festival Femmes dans la ville

L'ensemble des partenaires devant l'affiche de l'édition 2009.  L'ensemble des partenaires devant l'affiche de l'édition 2009.

Du 7 au 21 mars, 140 bénévoles proposent un programme éclectique dans toute la Cuc. Spectacles, ateliers, rencontres et expositions seront tous dédiés aux femmes.

Frédéric Bastian, maire-adjoint à la cohésion sociale, présente cette 10e édition avec trois mots-clés : « 10 ans d'existence, participation et convivialité. L'investissement des habitants des quartiers est important : 120 d'entre eux réalisent le spectacle d'ouverture des 7 et 8 mars à la Butte ».

Florence Dubois est la responsable du festival, aidée de commissions mensuelles depuis septembre dernier. « L'éclectisme de ce festival est une originalité en France. Nous abordons la femme sous tous ses aspects : santé, culture, emploi etc. » Le village du festival sera installé au centre culturel et présentera toutes les informations pratiques.

Zoom sur quelques rendez-vous

Samedi 7, 11 h. Déambulation artistique depuis l'hôtel de ville au village du festival. L'ambiance sera assurée par la batucada Ca r'samba koi et les 13 groupes du spectacle d'ouverture.

Jeudi 12, 20 h 30. À l'IUT, table ronde sur la mixité dans les emplois. « C'est une interrogation générale des femmes et des entreprises. Un forum sera organisé pour le grand public, avec des experts du CNRS et d'Areva », précise Véronique Le Boucher, de la Mef.

À partir du 12 mars, exposition Présences d'elles à l'espace culturel d'Équeurdreville. « Marie Lemoine, conteuse, réalise sa première exposition de plasticienne. Ses sculptures sont issues d'ateliers d'écriture », explique Patricia Cruau, du service culture.

Samedi 14, 15 h. Dix élèves de l'école de Danse plurielle proposent un Dialogue chorégraphique avec une oeuvre au musée Thomas-Henry. Catherine Cadol et sa compagnie Ephata présenteront Algira, autour de George Sand, le 17 mars à l'Espace Buisson. Et aussi: tournoi de la mixité de handball en 4x4, à Chantereyne. « Il reste des places : inscrivez-vous ! », précisent les organisateurs.

Lundi 16. À Tourlaville, « le Hangar 146 accueille la journée de : L'entre-deux cultures au féminin. Deux films évoqueront le mariage forcé et l'insertion des immigrées », précise Pricille Pronost, du théâtre Yaqu'a.

Du 7 au 21 mars, renseignements au village du festival, au 02 33 01 89 93 ou sur : ville-cherbourg.fr

Ouest-France

Restaurant Cherbourg

Deux nouveaux étoilés au guide Michelin

Les deux nouveaux étoilés de la région : Stéphane Carbone de l'Incognito à Caen et Philippe Hardy du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche).  Les deux nouveaux étoilés de la région : Stéphane Carbone de l'Incognito à Caen et Philippe Hardy du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche).

Le Mascaret à Blainville-sur-Mer (50) et l'Incognito à Caen qui rient. Le Pressoir à Caen qui pleure.Les deux premiers décrochent une étoile, le troisième perd la sienne.

Ils décrochent une étoile

Le Mascaret à Blainville-sur-Mer. « Cette étoile n'est pas une fin en soi, mais un soulagement. » Philippe Hardy chef du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche) donne sa deuxième étoile à la Manche après la Marine à Barneville. « La récompense de 15 années de travail, pour l'équipe, pour Blainville, pour la Manche. » Philippe Hardy ne joue pas perso. « La Manche était un peu oubliée depuis 20 ans. D'autres chefs mériteraient une étoile. »

Ancien chef de l'ambassade de France à Sofia, Philippe Hardy est revenu au pays en 1994 pour ouvrir un restaurant à Heugueville-sur-Sienne puis en 2007 dans l'ancienne école de Blainville-sur-Mer. Nadia, son épouse ancienne danseuse étoile bulgare, signe la déco, le service et l'ambiance. Le restaurant propose des menus de 29 € à 69 €. « On ne va pas changer de fournisseurs, une bande de copains, alors pourquoi changerais-je les prix ? »

L'Incognito à Caen. « Il n'y a pas assez d'étoiles dans la région ! » regrette Stéphane Carbone, qui vient d'en décrocher une pour son restaurant « L'Incognito » à Caen. Il avait déjà affiché le prestigieux macaron deux années de suite sur la façade de « L'Écailler » à Port-en-Bessin, avant de s'installer à Caen, en avril 2008. Il se retrouve le seul étoilé de la ville. Il y a pourtant « les talents, les produits et les clients » pour que scintille la Basse-Normandie, selon lui.

Très heureux de récupérer son titre après seulement onze mois d'activité à Caen, Stéphane Carbone « garde les pieds sur terre ». Et le sens des affaires. Il prévoit déjà de lancer deux autres projets à Caen « bientôt » et à Honfleur « ensuite », avec un partenaire extérieur. Sans en dire plus.

Ils perdent leur étoile

Le Pressoir à Caen. « Commencés en juillet, peut-être que les travaux que nous avons entrepris nous ont handicapés », tente d'expliquer Ivan Vautier « vraiment surpris » par la décision du guide rouge. L'ancien élève de Michel Bruneau avait une étoile depuis mars 2003. Le ton de sa voix laisse deviner de la tristesse ; « On fait tout pour améliorer notre cadre... et ça nous tombe dessus. »

Le cuisinier a entrepris un vaste projet de rénovation et d'extension avec deux nouvelles salles. Les travaux se poursuivent pour refaire les cuisines et édifier un hôtel 4 étoiles de 19 chambres et 6 suites.

Le chantier, de plusieurs millions d'euros, doit être achevé en octobre. « Je ne pense pas avoir démérité et je me remets en question tous les jours. Je ne vais pas changer ma cuisine. Mais, avec mon équipe, nous allons nous remettre au travail comme jamais. »

La Ferme Saint-Siméon à Honfleur ne s'alarme pas de perdre son étoile. « C'est systématique avec l'arrivée d'un nouveau chef, explique Bruno Boelen, directeur. Nous l'avions eu grâce à la cuisine de Patrick Ogheard. Il est parti, nous l'avons perdu. Cela se passe toujours ainsi. » Le jeune chef argentin, Nicolas Delgado, qui a remplacé Patrick Ogherad en juin 2008 prend ses marques. « Et attise la curiosité des clients par ses saveurs et pour l'ambiance incroyable qu'il crée en cuisine », ajoute Wiliam Boelen. « On espère avoir une autre étoile l'an prochain. Que l'on devra cette fois à la cuisine de Nicolas. »

Johann FLEURI,Christophe LECONTEet Laurent NEVEU
Ouest-France

Cinéma Cherbourg

Cinemovida : quatre films d'Amérique du Sud

Tony Manero raconte l'histoire d'un fan de Travolta dans le Chili de Pinochet.  Tony Manero raconte l'histoire d'un fan de Travolta dans le Chili de Pinochet.

Les films projetés ce mardi à l'Odéon ont été réalisés au Venezuela, en Argentine et au Chili. Tango, disco et politique sont les thèmes du jour.

13 h 50. Cartes postales de Leningrad, de Mariana Rondon. Venezuela. Marcela aurait dû naître dans la clandestinité du Front arme de libération nationale, mais elle est née le jour de la fête des Mères. « Les enfants de guérilleros attendent le retour de leurs parents et reçoivent, de temps en temps, une carte postale de Leningrad où les adultes sont censés se trouver », indique le synopsis.

18 h. Cafe de los Maestros, de Miguel Kohan. Documentaire argentin autour des plus grandes légendes du tango, âgées de 70 à 95 ans.

20 h. Tony Manero, de Pablo Larrain Matte. Chili, 1979. « En plein dans le contexte social difficile créé par la dictature de Pinochet, Raúl Peralta est obsédé par Tony Manero, nom du personnage interprété par John Travolta dans La Fièvre du samedi soir, à qui il veut ressembler ».

22 h. Une histoire de tango, de Caroline Neal. Jeune contrebassiste, Ignacio Varchausky est un passionné de tango. Obsédé par la perte progressive de la tradition, « il fait le pari fou de créer un orchestre de tango qui serait aussi une école pour la nouvelle génération ».

Mardi 3 mars, à partir de 13 h 50 à l'Odéon, tarifs 7,60 € et 5,60 €.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Voile : Le Trophée de l'Ile Pelée largue les amarres

Habitable. La rade de Cherbourg accueille, durant quatre jours,le championnat d'Europe universitaire.

Pour sa 14e édition, le Trophée de l'Ile Pelée, dont le départ sera donné demain matin à Cherbourg, a procédé à une sérieuse cure de rajeunissement : la flottille de Class 8 à l'âge avancé et aux avaries répétées laisse désormais place à un parc de J80 flambant neufs, qui aura pour grand mérite de conférer à chacun des participants une entière équité. « Cette année, personne ne pourra plus se réfugier derrière des problèmes d'ordre matériel pour justifier telle ou telle contre-performance. Celui qui l'emportera au final sera bel et bien le meilleur », se réjouit Olivier Gosselin.

Mais l'innovation ne s'arrête pas seulement là. Déjà poussé l'an passé à 24 concurrents, l'épreuve, qui décernera conjointement les titres de Champion d'Europe et Champion de France Universitaire, gagne encore en volume. Ils seront ce jeudi matin 28 équipages, soit un total de 132 participants, à briguer la succession de l'USB Lorient, dernier lauréat en lice et candidat en course pour le doublé. Pas moins de six pays européens ont cette année dépêché des délégations sur cette édition 2009. Aux quinze équipages Français, venus de tout l'Ouest et la région Parisienne, s'ajouteront encore quatre Anglais, deux Allemands, un Suisse, cinq Espagnols et un Italien.

La course se disputera en deux temps : les deux premiers jours serviront à définir une poule haute et une poule basse, lesquelles se départageront ensuite au cours du week-end sur les parcours banane dressés dans la rade du vieux port. Demain : première journée de course avec mise à disposition des bateaux à 9 h 30

Ouest-France

Spectacles Cherbourg

La programmation de mars au Trident

Les derviches tourneurs (jeudi 19 mars) pratiquent le soufisme, une branche de l'Islam.  Les derviches tourneurs (jeudi 19 mars) pratiquent le soufisme, une branche de l'Islam.

À la Scène nationale ce mois-ci, théâtre et musique du monde seront à l'honneur.La programmation va de Shakespeare à la musique soufi.

Mercredi 4 mars. Yaël Tautavel, ou l'enfance de l'art. Théâtre, dès 9 ans. De la fourmi à l'éléphant, tous ont fui cette île aux eaux empoisonnées, l'air pollué, les acides pour « la grande terre ». « Nourri par les récits de son frère Gaëtan, Yaël tentera l'impossible pour la rejoindre. L'aîné y trouvera l'amour alors que Yaël ira à la rencontre de l'art qui fait oublier la peur pour retourner sur son île et retrouver les siens. Jusqu'au jour où une lettre arrive... », résume Stéphane Jaubertie, l'auteur. À 18 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Samedi 14 et lundi 16 mars. Mesure pour mesure. Théâtre. Pouvoir, désir, mort : autant d'ingrédients que l'on trouve souvent chez Shakespeare. « Ici, Jean-Yves Ruf s'attache à mettre en scène une passion toute particulière : le désir de pureté. Angelo et Isabella croient s'en sortir en agissant ainsi et tout explose quand ils se trouvent subitement face à la complexité de la vie », précise l'équipe du Trident. À 20 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Jeudi 19 mars. Noureddine Khourshid et les derviches tourneurs. Musique du monde. La voix intense et céleste de Noureddine Khourshid en fait un des plus grands récitants du Coran. Accompagné par des percussions et des derviches tourneurs, « il nous guide sur la voie spirituelle du soufisme, un mouvement issu de l'Islam dont les adeptes cherchent à élever leur esprit vers Dieu tout au long de leur vie ». À 20 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Les 26, 27, 28 et 29 mars. Le Roland, une trilogie, d'après la Chanson de Roland. Transposant les relations complexes des personnages de la célèbre Chanson de Roland au XXIe siècle, « Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre nous propulse dans l'univers impitoyable de l'entreprise d'aujourd'hui, en trois épisodes fous, singuliers, gores et drôles ». Au Vox, tarifs 20 € et 11 €.

Mardi 31 mars. Wayang Kulit de Java. Théâtre du monde. Wayang Kulit est le nom du théâtre d'ombres de la culture traditionnelle javanaise. Un manipulateur anime seul une quarantaine de marionnettes en dentelle de cuir et leur prête sa voix. À 20 h 45 au théâtre à l'italienne, tarifs 20 €, 11 € et 7 €.

Renseignements, 02 33 88 55 55.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Artisanat : des places à prendre malgré la crise

La Chambre des métiers organise une journée de l'entreprise vendredi 6 mars. Il y a des places à prendre mais la crise pointe son nez.

Interview de...

Pour la première fois depuis 10 ans, il y a eu plus de radiations que d'installations en 2008 dans la Manche. C'est la crise ?

On peut le voir comme ça. Le ralentissement s'est fait sentir au dernier trimestre 2008, et se confirme en janvier et février. C'est le cas dans l'alimentation, qui continue à baisser, et le bâtiment, qui était jusque-là toujours en hausse. Les petits garages et les coiffeurs souffrent également. La pâtisserie est aussi un peu plus touchée.

Pour le bâtiment, c'est la crise ou un ajustement après des années d'euphorie ?

C'est la crise car le phénomène s'est déclaré subitement. Les artisans font énormément de devis, les commandes ne suivent pas pour autant. Ils ont des plans de charge suffisants pour le premier semestre, mais le second semestre s'annonce inquiétant : les plans de charge sont passés de 9 à 4 mois. On voit aussi des grosses entreprises spécialisées dans le neuf s'intéresser à la réhabilitation. Là aussi, c'est inquiétant.

La journée de l'artisanat ne tombe donc pas au meilleur moment ?

Il faut arrêter la sinistrose. Généralement, nous avons entre 90 et 120 porteurs de projets lors de cette journée, où ils peuvent rencontrer tous les professionnels. 80 % de ces projets sont fiables. Il faut aussi penser à la reprise d'entreprise, notamment dans le bâtiment.

Mais il faut ouvrir son porte-monnaie pour acquérir le fonds...

D'accord. Mais le repreneur reprend aussi un savoir-faire, un fichier client, un nom... Une fois, nous avons été le vecteur d'une reprise entre un salarié et son patron. L'un voulait se mettre à son compte, l'autre voulait vendre. Mais ni l'un ni l'autre n'était au courant de leurs intentions réciproques.

Vous invitez des banques vendredi. Elles prêtent, les banques ?

Nous n'avons pas été saisis de refus de prêts. Par contre, nous avons été saisis pour des cas de découverts. Je pense que les banques étudient les dossiers de beaucoup plus prêt. Mais si le projet est bon, la banquera prêtera.

Propos recueillis par Christophe LECONTE.
Ouest-France

Actualités Cherborug

es enfants à l'honneur au Challenger

Arnaud Clément entouré d'enfants, à la chasse aux autographes.  Arnaud Clément entouré d'enfants, à la chasse aux autographes.

Hier, le challenger de DCNS a vécu au rythme des enfants. En effet, le complexe de Chantereyne a accueilli environ 500 jeunes des différents clubs de tennis du Nord-Cotentin, et ce gratuitement.

Tout au long de l'après-midi, ils ont pu assister aux matchs et participer à une tombola pour gagner de nombreux cadeaux (balles de tennis, tee-shirt, porte-clés...)

Beaucoup d'entre eux sont venus voir Arnaud Clément qui disputait hier son premier match du tournoi. Ils avaient tous l'espoir de repartir avec son autographe. Jean, 10 ans, est très fier : « Je vais pouvoir montrer mon autographe aux copains dans la cour de récréation », soupire-t-il, excité. Malheureusement, certains n'arrivent pas à atteindre les joueurs, entourés d'enfants de tous côtés. « Je n'ai pas réussi à approcher, mais j'ai gagné un tee-shirt à la tombola », confie Sophie, le sourire aux lèvres.

Au bout du compte, tout le monde repart heureux et satisfait : c'est ça l'essentiel.

Ouest-France

Balades cherbourg

Le printemps fait fleurir les nouvelles jardineries

Des fleurs partout et beaucoup de monde dans les allées du Magasin vert qui a ouvert ses portes hier vendredi.  Des fleurs partout et beaucoup de monde dans les allées du Magasin vert qui a ouvert ses portes hier vendredi.

Deux nouveaux espaces dédiés au jardin viennent d'ouvrir. Ils portent à quatrece type de grande surface à Cherbourg et alentours.

Magasin vert à Cherbourg. « Notre équipe de conseillers est toujours la même ! » Rouvert officiellement vendredi 6 mars, le Magasin vert installé boulevard amiral Lemonnier a bien changé. Beaucoup plus grand, il offre 4 500 m2 de surface dont 2 000 m2 de magasin, 600 m2 de serres auxquels s'ajoute la pépinière qui est passée de 600 à 1 500 m2. « Le jardin reste notre point fort, confie le directeur Eric Aman, tout comme la motoculture pour laquelle nous présentons de très nombreuses marques. » La jardinerie offre également une gamme élargie de plantes d'ornement. Les vêtements, la décoration sont toujours présents ainsi que l'animalerie vivante : rongeurs, oiseaux, poissons. Côté nouveauté : un rayon peinture, papiers peints et voilages. « Et dans les prochains temps, un rayon de découpe de bois. » Le magasin emploie toujours 19 personnes et ouvre du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Jardi Leclerc à Querqueville. Inaugurée le 25 février, la jardinerie dispose de 3 000 m2 dont 800 en extérieur. Philippe Morin, directeur de l'hypermarché, mise sur « la facilité de circuler. Les allées sont larges et les produits bien mis en valeur ». On y trouve tout ce qui concerne le jardin, « du pot de fleur au terreau, du motoculteur au produit d'arrosage », mais pas d'animalerie vivante. Si plus de 15 000 articles y sont référencés, le directeur reconnaît privilégier les plantes du Cotentin, « même si certains assurent que tout pousse ici ! » Pour cela, la grande surface se fournit chez des producteurs locaux et du Grand Ouest. Le rayon pêche en mer est aussi particulièrement bien fourni. Ouverte aux mêmes heures que l'hypermarché voisin, elle emploie de douze à quinze personnes, toutes formées pour répondre aux demandes des clients.

Villaverde à Tollevast. « C'est toujours et depuis plus de vingt ans la famille Legruel », signale d'emblée Geoffray Legruel, codirecteur avec son frère de la jardinerie située au bord de la RN13. Elle offre 5 500 m2 de surface totale, dédiée à la fois à la jardinerie, la décoration, l'animalerie. « Sur 750 m2, nous exposons des poissons, oiseaux, petits mammifères et aussi des reptiles comme les serpents, iguanes... » Spécialisée dans le végétal, la grande surface offre un beau choix d'arbustes et d'arbres d'ornement. Depuis deux ans, un effort a été fait sur la partie décoration avec un choix de barbecue et mobilier de jardin très large. « Nous exposons aussi plus de vingt modèles de serres et d'abris de jardin en extérieur. » Depuis l'automne, le rayon plantes en pots et poterie a été couvert pour plus de confort. Le magasin est ouvert sept jours sur sept et emploie 21 salariés.

Jardiland à La Glacerie. Ouvert en mars 1991 au rond-point des Marettes à La Glacerie, le magasin dispose d'une surface de 4 700 m2 dont 2 200 m2 couverts. Le marché aux fleurs y est particulièrement bien fourni. « Tous les secteurs sont représentés et bien développés, mais le végétal est notre coeur de métier et nous bénéficions d'arrivages journaliers », indique Vincent le Marquis, le directeur. L'animalerie avec ses poissons, oiseaux et rongeurs s'étend sur 250 m2. Agrandie en 1999, elle est ouverte tous les jours, et emploie une vingtaine de salariés auxquels s'ajoutent des saisonniers.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Manche nature veut redorer son image

Manche nature estime être, par son action, à l'origine de l'abandon du projet d'extension du port de plaisance de Carteret.  Manche nature estime être, par son action, à l'origine de l'abandon du projet d'extension du port de plaisance de Carteret.

L'association (très) sensible au respect de l'environnement n'a pas que des amis. Lors de l'assemblée générale, le président, Yves Grall, a évoqué comment améliorer les choses.

Interview

Comment expliquez-vous que Manche nature soit devenue incontournable dès lors qu'un projet d'aménagement touche l'environnement ?

Depuis notre création, il y a 21 ans, nous n'avons pas eu peur de nous attaquer à des arrêtés préfectoraux, et nous avons toujours maintenu notre indépendance financière: nous ne touchons aucune subvention. Si ce n'est depuis peu, celle du conseil régional au titre de nos actions de formation.

Du coup, votre association est en quelque sorte victime de son succès, puisqu'un front anti-Manche nature s'est constitué parmi les élus. Comment envisagez-vous l'avenir?

Alors qu'on vient à plusieurs reprises de démontrer devant le tribunal qu'on avait raison, notamment sur le dossier de création de la zone conchylicole de Gouville-sur-Mer, on se pose des questions. Comment doit-on négocier lorsque plusieurs millions d'euros ont été investis dans un projet que l'on a contribué à faire capoter? Il faut que les élus, notamment les nouveaux, nous contactent avant tout projet.

Vous leur conseillez de vous choisir comme partenaire, plutôt que de vous voir comme opposant systématique ?

Nos actions mettent en lumière les carences des services de l'État. Vendredi, nous étions au conseil régional pour évoquer les PLU (plan local d'urbanisme) de Gouville-sur-Mer et de Donville-les-Bains. Le président Laurent Beauvais l'a lui-même concédé: dans ces dossiers, l'administration n'a pas fait tout ce qu'il fallait. Pour éviter d'avoir à agir en pompiers, il faut anticiper, en développant les actions de prévention. Notre juriste, Delphine Chevret, dispense des consultations juridiques. En mai, nous organiserons une journée de formation pour les élus, dans le Sud-Manche, sur la loi littoral.

Quel premier bilan tirez-vous de cette démarche, qui semble dessiner une nouvelle image de Manche nature ?

Quelques maires, des délégués de communautés de communes, des commissaires enquêteurs nous ont déjà contactés. Ce sont des débuts timides, mais il faudra sans doute que les élus s'engagent vraiment à respecter les lois, plutôt qu'à essayer de les contourner ou passer en force.

Recueillis par Nathalie LECORNU-BAERT.
Ouest-France

Actualités Cherborug

L'office du tourisme de la Hague prépare la saison 2009 - Les Pieux

De gauche à droite : Nicolas Maisonneuveuve, Yves-Marie Bonnissent et Bruno Cottebrune.</P>

Des élus communautaires, municipaux, des acteurs du tourisme, loueurs ou hôteliers restaurateurs sont venus en nombre prendre connaissance lundi soir à Ludiver à Flottemanville-Hague, de la mouture 2009 des initiatives de l'office du tourisme de la Hague (OTH) pour la promotion de son tourisme et de son potentiel d'accueil.

Accueillie par le président Yves-Marie Bonnissent et Bruno Cottebrune, vice-président à la communauté de communes des Pieux (CCP) chargé du tourisme, l'assemblée a été très attentive aux propos de Nicolas Maisonneuve, directeur de l'OTH.

Les objectifs d'un plan principal courant sur trois années, 2008 - 2011, sont de favoriser un meilleur étalement de la fréquentation sur les saisons et l'intersaison, de développer le flux de clientèles dans tous les types d'hébergement et de contribuer à la fidélisation des clientèles actuelles. « Pour développer la notoriété de la Hague, quatre outils majeurs sont à la disposition de l'OTH : les guides touristiques ( édition papier), le site internet, les relations presse et les salons. Ce développement passe également par le renforcement des animations : nature bien-être et beauté à Flamanville, animations randonnées et la mise en valeur des animations existantes proposées par l'ensemble des partenaires ».

Le directeur de l'OTH a continué son exposé : développer les filières du tourisme actif par les randonnées, le nautisme et les sports liés au vent, la gastronomie et les produits du terroir, la culture et le patrimoine etc. L'OTH a également confié sa commercialisation à L'agence Afavel Voyages de Cherbourg qui a été chargée d'en assurer la promotion.

La présentation de tout l'arsenal de moyens terminée, l'assistance a été invitée à faire part de ses réflexions. Une voix s'est élevée pour signaler que les loueurs de chambres d'hôtes ont de grandes difficultés à proposer à leurs clients des restaurants le lundi, ceux-ci étant fermés ce jour-là.