vendredi 29 février 2008

visites sculpture cherbourg : Daniel Masquelier sculpte sa passion de l'acier

Aujourd'hui. Le sculpteur Daniel Masquelier s'est installé en plein coeurde Cherbourg. Son atelier est peuplé d'un bestiaire fantastique.
Entrer dans l'atelier de Daniel Masquelier, c'est sentir le métal et les vernis, c'est pénétrer dans une forêt d'acier et c'est voir des métaux glanés chez les ferrailleurs devenir des oeuvres d'art. « Mon atelier à Art-Gravage était trop humide pour mes matériaux », indique l'artiste qui a donc trouvé depuis un atelier plus au sec, « et où je peux travailler seul ». Seul mais en musique : « J'écoute toujours de la musique, Chopin, Tchaïkovsky, et du jazz ». Les oeuvres de Daniel Masquelier forment des séries qu'ils travaillent en parallèle : « les oiseaux, qui me fascinent, les colonnes et mâts mis en lumière, et les bas-reliefs, que j'aime particulièrement ». Certains de ses totems sont plus hauts que lui : « J'aime travailler dans la verticale ». Le sculpteur privilégie l'acier doux et l'acier inox, mais aussi des chutes métalliques que des industriels lui donnent. « J'utilise de l'acier de réemploi. J'aime lui donner une deuxième vie, une deuxième beauté. J'ai un attachement particulier pour mon matériau », ajoute l'éducateur technique spécialisé en IME.

L'outil qui décide

Les sources de son inspiration sont à chercher dans ses lectures, sa passion pour les Arts premiers et l'histoire des civilisations. Un regard panoramique dans son atelier donne à voir des motifs précolombiens, des mandalas de métal, des personnages médiévaux ou encore des créatures imaginaires. « L'inspiration, c'est la boîte à images qui s'ouvre, de façon spontanée. Je ne fais pas de dessin préparatoire, c'est l'outil qui décide, plus que le métal ». L'outil, ce peut être la soudure au chalumeau, au Mig, « métal inerte au gaz », la meuleuse, le découpeur au plasma, ou bien les brosses, de plus en plus fines. Tout un arsenal pour faire chanter l'acier.

Contact au 06 87 66 56 80

Ouest-France

jeudi 28 février 2008

Concert Cherboug : Tremplin des Papillons de nuit le 15 mars

Un avant-goût du festival des Papillons de nuit. C'est samedi 15 mars à La Bazoge. Sur scène et en lice, quatre groupes bas-normands.

Samedi 15 mars à partir de 20 h, se déroulera, dans la salle des fêtes de La Bazoge, petite commune de 160 habitants du canton de Juvigny-le-Tertre, la finale du Tremplin des Papillons de nuit. Quatre groupes sont attendus.

The Dadd's, groupe de rock de Saint-Lô, pratiquent un rock garage dans lequel se mélangent le groove du rythm n'blues anglais et l'énergie du punk des origines.

Norman B, groupe rock également, de Trouville. Ce groupe résolument rock possède un style sensuel et fantasque à la rencontre de Led Zeppelin et Radiohead. C'est en live que ce groupe révèle sa fougue.

Gullivan, groupe de chanson française de Caen, avec François Boros, qui a sévi dans Mes Souliers sont rouges et qui récidive dans la peau de Gullivan. Le tapeur du pied propose un voyage à travers un répertoire de chansons vivantes et festives.

Les Konkfarons, de Caen également. Pour la première fois, le Tremplin accueille parmi sa sélection une fanfare composée de huit musiciens. Les Konkfarons distillent un jazz-funk de rue issu de leurs expériences musicales respectives.

Chaque groupe aura environ trois quarts d'heure pour convaincre le jury formé de professionnels et de partenaires du festival qui délibérera sur place et rendra son verdict vers 1 h du matin.

Le vainqueur du tremplin se produira au festival, bénéficiera d'un accompagnement pendant une année, se verra offrir une tournée dans le Grand Ouest avec des passages à Caen, Saint-Lô, Alençon, Rennes, Laval à l'automne 2008. Il se verra allouer un budget lui permettant de communiquer et de réaliser un album, de même qu'un partenariat pour une résidence avec le Normandy de Saint-Lô.

Pratique. Tremplin des Papillons de Nuit à 20 h samedi 15 mars, salle polyvalente de La Bazoge. Entrée : 9 € (dont un avoir de 2 € sur une consommation), Passage du premier groupe à 20 h 30. Soirée Twin à la suite du tremplin.

Ouest-France

Atelier Cherbourg : Burnouf- Ollivier : un atelier à quatre mains

Aujourd'hui. Florence Burnouf et Marc Ollivier exercent l'art de la gravure. Leurs livres rares d'artistes sont de vrais trésors de bibliophiles

Si la façade du 8 rue Dunant est impressionnante, l'atelier du couple Burnouf-Ollivier l'est tout autant. Le rez-de-chaussée, imprégné de l'odeur des encres, est consacré à l'art de la gravure, que les deux artistes pratiquent de façon professionnelle depuis 20 ans. Florence Burnourf est volubile pour parler de sa passion : « Je suis aquafortiste, pastelliste, je travaille le monotype sur l'aquarelle, j'écris des poèmes, je fais de la peinture à l'huile, et de la détrempe à l'oeuf avec les icônes. Je suis la seule femme graveur dans la région », énumère l'artiste aux petits yeux rieurs, derrière ses lunettes. « Marc est, lui, le seul buriniste de la région. Il est aquafortiste aussi. Nous sommes complémentaires : l'atelier de gravure sur bois comporte une partie typographie et une partie xylographie pour l'illustration », ajoute-t-elle en parlant pour son compagnon, qui acquiesce dans sa barbe de loup de mer breton et normand à la fois. Trois presses à taille-douce, dont une presse à bras du 17e siècle, permettent des tirages de format Demi-raisin, Raisin ou Colombier.

« C'est un atelier spécial ici. Nous sommes des dinosaures, avec la typographie aux caractères de plomb ou de bois » s'amuse Florence, qui pratique également une autre discipline rare et ancienne, l'ébru. « Il s'agit d'un papier turc, marbré, dans l'esprit symboliste ancien. Ce n'est pas seulement décoratif. Il comporte un côté secret, caché ». Les bacs pour le réaliser sont dans une petite pièce attenante : « On fabrique nous-mêmes nos peintures ».

Dans la dépendance de la cour, la presse typographique attend, majestueuse, la main sûre de Marc Ollivier pour graver des bois debout et des bois de fil, réalisés minutieusement avec des gouges ou des canifs, sur des papiers comme l'Arches, le Johannot, le Vergé, etc. L'atelier est ouvert aux journées du patrimoine.

Atelier au 8 rue Henri Dunant, tél. 02 33 93 08 90

Ouest-France

mercredi 27 février 2008

Exposition / Visites Cherbourg : Patrick Chupin : la grâce devient sculpture

Demain. Bien qu'exposant régulièrement dans toute la France ainsi qu'à l'étranger, Patrick Chupin, dont l'atelier de sculpture est abrité derrière les murs de l'abbaye Blanche de Mortain, n'avait encore jamais présenté son travail dans le Nord-Cotentin. La ville de La Glacerie répare cette injustice en lui ouvrant les portes de sa Maison des arts. Ferronnier d'art à l'origine, Patrick Chupin est un pur artiste autodidacte qui depuis trois ans privilégie le métal, notamment le bronze et l'acier, pour traduire ses inspirations. Ce qui ne l'empêche pas de faire des détours réguliers par les émaux, l'huile et la gravure. Comme il l'explique : sa « confrontation avec le métal, exercice très physique avec un matériau très dure, doit aboutir à la naissance d'une oeuvre fine, gracieuse, élégante, souple qui inspire la tendresse, l'amour ». Et d'ajouter : « mes pièces ne doivent par être seulement agréables au regard mais il est nécessaire qu'elles apportent quelque chose à la personne qui les contemple ».

Ici, une maternité, plus loin un vol épuré d'un oiseau, là une poignante piéta. En effet, en parallèle à des créations profanes, l'artiste, qui a été frère durant cinq ans au sein d'une congrégation religieuse, bâtit une oeuvre liturgique. Deux aspects distincts qui sont les deux facettes d'un même talent. « Pour l'Église, je réalise sur commandes de nombreuses pièces : des patènes, des ostensoirs, des calices, et des bas-reliefs. » Un artiste original à découvrir.

Exposition de sculptures, gravures et émaux de Patrick Chupin jusqu'au 22 mars. Maison des arts à La Glacerie. Ouvert : mardi, jeudi et vendredi de 14 h à 18 h, mercredi de 10 h à 17 h et samedi de 10 h à 16 h. Entrée libre.

Ouest-France

Découverte / Visite Cherbourg : L'atelier plein de charme de Françoise Labasque

Aujourd'hui. Françoise Labasque vit et peint à Digulleville. Les bleus de la mer et du ciel de la Hague imprègnent chacune de ses toiles.

Sans La Hague, l'atelier de Françoise Labasque ne serait sûrement pas tout à fait le même. Les murs sont blancs comme l'écume voisine, et la force qui se dégage des toiles est la même que celle qui anime les marées quotidiennes. Toute petite déjà, Françoise Labasque est fascinée par le dessin : « Ma grand-mère me montrait ses carnets de croquis. À 17 ans, je suis partie étudier à Paris, notamment dans les ateliers Penningen et Yankel. À ma première exposition, une de mes toiles représentant l'église d'Omonville a été volée. La galeriste était désolée mais moi j'étais heureuse : depuis cette date, je peins en pensant à cette personne qui a risqué la prison pour avoir un de mes tableaux ! », s'amuse l'artiste. « La peinture est devenue ma passion, mon refuge, ma fascination. Peindre c'est un acte d'amour, c'est le moment où je suis moi ». Chaque matin, l'artiste fait un tour à pied, de sa Rue du Désert jusqu'à la mer, jette au retour un coup d'oeil à son atelier, pour vérifier, parfois inquiète, le travail de la veille.

L'après-midi, Françoise s'adonne enfin à sa « drogue », la peinture, qu'elle pratique à l'huile, avec une dominante de bleus et appliquée au couteau. « J'apprivoise la toile blanche avec la concentration d'un sportif. Il y a une bagarre pas possible dans ma tête. La toile, il faut la cabrer, la dominer parfois. Peindre c'est retranscrire une émotion ». Ce qui intéresse Françoise Labasque dans ses marines, « c'est le travail de la matière. La mer est en fait un prétexte. Je me suis éloignée du figuratif pour questionner la peinture elle-même. La mer m'offre cela : elle est tout à tour douce, forte, souple ou terrible, et constitue une matière à tordre, à dominer, sans chercher un sujet précis ». Peindre permet de faire le vide, c'est un exutoire : « Je me cherche intérieurement, c'est un cheminement vers soi. Pas besoin de médicaments avec la peinture ! », conclut Françoise Labasque, heureuse dans sa vie en bleu.

Atelier ouvert l'été, contact au 02 33 04 76 82.

Ouest-France

mardi 26 février 2008

Sorties / Theatre Cherbourg : Noël Tosi passe du stade à la scène

Plus tard. À Cherbourg, Noël Tosi est plus connu sur la pelouse du stade Postaire, où il entraîne l'équipe de football, que sur les planches. Après le 5 mars, date de la première de sa pièce, Des merguez dans le couscous, à l'Arlequin, les statistiques vont s'inverser. Tosi et sa troupe vont se produire neuf fois, dans une mise en scène de Joseph Raoult. « J'ai écrit plusieurs pièces. Deux ont été jouées à Avignon. À peine arrivé à Cherbourg, j'ai fait un casting dans la rue Albert-Mahieu, et j'ai trouvé mes comédiens », indique l'homme, enthousiaste, habitué à booster une équipe.

Sa pièce raconte l'histoire de deux loosers qui partagent un appartement. L'un est un romancier pathétique, dont les romans noirs, enfin gris clair, ne relèvent d'aucun suspens. L'autre est un théâtreux, joué par Noël Tosi, qui n'a de cesse de monter du Bogdanov. « N'arrivant pas à joindre les deux bouts, ils cherchent un colocataire, quand se présente la présentatrice de l'émission «La Roue de la gloire» ... qui détient les réponses au jeu télévisé ! », explique l'auteur. Les 7 acteurs interprètent avec fougue cette « comédie légère, sans prétention, et où on rit beaucoup ».

À l'Arlequin, rue de la Polle, mercredi 5, jeudi 6 et vendredi 7 mars à 20 h 30, les dimanches 9 et 16 mars à 17 h, les mardi 11, mercredi 12, jeudi 13 et samedi 15 mars à 20 h 30, tarif 10 €, réservations au 02 33 08 08 43.

Ouest-France

lundi 25 février 2008

Visites Cherbourg : Philippe Delomas : un atelier de caractère

Aujourd'hui. Ancien graphiste, Philippe Delomas travaille à Flottemanville-Hague. Son atelier est rempli de matériel d'imprimerie de récupération

La maison de Philippe Delomas sent bon le feu de cheminée. L'artiste travaille chez lui depuis l'an 2000, après avoir oeuvré de nombreuses années pour des agences de publicité parisiennes : « Je travaille dans deux pièces : une au chaud, d'abord, où je gamberge mes projets sur ma planche à dessin, et l'autre, mon atelier d'imprimerie à l'ancienne. En fait, même quand je jardine, je travaille ! Je pense à mes maquettes ». Son art est celui de la typographie traditionnelle aux caractères mobiles en bois et en plomb. « Dans les arts graphiques, on est confrontés aux textes. Je puise dans les écrits de Montaigne, La Bruyère... et ses caractères, Mallarmé, ou d'auteurs contemporains qui m'autorisent à les citer, comme Pierre Autin-Grenier, ou parfois de mon propre cru. J'aime aussi les mots de la gastronomie et du vin. La lettre en elle-même m'intéresse : chacune a été dessinée, pensée ».

L'amoureux du verbe écrit d'abord au crayon de bois, puis trace les lignes de conduite et enfin passe à l'imprimerie de labeur. « C'est un travail d'artisan, qui oblige à toujours simplifier, à la façon des affichistes tels Cassandre, Botton ou Gill ». Philippe Delomas quitte sa planche à dessin en fin de matinée et rejoint sa presse à épreuve, ses caractères et son meuble à lingots quand le soleil consent à éclairer ses compositions. « Je fais des gravures sur bois et de la linogravure. Mon travail est celui de l'estampe en relief, qui tend à disparaître ». Dans son atelier, les casses, c'est-à-dire les grands tiroirs plats du meuble appelé un rang, fourmillent de caractères de toutes sortes, aux noms mystérieux comme « Bizerte Corps 24 », que Philippe manie à la pince à épiler pour les plus petits, et dispose à l'envers avant d'y déposer l'encre. Au fil de ses déliés et jambages, Philippe Delomas est assurément un artiste « capital ».

Contact au 02 33 94 54 87.

Ouest-France

vendredi 22 février 2008

Concerts Cherbourg : Les Escales urbaines du 11 au 19 avril

Plus tard. L'esprit des cultures urbaines soufflera à nouveausur Équeurdreville-Hainneville avec, en ouverture, le groupe Hocus Pocus.

Rebaptisé Escales urbaines, le festival des cultures urbaines revient pour la quatrième fois sur Equeurdreville-Hainneville du 11 au 19 avril. L'occasion pour le public d'appréhender tous les aspects et les expressions urbaines au travers de cette manifestation devenue le rendez-vous culturel des préado, ados et de leurs parents.

« C'est un festival de référence fait par les jeunes et pour les jeunes », expliquait lundi soir le maire de la commune organisatrice, Bernard Cauvin. Entouré des Urbanoïdes associés, une junior association qui porte une nouvelle fois le projet avec les Darkriders, passionnés de sports de glisse et les différents services de la ville, l'élu a présenté les neufs jours d'aventures effervescentes et audacieuses qui se dérouleront sur différents lieux : l'Agora, le skate park, le gymnase Léon-Jouhaux et le Puzzle.

L'accueil d'une tête d'affiche, Hocus Pocus en ouverture du festival « est un choix nouveau. » De nombreux ateliers favoriseront l'expression des jeunes : presse de rue, danse hip-hop, tshaka ball et free style. Les 6-13 ans auront leur mini-battle. Leurs aînés se retrouveront aux côtés d'équipes internationales en clôture autour de la battle fighting ; une exposition de graff ; un contest de roller et un tournoi de basket de rue ponctueront ce festival.

Le programme. Samedi 12 avril. 20 h 45 : Hocus Pocus présentera son 2e album, Place 54. A partir de 12 ans. Tarif : 10 €. Réservations ouvertes au Forum, place centrale à Cherbourg (places majorées de 0,50 €) ou par correspondance au service culturel d'Equeurdreville, place Hippolyte-Mars, BP29. Billetterie pour les -12 ans en vente le soir du concert. Tarif : 5 €. Exposition Graff. Du 11 avril au 7 avril à l'espace culturel Hippolyte-Mars. Entrée libre. Contest de roller. Le 15 avril au skate park de la Saline (skate et roller). Participation 2 €. Tshaka ball. Le 16 avril à l'Agora. Atelier et show. Entrée libre. Tournois de basket de rue. Jeudi 17 avril au gymnase Léon Jouhaux. Entrée : 2 €. Mini-battle (6-13 ans). Le 18 avril au Puzzle. Entrée libre. Battle Fighting. Le 19 avril à 19 h à l'Agora. 3 € par personne. Les ateliers du 9 au 18 avril : presse de rue, arts plastiques, danse hip-hop, tshaka ball et free style.

Pratique. Renseignements auprès du service culturel au 02 33 53 96 45. Adresse Internet : www.equeurdreville.com

Ouest-France

mercredi 20 février 2008

Spectacles Cherbourg : En mars au Trident : trois rêves et de la musique

Plus tard. La Scène du Trident propose en mars une trilogie chinoise, un opéra-comique et deux récitals.De Xing Xing Chen à Dee Dee Bridgewater : une programmation éclectique.

Avec sa Trilogie chinoise, Xing Xing nous livre aujourd'hui un récit : celui d'une étudiante, puis comédienne chinoise, dans la Chine de l'après-révolution culturelle. Elle jouera Rêve rouge, Rêve doré, et Rêve bleu les 4, 5, 6, 7 et 8 mars au Vox, dans une mise en scène signée Éric de Dadelsen. « Cette histoire tient du témoignage historique, du récit épique et de l'acte artistique. C'est le roman vrai de sa vie dont elle interprète seule les multiples personnages. Xing Xing, dont le nom signifie « étoile, étoile », est née dans une famille révolutionnaire en Chine », indique l'équipe du Trident.

En 1991, fin de l'époque de Mao, Xing Xing a pris sa décision : elle a quitté la Chine pour suivre le rêve de Molière. Les 18 et 19 mars au théâtre à l'italienne, la compagnie L'Artifice et Christian Duchange reviennent à Cherbourg avec un opéra-comique, Cendrillon. Il s'agit d'une oeuvre en un acte avec vaudevilles, de 1759. La musique est signée Jean-Louis Laruette et les paroles Louis Anseaume. « C'est l'oeuvre d'une époque charnière de la musique française. La partition est un assemblage, hétéroclite et réjouissant de pièces musicales jouées et chantées », indique Christian Duchange, le metteur en scène.

Le samedi 22 mars au théâtre à l'italienne, la chanteuse Dee Dee Bridgewater interprétera les chansons de son album Red Earth, où se mêlent jazz et tradition mandingue (Tarifs : 28 et 19 €). Le vendredi 28 mars, la chanteuse Pauline Croze investira le théâtre à l'italienne avec ses chansons où se niche l'amertume à coup d'harmonie latino et de rythmiques ensoleillées (Tarifs : 28 et 19 €).

Le Trident, ce n'est pas que du spectacle

Dans le cadre des Assemblées des Honnêtes curieux, le foyer du théâtre à l'italienne accueillera les mercredi 12 et jeudi 13 mars à 20 h 45 Pontormo, un duo chant clavecin autour de Jacopo da Pontormo, un peintre italien (1494-1557). « Le peintre tint un journal d'une singularité saisissante. Marc Mauillon au chant et Thierry Maeder au clavecin mettent en perspective le texte de ses mystérieux écrits avec ce qui l'anime », indique l'équipe du Trident.

L'École des Beaux-Arts (Esbaco) s'associe au Trident en proposant le lundi 10 mars à 18 h 45 « une conférence intitulée Les Tourments de Pontormo, avec Alexandre Rolla, historien d'art, et Fabien Vallos, spécialiste de Pontormo. Ils évoqueront une de ses oeuvres aujourd'hui disparue : la fresque de la basilique San Lorenzo »

L'Esbaco propose également un atelier, Pontormo et la fresque, animé par l'enseignant Louis-Georges Cauvin, chaque samedi du mois de mars, de 9 h à 13 h. Dans le cadre des Salons de musique, le café du théâtre sera l'hôte, le mardi 18 mars à 18 h 45, du spectacle A love suprême. Un homme pleure la disparition de John Coltrane, le saxophoniste de jazz, et c'est tout le souvenir de l'Amérique de la ségrégation qui surgit, « comme la prise de conscience d'un exilé, et l'étonnant regard de la communauté noire américaine vers le continent africain ».

Le jeudi 20 mars, le public cherbourgeois pourra voir ou revoir l'étonnante contorsionniste Angéla Laurier, de passage l'an passé à La Brèche. Avec Les Impromptus, les 26 et 27 mars au théâtre de la Butte, Christiane Véricel montre le parcours commun de comédiens et d'enfants des quartiers de Cherbourg ayant travaillé ensemble en février sur le théâtre. Les comédiens et quelques enfants sélectionnés seront sur le plateau.

Renseignements au 02 33 88 55 55 et sur : www.trident-sn.com

Ouest-France

mardi 19 février 2008

Musique Cherbourg : Atagatomusi-K invite la harpiste Serafina Steer

Plus tard. L'association Atagatomusi-K organise un concert le vendredi 22 à l'Épicentre. La harpiste Serafina Steer jouera sa pop folk expérimentale.

Serafina Steer débarque chez nous après avoir illuminé les dernières Transmusicales de Rennes en compagnie de Tunng et de Buck 65. « Souvent comparée à Brian Eno ou encore Ivor Cutler, la jeune demoiselle brille seule sur la scène accompagnée d'une harpe deux fois plus grande qu'elle. Sa voix cristalline et douce à la fois se pare d'envolées mélodiques, magnifiques, qui ne seront pas sans ravir les inconditionnels d'une certaine pop music féminine, étrange et féerique, représentée aujourd'hui par des groupes comme Cocorosie ou Au Revoir Simone », indiquent les organisateurs.

La chanteuse aux accents parfois proches de Bjork, sera précédée, en première partie, par le guitariste américain David Daniell. L'artiste est un compositeur et interprète travaillant aux confluents de l'acoustique et de l'électronique. « Sur scène, il joue avec une guitare acoustique, électrique, une pédale steel ainsi que des machines. Il a joué pendant près de 10 ans au sein du trio Blues drone San Agustin, ainsi qu'avec plusieurs autres collaborateurs dont Thurston Moore, Loren Connors, Rhys Chatham, TimBarnes, Greg Davis... Il travaille en ce moment avec Douglas Mc Comb (Tortoise, Brokeback) », ajoutent les membres d'Atagatomusi-K. Internet : www.myspace.com/drumstreetsefa et www.myspace.com/davidwdaniell

Le site d'Atagatomusi-K : www.myspace.com/atagatomuzik

Concert vendredi 22 février à 21 h à l'Épicentre, 6 quai Lawton-Collins, tarifs : 6 € Adhérents, 7 € en prévente et 9 € sur place, tél. 02 33 23 19 42.9

Ouest-France

lundi 18 février 2008

BD Cherbourg : Cosplay et mangas envahissent Saint-Lô

Le festival du manga et de la culture asiatique est de retour à Saint-Lô ce week-end. Troisième édition organisée par une bande de mordus du Japon.

Saint-Lô aura des allures nippones ce samedi 16 et dimanche 17 février. Le festival de la culture asiatique est de retour. Les animations ont lieu à la salle Allende et au théâtre.

Curieux et initiés pourront assister à des conférences d'une demi-heure sur le manga (bande dessinée japonaise), mais aussi le sabre et les samouraïs, les bonzaïs ou encore le Japon d'hier et d'aujourd'hui. Samedi, des démonstrations d'une dizaine d'arts martiaux sont prévues : judo, karaté, kyudo (tir à l'arc traditionnel), kendo. Vous pourrez aussi vous faire masser, à la japonaise.

Des jeunes gens sautilleront au rythme de la musique sur des carrés lumineux placés au sol : c'est de la « Dance dance revolution ». Vous pourrez aussi vous essayer à la guitare version rock star sur le célèbre jeu « Guitar hero ». Entre deux séries de danse endiablée, de nombreux stands vous attendent : mangas, bonzaïs, ikebana (art floral), origami, jeux d'adresse traditionnel. Ce n'est pas fini !

Patrick Sobral, auteur de la BD « Les Légendaires », sera présent ainsi que Patricia Lyfoung (La Rose écarlate) et Manboou (Fred et Sophie). Une bonne occasion se faire dédicacer leurs albums.

Enfin, clou du festival : les fans de manga déguisés en leurs héros préférés dimanche après-midi, le temps du concours de « cosplay » ! De quoi se laisser porter par cet univers délicieusement farfelu, coloré, mais éminemment singulier.

Au cinéma, La Traversée du temps sera projeté aux Drakkars, samedi et dimanche, à 18 h. Ce dessin animé retrace la vie d'une lycéenne capable de remonter le temps (tout public, tarif réduit à 5,50 € sur présentation ticket d'entrée au festival).

À Saint-Lô, les 16 et 17 février, de 9 h 30 à 19 h, salle Allende et théâtre. Entrée : 4 €, 7 € pass deux jours, gratuit pour les moins de 6 ans.

Ouest-France

Culture Cherbourg : Sur les traces de Barbey d'Aurevilly

Michel Pinel dédicaçait son livre samedi à Lessay. Cette sortie donne le coup d'envoi du bicentenaire de la naissance du sulfureux écrivain manchois.

Des correspondances avec Alphonse Daudet, des manuscrits, des photos... Barbey d'Aurevilly, le scandaleux n'est pas un pavé sur la vie du « maître de la littérature française du XIXe siècle ».

Depuis trois ans, l'historien Michel Pinel passe des heures au musée qui lui est consacré, à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Pour éplucher les archives et dépoussiérer des « Une » de journaux des années 1880 ou des objets personnels.

Installé à Lessay, Michel Pinel se passionne pour l'histoire locale. Notamment pour Jules Barbey d'Aurevilly, auteur et critique manchois qui fit scandale en son temps. Et il n'est pas le seul. Samedi matin, les curieux se sont pressés à Lessay pour découvrir ce livre richement documenté et se le faire dédicacer. « On connaît Barbey de nom, explique Yvette. D'ailleurs, son buste ne trône pas loin de chez moi et je voulais en savoir plus. »

Dans la file d'attente, Patrick, fana de livres anciens, s'enthousiasme. « Michel Pinel publie là une étude tout à fait renouvelée, avec des documents totalement inédits. C'est un travail remarquable ! »

Le Don Quichotte du Cotentin

Celui que l'on surnommait le « Don Quichotte du Cotentin » ou encore le « mousquetaire impénitent » a également inspiré le peintre Claude Yvetot. Beaucoup d'illustrations se retrouvent dans l'ouvrage et étaient exposées lors de la dédicace.

Cette sortie littéraire donne le coup d'envoi des animations qui auront lieu cette année à l'occasion des 200 ans de la naissance de Jules Barbey d'Aurevilly, né le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte. « J'ai fait ce livre parce qu'on croit que les personnes de chez nous sont moins importantes que les plus connues », explique Michel Pinel.

Barbey d'Aurevilly a pourtant écrit sur les plus grands ¯ Victor Hugo, Charles Baudelaire, Émile Zola ¯ et a fait entrer Lessay dans la littérature. Ce livre redonne de la voix au provocateur. « Après l'avoir lu, vous l'aimerez davantage... ou le détesterez un peu plus. »

Ingrid BRUNSCHWIG.

Pratique. « Barbey d'Aurevilly, le scandaleux », livre grand format de 240 pages et plus de 600 illustrations, aux éditions Eurocibles. Prix : 39 €.

Ouest-France

Visites Cherbourg : Un couple homme-cheval à la Brèche

Aujourd'hui. Le Centre des Arts du Cirque accueille ce mois-ci le chorégraphe danseur Bruno Dizien.

Bruno Dizien n'est pas venu seul à la Brèche : il est accompagné de Diego : « Un petit ibérique sans papiers... car non reconnu par les haras nationaux », s'amuse l'artiste circassien.

La complicité entre ces deux-là n'est plus à prouver. Diego est docile et confiant, Bruno est passionné et patient. Le travail de Bruno Dizien porte sur « le mythe kirghiz, autour des Aventures merveilleuses sous terre et ailleurs d'Er-Toshtuk, un texte transmis par oral depuis des millénaires par des improvisateurs : les manastchï. Un seul fil narratif : Er-Toshtuk parcourt la steppe, seul avec son cheval, et affronte des monstres et des héros fabuleux », explique-t-il. « J'ai voulu m'emparer de cette liberté et réinventer ces aventures, comme un manastchï contemporain qui descendrait dans la réalité d'aujourd'hui ».

Le cavalier se produit lors de performances dans les rues des villes qui l'accueillent, ce sera le cas de Cherbourg lors de la prochaine édition de Charivarue. « Tiraillé entre tradition et modernité, je me propulse dans le nomadisme intérieur ».

Le couple homme-cheval entre dans une ville au petit matin, et joue sur l'intégration de l'étranger, « du bizarre, du non-approprié ». En effet, « que penser quand l'artiste tente de planter sa yourte sur un rond-point, ou qu'il s'apprête à laver son cheval sous un abri bus ? », ajoute la scénographe Marguerite Bordat.

Bruno Dizien a demandé au

Caennais Ronan Chéneau de lui écrire un texte, à travers son langage mystérieux et sonore, que l'artiste dira tout au long de sa prestation. L'artiste proposera une présentation publique le 7 mai et animera par ailleurs un stage de danse verticale du 21 au 25 avril prochain à la Brèche.

Renseignements à la Brèche, tél. 02 33 88 43 73 et sur www.labreche.fr

Ouest-France

Vacances Cherbourg : toutes les activités pour les jeunes

Les Maisons des jeunes proposent tout une palette d'activités durant ces deux semaines de repos scolaire : graff', écriture, percussions, cuisine africaine...

MJC La Brèche

Graff'. Pour les jeunes âgés de 11 à 22 ans : réalisation de fresques individuelles les 19, 20, et 21, de 10 h à 12 h.

Écriture. Ouvert à tous les publics. Animation organisée dans le cadre du festival Femmes dans la ville les 21 et 22, de 14 h à 16 h.

Percussions brésiliennes. Cette animation s'adresse aux initiés : au programme, batucada de quartier les 20, 21, 27, et 28 de 18 h à 21 h. Pour enfants et adolescents : initiation les 21 et 22, de 14 h à 16 h.

Pratique. Maison des jeunes et de la culture (MJC) La Brèche, rue du Neufbourg. Tél. 02 33 44 86 04. Coût du stage : 5 €.

MJC Centre

Danse africaine. Activité de découverte pour les jeunes âgés de 10 à 14 ans. Les 25, 26, et 27 de 14 h à 16 h 30.

Ateliers Lalalère. Ouvert à tous les publics. Au programme : écriture, arrangement et mise en voix de chansons les 19 et 20, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Aérobic latino. S'adresse aux plus de 16 ans : chorégraphie (travail cardio intense) les 18 et 19, de 18 h à 19 h 30.

Pratique. MJC Centre, 20, rue de l'Abbaye. Tél. 02 33 53 31 72. Coût du stage : 5 €.

Maison pour tous Léo-Lagrange

De son côté, la Maison pour tous Léo-Lagrange a également mis sur pieds une série d'animations et activités à l'intention des jeunes âgés de 11 à 18 ans. Pour les 11 - 14 ans, les animateurs Jacques et Caroline organiseront des ateliers de cuisine africaine les 18 et 19, de 10 h à 12 h, ainsi que des activités sportives de 14 h à 17 h, au gymnase et à la patinoire. Mercredi 20 et jeudi 21, un mini-séjour dans une ferme à Thourie (35), « permettra aux jeunes de découvrir les activités de la ferme et de conduire un tracteur ! » Du 18 au 22, un stage de chant sera organisé de 10 h 30 à 12 h, et vendredi 22, un atelier fresque le matin, et un atelier vidéo l'après midi, clôturera cette première semaine.

Du 25 au 29 : ateliers sketches, multimédia et fresque le matin de 10 h à 12 h, suivi l'après midi, de 14 h à 17 h, de sport, sorties pédestres, cinéma, et tournois de baby-foot, billard et ping-pong. A noter : mardi 26, de 20 h à 22 h, soirée jeux. Vendredi 29 : kebab et bowling de 11 h à 17 h.

Pratique. Maison pour tous Léo-Lagrange, square du Nivernais. Tél. 02 33 43 31 63.

Les piscines

Enfin les inconditionnels de la piscine pourront profiter des bassins de natation de la ville cette semaine.

Piscine Chantereyne : du lundi au jeudi de 14 h à 18 h ; vendredi de 14 h à 18 h et de 20 h 30 à 22 h ; samedi de 10 h à 17 h 30 ; dimanche de 9 h à 13 h et de 15 h à 18 h.

Piscine de la Butte : du lundi au mercredi de 14 h à 18 h ; jeudi de 10 h à 11 h 45 et de 14 h à 18 h ; vendredi de 10 h à 11 h 45, de 14 h à 18 h et de 20 h 30 à 21 h 45 ; samedi de 10 h à 11 h 45, de 14 h à 17 h 30 ; dimanche de 9 h 15 à 12 h 15.

Ouest-France

vendredi 15 février 2008

Culture Cherbourg : Les saisons de feu d'Hervé Constantin

Aujourd'hui. Voici la fin d'une trilogie de l'histoire toulonnaise. Le romancier fait revivre les années tragiques de la Seconde Guerre mondiale.

Après L'automne Bleu, roman historique qui se passe dans un Toulon en pleine transformation en 1865, puis La poudre noire qui décrit l'histoire de Toulon et de la Marine entre 1899 et 1914, voici Les saisons de feu, dernier tome de cette trilogie retraçant l'histoire de la famille Coste et de ses proches à Toulon. L'auteur, Hervé Constantin, fait revivre les années tragiques du deuxième conflit mondial.

Lieutenant de vaisseau, directeur des cours adjoint à l'école des Fourriers de Querqueville depuis 2006, passionné par la généalogie, ce Toulonnais de 46 ans aime écrire. Ce cinquième ouvrage transportera le lecteur vers les difficiles années 1939-1945.

Écrit sur une année, Les saisons de feu est en vente depuis quelques semaines aux éditions Les Presses du Midi. « J'y décris des faits réels, authentiques, au coeur d'un grand moment d'histoire qui aide à la remontée des souvenirs des anciens. Je propose aux plus jeunes une vision globale et impartiale de ce que fut la vie de leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents durant les années de tourmente de la Seconde Guerre mondiale. »

De Mers el Kébir au sabordage de la flotte, de Torch à Overlord puis à Dragoon, de l'Armistice à la Libération, de l'invasion au Débarquement en Normandie et en Provence et enfin de Toulon à Cherbourg, « le lecteur parcourt le temps et l'espace de cette époque difficile. »

Natacha, Paul, Victor, Rosalie et les autres personnages traversent, en cherchant à les comprendre, les événements dramatiques qui ont déchiré la France, l'Europe et le monde. « Les Cherbourgeois y découvriront d'ailleurs une page de leur histoire encore méconnue. »

Les saisons de feu d'Hervé Constantin aux éditions Les presses du midi. Prix : 22 €. Du même auteur : Toulon, entre peste et choléra (2003) ; L'automne bleu (2004) ; L'instrumentiste (2005) et La poudre noire (2006).

Ouest-France

Visites / balades : La vallée de la Vire livre ses secrets aux curieux

Un itinéraire balisé, partant de l'A84 à Pont-Farcy et ramenant à Guilberville, propose de sortir de l'autoroute pour découvrir le patrimoine local. Ça vaut bien un petit détour !

« On a lancé cette idée pendant la construction de l'autoroute Caen ¯ Rennes, car on ne voulait surtout pas que les automobilistes traversent le département sans s'y arrêter. » Daniel Joret, alors directeur de la Fédération régionale des pays d'accueil touristique de Normandie, imagine un circuit de découverte de la vallée de la Vire.

Le principe est simple : « On propose aux automobilistes qui circulent sur l'A 84 dans le sens Rennes ¯ Caen une boucle d'une trentaine de kilomètres au départ de l'échangeur de Pont-Farcy qui les ramène à celui de Guilberville (compter 1 h 30). » Le trajet prend alors un sens bien différent puisqu'il emmène les curieux au coeur des plus beaux panoramas et éléments de patrimoine du secteur.

Pour autant, pas moyen de se perdre. « Le parcours est balisé de 82 panneaux siglés d'un logo bien reconnaissable (voir photo) ou indiquant des sites sur le long du circuit » : du vélo rail, des gîtes, une base de loisirs canoë-kayak... En somme, une idée « plutôt innovante, puisqu'il n'y a qu'une vingtaine d'itinéraires de ce genre en France », conclut Daniel Joret. Et validée par le ministère de l'Équipement, s'il vous plaît.

Suivez le guide

Les principaux sites à découvrir :

Le mur des abeilles à Tessy-sur-Vire. Le plus grand « mur des abeilles » français construit en torchis est à découvrir à la sortie du bourg, en direction de Villebaudon.. Il a été contruit au XIXe siècle et comprend encore 34 niches.

La Grotte au diable à La Chapelle-sur-Vire. Outre le village, point culminant de la vallée qui offre un magnifique paysage, la « grotte du diable », qui servait de refuge au juge de paix romantique Amédée Duval-Duperron, est visible le long d'un sentier pédestre.

Le chemin de halage. Il longe la Vire depuis Pont-Farcy jusqu'à Saint-Lô, permettant de sympathiques ballades pédestres au coeur de la nature.

Les roches du Ham de Brectouville (au sud de Condé-sur-Vire). Ce site est constitué d'une falaise qui domine un méandre de la Vire. Il est possible de pratiquer l'escalade sur ses murs naturels.

Le vélo rail et la chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf à Condé-sur-Vire. La commune bien connue pour son entreprise laitière Elle & Vire propose également aux visiteurs une base de canoë-kayak, du vélo rail ou encore de visiter la chapelle de Saint-Jean-de-Brébeuf, à quelques kilomètres du bourg

Le château de Torigni-sur-Vire. Entouré de ses étangs qui permettent de pratiquer la pêche, le pédalo ou encore de l'acro-branches, le château des Matignon est situé en plein centre du bourg et ouvre volontiers ses portes aux visiteurs.

Virginie ÉNÉE.

Ouest-France

jeudi 14 février 2008

Visites Cherbourg : L'énergie à la Maison du littoral

Aujourd'hui. On aura utilisé en deux siècles la presque totalité des ressources accumulées sur des périodes s'exprimant en millions d'années.

L'énergie est une notion inventée par les physiciens. Il est d'usage de classer les sources d'énergie en renouvelables et épuisables. Le bois, le vent, une chute d'eau sont des sources renouvelables alors que le pétrole ou le charbon sont épuisables...

Ainsi débute l'exposition réalisée par l'Espace des sciences de Rennes et proposée par la Maison du littoral et de l'environnement de Collignon. « Alors que la demande énergétique est en constante augmentation et que le prix du pétrole s'envole, où va-t-on ? Cette exposition propose de faire le point sur le sujet », remarque Laurence Dubuisson, la directrice de la structure tourlavillaise.

En 13 panneaux illustrés, l'exposition aborde la question des ressources fossiles et de leur épuisement. La solution alternative est la fission nucléaire, disent les experts, en attendant la réalisation industrielle de la fusion nucléaire. Mais ces techniques ne sont pas sans inconvénients. On peut donc avoir recours de manière plus importante aux sources renouvelables.

Comment produire l'électricité verte ? Comment se chauffer au naturel ? Comment utiliser l'énergie solaire ? sont aussi des questions abordées dans cette exposition qui montre également que l'énergie est le problème de chacun et propose des solutions pour l'économiser au quotidien.

À la Maison du littoral et de l'environnement sur l'espace loisirs et tourisme de Collignon. Entrée libre et gratuite jusqu'au 7 mars. Du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Fermé le week-end.

Ouest-France

Visites / Bateaux cherbourg : Le Club croisière se montre efficace

L'année 2008 est prometteuse. Le nombre d'escales programmées double par rapport à l'année dernière et surtout le nombre de croisiéristes explose.

L'ordre de mission de Guillaume Hamel, auprès du Club croisière de Cherbourg, créé en 2006 est clair : « Je dois rassembler et coordonner les énergies de tous les acteurs locaux soucieux de développer la croisière et ses activités connexes à Cherbourg ».

Les prévisions pour 2008 profitent de l'expansion actuelle du marché. Elles devraient marquer une nouvelle étape dans l'évolution de la croisière à Cherbourg. Les efforts commencent à porter leurs fruits et la ville s'apprête à accueillir plus de 30 000 croisiéristes. Le Club croisière s'attache à assurer de manière pérenne la promotion et l'image de la région, de la ville et du port, auprès des professionnels de la croisière et de leur clientèle.

Une dynamique avec les commerçants

L'offre doit être diversifiée en touchant la création de produits touristiques, l'organisation des escales et des manifestations d'accueil. Guillaume Hamel explique que « pour faire face à un nombre toujours croissant de paquebots et à la saturation de certains ports, les compagnies maritimes sont en quête de nouvelles destinations. ». Avec la réhabilitation de la gare terminale croisière, Cherbourg retrouve les fastes de son glorieux passé transatlantique.

Le président de la Chambre de commerce, Jean-Claude Camus, également président du Club croisière, souhaite « fédérer l'ensemble des commerçants du centre-ville autour de cette formidable dynamique. Nous devons encore renforcer la qualité de l'accueil de ces escales. »

Parmi les escales programmées, il y en a une qui sera particulièrement prestigieuse. En effet, le Queen Mary 2 va faire une véritable escale transatlantique le 15 juillet au quai de France. 300 passagers vont embarquer à Cherbourg pour partager une traversée transatlantique exceptionnelle sous le thème des années 30 et de Joséphine Baker.

Pratique. Escales de paquebots programmées au mois d'avril. Le 9, le Summit ; le 23, le Constellation ; le 24 le Brillance of the Sea ; le 26 le Nordorge.

Ouest-France

mercredi 13 février 2008

Cherbourg : Vacances : six sites et musées ouverts

Une idée de sortie ? Six sites et musées du conseil général ouvrent leurs portes pendant les vacances de février, tous les jours de 14 h à 18 h.

Relais de Vains. Fin de la trêve hivernale à la Maison de la baie du Mont Saint-Michel. Jusqu'au 9 mars, le musée de Vains accueille les visiteurs tous les après-midis. Chaque mercredi, deux animations supplémentaires sont proposées. À 10 h, partez à la découverte des herbus de Saint-Léonard et des oiseaux de la baie. Une promenade de 2 h, bottes aux pieds et l'oeil fixé sur des jumelles. Pour apprendre l'histoire du sel dans l'Avranchin et les techniques de fabrication, rendez-vous à 16 h pour une visite commentée puis une démonstration. Tarif : 4,20 € adulte, 1,75 € moins de 15 ans. Sur réservation.

Le Relais de Courtils sera également ouvert les vacances de février.

Ferme-musée du Cotentin. À vos sécateurs. Les Croqueurs de Pommes de la Manche et la ferme-musée de Sainte-Mère-Église organisent le premier « Rendez-vous du verger » samedi 1er mars, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. L'occasion de glaner quelques conseils sur les techniques de greffe et la fertilisation du sol. Les Croqueurs présenteront une centaine de variétés de greffons d'arbres fruitiers. Visite guidée des vergers conservatoires à 15 h 30. Le musée, lui, sera ouvert tous les après-midi. Tarif : 2,70 € adulte, 1,75 € réduit, 0,70 € moins de 15 ans.

Maison Jacques-Prévert. À l'occasion du 10e printemps des poètes, un arbre à poème sera installé dans le jardin. Du 3 au 9 mars, les promeneurs pourront déposer leur création. Le thème ? Les arbres parlent arbre... Une exposition des photographies ornera la maison d'Omonville-la-petite jusqu'au 9 mars. Celles d'André Villers qui photographia Jacques Prévert entre 1954 et 1968. Tarif : 4,20 € adulte, 2,70 € réduit, 1,75 € moins de 15 ans.

Trois autres sites ouvrent leurs portes : le musée maritime de l'île Tahitou, la Maison natale Jean-François Millet à Gréville-Hague et la Batterie d'Azeville.

Ouest-France

Théâtre cherbourg : Le théâtre revisite « Le Malheur de Job »

Aujourd'hui. Dans le cadre de ses Assemblées des honnêtes curieux, le Trident propose Le Malheur de Job, un spectacle de la Comédie de Caen.

Le théâtre à l'italienne propose, ce mercredi 13, Le Malheur de Job. « À notre époque, on lit seulement des yeux, en se dispensant de prononcer les mots, pour ne pas gêner son voisin. À l'époque où fut composé Job, un texte n'était jamais lu sans être prononcé à voix haute. Comme si la voix était la seule à pouvoir donner corps au texte », indique Frédéric Révérend, dramaturge.

Durant l'Antiquité, les auteurs maniaient les outils de la répétition, la scansion, la rupture, l'inversion, l'affirmation et la négation, la rime... « C'est avec cet outillage que l'auteur de Job a rêvé d'une machine à saisir le problème du malheur, à l'obliger à se déplier et se déployer », poursuit l'homme de théâtre, « Je rêve d'une recomposition de ce Job : retrouver le mouvement organique du texte, les pauses de son souffle ; tenter de respirer dans le souffle de l'original hébreu ; danser un contrepoint dew son rythme singulier. Ce serait l'art d'une psalmodie à reconstruire avec d'autres instruments, mais aussi courants pour nous que la harpe ou les trompes l'étaient pour les auteurs antiques ».

Chef-d'oeuvre écrit à l'âge d'or de la création poétique d'Israël, le livre de Job a été attribué par une certaine tradition hébraïque à Moïse. Il constitue le premier roman métaphysique de la littérature universelle. Dans le spectacle, le clown de Jean Lambert-Wild est un Paillasse, tel qu'il est défini dans la Commedia dell'arte. Personnage de bouffon du théâtre forain italien, le Paillasse avait un habit fait de toile à paillasse. Le Paillasse évoquait, à travers la vie d'une troupe de commedia dell'arte, la condition des comédiens de théâtre qui devaient en toutes circonstances faire bonne figure en scène.

Ce mercredi 13 février à 20 h 45 au théâtre à l'italienne. Tarif unique 7 €, tél. 02 33 88 55 55.

Ouest-France

mardi 12 février 2008

Carnet de campagne / Cherbourg Sud-Ouest : à la croisée des chemins

Carnet de campagne. Tout le monde parle encore du canton d'Octeville. Cherbourg Sud-Ouest est une zone tampon entre aspirations rurales et exigences urbaines.

Le cadre. Deux tiers urbain, un tiers rural : voilà la particularité du canton Sud-Ouest de Cherbourg. Le canton d'Octeville, ainsi nommé jusqu'à la fusion en 2000, allie une zone urbaine allant du quartier des Provinces à celui des Fourches en passant par le vieil Octeville et une zone rurale avec cinq petites communes : Couville, Martinvast, Tollevast, Hardinvast et Saint-Martin-le-Gréard. Au total 22 000 habitants vivent dans ce canton, qui fut l'un des plus importants de la Manche. Par ailleurs, il est le seul où deux conseillers généraux doivent accorder leurs violons pour travailler ensemble. Celui du canton Sud-Ouest et celui du canton de la ville voisine, Équeurdreville. La communauté de communes de Douve et Divette, basée à Martinvast, a la compétence des cinq communes précitées, auxquelles s'ajoutent celles de Virandeville, Sideville, Nouainville et Teurthéville-Hague.

Les forces. L'ensemble territorial possède tous les atouts pour développer le scolaire avec deux collèges, le rural, l'industriel et l'artisanal. Il compte deux grandes zones : celle de Tollevast, accolée à celle de La Glacerie, et celle de Martinvast, saturée. Une troisième zone artisanale, au Café Cochon à Virandeville, est sur les rails. Par ailleurs, le canton possède un atout non négligeable : l'axe routier qui mène vers les usines de la Hague et maintenant l'EPR. L'exode de la population urbaine s'y fait sentir et les constructions neuves fleurissent à vue d'oeil. Contrairement à des secteurs moins favorisés, la population scolaire se maintient et s'étoffe parfois. Certaines communes ouvrent même des classes, avec ses à-côtés bénéfiques : le développement de l'accueil péri-scolaire, de la restauration et de l'emploi d'assistantes maternelles.

Les faiblesses. Le canton est confronté à deux mondes, urbain et rural, qui doivent non pas s'opposer mais au contraire travailler ensemble. Le développement urbain ne doit pas se faire au détriment du monde agricole. Cette volonté d'harmonie explique la lenteur du dossier de la voie de contournement ouest. Celle-ci devra rallier Tollevast à Équeurdreville-Hainneville en traversant les communes rurales du canton. Elle doit favoriser un développement économique du territoire et un désengorgement de la communauté urbaine. Mais pas à n'importe quel prix. Côté urbain, il faut tenir compte du quartier des Provinces où 80 % des élèves sont boursiers et 30 % des habitants à la recherche d'un emploi. Le nombre de familles monoparentales y est considérable.

Les perspectives. On l'a dit, la voie de contournement ouest sera le dossier phare du futur conseiller général. D'autres priorités s'imposent également : l'aide à domicile en milieu rural, le maintien des services publics, ou la mise en place de moyens techniques pour poursuivre la modernisation des collèges. Ferronay et Les Provinces sont situés en zone d'éducation prioritaire et font partie du réseau Ambition réussite. Il s'agit aussi de développer l'économie et les perspectives d'emplois. Sans oublier les compétences sociales indispensables afin que le quartier des Provinces reste très agréable et accessible de jour comme de nuit.

Résultats 2001. Il y avait cinq candidats en lice. Michel Lerenard (PS) est élu au premier tour avec 50,49 %. Eric Guillemau (UDF) 29,57 %, Y. Hainneville (FN) 9,98 %, Alain Civilise (PC) 9,95 % et A. Mahieu (SE) 0,01 %.

Les candidats déclarés. Michel Lerenard (PS), Alain Civilise (PC) et Alain Estève (Divers droite).

Ouest-France

Concert Cherbourg : Du jazz avec Alain Jean-Marie trio

Plus tard. L'orchestre de jazz se produira à Équeurdreville lors d'une soirée cabaret. Un hommage sera rendu au grand musicien Michel Gaudry.

« Nous souhaitons beaucoup d'approches diversifiées dans la programmation de notre espace cultures, l'Agora, notamment avec le jazz qui est une vraie culture sous-représentée dans le Cotentin », précise le maire d'Équeurdreville-Hainneville, Bernard Cauvin qui, avec le concours de l'agent André Levaufre, a fait la présentation de la soirée cabaret jazz.

Vendredi 22 février, à 21 h, dans une ambiance feutrée et chaleureuse, assis à de petites tables et autour d'un verre, les spectateurs auront le plaisir d'écouter un « professionnel de très haut niveau et artiste internationalement reconnu dans le domaine du jazz », poursuit André Levaufre.

Il s'agit d'Alain Jean-Marie, pianiste de jazz autodidacte, qui, depuis 35 ans, accompagne les plus grands : Dee Dee Bridgewater, Henri Texier, Chet Baker, Abbey Lincoln, Max Roach... Il sera accompagné par l'Américain Wayne Dockery à la contrebasse, qui collabore depuis 20 ans avec Archie Shepp, et du Martiniquais Lucien Dobat à la batterie, qui accompagne depuis huit ans Rhoda Scott. Originaire de Guadeloupe, la musique d'Alain Jean-Marie est largement influencée par ses racines d'inspiration be-bop et le folklore antillais.

Au cours de cette soirée, un hommage tout particulier sera rendu au clarinettiste et contrebassiste Michel Gaudry, originaire de Haute-Normandie, qui sera présent lors de cette soirée. « Il s'est produit en concert à travers le monde entier, a joué et enregistré avec les plus grands du jazz américain, tels que Duke Ellington et Billy Strayhorn. Il a accompagné les plus grands artistes de variété tels que Joséphine Baker, Juliette Gréco, Claude Nougaro, Barbara, Georges Moustaki ou encore Serge Gainsbourg. »

Soirée limitée à 300 personnes. Réservations conseillées au Forum de Cherbourg, Harmonia Mundi ou sur place à l'Agora (avenue du Tivet, près de la policlinique du Cotentin). Tarif adulte : 10€. Enfants -12 ans : 5€. Renseignements au 02 33 93 94 72.

Ouest-France

lundi 11 février 2008

Musique cherbourg : Quand Mozart rencontre Hubert Reeves

Plus tard. Le théâtre et Ludiver vont accueillir l'astrophisicien Hubert Reeves et l'ensemble Calliopée qui vont conjuguer science et musique.

« Tous les créateurs, musiciens, peintres, poètes ont enfanté de la beauté », constate Hubert Reeves, astrophysicien bien connu du public. Il a rencontré Maud Lovett et son association « A l'unisson » et de cette rencontre est issu un beau projet qui va se réaliser au théâtre à l'italienne de Cherbourg-Octeville et à Ludiver dans la Hague. Cette manifestation nommée « Mozart et les étoiles » consiste à faire dialoguer des oeuvres du musicien et des réflexions d'Hubert Reeves sur la création.

Au théâtre à l'italienne, le jeudi 14 février, le programme sera le suivant : Sonate pour violon et piano en fa majeur, de Mozart, L'histoire de l'univers de Hubert Reeves, Trio des quilles de Mozart, Cosmos et musique de Hubert Reeves et Quintette pour clarinette et cordes de Mozart.

Le 15 février, au planétarium Ludiver, les élèves du canton de Beaumont-Hague assisteront à un spectacle qui raconte une rencontre exceptionnelle entre la création du cosmos et la création musicale. Ce spectacle est proposé avec projections d'images géantes prises par les grands télescopes contemporains et comprend L'histoire de l'univers et Cosmos et musique d'Hubert Reeves, et Quintette pour clarinette et cordes de Mozart. Donné sous le planétarium, ce concert participera « à la féerie du lieu », souligne Maud Lovett. Les interprètes sont : Karine Lethiec, alto, Michel Lethiec, clarinette, Maud Lovett, violoniste, Frédéric Lagarde, piano, Romain Garioux, violoncelle et Saskia Lethiec, violon, tous de l'ensemble Calliopée.

Au théâtre, jeudi 14 février à 20 h 30, 17€, gratuit pour les moins de 18 ans. Réservation par téléphone au 06 12 85 81 68 ou chez Harmonia mundi et Art et musique. A Ludiver gratuit pour les enfants.

Ouest-France

Musée Cherbourg : Les trésors cachés du musée Emmanuel-Liais

Les collections sont d'un grand intérêt. Mais le musée etnographique manque cruellement de place pour dévoiler ses trésors.

Loin de l'agitation du monde moderne, il est des lieux au charme désuet, et où les objets exposés, contemporains de Jules Verne, attisent la curiosité et invitent au voyage. Avec ses collections de toutes provenances, le musée d'Ethnographie rappelle les cabinets de curiosités très prisés jusqu'au XIXe siècle, avant l'essor des muséums d'histoire naturelle.

« Ce musée est né en 1832, explique Cécile Binet, directrice des musées de Cherbourg. Il a pour origine un cabinet de curiosité créé par François-Henri Duchevreuil. A la mort de celui-ci, la société académique, consciente de l'intérêt scientifique que présentent les collections, incita la Ville à racheter l'ensemble du fond. » Depuis ce jour, les donations faites par les sociétés savantes se succèdent, et en 1908, 750 oiseaux naturalisés détenus par un taxidermiste de Saint-Vaast viennent enrichir la collection. « Aujourd'hui, précise Cécile Binet, on peut estimer à environ 35 000, le nombre de pièces détenues par le musée ! »

Un manque cruel de place

Cependant, au cours des années, l'affluence des dons ne faiblit pas, et faute de place, les pièces s'entassent dans les réserves. « Actuellement, explique Cécile Binet, entre 60 et 70 % des collections de géologie, ornithologie, et archéologie dorment sur des étagères et dans des cartons, qui pour certains n'ont jamais été ouverts ! » Malheureusement, les combles n'étant pas isolés, les conditions de stockage ne sont pas bonnes et certaines pièces s'abîment. « Beaucoup de pièces présentent un intérêt certain, comme le squelette complet de baleine, ou celui d'Hyperoodon boréal échoué à Goury en 1893, mais nous sommes dans l'impossibilité de les exposer ! »

La visite des combles réserve également quelques surprises... En effet, dans l'ombre, à côté des Pétrels géants de l'hémisphère sud, des crânes d'hippopotames et de rhinocéros, et des multiples bocaux de formol au contenu obscur, plusieurs crânes et cerveaux humains, attirent brusquement l'attention... « Ce sont des crânes phrénologiques de Gall qui datent des années 1880, explique Cécile Binet, selon les théories de ce scientifique, le crâne humain serait divisé en plusieurs zones, chacunes reliées à un sentiment. C'est la raison pour laquelle ils sont quadrillés de toutes ces inscriptions ! »

Des aménagements en perspective

Dans un avenir proche, une nouvelle réorganisation des salles de zoologie devrait permettre de faire découvrir au publique quelques pièces inédites. « Nous aménagerons trois salles qui seront chacunes consacrées à un thème particulier : la faune locale, la géologie, et l'océanographie. Ceci devrait mettre en valeur ces collections et attirer de nouveaux visiteurs. »

Pratique. Du 1er octobre au 30 avril : Ouverture du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h. Du 1er mai au 30 septembre : Ouverture du mardi au samedi, de 10 h à 12 h, et de 14 h à 18 h. Lundi et Dimanche : de 14 h à 18 h. Tél. 02 33 53 51 61. Entrée gratuite.

Ouest-France

vendredi 8 février 2008

Théatre cherbourg : La Compagnie de la Polle prépare un vaudeville

Aujourd'hui. Du théâtre amateur au profit d'une oeuvre locale. C'est ce que propose cette bande d'amis qui répète une pièce moderne et drôle.

Les débuts sur scène de la Compagnie de la Polle datent déjà de 23 ans. Cette bande d'amis, constituée de comédiens, metteurs en scène, souffleurs, costumiers ou encore décorateurs, tous amateurs, prépare une nouvelle comédie pleine de rythme, de situations cocasses, de dialogues piquants et de personnages savoureux qui provoquent les rires du début à la fin.

Elisabeth Devailly et Philippe Ribeill, les metteurs en scène de cette saison, ont fait le choix d'une pièce « moderne jeune et drôle » de Marie Laroche-Fermis, créée en 2005 et intitulée Le trésor de tante Agathe qu'ils présenteront au public durant 1 h 20 du 10 au 12 avril prochain au Théâtre des Miroirs à La Glacerie puis à l'école des Fourriers de Querqueville. « Le profit des entrées ira, comme chaque année, à une oeuvre locale, précise l'équipe. Nous avons fait le choix de financer l'association de loisir de la maison d'accueil spécialisée (Almas) de la Fondation Bon Sauveur de Picauville qui créé de nouveaux ateliers, notamment musicaux. Ceux-ci stimulent la création et l'éveil des enfants handicapés. »

Onze acteurs et dix techniciens se partagent les rôles. Tous les lundis de 20 h 30 à 22 h 30, salle de la Duché, ils répètent depuis la Toussaint sans chauffage, mais dans la bonne humeur et avec l'envie de transmettre leur passion. « On s'entend tous très bien. Toue le monde se prête bien au jeu. Nous attendons tous avec impatience de rencontrer le public. »

Ouest-France

jeudi 7 février 2008

Cherbourg sport : Cyclisme : Le Tour de Normandie revient dans la Manche

Tour de Normandie. La 28e édition, programmée du 24 au 30 mars, subira des retouches. Une arrivée et un départ sont prévus à Beaumont-Hague.

La formule. Sept jours de course, huit étapes, dont un prologue et deux demi-étapes. La formule du Tour de Normandie ne varie pas. Seule épreuve d'une semaine au calendrier européen dans sa classe 2-2 (l'étage situé en dessous de la classe 2-1), avec le Tour de Guadeloupe et le Tour de Martinique, le TdN parcourra les cinq départements normands, en fêtant sa 28e édition.

Les étapes. Deux variantes en 2008. Le peloton s'attardera davantage en Seine-Maritime, sans faire halte dans l'Eure comme l'an passé. Le mercredi 26 mars, Grand-Couronne sera à la fois ville arrivée et départ des deux demi-étapes. « Le Tour ne s'y était jamais arrêté », assure Raymond-Marcel Anquetil, l'organisateur en chef. La Manche retrouvera également droit de cité, avec arrivée et départ de Beaumont-Hague. Depuis 2003, le TdN n'était plus revenu dans le Nord-Cotentin (à Valognes). Pour le reste, ce sera du classique avec prologue à Mondeville, passage à Flers pour la 27e fois, escales habituelles à Forges-les-Eaux et Bagnoles-de-l'Orne, final à Caen le dimanche, via la « grimpette » de La Rançonnière à Clécy.

Le contenu. Avec un total de 1 128 km, le Tour sera plus long (1 055 km l'an passé). Quatre étapes dépasseront les 200 km, contre deux seulement en 2007. « Ce n'est pas une volonté de durcir notre épreuve, note Anquetil. Mais il se trouve que pour relier l'Orne et le nord de la Manche, nous n'avons pas le choix. »

Le plateau. 21 équipes de six coureurs (soit 126 engagés) seront au départ, soit une de plus que l'année dernière. La sélection est toujours difficile. « J'ai reçu 37 demandes, expose Anquetil. C'est le signe que notre épreuve marche bien. Les équipes ont toujours envie de revenir. Non seulement nous soignons leur accueil, mais notre équipe d'organisation est bien rodée ».

Les têtes de liste. Absent en 2007, l'échelon Continentale Pro - le niveau sous le pro Tour - sera, cette fois, représenté par Agritubel. S'il est exclu qu'un Thierry Moreau figure au départ, en revanche, la formation française pourrait déléguer des pointures comme Lequatre, Coutouly, Bergès ou Bichot. La Rabobank espoirs, lauréate des quatre précédentes éditions, sera son plus sérieux rival, même sans Lars Boom, vainqueur du prologue 2007 et champion du monde de cyclo-cross 2008, ni Martijn Maaskant, lauréat du TdN 2007. Les Français seront aussi représentés par Auber et Bretagne Armor Lux. Pas moins de 14 équipes Continentale étrangères seront de la revue. À suivre les Danois de GLS, qui avaient placé un homme (Nielsen) à la 2e place l'an dernier, les Norvégiens du Team Bianchi, les Canadiens de R.A.C.E., les Belges de Lotto Davitamon ou les Allemands de Kuota Senges.

Les régionaux. L'USSA Pavilly-Barentin succède au VC Rouen, invité en 2007. La formation de Laurent Genty, seule Division nationale 1 en Normandie, aura fière allure, avec une ossature bas-normande. Comme chaque année, une sélection de Normandie sera dans la course. L'AC Octeville, avec Lecrosnier ou (et) Cantero, devrait en être.



Jean-Pascal ARIGASCI.



Le programme. 24 mars : prologue à Mondeville. 25 : Mondeville - Forges-les-Eaux. 26 : Forges - Grand Couronne et Grand Couronne - Elbeuf. 27 : Elbeuf - Flers. 28 : Domfront - Beaumont-Hague. 29 : Beaumont-Hague - Bagnoles-de-l'Orne. 30 : Bagnoles - Caen.

Ouest-France

Cherbourg : Du théâtre musical avec L'Enfant sans nom

Plus tard. La Compagnie Papaq propose L'Enfant sans nom, un spectacle musical, le mardi 12 février à l'espace culturel Buisson de Tourlaville.

Ce conte se passe dans un univers fantastique et s'adresse à tous, dès 6 ou 7 ans. Il a été écrit pour le conteur Abbi Patrix, d'après le conte de Philippe Raulet. « Le sale gamin de l'arc-en-ciel s'est enfui avec la lentille du Ferrailleur. Voilà l'enfant parti, sans nom, bille en tête. Il court, il marche, s'amuse, dort, s'exalte, jusqu'au jour où il ne sait plus quoi faire. De rencontres en péripéties, l'enfant s'égare. Parviendra-t-il au bout de sa quête, réussira-t-il à dénouer les mystères et déjouer la prophétie du redoutable maître des images ? », indique le synopsis de la pièce. Dans son «instrumentarium décor» impressionnant, composé de structures mobiles, Denis Monjanel et Loïc Le Boutouiller emmènent le public dans une série d'aventures ponctuées de chansons truculentes, « Comme un arc-en-ciel sous un ciel d'orage ». Des tubals suisses PanArt, sortes de steel-drums à suspendre, à la silhouette massive, des cloches symphoniques aux timbres suaves, des clochettes à bureau en rappel à l'ordre, un thérémine transistorisé par Moog pour le mystère. « Et quand tu es en haut de la côte, tu commences à voir sur la droite la grande casse du ferrailleur... C'est là que vivent mister Tenaille et ses deux soeurs, Miss Diesel et Miss Goudron, dans une casse, un univers métallique de ferrailles et de produits manufacturés. » Ainsi commence ce récit où, de rencontres en territoires, l'enfant croise des personnages dans un parcours initiatique. Dans une pièce, se trouve l'Enfant sans nom et son lit-cage. Miss Diesel et Miss Goudron ont l'oeil sur lui depuis douze ans. Puis, un matin, plus aucun bruit de la casse. La fuite, la mer...

Représentation le mardi 12 février à 20 h 30 à l'Espace Buisson, 73 rue Ferdinand Buisson, tarifs : 10 €, 7 € et 5 € (moins de 12 ans), tél. 02 33 20 44 54.

Ouest-France

mardi 5 février 2008

Théatre Cherbourg : Un délicieux « Arlequin poli par l'amour »

Plus tard. La jeune compagnie Piccola Familia revient en résidence au Trident. Le Vox propose leur adaptation de la pièce de Marivaux.

Mona Guichard, la directrice de la scène nationale du Trident, est enchantée d'héberger à nouveau la compagnie Piccola Familia sur la scène cherbourgeoise : « J'ai souhaité aider cette troupe car une scène nationale a un rôle à jouer dans ce sens ». La pièce choisie par le metteur en scène Thomas Jolly est « Arlequin poli par l'amour », de Marivaux : « C'est une vraie machine à jouer, à inventer... Marivaux l'avait écrite pour des comédiens italiens parlant peu notre langue, d'où un texte sur mesure, où l'on retrouve déjà ses ingrédients futurs : l'amour, les quiproquos, ou le désenchantement », indique-t-il.

Les acteurs s'emparent donc du lieu, et quand il s'agit pour eux de retrouver Arlequin perdu dans le « palais » de la fée, les voilà qui courent vraiment dans tout le théâtre. « C'est pour moi la première rencontre avec cet auteur », explique le metteur en scène, « c'est une première immersion et nous cherchons à mettre de côté le « convenu », « ce qu'on a vu » de Marivaux. Il s'agit pour chacun d'éprouver cette langue, c'est-à-dire la rapprocher de nous ». La pièce est écrite dans le style de la commedia dell'arte, avec ses règles codifiées. Arlequin, jeune et beau garçon, est retenu prisonnier dans le palais d'une fée amoureuse de lui. Mais ce n'est pas réciproque, et la fée découvre même bientôt que cet imbécile et rustre d'Arlequin éprouve des sentiments pour la belle bergère Silvia. Et voilà qu'il devient fin, courtois, comme « poli » par l'amour... Que va-t-il advenir des deux jeunes amants ? Les comédiens parviennent à nous plonger dans une comédie ballet avec une scénographie toute légère. La pièce est un conte de fée, inspiré par « Le songe d'une nuit d'été », de Shakespeare, et se mue en conte politique, avec une réflexion sur le rapport au pouvoir. Allons réfléchir avec eux.

Arlequin, au Vox, avenue de Paris, samedi 9 février à 20 h 45, dimanche 10 février à 16 h, mardi 12 février à 20 h 45, mercredi 13 février à 18 h 45 et jeudi 14 février à 20 h 45, tarifs : 20 €, 11 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55.

Ouest-France

lundi 4 février 2008

Cherbourg / Granville: la cavalcade sérieusement délirante

La grande cavalcade du carnaval se déroulait hier après-midi. 31 chars ont défilé dans les rues du port manchot devant une foule le plus souvent déguisée.

Retrouvez ici notre galerie photos du Carnaval !
Difficile de faire la grasse matinée à Granville ce dimanche matin ! À 10 h, de gros yeux espionnaient les braves gens chez eux, jusqu'au 1er étage. En faisant un tintamarre de tous les diables. À l'heure des croissants, les grappes de saucisses commençaient déjà à griller, enfumant les trottoirs.

Puis une multitude d'hurluberlus grimés en tout et n'importe quoi ont convergé vers le centre-ville. Ensuite, les sirènes se sont mises à sonner. Quel boucan ! Il parait que c'était le début de la grande cavalcade du carnaval, avec 31 chars en tout.

Place de la mairie, vers 14 h 30, on ne pouvait pas bouger. Des gens par dizaines s'y étaient rassemblés. Pour voir quoi ? Un concours de celui qui en fera le plus dans le délire. Schtroumphs, squelettes, bonhommes enflés aux couleurs chimiques, écossais en kilt, faux pilotes, CRS rigolards, Zorros de pacotille, travestis poilus, vampires au sang violet, pharaons avec des caméras, abeilles aux antennes de caoutchouc, un président de la république de 1,80 m, Obelix avec un menhir aussi grand qu'un sac à dos, une Bretonne sans coiffe.

Tous osent danser sur « Pirouette, cacahuète » ou « Il est vraiment, il est vraiment... ». C'est diffusé à tue-tête, histoire que tout le monde comprenne bien les paroles. En plus, il se trouvait des élus pour participer et des médias pour en parler. Comme si un défilé de deux heures ne suffisait pas.

Quelques farfelus racontent que c'est la 134e fois que ça se passe à Granville, que c'est une tradition, qu'ils vont réitérer ce spectacle demain mardi. Mais espérons que ce ne soit qu'un coup de folie temporaire et que tout rentre dans l'ordre au plus vite.



Guillaume TALLON.

Ouest-France

dimanche 3 février 2008

Cherbourg : Premières plongées virtuelles à la Cité de la mer

Les premiers « aventuriers » de la Cité de la mer, à Cherbourg, ont découvert samedi la nouvelle attraction. Impressions après leur plongée virtuelle dans le monde sous-marin. Au coeur des abysses.

« J'ai trouvé ça bien de faire participer le visiteur. C'est vraiment interactif. » Frédéric, venu d'Istres, était convaincu à la sortie de la nouvelle attraction de la Cité de la mer. « On a marché sous la mer » a été ouverte au public ce samedi. Ce premier commentaire était contrebalancé par celui de son amie, actuellement en formation à Cherbourg. « La plongée, c'est quelque chose que j'ai déjà vu, estimait-elle samedi après-midi. Je ne trouve pas ça très original. »

« On ne s'attendait pas à ça, commente un autre couple, des Cherbourgeois. Le début, avec les entraînements, nous a paru un peu long et bizarre. Mais la plongée et la conclusion, c'est vraiment bien. » Cédric et Babette, de Sainte-Croix-Hague dans la Manche, ont « vraiment été pris au jeu. La capsule de plongée, ça nous a vraiment plu. Et la fin est surprenante et rigolote. » « C'était vraiment trop bien quand le cachalot nous a défendus contre le calamar géant », conclut Marius, un jeune Cherbourgeois. Impressions identiques pour Lucie, venue de Rennes pour voir sa famille et qui en a profité pour visiter la Cité de la mer. « On se plonge vraiment dedans. »

La nouvelle attraction a ouvert ses aventures au public ce week-end. Une plongée virtuelle dans le monde sous-marin jusqu'aux fonds abyssaux, qui dure de 45 minutes à une heure. La Cité de la mer espère ainsi relancer son attractivité, alors même qu'elle remettait samedi, en début d'après-midi, les lots aux gagnants du concours organisé à l'occasion de l'accueil, il y a quelques semaines, du 1 500 000e visiteur depuis son ouverture. Dont le premier, une croisière transatlantique à bord du Queen Mary II.

Pratique. « On a marché sous la mer » à la Cité de la mer à Cherbourg. Tarifs pour l'ensemble de la visite (Redoutable, aquarium et attraction) jusqu'au 31 mars : adultes, 15,50 €; enfants de 5 à 17 ans, 10,50 €.

Ouest-France

samedi 2 février 2008

Carnaval de Granville ce week-end

Ce samedi 2 février, débute le 134e carnaval avec la cavalcade des enfants. La grosse journée, c'est pour dimanche avec 31 chars dans les rues.

« Granville l'hiver, comme c'est paisible ! », se dit le promeneur très candide et peu prudent, débarquant ce samedi matin dans le port manchois. Car la ville va peu à peu sortir de la torpeur : ce samedi débute le carnaval de Granville, le 134e du nom. Une fête tout ce qu'il y a de plus second degré, avec de la franche rigolade, une fête populaire et bon enfant qui remonte au temps où des marins partaient des mois en mer pêcher la morue à Terre-Neuve. Les touristes se faisaient encore très rares.

La tradition a survécu. Et le programme, quasiment immuable, commence ce samedi par la cavalcade des enfants. Départ à 14 h 30 avec l'intronisation du bonhomme carnaval au Calvaire. Il s'agit cette année de son Altesse Sérénissime le roi Raki 1er. Sur son char ce samedi, ce chanceux sera accompagné par le char de la reine et des groupes de musiques. Cette cavalcade sera suivie du bal des enfants. À 21 h, concert au podium du carnaval, installé sur le parking à côté de la Poste.

Les choses très peu sérieuses commenceront demain dimanche dès 11 h du matin par une aubade salle de Hérel (à côté du port de plaisance). Quatre fanfares réveilleront les Granvillais. À 14 h, départ de la grande cavalcade rue du Port, rue des Juifs et place du Casino. Les 31 chars officiels, plus les surprises de dernière minute convergeront en direction du cours Jonville pour se diriger ensuite vers le Calvaire. Puis, retour vers le cours Jonville et fin de la cavalcade face à la mairie. Arrivée vers 16 h. À 21 h 15, les chars remettent ça lors d'une cavalcade lumineuse.

Comme chaque année, il y aura beaucoup de monde dans les rues de Granville. Dimanche, le centre sera fermé à la circulation en fin de matinée et bon nombre des rues seront interdites à la circulation. Des parkings situés en périphérie de la ville, dans les zones commerciales route de Villedieu et d'Avranches seront à disposition des automobilistes. Des navettes gratuites partiront ensuite de ces parkings en direction du centre-ville.

Ouest-France

Cherbourg Cinéma : Un week-end cinéma avec Cinémovida

Aujourd'hui. Le festival des cultures hispaniques se poursuit ce week-end avec de nombreux films au programme.

Tous les films, en Version Originale sous-titrée en français, sont projetés au cinéma l'Odéon, partenaire du festival des cultures hispaniques.

Ce samedi. 13 h 50 : XXY, de Lucia Puenzo (2007). Argentine - Espagne. Alex, une adolescente de 15 ans, porte un lourd secret. Ses parents avaient quitté Buenos Aires, peu après sa naissance, pour l'Uruguay. Un couple d'amis vient les retrouver, avec Alvaro, leur fils de 16 ans.

16 h : L'Année où mes parents sont partis en vacances, de Cao Hamburger (décembre 2007). Brésil, 1970, un régime politique dur, et la coupe du monde de football qui bat son plein. Les parents de Mauro, 12 ans, disent partir en vacances, pour en fait quitter la dictature. Pour Mauro, c'est l'été de tous les dangers et de tous les bonheurs.

18 h : La Leon, de Santiago Otheguy (2007). Argentine. Alvaro mène une vie paisible au milieu des rivières, entre la pêche et la coupe de roseaux. Son homosexualité et sa passion pour les livres font de lui un personnage à part pour les habitants. El Turu, le pilote du bateau bus, semble déterminé à harceler Alvaro. 20 h : Les Toilettes du pape, de Enrique Fernandez et Cesar Charlone (sortie mars 2008). Uruguay, 1988 : 50 000 personnes attendent impatiemment la visite de Jean-Paul II. Beto, petit contrebandier, décide de construire des toilettes devant sa maison et de les louer pour ensuite s'acheter une moto.

22 h : Le Chemin de San Diego, de Carlos Sorin (2007). Argentine. Tati Benitez est un fan inconditionnel du footballeur Maradona. Sa vie est précaire, il a 4 enfants à nourrir, mais il est heureux grâce à une racine d'arbre, trouvée dans la forêt, qui a la forme de son idole. Quand Diego Maradona tombe malade, il décide d'aller lui remettre en mains propres.

Dimanche. 13 h 50 : Viva Cuba, de Juan Carlos Cremati (octobre 2007). Malù et Jorgito sont amis pour la vie, même si leurs familles se détestent. Suite à un décès, la mère de Malù veut quitter Cuba. Les deux enfants s'échappent et entament un périple à travers l'île.

16 h : Les Toilettes du pape, de Enrique Fernandez et Cesar Charlone (sortie mars 2008). Uruguay, 1988 : 50 000 personnes attendent impatiemment la visite de Jean-Paul II. Beto, petit contrebandier, décide de construire des toilettes devant sa maison et de les louer pour ensuite s'acheter une moto.

18 h : L'Esprit de la ruche, de Victor Erice (1973). Espagne, 1940, c'est-à-dire peu après la guerre civile. Deux soeurs d'une dizaine d'années s'inventent un monde parallèle et, apeurées, croient voir Frankenstein rôder dans leur village.

20 h : Lumière silencieuse, de Carlos Reygadas (2007). Mexique. Johan et les siens sont des mennonites du Nord du Mexique. En contradiction avec la loi de Dieu, Johan, marié et père de famille, tombe amoureux d'une autre femme.

Tarifs : 7,60 € la place, 55 € les 10 tickets, tél. 02 33 22 58 54 (Odéon).

Ouest-France