samedi 13 décembre 2008

Concert Cherbourg

Danse d'ailleurs : l'Afrique danse au Vox

« J'accuse ! » est un solo qui autocritique le peuple africain.  « J'accuse ! » est un solo qui autocritique le peuple africain.

Plus tard. La 4e édition du Festival régional de danse explore le continent africain. Trois lauréats, dont un solo, montrent leur création chorégraphique.

Le Trident accueille à nouveau le festival Danse d'ailleurs, le vendredi 5 décembre au Vox. La manifestation est devenue le lieu d'expression et de visibilité des compagnies dans des pays qui n'ont pas toujours les moyens et les espaces nécessaires à leur développement. Libres, créatives, parfois engagées malgré elles, les danses que nous offrent les trois lauréats 2008 des rencontres de mai dernier à Tunis montrent la richesse et la vitalité de la création chorégraphique d'Afrique. « C'est le cas de Karoano. Des amis, séparés entre Madagascar et l'Afrique du Sud, partagent leur expérience de la vie à travers la culture, les différences et les ressemblances qui s'expriment dans leurs corps féminins et masculins », indiquent les organisateurs.

Lauréat catégorie pièce collective, « Ndjila Na Ndjila est porté par une ingénieuse scénographie visuelle. Les danseurs marchent à en perdre le souffle, piétinent jusqu'à ne plus sentir le poids de leur corps et le sang qui coule dans leurs veines ». Enfin, en solo, « Pape Ibrahima Ndiaye danse J'accuse ! Il dénonce la torture des innocents et trace par la danse le déplacement des corps vers la destination humaine ».

Parce qu'il a soif de justice, le Sénégalais danse sa colère en 17 minutes : « Comme mes ancêtres le faisaient, je danserai pieds nus et mes pas feront trembler la terre ». Spontané et provocateur, il propose une danse revendicatrice, une résistance ouverte, un moyen pour conscientiser le peuple africain de sa propre souffrance causée par une hypocrisie politico-ethnique qui n'est autre que la leur. Samedi 6 décembre, la compagnie burkinabaise Faso danse théâtre propose Babemba, au théâtre de la Butte.

Au Vox, vendredi 5 décembre à 19 h 45, tarifs 20 €, 11 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55.

Ouest-France



Concert Cherbourg

Les Tambours du Burundi en concert

Les Maîtres tambours du Burundi se donnent sans retenue sur scène.  Les Maîtres tambours du Burundi se donnent sans retenue sur scène.

Plus tard. Le réseau La Voix des oreilles propose un concert samedi 6 au Rafiot, à Flamanville avec les bergers royaux du Burundi.

Ils sont quinze, vêtus des couleurs du drapeau du Burundi, vert, blanc et rouge. « Ils arrivent sur scène, tambours sur la tête et baguettes à la main, drapés dans de longues robes qui marient le blanc pur et le rouge sang. Ils commencent à jouer en martelant la scène. Les voix entre souffle et cri accompagnent la danse autour du tambour central qui symbolise le pouvoir. Cette danse, censée exprimer la fidélité au roi, affirmée par l'enroulement des baguettes autour du cou, est en fait une lutte pour s'approprier le tambour-pouvoir », indiquent les organisateurs. Une sorte de guerre où l'arme serait non la mort mais la séduction.

Les disques qu'ils ont enregistrés sont mis à toutes les sauces au générique des émissions sur le monde noir, leurs rythmes ont été exploités par une pléiade de musiciens. « Leur tourneur va les chercher chez eux, dans la forêt, pour les persuader de se rendre disponibles quelques semaines par an pour se produire sur scène », ajoute Léonie Delesculier, du collectif.

Jusqu'au siècle dernier, au Burundi, les tambours ne s'entendaient que pour les grandes occasions. Ils accompagnaient le Roi, de son avènement à sa mort, et ils célébraient le début des moissons du sorgho. « Le tambour était un instrument sacré. Aujourd'hui, il n'y a plus de monarchie. Une république a pris la place de la colonie belge. Mais les tambours sont toujours sacrés. Et Les Tambours du Burundi les premiers ambassadeurs de leur pays », écrit Claudine Despax sur oc-tv.net.

Avant le concert, à 15 h, les Tambours du Burundi rencontreront le public à l'école de musique des Pieux (entrée libre). Attention, la prévente des billets du concert se fait aux lieux habituels (Art's café, Epicentre, Carrefour etc.) sauf le Forum, remplacé pour l'occasion par la Maison de la presse des Pieux. La jauge contient 400 places assises « et les enfants sont les bienvenus », conclut Léonie.

Pratique. Concert samedi 6 décembre à 21 h au Rafiot, Flamanville, tarifs 13 € en prévente, 15 € sur place, gratuit pour les moins de 10 ans, tél. 02 33 23 19 42.

Ouest-France



Concert Cherbourg

Concert de musiques alternatives à l'Agora

Les DJ de l'association organisatrice Shamanik exploreront tous les affluents alternatifs du genre.  Les DJ de l'association organisatrice Shamanik exploreront tous les affluents alternatifs du genre.

Demain. Près de six heures non-stop de musiques électro samedi soir : c'est ce que propose pour cette première édition l'association Shamanik.

Créée en 2000 pour organiser des événements musicaux de grande ampleur, l'association Shamanik propose une grande soirée-concert à l'Agora d'Equeurdreville-Hainneville, samedi 6 décembre, de 20 h 30 à 4 h du matin. Une programmation fournie pour cette première édition du Voodoo Karnaval, nouveau rendez-vous des musiques actuelles dans le Nord-Cotentin, le tout servi sur un plateau dub, dancehall, breakbeat et drum'n'bass.

« Nous avons fait appel à des groupes qui se produisent sur les plus gros festivals de France », explique le président de Shamanik, Jérémy Monsut. « Chacun sera sur scène 1 h 30 »

En têtes d'affiches, Brain Damage et Interlope. Le premier est une formation basse-machines incontournable de la scène dub française. « Une présence live intense, des mélodies alliant musique du monde et sonorités électroniques profondes dans une alchimie estampillée dub électro-ethnique ».

Interlope est un duo parisien « ultradynamique » qui fait parti de ces activistes électro de la première heure. « Ils honorent les soirées underground européennes et françaises. » Ils présenteront leur 5e album qui concède une place plus importante au breakbeat et à l'électro hip-hop. À leurs côtés les Djays de Shamanik mais aussi Arkoffa et Zelie and Karo, « des vjay et vjettes surprenants. » Une croisière aux confins du Nu jazz, Funky Break, Bassline, Dancehall, Ragga Jungle et Drum'n'bass... Les décorations scéniques de Musact et Anwynn donneront du relief à l'Agora.

Samedi 6 décembre à 20 h 30. Agora, avenue du Thivet. Tarif : 15 € en prévente à la Fnac, Carrefour, Magasins U, Géant et www.fnac.com. 17 € sur place. Mise en place d'un réseau Zéphir bus. Le trajet reprend les arrêts des dessertes Zéphir de nuit au tarif classique.

Ouest-France



Actu Cherbourg

Le grand jeu pour les fêtes de Noël

Les festivités commenceront aujourd'hui vers 18 h 30 place Centrale suivies par l'embrasement de la fontaine place De Gaulle vers 19 h 10.  Les festivités commenceront aujourd'hui vers 18 h 30 place Centrale suivies par l'embrasement de la fontaine place De Gaulle vers 19 h 10.

Cette année sera placée sous le signe des économies d'énergie. Ce qui n'empêchera pas les festivités de se dérouler sous les meilleurs augures.

Geneviève Gosselin, maire-adjointe aux finances et à l'urbanisme de Cherbourg, a présenté les différentes animations mises en place par la Ville à l'occasion des fêtes de fin d'année. Elle a expliqué que l'objectif pour 2008 était de « faire en sorte que l'esprit de Noël soit là pour toutes les familles » et de « rendre la ville plus attractive aux yeux de ses habitants, mais aussi des touristes ».

À partir du 5 décembre, les illuminations resplendiront un peu partout dans la ville. Plus de 22 800 ampoules seront installées, pour un budget conséquent de 291 000 €, installation et location de matériel comprises. Geneviève Gosselin a rappelé à cet égard l'engagement de la Ville pour les économies d'énergie : « Cette année, la Ville innove en remplaçant les guirlandes et motifs traditionnels à ampoule par des diodes à basse tension (Led) ». La Led permet une économie d'énergie allant jusqu'à 70 % par rapport aux ampoules incandescentes. Sa durée de vie bien supérieure et son cycle de vie en font un produit adapté à une logique de développement durable. Par ailleurs, « les horaires d'illumination seront adaptés ». Le renforcement de la politique d'éco-gestion menée par la municipalité permettra ainsi d'économiser 55 000 kWh.

Un marché de Noël reconfiguré

Cette année, c'est la mairie qui prend en charge le financement des chalets en bois qui investiront la place De Gaulle pour un marché de Noël reconfiguré. Une vingtaine d'exposants sont attendus, installés sous le grand sapin. Comme l'indique Geneviève Gosselin, « nous voulons tester un marché de Noël qui fera le périmètre de la place jusqu'aux marches du théâtre. » La route sera donc bloquée sur le segment de la rue des Tribunaux qui fait face au théâtre. « Nous avons travaillé avec Zéphir Bus pour que l'arrêt situé devant le théâtre soit déplacé avenue Delaville », ajoute l'adjointe. Sur le marché de Noël, le podium cédera sa place au chalet des automates et au chalet du Père Noël, tous les deux réalisés par Laurent Eugénie, artiste peintre, et David Hélaine, architecte.

Enfin un chalet sera mis à la disposition des associations caritatives et de la solidarité internationale pour collecter des fonds pour les plus démunis.

Pratique. Marché de Noël, du 5 au 31 décembre. Horaires : le lundi de 14 h à 19 h, du mardi au samedi et le dimanche 21 décembre de 9 h 30 à 19 h 30, le mercredi 31 décembre de 9 h 30 à 18 h.

Ouest-France



Concert Cherbourg

Les Arts florissants chantent Didon et Enée

L'orchestre et le choeur des Arts florissants seront dirigés par William Christie.  L'orchestre et le choeur des Arts florissants seront dirigés par William Christie.

Plus tard. Le prestigieux ensemble se produira mercredi 10 au théâtre à l'italienne. William Christie dirigera l'oeuvre d'Henry Purcell.

Véritable chef-d'oeuvre de la musique baroque, Didon et Enée met en scène les amours contrariées de Didon, la reine de Carthage et Enée, le prince de Troie. « Alliant tragique et comique, comme l'avait fait Purcell, les Arts Florissants content le destin tragique de Didon, femme bafouée qui est l'archétype de la trahison amoureuse », indique l'équipe du Trident. L'intensité dramatique réunit les composantes des opéras baroques britanniques et français et nous donne à entendre le chant de l'âme d'une figure déchirée. Opéra en un prologue et trois actes, Didon et Enée est le seul véritable opéra composé par Henry Purcell, « un opéra miniature d'une grande richesse musicale et dramatique », selon William Christie. Les Arts Florissants restituent avec finesse en une version de concert la mise en scène de Deborah Warner, d'après la production de l'Opéra-comique et des Wiener Festwochen. Il s'agit vraisemblablement d'un opéra de cour composé pour le roi Charles II. Henry Purcell écrit « une musique constamment inspirée qui réunit toutes les composantes de l'opéra baroque européen, réalisant, au profit de l'intensité dramatique, une fusion qui tient du miracle ». Par son thème et sa structure, Didon et Enée s'apparente à la tragédie en musique à la française qu'admirait Charles II, mais il s'agit ici d'une tragédie compacte mais fluide. « Sans doute Purcell a-t-il voulu à la fois plaire à son Roi et ne pas lasser l'auditoire de la cour, faire français tout en restant britannique, d'où ce subtil mélange de tragique et de comique si brillamment illustré par Shakespeare et les auteurs de la Restauration », conclut William Christie.

Concert mercredi 10 décembre à 19 h 45 au théâtre à l'italienne, tarifs 28 €, 19 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France



Actu Cherbourg

Téléthon : forte participation des bénévoles

Le Télécourse-circuithon, organisé par les scouts et guides de France de Cherbourg-Octeville, a servi d'essai cette année.  Le Télécourse-circuithon, organisé par les scouts et guides de France de Cherbourg-Octeville, a servi d'essai cette année.

La lutte contre les myopathies a encore suscité beaucoup d'actions cette année.À Cherbourg, associations, élèves, scouts étaient autant de bénévoles à s'investir.

Élèves de BTS. À trois, Jeannice Renaux, Julie Maillot et Anne-Claire Euvrie, ces élèves en BTS gestion PME-PMI au lycée Thomas-Hélye ont organisé, avec la collaboration de la Glacerie cyclisme, un cyclothon samedi matin. « On est contentes, 89 personnes sont venues participer et on a récolté 556 € et des dons », explique Jeannice Renaux. « C'est dans le cadre de notre formation. On doit réaliser une action professionnelle », ajoute-t-elle. Les cyclistes devaient parcourir 60 km. De 9 h à 13 heures, ils sont partis de la place Demy, ont fait un arrêt à la salle d'Hannveville-en-Saire pour ensuite revenir à la place et obtenir des lots. « Je participe tous les ans », confiait Alfred, 72 ans, un cycliste.

Neuf scouts. Situés sur la Plage verte, les scouts et guides de France ont eu peu de participants à leur action Télécourse-circuithon. Pourtant, de 9 h à 20 heures samedi, des groupes de musique se sont relayés pour animer le parcours. « Le but est de faire le maximum de km et chaque personne donne ce qu'elle veut », explique Vincent Voisin, 22 ans, chef pionnier. En fin de journée, Olivier Delmas, 30 ans, chef pionnier, relativisait. « Peu de gens sont venus, on n'a donc pas beaucoup récolté de fonds. Mais pour nous, c'est tout de même une réussite pédagogique car cette action a été montée par les jeunes pour la première fois ».

École d'ingénieurs. Trois associations de l'Ecole d'ingénieurs de Cherbourg (Eic) ont organisé une vente de boissons et de gâteaux sur la place centrale samedi. Vers 19 h, les comptes étaient faits. « On pensait pas faire autant, on a récolté 835 € pour le Téléthon », indique Guillaume Sunnassy, vice-président de l'association Karteic. À cette association de kart racing team, deux autres se sont jointes, l'association pour le progrès international de l'Esix (Apix) et l'association Marathon Shell de l'Eic (Amseic).

Ouest-France



Visites Cherbourg

La crèche vivante sur scène à Saint-Hilaire

La crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans le Sud-Manche revient sur scène à partir du samedi 13 décembre. Photo  : Archives / Laurent Perier. La crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans le Sud-Manche revient sur scène à partir du samedi 13 décembre. Photo : Archives / Laurent Perier.

Un spectacle vivant sur la Nativité, avec 40 acteurs et 15 animaux. Du 13 au 28 décembre, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, des milliers de spectateurs vont être séduits.

C'est l'événement dans le Sud-Manche en fin d'année, et cela depuis 26 ans. La crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët est incontournable. Plus de 12 000 spectateurs, des 40 départements environnants, sont venus l'an dernier partager un intense moment d'émotion. La nouvelle édition 2008 ne devrait pas décevoir.

Bien sûr, l'histoire de la Nativité reste le fil conducteur du spectacle nouvelle version. Une succession de tableaux avec 40 acteurs _ Joseph, Marie, l'Ange Gabriel, les villageois, les bergers, les légionnaires, Hérode, le boulanger, le vigneron... _ et 15 animaux _ l'âne, le boeuf, le cheval, trois agneaux, les brebis... _ occupent tour à tour le décor.

Mais cette année, le spectacle sera globalement plus théâtral. De nouveaux personnages font ainsi leur apparition : Anna, la mère de Marie ; Rabbi et Simeon, l'aveugle qui retrouve la vue. Et un nouveau tableau présentera « les fiançailles », explique Patrice Deniau, le metteur en scène. Et surtout, le changement majeur concerne le texte, entièrement revu par Alain Decaux.

Les comédiens équipés d'oreillettes

Un texte qui sera dit, comme chaque année, par une personnalité connue du grand public. L'affaire a d'ailleurs donné lieu à de nombreuses péripéties et à des moments de grand stress, voire de découragement, pour Patrice Deniau. Finalement, la réputation de la Créche vivante du Sud-Manche a encore fait des miracles et l'artiste est apparu. La voix d'homme sera ainsi cette année celle de l'acteur, scénariste et journaliste, Edouard Baer.

« Comme le texte est un peu plus long, il a fallu tout recaler et reminuter toutes les prestations », poursuit le metteur en scène.

« D'autant plus que certains acteurs clés ont changé, notamment Joseph. Des répétitions début décembre nous ont permis de tout mettre au point. Et, grâce aux oreillettes dont sont équipés quinze comédiens, je peux intervenir à tout moment pendant le spectacle si nécessaire. »

Des changements interviendront aussi en coulisses. Invisibles sûrement pour le grand public, mais qui comptent pour les fidèles bénévoles du spectacle. Ils diront, entre-autres cette année, au revoir au fondateur de ce spectacle, Albert Maréchal.

Enfin, dernière nouveauté, et pas de moindre mais cette fois en marge du spectacle : un marché de Noël, organisé par l'Office de tourisme de Saint-Hilaire, sera installé.

L'occasion d'attirer de nouveaux visiteurs et de permettre aux spectateurs de la crèche de patienter agréablement en parcourant les stands en attendant la représentation.

Sylvie LEPONT.

Ouest-France



Theatre Cherbourg

Ici là-bas : le théâtre au service de la paix

Le théâtre de Christiane Véricel tisse des histoires inspirées de l'actualité et du vécu de chacun  Le théâtre de Christiane Véricel tisse des histoires inspirées de l'actualité et du vécu de chacun

Plus tard. Le Trident présente le nouveau spectacle de la compagnie Image aiguë à la Butte. Enfants et acteurs y parlent leur langue d'origine.

Avec Ici là-bas, les mardi 16 et mercredi 17 décembre, Christiane Véricel poursuit son idéal. Le spectacle porte sur le thème de la cohabitation et du pouvoir. Il raconte avec humour les difficultés à côtoyer l'autre, à occuper le même territoire, à accepter ses gestes, son vocabulaire, ses codes. Sur une scène dépouillée, les histoires jouées par les comédiens sont celles de notre quotidien. « Dans l'invention d'un langage commun, ces petites histoires intimes prennent une valeur universelle. Elles rendront compte d'un monde parfois chaotique mais vivant. Au cours des rencontres réalisées, en fonction des soubresauts de l'actualité, des problématiques locales, les histoires, les situations déclinées, évoluent tout au long de la série des représentations », explique Christiane Véricel. Image Aiguë a créé Ici là-bas dans le contexte d'un projet européen intitulé L'Europe commence ici ou là-bas. Il s'agit d'un événement artistique dans les trois pays assurant les prochaines présidences de l'Union européenne : France, République Tchèque et Suède. « Au coeur de cet événement, il y a le théâtre, art du partage des valeurs et de l'apprentissage de la vie collective, dont l'enjeu pour Image Aiguë est l'invention ensemble d'un langage commun ». Sur le plateau nu, les enfants et adolescents acteurs s'affairent, se chamaillent en turc, en polonais, en bambara, et diffractent en mille histoires les joies et tourments de la cohabitation. « Les luttes familiales ou ethniques et les difficultés anciennes ou universelles de la vie en communauté composent des tableaux qui évoquent l'histoire éternelle de l'humanité »

Ici là-bas, au théâtre de la Butte, mardi 16 décembre à 20 h 45 et mercredi 17 décembre à 18 h 45, tarifs 20 €, 11 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France



Visites Cherbourg

Crèche vivante : premières représentations

Un nouveau texte, une nouvelle voix, une nouvelle mise en scène, des décors et des costumes qui ont évolué : la Crèche vivante est bien... vivante.   Un nouveau texte, une nouvelle voix, une nouvelle mise en scène, des décors et des costumes qui ont évolué : la Crèche vivante est bien... vivante.

La crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët donne ce week-end ses trois premières représentations. Il y en aura 26.

13, un chiffre et une date qui portent bonheur. Ce samedi après-midi, la crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët donne les trois premières de ses 26 représentations. 26e édition, 26 représentations : la crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët s'apprête à accueillir des milliers de spectateurs.

Elles et ils sont de tous les âges, viennent à pied, en voiture ou en car. Tous connaissent l'histoire de la Nativité sur le bout des doigts. Mais ils ne demandent qu'une chose : qu'une fois encore, la magie du spectacle opère et que leur Noël soit enrichi de cette succession de tableaux joués et animés par des bénévoles.

Des comédiens bénévoles qui, en ce samedi 13 décembre 2008, doivent connaître le trac des acteurs professionnels qu'ils ne sont pas. La répétition générale a permis de tester en grandeur nature et en temps réel le nouveau texte écrit par l'historien et académicien Alain Decaux et dit par l'acteur Édouard Baer.

Une voix reconnaissable entre toutes qui succède à celle de Michel Drucker, Alain Delon, Jane Birkin ou Jean Amadou... La Crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët raconte une histoire vieille comme le monde, du moins le monde où naquit l'enfant Jésus. Cette histoire, quelque 11 000 personnes viennent, tous les ans, s'y réchauffer

Pratique. Crèche vivante, salle des fêtes chauffée de Saint-Hilaire-du-Harcouët accessible aux personnes à mobilité réduite, parking à 100 m rue Waldeck-Rousseau, en direction de Fougères. Spectacle d'une durée de 35 minutes en 15 tableaux, 40 acteurs et 15 animaux. Séances à 15 h, 16 h et 17 h les 13, 14,19, 20, 21, 22,26, 27 et 28 décembre. Se présenter 30 minutes avant le début du spectacle. Réservation conseillée au 02 33 90 80 09. Plusieurs séances sont déjà complètes. Prix : adultes et adolescents : 6  ; moins de 12 ans : 3 €. Renseignements auprès de l'Office de tourisme au 02 33 79 38 88. creche-vivante.org.

Ouest-France



lundi 1 décembre 2008

Visites Cherbourg

Le goût de la mer et du terroir sur les quais

Le samedi après-midi, les embarquements à bord des Croix-du-Sud II et III, organisés par l'association Voiles écarlates, avaient lieu toutes les 30 minutes dans le Bassin du commerce.  Le samedi après-midi, les embarquements à bord des Croix-du-Sud II et III, organisés par l'association Voiles écarlates, avaient lieu toutes les 30 minutes dans le Bassin du commerce.

Les visiteurs ont pu découvrir les saveurs des produits normands, de toute la France et aussi de l'étranger. Le savoir-faire des professionnels a su capter l'attention.

Sur le quai de l'entrepôt, 51 producteurs étaient présents sous les chapiteaux à l'occasion de cette 13e édition. « L'avantage pour le visiteur est de voir le producteur », explique Georges Ledur, président de Promotion des produits de la mer et du terroir, l'association organisatrice. Au fil des allées, coppa de Corse, spécialités des Antilles et des produits fabriqués en Normandie tels fromage de chèvre, calvados, chocolats ne demandaient qu'à être dégustés.

Le bio. Le cidre produit par Alain Pismont à la cidrerie Le père Mahieu est issu des vergers convertis en bio. « Les gens ont soif de savoir et nous posent des questions sur la production. Nos deux vergers à Bricqueboscq font cinq hectares et demi soit 2 500 pommiers. On n'utilise pas d'insecticide ».

La découpe du poisson. De nombreuses personnes s'arrêtaient au stand du Lycée maritime et aquacole, observant le savoir-faire des treize élèves de BEP poissonnier. Christopher Germain, l'un de ces élèves, a 21 ans et explique son parcours. « Je suis en formation continue de septembre à juin. On nous apprend en ce moment les techniques de découpe selon les poissons. Un congre par exemple ça va être différent à découper d'un rouget et un peu plus dur. Avant le BEP j'ai fait 2 ans de CAP cuisine. Et encore avant j'ai fait des stages. Mon rêve c'est d'être traiteur poissonnier ».

?Gastronomie. Une dizaine de restaurateurs de l'association Manche gastronomie du terroir ont mijoté de bons petits plats gratuits comme une soupe de pain aux pommes avec saumon. « Par notre association on veut promouvoir les produits du terroir comme la crème d'Isigny et Saumon de France par exemple », indique son trésorier Alain Héroult.

Voiles écarlates. Pour animer, Gérard Bourdet, président de cette association, proposait au public des embarquements gratuits à bord de la Croix-du-sud III. Il s'agit du bateau servant habituellement à embarquer « les jeunes faisant l'objet de mesures de réparations pénales », précise-t-il. Les passagers ont été nombreux à embarquer pour agrémenter leur sortie gastronomique.

Ouest-France



Concert Cherbourg

Yasmin Levy chante la culture ladino

Yasmin Levy sera accompagnée sur scène de cinq musiciens hors pair  Yasmin Levy sera accompagnée sur scène de cinq musiciens hors pair

Aujourd'hui. Le Trident accueille la chanteuse israélienne. L'envoûtante soprano mêle le flamenco et la culture des Juifs espagnols.

Le théâtre à l'italienne propose son premier concert de musique du monde de la saison. Depuis trois ans, Yasmin Levy est présente dans de nombreuses salles et festivals partout en Europe. Puissant et suave, son chant envoûte. « Délicieusement déchirante, infatigable et souple, sa voix vibrante de soprano est vertigineuse et s'enroule dans les volutes des mots et des rythmes du ladino », indique l'équipe du Trident. La culture ladino vient de la langue parlée par les Juifs espagnols, expulsés d'Espagne au XVe siècle et réfugiés en Afrique du Nord, dans les pays des Balkans et dans les grandes villes de la Méditerranée. « Le ladino est devenu au fil des siècles la langue de mémoire, menacée d'extinction », d'une culture judéo-espagnole jetée sur les routes d'Afrique du Nord et de l'Empire Ottoman au XVe siècle par la très catholique Isabelle.

Cinq siècles plus tard, « entourée de musiciens remarquables », Yasmin Levy s'empare de cet héritage de ballades lyriques, d'hymnes à l'amour, de chants profanes et sacrés et lui dessine l'avenir d'une musique éternelle et bien vivante. « Ses deux premiers disques Romance & Yasmin et La Juderia ont révélé au monde l'audace d'une chanteuse israélienne qui se rêve l'humble artisan d'une réconciliation musicale de communautés qui, en un temps lointain, ont su cohabiter ». Née dans le vieux quartier de Bakaa, à Jérusalem, en 1975, Yasmin Levy a suivi les traces de son père. Juif séfarade venu de Turquie, Yitzhak Levy, cantor, compositeur et musicologue, consacra sa vie à collecter, transcrire et sauvegarder les romansas, poèmes narratifs et dramatiques, et les kantigas, chansons lyriques.

Concert mercredi 26 novembre à 20 h 45 au théâtre à l'italienne, tarifs 20 €, 11 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France



exposition Cherbourg

L'IUT fête ses 20 ans avec la Rentrée des artistes

Le hall de l'IUT abrite plus d'une centaine de papiers peints réalisés par 50 artistes  Le hall de l'IUT abrite plus d'une centaine de papiers peints réalisés par 50 artistes

L'IUT propose expositions, concert et spectacles jusqu'au 7 décembre. Le hall accueille ainsi des papiers peints de 50 artistes peintres locaux.

« 20 ans, l'âge de la maturité, de croquer la vie à pleines dents et de se projeter dans l'avenir », se réjouit Philippe Makany, le directeur de l'établissement. La Rentrée des artistes se veut une manifestation ouverte au grand public. L'IUT a voulu associer les artistes du Cotentin à ce 20e anniversaire et a retenu pour cela le thème Détournements et recyclages. « Drôle d'endroit qu'un IUT pour accueillir ces activités... et pourtant, le scientifique comme l'artiste ne découvrent et ne créent que par la lente maturation des choses anciennes, enfouies et exhumées », constate le collectif La Rentrée des artistes. Finalement, détournement et recyclage sont « l'essence même de la création et du progrès ».

Le projet « Papiers peints »

L'idée générale, impulsée par les peintres Jean-Philippe Burnel et Bernard Orange, est de créer sur papier peint un ensemble d'oeuvres au format identique, produites par une cinquantaine d'artistes invités. « Les personnes contactées sont d'horizons différents, certaines sont reconnues dans leur travail, comme Michel Larivière ou Gérard Gwezenneg, d'autres sont des artistes en devenir », explique Jean-Philippe Burnel. C'est l'occasion aussi de voir le dernier travail de Guy Colson, décédé l'été dernier. Le résultat est là : l'allée de kakémonos, ces papiers suspendus, transforme la rue intérieure du bâtiment en une forêt colorée composée d'essences multiples. Une forêt éphémère à voir sans faute.

Sculptures, installations et concerts

Les sculptures de Daniel Masquelier, faites de chutes d'atelier de métallurgie, occupent le département GEA. Jack-Adrien Martin et 6 artistes d'Art gravage se sont installés dans le département GEII, avec des peintures, des photographies, le travail de l'association des Petits pinceaux. Dominique Gros expose également des photographies grand format. Sylvain Garnavault, de la compagnie Parabole, présentera un spectacle de jonglage durant le vernissage, vendredi vers 18 h. « Le jeudi 4 décembre à partir de 17 h aura lieu la cérémonie institutionnelle des 20 ans de l'IUT, avec la participation du Choeur et orchestre universitaire régional », indique Aurélie Prier, chargée de communication. Et enfin l'atelier de chansons Lalalère animé par Olivier Umhauer, de la MJC, proposera un concert le samedi 6 décembre.

Exposition ouvertes au public, du lundi au vendredi de 8 h à 18 h et de 14 h à 18 h le samedi et le dimanche, tél. 02 33 01 45 00

Ouest-France



Actu Cherbourg

À vos marques, prêts ? Jouez, à Coutances

La salle « Playmobil » : c'est l'une des pièces qui attire le plus.  La salle « Playmobil » : c'est l'une des pièces qui attire le plus.

La 8e édition du festival du jeu et du jouet se déroule jusqu'au 6 décembre aux Unelles.

Les Unelles à Coutances se sont transformées en un terrain de jeu grandeur nature. De quoi ravir petits et grands parce qu'il y en a vraiment pour tous les goûts. Une salle entière est réservée, pour toute la famille Playmobil, ces désormais très célèbres petits bonshommes en plastique. Dans une des caves : 2 circuits de voitures Carrera. L'un, de 6 m2 est réservé aux 6-12 ans ; l'autre, de 18 m2, aux 12 ans et plus. Toujours aux caves, le Bar à jeux réunit des billards japonais, hollandais et américain, le passe trappe, un juke-box et autres baby-foot et flipper dans une ambiance rétro. Vous y trouvez également les jeux surdimensionnés, dont trois nouveaux : Spirobille, Twin flip et Weykick.

Pour ceux qui sont plutôt jeux vidéo, là non plus pas de problème, puisqu'une salle tout entière accueille plus de 20 consoles de jeux : des plus anciennes, - pour les nostalgiques : Atari et Amstrad, des années 80-, aux plus récentes, avec une console Wii par exemple.

Le festival a investi presque tous les étages des Unelles. La salle de conférences accueille comme d'habitude l'espace très prisé Pitchouns. La ludothèque est transformée en atelier de Kapla ; le hall est consacré aux jeux de société et à la Maison coloriage en carton, une nouveauté, prête à s'habiller de tous les dessins. On retrouve aussi les clichés réalisés par l'atelier photo lors de la précédente édition et une exposition de plusieurs voitures à pédales du gendarme collectionneur bayeusain Laurent Deuza.

Accès gratuit jusqu'au 6 décembre, au centre d'animation les Unelles, à Coutances, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h ; samedi et dimanche, de 14 h à 19 h. Mardi 2 décembre, soirée jeux, de 19 h 30 à 21 h, au Bar à jeux.

Ouest-France