Les Tambours du Burundi en concert
Les Maîtres tambours du Burundi se donnent sans retenue sur scène.
Plus tard. Le réseau La Voix des oreilles propose un concert samedi 6 au Rafiot, à Flamanville avec les bergers royaux du Burundi.
Ils sont quinze, vêtus des couleurs du drapeau du Burundi, vert, blanc et rouge. « Ils arrivent sur scène, tambours sur la tête et baguettes à la main, drapés dans de longues robes qui marient le blanc pur et le rouge sang. Ils commencent à jouer en martelant la scène. Les voix entre souffle et cri accompagnent la danse autour du tambour central qui symbolise le pouvoir. Cette danse, censée exprimer la fidélité au roi, affirmée par l'enroulement des baguettes autour du cou, est en fait une lutte pour s'approprier le tambour-pouvoir », indiquent les organisateurs. Une sorte de guerre où l'arme serait non la mort mais la séduction.
Les disques qu'ils ont enregistrés sont mis à toutes les sauces au générique des émissions sur le monde noir, leurs rythmes ont été exploités par une pléiade de musiciens. « Leur tourneur va les chercher chez eux, dans la forêt, pour les persuader de se rendre disponibles quelques semaines par an pour se produire sur scène », ajoute Léonie Delesculier, du collectif.
Jusqu'au siècle dernier, au Burundi, les tambours ne s'entendaient que pour les grandes occasions. Ils accompagnaient le Roi, de son avènement à sa mort, et ils célébraient le début des moissons du sorgho. « Le tambour était un instrument sacré. Aujourd'hui, il n'y a plus de monarchie. Une république a pris la place de la colonie belge. Mais les tambours sont toujours sacrés. Et Les Tambours du Burundi les premiers ambassadeurs de leur pays », écrit Claudine Despax sur oc-tv.net.
Avant le concert, à 15 h, les Tambours du Burundi rencontreront le public à l'école de musique des Pieux (entrée libre). Attention, la prévente des billets du concert se fait aux lieux habituels (Art's café, Epicentre, Carrefour etc.) sauf le Forum, remplacé pour l'occasion par la Maison de la presse des Pieux. La jauge contient 400 places assises « et les enfants sont les bienvenus », conclut Léonie.
Pratique. Concert samedi 6 décembre à 21 h au Rafiot, Flamanville, tarifs 13 € en prévente, 15 € sur place, gratuit pour les moins de 10 ans, tél. 02 33 23 19 42.
Les disques qu'ils ont enregistrés sont mis à toutes les sauces au générique des émissions sur le monde noir, leurs rythmes ont été exploités par une pléiade de musiciens. « Leur tourneur va les chercher chez eux, dans la forêt, pour les persuader de se rendre disponibles quelques semaines par an pour se produire sur scène », ajoute Léonie Delesculier, du collectif.
Jusqu'au siècle dernier, au Burundi, les tambours ne s'entendaient que pour les grandes occasions. Ils accompagnaient le Roi, de son avènement à sa mort, et ils célébraient le début des moissons du sorgho. « Le tambour était un instrument sacré. Aujourd'hui, il n'y a plus de monarchie. Une république a pris la place de la colonie belge. Mais les tambours sont toujours sacrés. Et Les Tambours du Burundi les premiers ambassadeurs de leur pays », écrit Claudine Despax sur oc-tv.net.
Avant le concert, à 15 h, les Tambours du Burundi rencontreront le public à l'école de musique des Pieux (entrée libre). Attention, la prévente des billets du concert se fait aux lieux habituels (Art's café, Epicentre, Carrefour etc.) sauf le Forum, remplacé pour l'occasion par la Maison de la presse des Pieux. La jauge contient 400 places assises « et les enfants sont les bienvenus », conclut Léonie.
Pratique. Concert samedi 6 décembre à 21 h au Rafiot, Flamanville, tarifs 13 € en prévente, 15 € sur place, gratuit pour les moins de 10 ans, tél. 02 33 23 19 42.
Ouest-France
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