jeudi 20 novembre 2008

Spectacles Cherbourg

Spectacle de danse au Théâtre à l'Italienne

De la musique techno pour accompagner Paris bye night.  De la musique techno pour accompagner Paris bye night.

Plus tard. Sur le thème : Paris d'antan... Paris maintenant, l'école de danse de l'Asam propose une soirée en faveur de l'association Valentin mon p'tit loup.

Débutants et confirmés de l'école de danse de l'Asam seront sur la scène du Théâtre à l'Italienne samedi 22 novembre à 20 h. « L'idée est venue d'une maman de l'école qui connaît l'association, Valentin mon p'tit loup. Tous les deux ans, nous présentons un spectacle. Le dernier était organisé pour Rêves Manche et avait drainé sur trois soirs 1 300 personnes. L'objectif est de faire salle comble samedi en réunissant 550 spectateurs. L'argent récolté permettra d'aider financièrement le traitement de Valentin, lésé cérébral de naissance », explique Corinne Legrangneux, la dynamique professeur de danse de l'Asam. « Aujourd'hui, Valentin va nettement mieux depuis que nous appliquons la thérapie américaine, une méthode d'hyperstimulation », précise Karine Seguin, la maman de l'enfant, 4 ans, dont les capacités sont celles d'un bébé de neuf mois. Ce traitement a un coût. « Deux fois par an, un professionnel américain vient à Cherbourg. Cela nous coûte annuellement 2 600 €. » À laquelle il faut ajouter 3 000 € pour l'achat de matériel spécifique nécessaires à la progression de Valentin. C'est pourquoi l'association a été créée en mai 2007. « Elle nous aide aussi à trouver les bénévoles qui interviennent à la maison chaque jour, une vingtaine au total. »

Samedi soir, pour Valentin, 250 danseurs et danseuses seront mobilisés afin d'offrir 22 tableaux originaux sur le thème de Paris. « C'est l'histoire d'un extraterrestre intergalactique qui arrive sur terre. De Notre-Dame, en passant par le Quartier Latin, le marché aux fleurs, le fantôme du Louvre, l'opéra Garnier, Paris plage, Paris bye night, il téléporte le public dans son voyage à travers la capitale... »

Les musiques de Joséphine Baker, Piaf, Offenback, Gerschwing, Charles Trénet mais aussi de la techno accompagneront ces différentes chorégraphies.

Samedi 22 novembre à 20 h au Théâtre à l'Italienne. Entrée unique à 9 €. Vente des billets au Théâtre de Cherbourg-Octeville ; mercredi 19 et jeudi 20 de 13 h 30 à 18 h à la boîte à sel ; à l'Asam, rue de l'Abbaye. Tél. 02 33 92 48 56.

Ouest-France

mardi 18 novembre 2008

Activités culturelles Cherbourg

« Les Manchois dans la Grande Guerre »: un livre-mémorial

Ils ont accueilli leurs invités avec une vieille Renault, du même modèle que les taxis de la Marne. Lundi, au haras de Saint-Lô, l'historien Patrick Fissot, Arnaud Digard (pour l'iconographie et la mise en page) et René Gautier (éditeur) ont officiellement présenté leur livre « Les Manchois dans la Grande Guerre ».   Ils ont accueilli leurs invités avec une vieille Renault, du même modèle que les taxis de la Marne. Lundi, au haras de Saint-Lô, l'historien Patrick Fissot, Arnaud Digard (pour l'iconographie et la mise en page) et René Gautier (éditeur) ont officiellement présenté leur livre « Les Manchois dans la Grande Guerre ».

En 736 pages et 3 kg: Les Manchois dans la Grande Guerre est un petit monument. Signé Patrick Fissot, Arnaud Digard et René Gautier, c'est un hommage aux 20 000 soldats du département tués durant la Première Guerre mondiale. Un conflit quelque peu occulté dans le département par la guerre 39-45 et le Débarquement. Pendant trois ans, Patrick Fissot, professeur d'histoire au lycée de Carentan, s'est attelé à relater la vie des hommes et des femmes dans la Manche entre 1914 et 1918. Particularité de ce livre-mémorial sorti à l'occasion du 90e anniversaire de l'Armistice, René Gautier a recensé, avec l'aide de correspondants locaux, les noms sur les monuments au mort. Lundi, lors d'une manifestation organisée au haras de Saint-Lô, cet ouvrage exemplaire a été remis à ses 1 700 souscripteurs. Parmi eux, 380 communes, le conseil général et le conseil régional qui en doteront collèges et lycées du département. Ce travail a été unanimement salué, tant par les officiels et élus, que par les familles des victimes anonymes.

Pratique. 14-18, Mémorial, Les Manchois dans la Grande Guerre, éditions Eurocibles, 59 €, désormais disponible en librairie.

Ouest-France



Theatre Cherbourg

Des marionnettes au théâtre de la Butte

Dans le conte d'Arto Paasilinna, le meunier défend jusqu'au bout son droit à la singularité.  Dans le conte d'Arto Paasilinna, le meunier défend jusqu'au bout son droit à la singularité.

Demain. Le Trident invite le jeune public à découvir l'histoire duMeunier hurlant. La compagnie Tro-héol revisite un conte d'Arto Paasilinna.

Les enfants à partir de 9 ans sont conviés à venir découvrir la fabuleuse histoire du Meunier hurlant, mercredi 19 novembre. En 1945, Gunnar Huttunen rentre de guerre et restaure le vieux moulin d'un village du nord de la Finlande. « Imprévisible et fantaisiste, il crie à la lune pour calmer son angoisse. Il est le meunier hurlant d'un village qui le croit fou et le fait enfermer. Déterminé à rester lui-même, il s'échappe pour se réfugier dans la forêt, aidé par l'amour de sa dulcinée », indique le metteur en scène Martial Anton. Sur fond de vidéos de paysages finlandais, trois acteurs et une douzaine de marionnettes donnent vie à ce géant pataud et maladroit. Dans ses bons jours, et bien que de nature solitaire, « le nouveau meunier accueille ses visiteurs qu'il sait amuser de pitreries ». Les mauvais jours, Gunnar est taciturne et sarcastique. «Pour se libérer d'un désespoir qu'il ne confie à personne, il hurle à la lune des nuits durant », poursuit l'équipe artistique. Ses voisins, devenus insomniaques, sont prêts à recourir aux mensonges les plus mesquins et aux pires pièges. Voici ce que dit Arto Paasilinna de ses compatriotes : « Ils ne sont certes pas pires que les autres, mais ils restent suffisamment mauvais pour que j'aie de quoi écrire jusqu'à la fin de mes jours ». Son roman est certes plein d'humour, de cet humour rageur, grinçant, un brin désespéré propre à nombre d'écrivains du Nord, mais la fable n'est pas que fantaisiste. « Ce récit questionne sur la place de l'individu, l'enfermement visible ou invisible dans lequel la majorité silencieuse tente à tout prix de maintenir le protagoniste », conclut Martial Anton.

Le Meunier hurlant, mercredi 19 novembre à 18 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France



Theatre Cherbourg

Chantereyne : les 300 plus belles pièces dispersées

Assistée par vidéo projecteur, la vente qui s'est tenue dans la salle des pas perdus de la Cité de la mer a été suivie par plus de 300 personnes.  Assistée par vidéo projecteur, la vente qui s'est tenue dans la salle des pas perdus de la Cité de la mer a été suivie par plus de 300 personnes.

Les collections du musée maritime ont été vendues hier après-midi à la Cité de la mer. La vente se poursuit aujourd'hui à l'étude de Me Boscher.

Missionné pour vendre la totalité des collections du musée maritime Chantereyne, mais conscient de l'enjeu d'une telle tâche, le commissaire-priseur cherbourgeois souhaitait « faire sortir par la grande porte toutes ces pièces chargées d'histoire ». Pari gagné pour Samuël Boscher. Non seulement, l'exposition réunissant les 300 plus belles pièces présentées quinze jours durant dans la mythique salle des pas perdus de l'ancienne gare maritime a attiré plus de 2 500 visiteurs, mais tous ces souvenirs émouvants, collectés patiemment durant 25 ans par Jean-Charles Anault, ont tiré hier leur révérence au gré d'une marée d'enchères.

Mais avant que son marteau d'ivoire ne batte la cadence, Me Boscher a fait applaudir la salle, composée de plus de 300 personnes. « Je vous demande une salve d'applaudissement pour saluer l'action de Jean-Charles Arnault, le fondateur de ce musée ainsi que son association. Cela lui ira droit au coeur. J'en suis sûr. »

Les enchères ont débuté mollement avant de forcir progressivement. En effet, l'un des premiers lots, une amphore africaine d'une colonie romaine du Ve siècle n'a fait que 2 500 € alors que son estimation flirtait les 4 000 €. Mais les maquettes, très nombreuses, ont suscité bien des convoitises comme en témoigne celle de La Belle Poule, assurément la plus belles de toutes celles proposées. Débutées à 2000 €, les enchères vont littéralement « mettre les voiles » en voguant jusqu'à 2 800 €. À noter qu'une belle représentation du Titanic dont la Cité de la mer célébrera en 2012 le centenaire du naufrage a trouvé acquéreur à 1 300 €.

La suite aujourd'hui

Toujours friand de bons mots, le commissaire-priseur n'a pas hésité à faire intervenir une personne du public au sujet d'une pièce, en l'occurrence une côte faussement attribuée à une baleine. « Il s'agit en réalité d'une côte d'un cachalot qui a été pris pour cible durant la guerre par les Allemands le confondant avec un sous-marin. »

Quant à la pointe du paratonnerre du campanile de l'ancienne gare maritime de Cherbourg détruit en 1944, Samuel Boscher a ajouté une nouvelle anecdote à propos de cet étrange objet adjugé à 160 €. « Alertés, nous avons dû le faire analyser pour démonter qu'il n'était aucunement radioactif. » L'un des meilleurs prix de cette après-midi a été pour un ensemble complet de scaphandrier des années 40 parti à 6 000 €.

À signaler que la vente des collections du musée Chantereyne se poursuit aujourd'hui à partir de 14 h 30 mais cette fois-ci à l'étude de Samuël Boscher avec notamment beaucoup de livres et de documents toujours en rapport avec l'histoire maritime ou locale.

Pratique. Suite de la vente du musée Chantereyne, aujourd'hui jeudi à 14 h 30, 4, rue Noyon. Exposition ce matin de 9 h à 12 h. Tél. 02 33 20 56 98.

Ouest-France



Actu Cherbourg

La pépinière audiovisuelle s'étoffe

Dominique Ruchon et Vincent Pouchain, dans leurs nouveaux locaux de la pépinière d'entreprises.  Dominique Ruchon et Vincent Pouchain, dans leurs nouveaux locaux de la pépinière d'entreprises.

Instants d'images et Boja Productions : deux nouvelles entreprisespour nous faire rêver de chez nous.

Ils viennent de s'installer dans la pépinière d'entreprises de l'ex-hôpital maritime des armées. A priori, ils n'avaient rien en commun, sinon leur domaine d'activité. Dominique Ruchon, avec les éditions Instants d'images, et Vincent Pouchain avec Boja Productions travaillent tous deux dans l'audiovisuel.

Après plus de 25 ans d'expérience dans le domaine, et au sortir d'un contrat de trois ans au service audiovisuel du département de la Manche, Dominique Ruchon a eu la volonté de bâtir sa petite entreprise. Sur une idée simple : « il y a de très beaux films qui se font sur la région. Finalement, le public n'a pas de visibilité de ces produits. Bien sûr il y a des éditeurs papier, des beaux livres de photos. Mais peu d'éditeurs de films qui parlent de la région. » Elle a donc décidé de se lancer sur ce créneau.

Cotentin

Sa première collection : « Le Cotentin, pays de terres, de mer et de marais », a connu un joli succès cet été, grâce au partenariat de nos confrères de la Presse de la Manche, qui en ont assuré la distribution. Mais beaucoup ont raté ces six documentaires. Dominique Ruchon va donc les proposer sur le marché du terroir à Cherbourg, ainsi que sur le marché de Noël, et notamment sous forme de coffrets pour les fêtes de fin d'année.

C'est là qu'intervient Vincent Pouchain. Lui, réalise des films, des reportages, publicitaires, documentaires, pour de multiples supports médias. Dominique Ruchon lui a demandé de réaliser des bonus pour ses DVD. Et c'est ainsi qu'est née cette collaboration entre Boja productions et Instants d'images.

Il se trouve que la pépinière d'entreprises, installée dans l'ancien hôpital des Armées, a une vocation audiovisuelle. D'autres entreprises, comme les Gueux de la Terre, y sont installées. « En venant nous implanter ici, à notre modeste niveau, nous jouons un peu la carte de la synergie » disent les deux chefs d'entreprise. Ils espèrent que des collaborations pourront émerger dans l'avenir.

Pour l'heure les projets ne manquent pas. Chacun a les siens : « Le DVD est devenu un produit facile d'accès. » Et le champ d'investigation est large. Dominique pense à des produits mixtes alliant DVD et photos. « Il y a trois types de documents à exploiter : des produits finis, peu diffusés, par exemple sur le patrimoine industriel. Il y a aussi des archives audiovisuelles, qui nécessitent un montage. L'étape suivante, ce sera la production de nos propres documentaires. »

Vincent, lui aussi déborde de projets, notamment des programmes courts pour les chaînes de la TNT. Mais ils sont sûrs d'une chose : le filon existe. « Les gens sont friands de leur patrimoine. Plus on leur parle de mondialisation, plus ils ont envie de se rapprocher de leurs racines. »

Thierry DUBILLOT.

Ouest-France



Visites Cherbourg

Les vives couleurs du Salon de Pep'art

Laurence Martin (au micro) et Lydia Thieulent ont inauguré le troisième Salon d'automne, en présence des artistes.  Laurence Martin (au micro) et Lydia Thieulent ont inauguré le troisième Salon d'automne, en présence des artistes.

Aujourd'hui. L'association présente les oeuvres de 28 artistes à la salle des fêtes. Cette troisième édition se tient jusqu'au 27 novembre.

Laurence Martin, présidente de la pépinière d'artistes Pep'art, a inauguré ce week-end le 3e Salon d'automne de l'association. Jusqu'au jeudi 27 novembre, 28 peintres, aquarellistes, sculpteurs et plasticiens présentent quelques-unes de leurs oeuvres. Plusieurs d'entre eux sont présents chaque jour pour répondre aux questions des amateurs d'art ou simples curieux venus là au hasard d'une promenade en ville. « La journée de samedi a déjà vu plus de 500 visiteurs », se réjouit Laurence Martin. « Le salon de 2007 avait totalisé 1 860 visiteurs, gageons que cette édition dépasse ce chiffre », a ajouté Lydia Thieulent, adjointe à la culture. « Je trouve cette édition particulièrement colorée. Les occasions sont rares à Cherbourg de pouvoir admirer des oeuvres d'art. Merci à Pep'art et ses 75 membres d'organiser de genre de manifestations ». De Fabien Aubril à Nelka, de Tilly à Karoko, ou des bijoux de Caroline et Nathalie aux sculptures de Michel Darnis, le public a le choix entre les genres et les supports. Le jeune peintre tourlavillais, Gaël Tanguy, est présent depuis le premier salon : « Je peins des thèmes oniriques, et je travaille sur les reflets du cristal. Ce sont mes premières toiles abstraites ».

L'artiste, autodidacte, peint depuis trois ans seulement. Michel Deleau, le doyen truculent de l'exposition, a toujours une histoire de mer, de phare ou de bateau à raconter. « Le phare de Tévennec était le premier à marcher au gaz. Les gens le croyaient ensorcelé, s'amuse le peintre. Je travaille avec de la musique classique, mais pas trop forte, pour pouvoir entendre le chant des oiseaux ».

Exposition jusqu'au 27 novembre, tous les jours de 14 h à 19 h et de 10 h à 19 h le jeudi et le samedi, salle des fêtes, entrée libre.

Ouest-France



samedi 8 novembre 2008

Spectacles cherbourg

Les Donz'ailes et Maureen à l'Agora

Plus tard. Une soirée avec deux spectacles tout public. C'est ce que proposent des groupes locaux à l'espace culturel d'Équeurdreville.

L'amitié les réunira samedi 8 novembre à 20 h 45 sur la scène de l'Agora à Équeurdreville-Hainneville. Le duo Les Donz'ailes, composé de Claude et Déborah, s'associent avec le groupe Maureen, composé de cinq jeunes artistes : Jean-François à la guitare, Manu aux basses, Marjorie au clavier, Grégory à la batterie et Iriny au chant. Ensemble et dans des domaines différents, ils proposent une soirée. « On souhaite permettre à des groupes qui démarrent de faire une soirée ensemble dans des styles opposés », explique Claude Chalopin, l'une des Donz'ailes de l'association Z'ailes.

Maureen débutera la soirée pour une heure de musique. Le groupe cherbourgeois s'est formé depuis peu et c'est Grégory Lecalot qui en est le leader. Maureen est issue de l'association La malle à Pestacle, présidée par Grégory. « Le but de notre association est de sonoriser, éclairer des groupes en concert, mais aussi les promouvoir et les enregistrer. » Le son pop rock des Maureen résonnera à l'Agora autour de reprises de Zazie ou KT Tunstall.

Plus connu pour ses prestations à but caritatives, le duo des Donz'ailes prendra le chemin de la scène vers 22 h pour présenter son nouveau spectacle autour du thème de la femme et des sentiments, « où humour, burlesque, émotions et grâce s'enchaînent et s'entremêlent à une cadence effrénée autour d'une vingtaine de tableaux plus différents les uns que les autres. » Les Donz'ailes proposent une heure de chant et de danse entre classique, contemporain et modern'jazz durant lesquelles Edith Piaf, Ray Charles, le groupe Queen, Marilyn Manson et des musiques orientales s'enchaîneront. Il y aura aussi des moments plus rétro avec une séquence cabaret ou encore du French cancan pour le final. « On va jouer sur les ambiances, ce sera du vrai bonheur », ajoute Grégory, des Maureen.

Réservations ouvertes au 06 63 77 57 13. Billetterie sur place le soir du concert à 19 h 45 à l'Agora (avenue du Thivet). Tarif : 7 € pour les adultes et 4 € pour les étudiants. Gratuit pour les - de 12 ans. Pour 2 places achetées (adultes et étudiants), une place est offerte.

Ouest-France



Spectacles cherbourg

Stéphane Guillon à l'Agora en janvier

Le chroniqueur cynique et caustique présentera à Équeurdreville-Hainneville, son nouveau one-man-show. Réservations ouvertes.

Insidieux, horrible, injuste, cruel, affreux, choquant et affûté, tels sont les nombreux qualificatifs attribués à l'humoristique et chroniqueur télé et radiophonique Stéphane Guillon. Le 31 janvier 2009, l'agitateur de Canal sera sur la scène de l'Agora d'Équeurdreville-Hainneville à 20 h 45 afin de présenter son nouveau spectacle intitulé En avant la musique ! Avec lequel il triomphe depuis trois ans.

« Ce matador malin et malicieux nous proposera une balade indolente et saignante. Il distille avec élégance des textes incisifs à l'écriture ciselée suscitant le rire et surtout les fous rires », annonce le service culturel organisateur.

Son nouveau spectacle est un mélange de libres propos personnels et autobiographiques, sur sa carrière, ses années de galère, l'écologie, la mode bio, la sécurité routière, la candidature Paris 2012, et des sketches dans lesquels il interprète différents personnages. Divers témoins interviendront au terme du spectacle, à travers lesquels il montre qu'il peut également se frotter avec talent à l'imitation.

Depuis ses débuts d'humoriste en 1995, il a choisi le côté sombre de l'humour, ce qui lui vaut le surnom de Dark Vanneur. Son spectacle Petites horreurs entre amis a été créé en juillet 2002. Comme pour les précédents, un joli succès d'estime. Il lui a permis de devenir chroniqueur, portraitiste vachard radiophonique aux côtés de Stéphane Bern au Fou du roi sur France Inter, puis télévisuel à 20 h 10. Sa notoriété s'en trouve accrue. Cependant, il reste un comédien avant tout.

Tarif unique : 20 € (hors frais de réservation). Spectacle conseillé à partir de 12 ans. Réservations par courrier dès aujourd'hui à la mairie d'Équeurdreville-Hainneville, service culturel, BP 29, 50 120. Chèque libellé à l'ordre du trésor public. Vente directe de billets dès le 23 octobre au service culturel de la même mairie, au Forum, à Auchan, Carrefour et centres Lecler. Sur www.ticketnet.fr et www.fnac.com. Renseignements au 02 33 53 96 45.

Ouest-France



Visites Cherbourg

Rencontres autour d'un verre: nouvelle saison

Plus tard. Michel Lebonnois entame la troisième année. Le lieu et la fréquence des rencontres sont les nouveautés de cette édition.

Michel Lebonnois n'aimait pas aller seul au café : il a donc décidé, voilà trois ans, de convier à sa table des écrivains et des artistes, avec pour principe de « permettre en toute liberté l'échange du public avec des artistes locaux, sans exclusive du domaine artistique », indique-t-il. Cette saison voit apparaître des changements : « Nouveau lieu, d'abord, avec un déplacement du Welcome au Café du théâtre, grâce à l'accueil de Franck Selliez et sa compagne qui souhaitent soutenir la vie culturelle. Le rendez-vous passe ensuite du vendredi au samedi, de 16 à 18 h. Enfin le rythme change avec une rencontre par trimestre, au lieu d'une par mois, avec plusieurs invités chaque fois ». Chacun investira une partie du Café du théâtre : la grande salle, le petit salon, l'étage, selon ce qu'il a à présenter, faire écouter ou exposer...

Trois dates prévues

Samedi 29 novembre, avec Nicole Bréard, peintre aquarelliste, Laurence Bohec, auteur de théâtre et directrice de la compagnie La Langue fourchue du papillon, Dovann le magicien qui fera un close-up et Daniel Boucard, auteur d'un Dictionnaire des métiers. « L'ouvrage, à paraître fin octobre, recense 10 000 métiers et fait suite à un Dictionnaire des outils, tout aussi complet », aux éditions Jean-Cyrille Godefroy.

Samedi 21 février, avec Tony Durand, graphiste, François David des fameuses éditions Motus, basées à Landemer, Jean-Marc Leterrier, un peintre d'Omonville-la-Rogue amoureux de la Hague et de ses vaches, et André Servant, « qui se définit non comme un lecteur mais plutôt comme un liseur ».

Samedi 23 mai, avec Hervé Constantin, écrivain auteur d'une trilogie sur la famille Coste, dont le dernier volume s'intitule Les Saisons de feu, aux Presses du Midi, Evelyne Madurel, peintre, et Sébastien, auteur et chanteur du groupe Les pieds dans le bocal.

Renseignements sur cahierscotentin.centerblog.net

Ouest-France



exposition Cherbourg

14-18 : trois jours de conférences à Coutances

 Une prise d'arme devant la cathédrale en 1917 («Coutances, Mémoire en images »).   Une prise d'arme devant la cathédrale en 1917 («Coutances, Mémoire en images »). 

Le cercle de généalogie de Coutances organise un colloque hors du commun sur la guerre 14-18,vue et vécue dans la Manche.

Partant du constat que la Première Guerre mondiale est souvent occultée par la seconde, le cercle coutançais d'histoire a décidé de lui dédier un colloque exceptionnel, à l'occasion du 90e anniversaire de son armistice mardi prochain. Pendant trois jours, les Unelles vont accueillir 24 conférences sur des sujets très variés. « Le samedi sera plutôt consacré aux combats, à la vie des soldats au front, le dimanche à la vie des civils à l'arrière et le lundi à la commémoration et au patrimoine », détaille Patrick Fissot, vice-président et professeur d'histoire.

Tout l'intérêt de ce colloque réside dans le fait que ce sont des thèmes locaux ou régionaux qui seront traités, et souvent méconnus : citons le quotidien des troupes de la marine de Cherbourg, la mobilisation économique dans la Manche, la vie à Coutances pendant cette période, ses hôpitaux pour les soldats français et belges... Mais aussi des thèmes plus inattendus comme « les indésirables dans la Manche », « les curés au front », les répercussions de la guerre sur la pêche dans l'Ouest-Cotentin, les autorités religieuses et la guerre, les instituteurs de la Manche et la guerre, les monuments aux morts de la vallée de Sienne ou encore les artistes bas normands et la guerre....

Chaque conférence, d'environ 20 minutes, est animée par un membre du cercle ou par des passionnés qui ont proposé leurs services.

Pratique. Colloque La Manche, la Basse-Normandie et les Îles dans la Première Guerre mondiale. Pour tout public, samedi 8, dimanche 9 et lundi 10 dans la salle de conférence de Unelles. Programme complet sur le site http://pagesperso-orange.fr/cgh.coutances/Tarif trois jours : 16 €, une journée : 8 € et une demi-journée : 5 €. Rens. et réservation au 02 33 05 43 89 ou 06 31 34 81 59. Samedi à 20 h 30, Patrick Fissot animera aussi une conférence publique à l'hôtel de ville.

Ouest-France



Theatre Cherbourg

Théâtre et musique du monde en novembre

Le Meunier hurlant : l'oeuvre d'Arto Paasilina est pleine d'un humour rageur et grinçant  Le Meunier hurlant : l'oeuvre d'Arto Paasilina est pleine d'un humour rageur et grinçant

Plus tard. La programmation de la Scène nationale est éclectique ce mois-ci. Antonin Artaud, Arto Passilinna et culture ladino sont à l'honneur.

Le Meunier hurlant. La compagnie Tro-héol propose aux enfants à partir de 9 ans un voyage extraordinaire dans une contrée finlandaise où s'installe un nouveau meunier, Gunnar Huttunen. Tantôt clown, tantôt accablé de désespoir, hurlant à la lune pour calmer son angoisse, Huttunen se fait des ennemis. La pièce est tirée du roman éponyme d'Arto Paasilinna. Trois comédiens s'emparent de douze marionnettes qu'ils manient à vue. Mercredi 19 novembre à 18 h 45 au théâtre de la Butte.

Van Gogh ou le suicidé de la société, d'Antonin Artaud. Le Trident accueille un metteur en scène, Erwan Daouphars et un comédien, Thibault Lacroix en résidence au Vox. « La seule motivation qui nous anime est de parler des suicidés géniaux que l'exemplaire hypocrisie de notre société refoule avant de les ressortir à leur mort », expliquent Erwan et Thibault. Sur le plateau : une table de conférencier, une chaise, des tubes de peinture, un fusil, une guitare électrique etc. À la question de savoir qui parle, le comédien ou Artaud lui-même, « nous avons pensé à une troisième alternative plus mordante : l'acteur est l'incarnation du chanteur grunge Kurt Cobain, qui découvre Van Gogh à travers le texte d'Artaud ». Du jeudi 20 au mercredi 26 novembre au Vox.

Yasmin Lévy, soprano envoûtante, chante la musique ladino de ses origines. Les Juifs, expulsés d'Espagne en 1492 vers les principales villes de l'empire ottoman, ont en effet été accueillis par la communauté séfarade d'Europe orientale mais ont conservé leur langue, le judéo-espagnol ou ladino, ainsi enrichi de sonorités d'Orient. Mercredi 26 novembre à 20 h 45 au théâtre à l'italienne.

Tarifs des spectacles : 20 € et 7 €, renseignements sur www.trident-scenenationale.com et au 02 33 88 55 55.

Ouest-France



exposition Cherbourg

Un passionné d'histoire au musée du Roule

Aujourd'hui. La collection d'Éric Guillemeau est en partie consacrée à la Première Guerre mondiale. Elle retrace le rôle du Cotentin.

L'exposition actuellement proposée au musée de la Libération : 1914-1918, le Cotentin dans la grande guerre : Cherbourg, ville arrière du front, provient de la collection d'Eric Guillemeau. « Né près à Picauville, non loin de Sainte-Mère-Eglise, je me suis très vite intéressé à l'Histoire », raconte-t-il. « Suite à une exposition en 1998 à Equeurdreville, j'ai continué à collectionner, d'abord avec le Club normand d'archéologie militaire puis avec l'Association pour la protection et la sauvegarde du patrimoine militaire. J'ai beaucoup lu, effectué des recherches et rencontré des vétérans, comme René Batard de Saint-Sauveur-le-Vicomte ».

Un livre à paraître

Éric Guillemeau, qui va publier Les larmes et le sang de la Manche dans la Grande guerre, raconte que les soldats manchois furent envoyés vers le Nord et la Belgique, « premières régions où le gaz fut utilisé. La Manche totalise 20 000 morts, sans compter les suicides, les gazés et les Gueules cassées qui mourront des années plus tard ». Le département fut, plus qu'ailleurs, région sanitaire : « On y évacuait les blessés par mer ou par train. Cherbourg fut également ville d'accueil pour de nombreuses populations en fuite : Belges, Hollandais etc. ».

Dès 1914, les collèges, lycées, couvents et hôpitaux (Valognes, Les Pieux, Portbail etc.) ou encore le Casino sont réquisitionnés pour soigner les blessés. Des dépôts de convalescents sont installés à Montebourg, Barneville et Carteret. « L'hôpital annexe de Quinéville, installé dans la villa Donadio par les soeurs de Saint Vincent de Paul, recevra durant toute la guerre 35 blessés en permanence », explique Eric Guillemeau dans son livre à paraître. Dans la vie civile, les femmes et les hommes âgés remplacent les hommes au travail, chez Simon, à l'Arsenal, chez Nardouet à Martinvast.

À Cherbourg, l'armée réquisitionne un cinéma, aujourd'hui disparu, pour tourner des obus. On ignore le nombre de morts pour Cherbourg, ville de garnison de 10 000 soldats, mais Eric Guillemeau relate que « le maire mettra 17 jours pour annoncer tous les décès aux familles ». Il souhaite que le sacrifice de 14-18 ne soit pas oublié.

Musée de la Libération, fort du Roule, jusqu'au 26 avril, du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h, entrée libre pour l'exposition, tél. 02 33 20 14 12

Ouest-France