lundi 26 mai 2008

Culture Cherbourg

Dédicace : Barbey-d'Aurevilly et ses alentours

Pierre Leberruyer dédicace son livre ce samedi à la librairie Ryst.
Pierre Leberruyer dédicace son livre ce samedi à la librairie Ryst.

Aujourd'hui. À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Jules Barbey-d'Aurevilly, Pierre Leberruyer fait paraître un nouveau livre.

Jules Barbey d'Aurevilly, paysages envoûtants et demeures romantiques, est un essai consacré à l'écrivain né à Saint-Sauveur en 1808.

Dans cet ouvrage Pierre Leberruyer recrée l'univers aurevillyen. Il peut servir de guide à la vie et l'oeuvre de Barbey dans le Cotentin. Plusieurs portraits sont reproduits, peintures, dessins, gravures, photographies... Quel que soit le médium, le regard est perçant, le nez busqué, la moustache conquérante. Le début du livre montre le décor de l'enfance à Saint-Sauveur. On reconnaît aussi son goût pour l'excentricité vestimentaire : blouse rouge, gilets, cravates, gants, cannes...

Aux photographies de la vie de l'écrivain viennent se joindre les illustrations de ses oeuvres, les paysages, les architectures où il a placé les épisodes de ses romans. « J'ai été élevé dans l'écume de la mer. J'ai des corsaires et des poissonniers dans ma race », nous rappelle-t-il à propos d'Une vieille maîtresse.

Une anfractuosité de la falaise à Carteret appelée « le trou du diable » abrite les amours de Ryno de Marigny et de la Vellini. La lande de Lessay est le décor de la chevauchée de l'abbé de La Croix-Jugan immortalisée dans une eau-forte de Félix Buhot. Dans le presbytère de Blanchelande, Jeanne Le Hardouey rencontre le berger sorcier. Enfin, Valognes et ses hôtels sont à la source de trois nouvelles des Diaboliques : Le bonheur dans le crime, Les dessous de cartes d'une partie de whist et Le plus bel amour de Don Juan. Dans le château des Ravalet, nous pouvons rencontrer les fantômes des amants incestueux.

Jules Barbey-d'Aurevilly, paysa-ges envoûtants et demeures romantiques. Textes et photographies de Pierre Leberruyer. Orep éditions. 29,€. Dédicace ce samedi à 16 h, à la librairie Ryst, rue Grande rue.

Ouest-France

Festival Cherbourg

Chauffer dans la noirceur dévoile son festival

Accueilli par l'équipe d'Écran sonique du Normandy à Saint-Lô, le collectif de Chauffer dans la noirceur a levé le voile, vendredi, sur la programmation du festival du 11 au 13 juillet à Montmartin-sur-Mer.  Accueilli par l'équipe d'Écran sonique du Normandy à Saint-Lô, le collectif de Chauffer dans la noirceur a levé le voile, vendredi, sur la programmation du festival du 11 au 13 juillet à Montmartin-sur-Mer.

L'équipe de Chauffer dans la noirceur et celle d'Écran sonique ont révélé, vendredi au Normandy, la programmation du festival des 11, 12 et 13 juillet.

Éclectique, émerveillé, écoresponsable, épatant : il y a beaucoup de « é » dans le festival de musiques actuelles que le collectif de Chauffer dans la noirceur propose au public à la mi-juillet cette année. « Nous avons intégré un côté plus populaire, moins sectaire et malgré tout diversifié », résume le président de l'association, Laurent Morice.

Il ajoute, avec Christophe Vimond : « Nous avons trouvé des partenaires pour rendre encore plus visible notre souci d'un festival écoresponsable sur le site protégé de Montmartin-sur-Mer. Nous valorisons la culture, des talents, des artistes, mais avons aussi le souci du développement durable, du respect de notre environnement. » C'est pourquoi la région, l'Ademe, l'Agence Seine-Normandie, le CPIE « nous ont rejoints pour organiser des débats, des forums mais aussi nous aider à mettre en place des structures respectueuses de la nature sur le site (toilettes sèches, tri sélectif, consigne sur les verres...) ».

Isiah, coordinateur du festival, met l'accent, lui, sur les 40 formations musicales qui vont se retrouver sur trois scènes durant trois jours, dont celle baptisée le 3e oeil « qui offre une vraie place aux talents régionaux. Nous voulons donner au festival une photographie des musiques actuelles élargie ». Objectif grand-angle en quelque sorte : « Avec du rock, du reggae, du ragga, de la pop, de l'électro, du rap, du slam, des artistes internationaux et locaux. »

Ligne d'horizon affichée ? « Le plaisir de faire découvrir une programmation non formatée. » Jean-Karl Deschamps, vice-président du conseil régional, a salué « la valorisation des diversités, défendues au sein du collectif et de ce festival. La valorisation d'un site protégé qui ne doit pas non plus être mis sous cloche et au sein duquel vous avez une démarche réfléchie de développement durable... Durable, c'est tout ce que je souhaite à votre festival ».

Les artistes sur scène

Vendredi 11. Ridan (chanson française) ; Lulabi (rock prog. mélodramatique) ; Java (rap musette) ; Baloji (rap, afro-beat, soul) ; Funk'anthropic (tropical afro-beat) ; Members of marvelas (fusion funk hip-hop/Belgique) ; Kumpania Beats (dance floor tzigane)

Samedi 12. Les Hushpuppies (garage Pop Rock) ; Didier super (chanson hard house) ; The Bleeps (rock indé/Londres) ; Belone (pop) ; The Dagons (pop hallucinatoire/Californie) ; Solange La Frange (électro punk rock pop/Suisse)... Dead Kids (jungle rock/Londres).

Dimanche 13 juillet. Mon côté punk (chanson manouche) ; Saul Williams (slam rock/New-York) ; Zion Train (dub reggae/Royaume Uni) ; Takana Zion (reggae/Guinée) ; Nouvel R (hip-hop) ; Tchao paï paï (novo dub) ; Ethnopaire (folklore tribale).

Ouest-France

vendredi 23 mai 2008

Balades Cherbourg

Course sur route : Denis Craveia : « Les Africains ont déserté »

Denis Craveia, a réaffirmé sa volonté de maintenir son marathon un après-midi : « C'est primordial, car la chaleur va en déclinant et non l'inverse. » : ArchivesDenis Craveia, a réaffirmé sa volonté de maintenir son marathon un après-midi : « C'est primordial, car la chaleur va en déclinant et non l'inverse. » : Archives

Marathon du Mont (samedi, 16 h 30). Ce 11e rendez-vous marquera une rupture. Denis Craveia, patron de l'organisation, dresse le tableau.

Pourquoi avez-vous décidé de reconduire un départ en soirée ?

Après la canicule de 2005, où trop de coureurs avaient abandonné, on a opté pour un départ l'après-midi. C'est primordial car la chaleur va en déclinant, et non l'inverse. Et désormais, notre marathon se courra en avril ou mai, où les conditions climatiques sont optimales.

Par ailleurs, le départ est avancé d'une heure...

Tout simplement parce que les jours sont plus courts. Cela ne change rien à la préparation des coureurs, ni à leurs habitudes alimentaires.

Quelle incidence sur le nombre d'engagés ?

Oui. Certains souhaitent courir uniquement le matin comme aux grands marathons tels que New York, Paris, Londres ou Berlin. Du coup, on dénombre 25 % d'engagés en moins cette année. Dommage, car l'option du soir est physiologiquement meilleure.

Vous semblez agacé...

Un peu car un coureur bien préparé doit pouvoir s'adapter. Beaucoup de néophytes ne savent pas courir en fonction du terrain et des conditions climatiques. Ils se mettent en tête un temps de référence et sont obnubilés par le chrono. Ils devraient plutôt apprendre à le gérer. Cela leur permettrait de courir par tous les temps...

Les coureurs des Hauts Plateaux brilleront par leur absence cette année.

On a décidé de ne plus financer la venue des Africains. Du coup, ils ont déserté notre épreuve. Nous avons également modifié la répartition des gains. On donnera un peu moins aux premiers pour en faire profiter un plus grand nombre. Et deux dossards seront tirés au sort. Les heureux élus se verront offrir des invitations, hébergement et vol compris, pour les marathons de New York et Chicago en 2009.

Pourquoi ce changement cap ?

On souhaite mettre à l'honneur les meilleurs athlètes nationaux, régionaux et locaux. Avec le recul, on souhaite plutôt mettre en valeur les coureurs occultés par les très bons coureurs des Hauts Plateaux. On préfère privilégier les coureurs de l'ombre que l'on peut retrouver l'année suivante.

Recueilli par

Olivier DUPLESSIX.

Ouest-France

Concert orchestre Cherbourg

Cheltenham philharmonic orchestra en concert

Le Cheltenham philharmonic orchestra sera samedi à Tourlaville et dimanche à Saint-Pierre-Eglise.  Le Cheltenham philharmonic orchestra sera samedi à Tourlaville et dimanche à Saint-Pierre-Eglise.

Demain. Ce brillant orchestre d'amateurs britanniques aguerris, sera samedi 24 à Tourlaville, et dimanche à Saint-Pierre-Église.

C'est la quatrième fois que le Cheltenham philharmonic orchestra se produit dans la région. « Il est en effet venu plusieurs fois dans le Nord-Cotentin dans le cadre d'un jumelage musical avec l'Union lyrique. Un échange qui fut rendu possible du fait de l'amitié entre le chef anglais Duncan Westerman et Charles Mélingue qui fut président de l'harmonie cherbourgeoise pendant près de vingt ans », rappelle Franck Chaton, vice-président de l'Union lyrique.

Samedi 24 mai, il se produira à 20 h 30 à l'église Notre-Dame de Tourlaville et le lendemain dimanche, à 17 h à l'église de Saint-Pierre-Eglise. Cette quatrième visite permettra d'entendre un programme musical très rarement interprété compte tenu de l'effectif que requiert la musique symphonique. Cinquante musiciens seront sur scène, dont une dizaine de Français de l'Union lyrique. « Nous nous joindrons à l'orchestre aussi bien pour participer au succès de cette soirée que pour asseoir les relations d'amitié qui unissent les différents musiciens britanniques et français. »

Cette visite ne sera pas exclusivement musicale puisque le lundi, qui sera consacré à une visite du Val-de-Saire, se terminera par un repas en commun entre les musiciens et leurs hôtes au centre Picquenot de Tourlaville.

Programme. Symphonie n° 5 de Tchaïkovski : parmi les oeuvres les plus connues du célèbre compositeur Russe. Les quatre dernières chansons de Richard Strauss avec la soprano soliste Sue Black. L'horloge de Flore de J. Françaix avec Philippe Arnaud (directeur musical de l'orchestre d'harmonie de Cherbourg) au hautbois solo. Entrée libre.

Ouest-France

jeudi 22 mai 2008

Festival Cherbourg

Papillons de nuit : déjà 30 000 billets vendus

Pete Doherty leader des Babyshambles.  Pete Doherty leader des Babyshambles.

J moins 8 pour le plus gros festival bas-normand. Les Papillons de nuit ouvrent leur porte dans une semaine. 30 000 billets sont déjà vendus.

Les premiers riffs résonneront dans exactement huit jours sur le coteau de Saint-Laurent-de-Cuves, entre Avranches et Vire. Le 8e festival Papillons de nuit prendra son envol vendredi 30 mai pour trois soirées de fête et de musique. Yaël Naim, Christophe Maé ou The Hives en sont les grands invités parmi 34 artistes de renom. « Nous en sommes à 30 000 réservations, indique Patrice Hamelin, le président de Roc en baie. C'est plutôt mieux que l'an dernier à 10 jours du festival ».

Un plateau de qualité

Le rendez-vous manchois, qui ouvre la saison des festivals en plein air, a abandonné cette année la date de la Pentecôte pour trouver une météo plus favorable et moins de concurrence. Tout le monde veut oublier le trou d'air de 2006 (40 000 festivaliers « seulement », 30 % de moins que 2005) et les torrents de gadou l'an dernier qui avait un peu refroidi l'enthousiasme général. « Cette année, tout se présente bien, poursuit Patrice Hamelin. Il va forcément faire beau, le plateau d'artistes est vraiment de qualité et nous avons réussi à donner une couleur particulière à chacune de nos soirées. »

Le vendredi sonnera vraiment reggae world avec des artistes « festifs » réunis autour de Tiken Jah Fakoly, Rokia Traoré ou Massilia Sound System. « Depuis le début des Papillons nous essayons aussi de faire du samedi une vraie soirée rock. Je crois que cette année, on a bien réussi. The Hives, Babyshambles ou Luke sont de vraies références dans le genre. » Certains sont même des « exclusivités Papillons de nuit » et n'ont pas d'autres dates dans le grand ouest.

Pour la journée de clôture du festival, l'aspect « rendez-vous familial » est plutôt bien respecté avec des chanteurs populaires dont les titres trottent sur les radios. Parents et jeunes ados sauront notamment apprécier Yaël Naim, Camille ou Christophe Maé. « Avec ces soirées typées, on espère aussi faciliter le choix des gens qui ont des problèmes de budget. Ils peuvent retrouver avec un seul billet plusieurs artistes du même genre. » Comme toujours, ce prix d'entrée reste très modeste. Le festival Papillons de nuit est sans doute le festival le moins cher de France. « Avec pass 55 €, on peut voir 34 concerts, confirme l'administrateur Pierre-Olivier Madeleine. Ça met le concert à environ 1,50 €. Qui dit mieux ? » Certainement pas les festivals étrangers du même type. Ailleurs en Europe l'été, l'entrée est à au moins 150 €.

Thierry HAMEAU.

Pratique. Papillons de nuit les 30, 31 mai et 1er juin à Saint-Laurent-de-Cuves. Retrouvez notre dossier Papillons de nuit sur : www.granville.maville.com

Ouest-France

Festival Cherbourg

Le Festival du livre jeunesse invite l'Afrique

Jean-Philippe Burnel, peintre cherbourgeois (ici dans son atelier), s'installera samedi et dimanche avec ses toiles sur le site du festival.  Jean-Philippe Burnel, peintre cherbourgeois (ici dans son atelier), s'installera samedi et dimanche avec ses toiles sur le site du festival.

Plus tard. La 21e Édition du festival du livre jeunesse et de la bande dessinée aura lieu du 29 mai au 1er juin à la Plage verte. 45 auteurs et éditeurs seront réunis autour du thème de l'Afrique.

« L'Afrique a beaucoup à nous apprendre, indique Catherine Gentile, l'organisatrice du festival, nous souhaitons un festival coloré, gai et festif. L'Afrique nous ouvre d'autres horizons, une autre manière de penser ».

Des écrivains africains seront présents sous les chapiteaux installés à la Plage verte. Aboubacar Eros Sissoko, Malien vivant en région parisienne, écrit des contes de son pays « pour que les enfants d'origine africaine vivant en France ne perdent pas leurs racines ».

Insa Sane, slameur et écrivain d'origine sénégalaise, présentera son roman Sarcelles-Dakar. Marie-Félicité Ebokéa, d'origine camerounaise, a signé plusieurs romans, contes et albums illustrés sur l'Afrique. Elle-même conteuse, elle se produira en spectacle avec trois musiciens. « Des illustrateurs seront également présents sur le festival, avec notamment l'invitée d'honneur : Isabelle Dethan. » La jeune femme signe l'affiche 2008, avec la Plage verte ouverte sur son univers de prédilection, l'Égypte ancienne.

Albert Lemant, « illustrateur singulier et connaisseur », met à mal, quant à lui, les explorateurs et colons européens au pays des girafes.

Des expositions, des animations et une performance

Conférence inaugurale. On vous emmène en Afrique, mercredi 28 mai, salle Paul-Eluard à 20 h 30, animée par Philippe Godard, écrivain et directeur de collections, avec Aggée Lomo, Camerounais auteur et professeur à l'université de Strasbourg, directeur de la collection Latitudes noires, chez Homnisphères.

Les ateliers. Ecriture de slam, création de dessins animés par l'atelier Polokartoon, calligraphie arabe sous une tente berbère, maquillages africains de la compagnie Dgimkobiloba, et un atelier d'aide aux déficients visuels.

Les expositions. La salle des fêtes accueillera des originaux d'Isabelle Dethan, les carnets de voyage à Madagascar de Christophe Merlin, et des illustrations de Cécile Geiger et Laurent Corvaisier. Sur le site du festival, le public pourra voir une Histoire du pagne, et des photographies sur l'Afrique du Sud, le Mali et le Niger et Essaouira.

Des spectacles. La Compagnie L'Orange Bleue présentera sa nouvelle création aux scolaires. « Marie-Félicité Ebokéa, conteuse camerounaise, dira des contes avec trois musiciens, le jeudi 29 mai, et interviendra dans des écoles ». Les Baladins de la vallée d'argent donneront un spectacle et conte grand public samedi et dimanche.

Performance d'artiste. Jean-Philippe Burnel, peintre cherbourgeois, s'installera samedi et dimanche avec ses toiles sur le site du festival, pour peindre des bonobos, des singes menacés.

Du 29 mai au 1er juin, Plage verte, tarif 2 €, gratuit pour les moins de 16 ans. Ouvert au public le samedi 31 mai et dimanche 1er juin, de 10 h à 18 h. Renseignements sur : www.festivaldulivre.com

Ouest-France

mercredi 21 mai 2008

Concert à Cherbourg

Musiques sans complexes de La Terra Trema
Albert Marcoeur viendra jouer son dernier projet « Travaux pratiques », le 5 juin à la Brèche. Albert Marcoeur viendra jouer son dernier projet « Travaux pratiques », le 5 juin à la Brèche.
Plus tard. Le festival se déroule du 30 mai au 7 juin.L'association Atagatomusi-K y propose le meilleur de l'avant-garde musicale.
« Après deux premières éditions remarquées, la Terra Trema a décidé de passer un cap supérieur en 2008, plaçant la barre de la programmation bien plus haute », indiquent les membres d'Atagatomusi-k. Avec quatre autres associations du réseau La Voix des Oreilles, Atagatomusi-K souhaite « reconstruire un projet de musiques actuelles et innovantes sur l'ensemble du Cotentin ». Du 30 mai au 7 juin, les « rencontres internationales de musiques libres, curieuses et sans complexes » proposeront six soirées, 17 concerts dans trois lieux différents (Art's Café, l'Épicentre et le Centre Régional des Arts du cirque) et une résidence pluridisciplinaire musique et cirque. Dix nationalités seront présentes : France, Belgique, Éthiopie, Autriche, Japon, Allemagne, Tunisie, Algérie, Hollande et États-Unis.

Le programme

Vendredi 30 mai à 21 h à l'Art's Café : Kania Tieffer (électro lo-fi), Pneu, un duo batterie/guitare énergique, et le Belge Dj Motorcross pour un set impulsif. Gratuit.

Samedi 31 mai à 17 h, place de Gaulle : Lustucrew et son hip-hop psychobilly. Gratuit. Inauguration du festival. 21 h à l'Épicentre : Sun ok papi ko (hip-hop frétillant), le chansonnier hollandais culte Harry Merry, et Cheveu (garage électro). 3 €Mardi 3 juin, 20 h 30 à la Brèche : rencontre artistique avec musique, cirque et danse, avec Camel Zékri et Dominique Chevaucher, Mathurin Bolze, Héla Fattoumi, Salah et Lazhar Temtaoui, Dominique Chevaucher. Gratuit.

Jeudi 5 juin, 20 h 30 à la Brèche : Albert Marcoeur pour une anthologie de la chanson et Pierre Bastien avec sa musique mécanique intimiste. 13 € et 15 €.

Vendredi 6 juin, 20 h à la Brèche : Skeletons and The Kings of all the cities, le big band afro beat pop funk venu tout droit de Brooklyn, et les Américains de Health. Le groupe renouvelle la scène rock et noise. Il y aura également Dan Deacon (un gourou électro venu d'Amérique) et Melt Banana, le groupe noise japonais cultissime ! 16 € et 20 €.

Samedi 7 juin, 20 h à la Brèche : Sopa and Skin, une artiste autrichienne «mineure» sombre et féerique de 17 ans : une surprise vocale et musicale. Le Belge Dj Elephant Power présentera un set décalé. The Ex & Getatchew Mekuria : le mélange de la Hollande et de l'Éthiopie jouera sa musique hybride et puissante autour du monumental saxophoniste Getatchew Mekuria. Et enfin Man Man est un groupe explosif de 5 musiciens américains : « Tribute to a new pop music ». 13 € et 20 €.

Festival du 30 mai au 7 juin. Le pass 2 soirs (6 et 7 juin) est à 29 € et 37 €. Points de vente : Forum et Art's Café, Sonic Records à Caen, Fnac, Carrefour, Magasins U, Géant. Renseignements au 02 33 23 19 42 et sur www.laterratrema.com
Ouest-France

mardi 20 mai 2008

idée week end cherbourg

Fête du nautisme ce week-end
Des baptêmes de char à voile seront organisés samedi. Des baptêmes de char à voile seront organisés samedi.
Samedi et dimanche, le public pourra découvrir gratuitement le nautisme.13 activités seront accessibles.
Pour la 11e année consécutive, et durant tout le week-end, Cherbourg et la région vivront une activité nautique intense. En effet, créée à l'initiative des offices de tourisme et des stations nautiques, la fête du nautisme a pour but de faire découvrir des sports nautiques pour petits et grands, valides ou handicapés, tous âges confondus.

« Cette année, explique Delphine Blisset, coordannatrice de la station nautique Cherbourg-Hague, 13 activités seront présentes pendant le week-end sur huit lieux différents. Ce qui permettra aux visiteurs d'essayer du matériel et des formules d'accès, mais aussi de partager une passion avec ceux qui la vivent chaque jour. » Cependant, des disciplines comme le planeur et l'ULM étant très prisées, toutes les places sont d'ores et déjà retenues. « Il en est de même pour les sorties sur vieux gréements organisées par Les voiles écarlates. » précise Delphine Blisset. Mais le week-end ne se résumera pas à une succession de démonstrations. Le grand prix de char à voile sur la plage de Vauville, la coupe de Normandie de surf à Siouville, et la course de paddle-board à Carteret témoigneront de l'aspect sportif de la manifestation.

Samedi

Cherbourg-Octeville : ski nautique (CNC) : sorties de 15 minutes de 14 h à 18 h. Catamaran (école de voile de Cherbourg) : sorties d'une heure de 9 h à 12 h. Pêche en mer (Pêche extrême) : de 9 h 30 à 12 h, et de 14 h à 18 h. Voile habitable (Mettez les voiles croisière) : sorties d' 1 h 30 de 14 h à 17 h. Voile (FAN) : sorties d'1 h sur Cogito de 10 h à 17 h.

Tourlaville : Char à voile (EVVT) : Baptêmes de 30 minutes de 14 h à 17 h. Catamaran (EVVT) : sorties de 13 h 30 à 17 h. Cerf-volant (EVVT) : initiations de 10 h à 12 h. Planche à voile (EVVT) : sorties de 10 h à 12 h.

Au Becquet : Pirogue hawaïenne et kayak de mer (CKMNC) : sorties d'une heure de 14 h à 16 h.

Beaumont Hague : Baptêmes de plongée sous marine (piscine Océalis) : de 14 h à 18 h.

Omonville-la-Rogue : Voile (Ecole de voile d'Omonville) : sorties de 2 h 30 de 10 h à 12 h 30.

Urville Nacqueville : Catamaran et planche à voile (ASSUN voile) : sorties de 16 h 30 à 19 h 30.

Siouville-Hague : Surf (CSC) : sorties de 15 h à 17 h. Kitesurf (Kite 137) : sorties d'1 h de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Dimanche

Cherbourg-Octeville : Ski nautique (CNC) : sorties de 15 minutes, de 14 h à 18 h. Aviron de mer et Vivacité (CCAM) : sorties d'1 h de 14 h à 18 h. Nage avec palmes, apnée et plongée sous-marine (piscine Chantereyne - CNP) : initiations et baptêmes de 14 h à 18 h. Pèche en mer (Pèche extrême) : de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h. Voile (FAN) : sorties d'1 h sur Cogito de 10 h à 17 h.

Vauville : Char à voile (ASSUN voile) : sorties de 30 minutes de 12 h à 17 h.

Siouville-Hague : Kitesurf (Kite 137) : sorties d'1 h de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Nez de Jobourg : Randonnée (Exspen) : sortie découverte des grottes de la Hague de 10 h à 16 h. (Prévoir pique-nique et eau).

Pratique. Inscriptions et renseignements : Stade nautique Cherbourg Hague, (entre la statue de Napoléon et la piscine Chantereyne). Tél. 02 33 78 19 29. Ouvert tout le week-end de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. station-voilecherbourg-hague@wanadoo.fr www.cherbourg-hague-nautisme.com
Ouest-France

Visites Cherbourg

A Cherbourg, la forteresse retrouve la lumière
Les membres de l'association de la forteresse du Roule et les architectes du projet devant l'une des quatre batteries allemandes. : Les membres de l'association de la forteresse du Roule et les architectes du projet devant l'une des quatre batteries allemandes. :
Dans un an, un nouveau site majeur du tourisme d'histoire ouvrira à Cherbourg. Autour des souterrains et des batteries allemandes qui défendaient le port en 1944.
La montagne du Roule domine Cherbourg du haut de ses 117 m. Et elle pourrait bien devenir un des sites phares du tourisme dans la Manche. Le lieu recèle en effet un trésor de la Seconde Guerre mondiale : des souterrains qui serpentent sur 700 m pour desservir quatre batteries et un poste de commandement.

Construite entre 1940 et 1944, par l'occupant allemand, cette forteresse souterraine est restée cachée pendant des années, murée par son propriétaire, la Marine nationale, qui craignait des accidents.

Il y a six ans, quatre hommes décident de tout faire pour mettre le lieu en valeur. Carl Bunoust, créateur du musée de la Liberté à Quinéville, est de ceux-là. « C'est le seul site souterrain de la Seconde Guerre mondiale encore existant et d'une telle richesse ! » (1).

Même dans son jus actuel, l'endroit fascine. On a l'impression de pénétrer dans une grotte fantastique. Ici, pas de béton sauf sur les batteries qui dominent la ville, mais de longs couloirs taillés dans le grès dont la couleur change, des stalactites, une lumière irréelle. Le triomphe du minéral. Et pourtant, nous sommes à 100 m au-dessus du niveau de la mer, à flanc de colline. « Les prisonniers qui ont construit cela avec les Allemands ont dégagé dix mille tonnes de cailloux, à coup de dynamite, en utilisant des wagonnets. Un travail de forçat. »

En 1944, la forteresse est prête. Deux cents soldats peuvent vivre ici en autonomie complète pendant trois semaines. Armés de canons de 105, les quatre batteries interdisent tout accès au port ; « qui tient le Roule tient Cherbourg ! »

En juin, les Américains vont parvenir enfin à réduire au silence ce bastion après plusieurs jours de bombardements intensifs. L'une des batteries explose. Elle en porte encore les stigmates, avec cet obus perforant fiché au plus profond de la pierre. Cherbourg est libérée le 26 juin, et peut devenir le plus grand port de ravitaillement des Alliés.

Ce lieu classé Monument historique, chargé d'une telle histoire, et aussi impressionnant, ne pouvait rester ignoré. Dans le plus grand secret, Carl Bunoust, Bernard Lepelley, Claude Letellier et David Gosselin, ont monté un projet pour le faire revivre. Une cinquantaine de bénévoles ont déjà travaillé pour défricher le site, dégager les couloirs, remettre en état ce qui pouvait l'être. Objectif : en faire un espace muséographique de première importance. Le permis de construire a été déposé vendredi.

Et il a suffi de faire visiter l'endroit pour convaincre tous les décideurs, élus ou entreprises, d'apporter leur concours. Au printemps 2009, « un voyage sous la terre, voyage au coeur de l'histoire », sera proposé aux visiteurs. Ces quatre à six millions de touristes, passionnés d'histoire, qui s'arrêtaient jusqu'à présent à Sainte-Mère-Église...

Thierry DUBILLOT.

(1) Les batteries du Mont-Canisy près de Deauville, plus modestes, présentent 250 m de tunnels, 25 alvéoles de casernement, six escaliers à 15 m sous terre.
Ouest-France

vendredi 16 mai 2008

Histoire et visites Cherbourg

Hollywood rejoue la bataille de la Fière

Le livre de Bob Murphy, citoyen d'honneur de Sainte-Mère-Église, va être adapté au cinéma, par des Américains.

Le livre de Bob Murphy, citoyen d'honneur de Sainte-Mère-Église, va être adapté au cinéma, par des Américains.

Le livre du vétéran américain Bob Murphy va être adapté au cinéma. Le tournage aura lieu en juillet et août, du côté de Sainte-Mère-Église.

Robert Martin Murphy est l'un des premiers libérateurs de la France. Ce parachutiste américain de la 82e Airborne a été largué en éclaireur dans le ciel de France dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Il avait 17 ans. Son parachutage sur Sainte-Mère-Église avait été relaté dans le Jour le plus long. Les Américains ont décidé de reconstituer, au cinéma, la bataille du pont de la Fière. D'après son récit « No better place to die » (Le meilleur endroit pour mourir).

Il y raconte à l'instant près, grâce aux témoignages de vétérans qui étaient sur la scène de la bataille, le combat à la vie à la mort mené au pont de la Fière, des premières lueurs de l'aube, le 6 juin 1944, jusqu'au 9 juin. Un pont vital pour l'avancée de la 90 th division, débarquée à Utah Beach. Malgré la défense ennemie et ses forces blindées, le pont ne changea jamais de mains. « On reste ici, c'est la meilleure place pour mourir », ce fut un ordre d'un gradé près d'un lieu stratégique et particulièrement difficile.

Les producteurs américains Doug Stebleton et David Williams ont acheté le script de Rick Parks, un scénariste américain qui a notamment commis À tout jamais une histoire de Cendrillon, avec Drew Barrymore. Le réalisateur du film est en train d'être sélectionné. Quant au casting, pour l'instant, pas de grands noms d'acteurs américains.

« Le tournage aura lieu du 20 juillet à la fin août », confie Maurice Renault, le contact français chargé de mettre en relation les producteurs hollywoodiens avec les maires des communes manchoises. La Fière, bien sûr, et la route de Prusse à Picauville serviront de décor. La route qui va de Chef-du-Pont à Caponet, bordés de saules-tétards, a effectivement la même allure que la chaussée qui se trouvait dans les marais de la Fière, en 1944, aujourd'hui élargie. La production prévoit une centaine de figurants.

Le musée des blindés de Saumur, qui possède la plus importante collection mondiale de blindés, louera entre quatre et huit blindés à la production : des chars Renault 35, Renault 39 et des Hotchkiss. « Les Allemands disposaient du matériel français datant de la guerre de 40 », explique le lieutenant-colonel Dubois.

Nadine BOURSIER.

Ouest-France

Week end à Cherbourg

Fête du nautisme ce week-end

Des baptêmes de char à voile seront organisés samedi.  Des baptêmes de char à voile seront organisés samedi.

Samedi et dimanche, le public pourra découvrir gratuitement le nautisme.13 activités seront accessibles.

Pour la 11e année consécutive, et durant tout le week-end, Cherbourg et la région vivront une activité nautique intense. En effet, créée à l'initiative des offices de tourisme et des stations nautiques, la fête du nautisme a pour but de faire découvrir des sports nautiques pour petits et grands, valides ou handicapés, tous âges confondus.

« Cette année, explique Delphine Blisset, coordannatrice de la station nautique Cherbourg-Hague, 13 activités seront présentes pendant le week-end sur huit lieux différents. Ce qui permettra aux visiteurs d'essayer du matériel et des formules d'accès, mais aussi de partager une passion avec ceux qui la vivent chaque jour. » Cependant, des disciplines comme le planeur et l'ULM étant très prisées, toutes les places sont d'ores et déjà retenues. « Il en est de même pour les sorties sur vieux gréements organisées par Les voiles écarlates. » précise Delphine Blisset. Mais le week-end ne se résumera pas à une succession de démonstrations. Le grand prix de char à voile sur la plage de Vauville, la coupe de Normandie de surf à Siouville, et la course de paddle-board à Carteret témoigneront de l'aspect sportif de la manifestation.

Samedi

Cherbourg-Octeville : ski nautique (CNC) : sorties de 15 minutes de 14 h à 18 h. Catamaran (école de voile de Cherbourg) : sorties d'une heure de 9 h à 12 h. Pêche en mer (Pêche extrême) : de 9 h 30 à 12 h, et de 14 h à 18 h. Voile habitable (Mettez les voiles croisière) : sorties d' 1 h 30 de 14 h à 17 h. Voile (FAN) : sorties d'1 h sur Cogito de 10 h à 17 h.

Tourlaville : Char à voile (EVVT) : Baptêmes de 30 minutes de 14 h à 17 h. Catamaran (EVVT) : sorties de 13 h 30 à 17 h. Cerf-volant (EVVT) : initiations de 10 h à 12 h. Planche à voile (EVVT) : sorties de 10 h à 12 h.

Au Becquet : Pirogue hawaïenne et kayak de mer (CKMNC) : sorties d'une heure de 14 h à 16 h.

Beaumont Hague : Baptêmes de plongée sous marine (piscine Océalis) : de 14 h à 18 h.

Omonville-la-Rogue : Voile (Ecole de voile d'Omonville) : sorties de 2 h 30 de 10 h à 12 h 30.

Urville Nacqueville : Catamaran et planche à voile (ASSUN voile) : sorties de 16 h 30 à 19 h 30.

Siouville-Hague : Surf (CSC) : sorties de 15 h à 17 h. Kitesurf (Kite 137) : sorties d'1 h de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Dimanche 

Cherbourg-Octeville : Ski nautique (CNC) : sorties de 15 minutes, de 14 h à 18 h. Aviron de mer et Vivacité (CCAM) : sorties d'1 h de 14 h à 18 h. Nage avec palmes, apnée et plongée sous-marine (piscine Chantereyne - CNP) : initiations et baptêmes de 14 h à 18 h. Pèche en mer (Pèche extrême) : de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h. Voile (FAN) : sorties d'1 h sur Cogito de 10 h à 17 h.

Vauville : Char à voile (ASSUN voile) : sorties de 30 minutes de 12 h à 17 h.

Siouville-Hague : Kitesurf (Kite 137) : sorties d'1 h de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Nez de Jobourg : Randonnée (Exspen) : sortie découverte des grottes de la Hague de 10 h à 16 h. (Prévoir pique-nique et eau).

Pratique. Inscriptions et renseignements : Stade nautique Cherbourg Hague, (entre la statue de Napoléon et la piscine Chantereyne). Tél. 02 33 78 19 29. Ouvert tout le week-end de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. station-voilecherbourg-hague@wanadoo.fr www.cherbourg-hague-nautisme.com

Ouest-France

jeudi 15 mai 2008

Concert à Cherbourg

Le concert événement des 10 ans de Trinity
Collection d'Arnell-Andrea sera le 17 mai à Cherbourg, pour un de ses rares concerts en France. Collection d'Arnell-Andrea sera le 17 mai à Cherbourg, pour un de ses rares concerts en France.
Plus tard. Pour ses 10 ans, l'association organise un concert à l'Épicentre. Au programme, deux groupes cultes de la scène dark internationale.
L'association Trinity se consacre depuis 1987 aux musiques alternatives, industrielles, coldwave et gothiques, sous la forme d'un fanzine d'abord, puis d'un webzine. « La revue papier n'a pas complètement disparu, nous comptons bien en republier une. Nous avons trois grands chantiers : le nouveau site web, avec webzine et boutique en ligne, la réalisation d'une compilation thématique internationale sur cd : Ruines & Vanités, et bien sûr l'organisation du concert exceptionnel du 17 mai avec Collection d'Arnell-Andréa et O Quam Tristis », indique Stanislas Chapel, de l'association.

Deux diamants noirs

Fers de lance de la scène dark française, Collection d'Arnell-Andrea sillonne depuis 1986 les sphères de la coldwave. « Leur musique s'est dès le début singularisée par l'apport du violoncelle au sein d'un univers cold. Plus électrique depuis l'album consacré à la première guerre mondiale (Villers-aux-Vents), leur musique n'a cessé de conquérir les auditoires wave, goth... », précise Stanislas. Ils jouent régulièrement au Wave Gothic Treffen de Leipzig, le plus éminent festival goth au monde. « Nous les recevons en formation électrique : claviers, basse, guitare, violoncelle, alto, chants, dans un répertoire ensorcelant entre sarabande sinueuse et mélancolie ourlée ».

O Quam Tristis offre un univers aux influences médiévales avec des chants exclusivement en latin. « Instruments anciens, claviers cristallins, basse et boîte à rythmes forment une musique à la fois héritière de couleurs folk à la Malicorne mais aussi de l'electro-pop minimale. Nous devrions entendre en avant-première des titres à paraître sur le nouvel album Les chants funestes », conclut Stanislas Chapel.

Concert le samedi 17 mai à 21 h, ouverture des portes à 20 h, tarifs 13 € en prévente, 15 € sur place, 12 € (adhérent Atagatomusi-K). Points de vente : Épicentre, Art's Café, Forum, Sonic records (Caen) ou sur le web : www.asso-trinity.org
Ouest-France

mardi 13 mai 2008

Exposition Cherbourg

Eclectic, une exposition d'art contemporain

Dix-sept grands noms de l'art contemporain s'exposent à la chapelle de l'École des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin. Ici un cliché de Robin Collyer.  Dix-sept grands noms de l'art contemporain s'exposent à la chapelle de l'École des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin. Ici un cliché de Robin Collyer.

Aujourd'hui. Les photographies exposées sont issues de la collection du Frac. À l'École supérieure des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin.

L'exposition Eclectic, qui s'ouvre à la chapelle de l'École des Beaux-Arts, l'est sans doute tout autant que la collection du Frac Basse-Normandie elle-même, notamment dans les moyens de la réalisation des oeuvres (photographie, sculpture, peinture, vidéo ou mix de plusieurs médias), que par les domaines abordés : architecture, médias, conflits, fictions, argent et poétique. « L'ensemble constitue cependant un regard critique, plus ou moins frontal, où les situations ordinaires, absurdes ou contradictoires servent au transfert d'une interprétation possible du monde. C'est dans ces photographies où le manque apparaît comme constitutif des vues des artistes que commence ce voyage », indiquent les organisateurs, l'École des Beaux-Arts et le Frac, le Fonds Régional d'Art Contemporain.

L'utopie d'une architecture communautaire

Hiroshi Sugimoto photographie des écrans de drive-in, ce lieu emblématique du mode de vie américain. Dan Graham capte les regards dans les intérieurs des maisons modèles dans sa série Homes for America. Robin Collyer démontre l'adéquation entre signalétique et publicité. Dans la même veine, on trouve aussi Mac Adams, Alex Hartley et Kristina Solomoukha

Armin Linke dresse dans Global Box un inventaire de la planète. Les images de Stephen Willats évoquent le système commercial uniforme contemporain. Martha Rosler dénonce dans ses photomontages l'envahissement de la sphère privée par les médias. Philippe Mayaux fait d'une vitrine à pharmacie remplie de petits objets camouflés sous du plâtre, le siège d'un cabinet de curiosité. Micha Laury emprisonne les figurines en chocolat de soldats mutilés par le grignotage. Avec l'élément symbolique qu'est l'argent, Sophie Calle enregistre ce qui lui résiste cependant que le point de cette résistance devient la création elle-même.

L'exposition présente aussi des oeuvres de Pascal Pinaud, Carlos Kusnir, Hugues Reip et Ange Leccia.

Exposition à la chapelle de l'École des Beaux-Arts, jusqu'au 7 juin, du mardi au samedi de 14 h à 18 h, entrée libre, tél. 02 33 43 33 74

Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

Insolites escapades dans les anglo-normandes

Passionné des îles anglo-normandes, Michel Jeanne propose une balade conférence sur l'île d'Herm samedi 17 mai, la seule de l'année.  Passionné des îles anglo-normandes, Michel Jeanne propose une balade conférence sur l'île d'Herm samedi 17 mai, la seule de l'année.

Michel Jeanne est un guide amateur un peu particulier. Épris des îles anglo-normandes, il propose une promenade insolite à Herm le 17 mai.

« Avec moi on prend le temps de savourer les paysages. Bouffer du sentier, ça ne m'intéresse pas. » Michel Jeanne manie la langue des passionnés. Ce professeur d'anglais à Coutances n'est pas un guide comme les autres. « Il y a des profs d'anglais spécialisés en Shakespeare, moi je le suis en îles anglo-normandes », indique ce Donvillais, qui a vécu à Jersey entre 1984 et 1990.

Cet artisan en promenade propose de flâner à ses côtés à travers les sentiers de Guernesey, Sercq ou Aurigny. « Je veux que les gens découvrent le contraste de ces îles. »

« Un endroit paradisiaque »

Pour déambuler avec Michel Jeanne, c'est simple. Il suffit de se munir d'un billet de bateau et de le rejoindre à bord. Son programme est visible sur son site Internet, « c'est mieux de me passer un coup de fil quelques jours avant le départ ». Il en coûtera 15 € pour écouter les anecdotes de ce narrateur hors pair, qui évoquera l'histoire, la géologie, la faune et la flore des lieux.

Sa barbe blanche, ses lunettes rondes et son regard vif sont connus. « Des personnes ont même visité toutes les îles avec moi. » Samedi 17 mai, Michel Jeanne propose une excursion inhabituelle, avec un périple sur l'île d'Herm. « Un endroit paradisiaque. »

La plus petite prison du monde

Situé en face de Guernesey, ce caillou de 2,5 km2 offre des paysages sauvages. « Ici les lapins ne s'enfuient pas, ils n'ont pas peur des hommes ! » L'île compte soixante habitants. « C'est la Normandie en miniature, avec au nord les dunes de Biville, au sud le pointe du Roc de Granville et entre les deux les champs du bocage. » On y trouve un village, un camping, un port, deux plages, une école et la plus petite prison du monde, selon le Guinness book. « Elle sert aujourd'hui de garage à tondeuses. »

Si cette sortie revêt un caractère insolite, c'est que c'est l'unique escapade de Michel Jeanne cette année à Herm. « Je profite d'un départ tôt de Carteret, à 7 h 15, pour rester huit heures sur place. » Les personnes intéressées ont rendez-vous à 6 h 15 à l'embarcadère. Le périple les mènera à Guernesey, où le groupe prendra un autre bateau pour mettre le cap sur la fameuse île, « où il y a des coquillages que l'on trouve nulle part ailleurs ». Alors si l'aventure vous tente, il ne vous reste plus qu'à vous munir d'un billet de bateau, d'une bonne paire de chaussure et d'une dose « de bonne humeur ».

Cyrille CALMETS.

Pratique. Balade pédestre sur l'île d'Herm, samedi 17 mai. Rendez-vous à 6 h 15 à l'embarcadère de Carteret. Prévoir un pique-nique, un coupe-vent et des chaussures de marche. Michel Jeanne, tél. 02 33 51 30 42. E-mail : jeanne.michel3@wanadoo.fr. Site Internet : www.chez.com/randojersey

Ouest-France

Cinéma Cherbourg / Visites

Odyssée blanche : embarquement pour le pôle

La base de recherche scientifique française Dumont-d'Urville au pôle Sud. : IPEV/K. PierreLa base de recherche scientifique française Dumont-d'Urville au pôle Sud. : IPEV/K. Pierre

À la Cité de la mer à Cherbourg, « l'Odyssée blanche » va reconstituer la base de recherche scientifique Dumont-d'Urville au pôle Sud.

Neuf conteneurs pesant au total trente-cinq tonnes sont arrivés à la Cité de la mer de Cherbourg pour apporter le pôle Sud au grand public à l'occasion de la quatrième Année polaire internationale. Des conteneurs en tous points semblables à ceux qu'utilisent les scientifiques dans leurs expéditions. Une scénographie originale destinée à immerger le visiteur dans le quotidien de ces chercheurs du pôle.

Tout commence à bord de l'Astrolabe, le seul navire ravitailleur qui assure la traversée de 2 700 km entre l'Australie et la Terre Adélie. Destination pôle Sud, position 66°40'S - 140°01'. Soutes chargées de vivres et de matériels, corps scientifique expéditionnaire embarqué, le bateau lutte contre les eaux glaciales de l'océan Antarctique. Comme l'avait fait en 1840, le Normand Jules-César Dumont-d'Urville, le grand explorateur de ces contrées, à bord de la première et mythique Astrolabe.

Premiers pas sur le « sixième continent »

Le grand large laisse place à la glace polaire. Soudain, à 5 km du continent Antarctique, la silhouette de l'île des Pétrels, dans l'archipel de Pointe-Géologie, se dessine... Et les 5 000 m2 de bâtiments gris et rouges formant la base de recherche scientifique française Dumont d'Urville apparaissent. La scénographie débarque le visiteur sur le plus secret des continents. La vue et l'ouïe sont mobilisées : la bande-son restitue le crissement de la glace sur les flancs métalliques du bateau.

Températures entre 0° et -40°

La base scientifique, construite en 1956, est un lieu de vie, avant d'être un site de recherche. À travers l'utilisation d'objets, l'exposition s'emploie à raconter le quotidien de ces 26 chercheurs et techniciens qui vivent chaque année, pendant l'hivernage (de mars à novembre), isolés du reste du monde. En proie au blizzard, aux longues nuits polaires, aux vents pouvant dépasser les 300 km/h et à une température variant de 0 °C à -40 °C.

Parce que l'Antarctique pourrait détenir, dans ses glaces et son atmosphère, une partie des réponses aux enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain, il est vital de mieux connaître ce continent. Six thèmes de recherches sont présentés au public dans la dernière salle de l'exposition, de façon interactive et ludique : glaciologie, sismologie, astronomie et biologie.

À l'extérieur de l'exposition, une série de clichés de la photographe Catherine Rannou offre un témoignage critique, l'artiste s'attachant à montrer l'éphémère des traces humaines dans un espace immense, inhospitalier mais fascinant.

Ouest-France

Concert Cherbourg

Gérard Delahaye en concert avec 50 écoliers

Le chanteur compositeur Gérard Delahaye sera accompagné d'une chorale d'enfants le temps d'un récital de chansons.  Le chanteur compositeur Gérard Delahaye sera accompagné d'une chorale d'enfants le temps d'un récital de chansons.

Plus tard. Accompagné d'une jeune chorale, le chanteur-compositeur nous invite à découvrir sa nouvelle création intitulée « Quelle drôle de terre. »

Un nouveau rendez-vous à l'Agora d'Equeurdreville-Hainneville s'annonce. « Cette manifestation séduisante et particulière a du sens, une fois de plus. Le critère qualité nous importait vraiment », souligne Bernard Cauvin, le maire, lors de la présentation de cet événement.

Samedi 16 mai, le chanteur-compositeur et interprète Gérard Delahaye donnera un récital de chansons durant 1 h 15. Il sera accompagné par cinquante élèves de l'école primaire François-Mitterrand qui interviendront par séquences. « Cette école s'avère être la spécialiste de la chorale sur notre ville. Les élèves de CM1/Cm2 vont en bluffer plus d'un. Ce sera une belle émotion. »

Recommandé aux enfants comme aux adultes, ce récital de chansons s'enroule et se déroule autour d'une galerie de portraits. « Ils sont cosmonautes, footballeurs, chercheurs, leaders politiques, pacifistes, artistes ou simples inconnus dans leur jardin. La plupart d'entre eux, je ne les ai jamais rencontrés, mais tous sont des gens que j'aime, explique l'artiste. Cette aventure devait impliquer le plus de monde possible. » Il choisit donc de faire intervenir des acteurs locaux à chaque représentation.

Les jeunes écoliers choisis sur la commune répètent assidûment depuis plusieurs semaines. Une rencontre a d'ailleurs eu lieu avec l'artiste qui sera accompagné le jour de la représentation d'Iwan Laurent aux percussions et de Vincent Burlot au saxophone, tuba et claviers. C'est ensemble donc qu'ils interviendront à un tour du monde en liberté et en musique pour découvrir des personnages hauts en couleurs : Gandhi, Martin Luther King, John Lennon, Rigoberta Menchu, Théodore Monod, Zinédine Zidane, Youri Gagarine, Nelson Mandela pour n'en citer que quelque uns.

Samedi 16 mai. Spectacle conseillé à partir de 6 ans. Tarif plein : 10 €. Tarif enfant (jusque 12 ans) : 5 €. Réservations : vente directe au service culturel de la mairie d'Equeurdreville-Hainneville, rue Hippolyte-Mars. Renseignements au 02 33 53 96 45.

Ouest-France

Spectacle Cherbourg

La saison 2008 des colloques de Cerisy

Le centre culturel international de Cerisy-la-Salle reprend sa saison à la fin du mois de mai. : Archives Ouest-FranceLe centre culturel international de Cerisy-la-Salle reprend sa saison à la fin du mois de mai. : Archives Ouest-France

Le centre culturel international de Cerisy-la-Salle reprend fin mai. Un programme copieux, dont notamment un colloque sur les universités populaires.

Après la création en 2002 de l'Université populaire de Caen, la presse généraliste s'est interrogée sur l'engouement pour les universités populaires. Sous des noms variés, celles-ci accueillent plusieurs centaines de milliers d'adultes. Nées dans le contexte de l'affaire Dreyfus en France, elles sont aussi présentes au-delà de l'Europe. Cette histoire et un état de lieux des universités populaires feront l'objet d'un colloque cet été. Michel Onfray, charismatique créateur de celle de Caen sera d'ailleurs là pour en parler le 18 août.

A noter également dans le programme : un colloque sur les noblesses normandes sous l'ancien Régime (il y avait de fortes disparités géographiques entre la Normandie occidentale et la Normandie orientale) en septembre et un colloque sur l'archange Saint-Michel, objet d'un culte vivant depuis les origines du christianisme. Ce colloque est organisé à l'occasion du XIIIe centenaire de la fondation du premier sanctuaire dédié à Saint-Michel sur le Mont Tombe, en Normandie.

Le programme

27 mai au 3 juin. « Penser la négociation en modernité avancée » (S. Allain, C. Thuderoz). Du 4 au 11 juin. « L'activité marchande sans le marché ? » (F. Aggeri, O. Favereau, A. Hatchuel). Du 14 au 21 juin. « Individualisme contemporain et individualités : regards des sciences sociales et de la philosophie » (P. Corcuff, C. Le Bart). Du 23 au 30 juin. « Assia Djebar, littérature et transmission » (W. Asholt, M. Calle-Gruber, D. Combe). Du 2 au 9 juillet. « Résister » (A. Gutmann, P. Sullivan) et « Avec les poèmes de Bernard Vargaftig, l'énigme du vivant » (B. Bonhomme, S. Martin, J. Moulin). Du 11 au 18 juillet : « La forme et l'informe dans la création moderne et contemporaine » (B. Schiavetta, J-J Thomas) et « La littérature latino-américaine au seuil du XXIe siècle » (F. Moulin Civil, F. Olivier, T. Orecchia Havas). Du 21 au 31 juillet. « Autofiction » (C. Burgelin, I. Grell) et « Persistances gothiques dans la littérature et les arts de l'image (L. Guillaud, G. Ménégaldo). Du 02 au 12 août : « Femmes, création, politique » (B. Challande, M. Delvaux). Du 02 au 12 août : « Textique : comment écrire (la théorie) » (J. Ricardou). Du 14 au 21 août. « Les universités populaires, hier et aujourd'hui » (G. Poulouin). Du 23 au 30 août. « Gérard de Nerval et l'esthétique de la modernité » (J. Bony, G. Chamarat-Malandain, H. Mizuno) et « Être vers la vie » (A. Berque, N. Frogneux, B. Stadelmann-Boutry, S. Susuki). Du 1 au 8 septembre : « Histoires universelles et philosophies de l'histoire » (A. Escudier, L. Martin) et « L'ailleurs depuis le romantisme (de Chateaubriand à Bonnefoy) » (D. Lançon, P. Née). Du 10 au 14 septembre. « Les noblesses normandes, fin XVe - XIXe siècles » (A. Boltanski, A. Hugon) et « Corps et encyclopédies » (D. Hüe).

Pratique. Tél. : 02 33 46 91 66, site internet http://www.ccic-cerisy.asso.fr

Ouest-France

Visites Cherbourg

Fête du pain : deux jours pour la 8e édition

Les Battous du Cotentin battront le blé lors de la Fête du pain, place de Gaulle. : ArchivesLes Battous du Cotentin battront le blé lors de la Fête du pain, place de Gaulle. : Archives

Plus tard. La manifestation, qui est nationale, aura lieu les 17 et 18 mai.À Cherbourg, elle s'installe tous les deux ans place de Gaulle.

La 8e édition de la Fête du pain aura pour but de faire découvrir toute la filière « du blé au pain, en passant par le moulin ». « Cette année, la fête se déroulera sur deux jours, le samedi 17 toute la journée et le dimanche 18 après-midi, afin de toucher un public plus grand et varié », indique Michel Lebatteux, président de la Fédération des Boulangers de la Manche. « Nous mettons les petits plats dans les grands, avec des métiers de toute la filière qui seront présents : agriculteurs, meuniers, boulangers, charcutiers et fromagers. Des métiers d'artisanat qui se consacrent au bien manger et qui auront à coeur de faire connaître leur quotidien ».

Un mini-champ de blésur la place

Des professeurs de l'Iform, les boulangers de la Cuc et des boulangers en retraite fabriqueront des pains, des pains biologiques et spéciaux ainsi que des viennoiseries dans un fournil de 100 m², lors de démonstrations suivies de dégustations gratuites. « L'objectif est d'attirer l'oeil sur nos professions, dans un contexte de crise alimentaire mondiale. Si l'on veut que la boulangerie survive, il faut convaincre les jeunes ».

La FDSEA et la Chambre d'agriculture proposent une exposition de blé aux différentes étapes de la pousse, avec du matériel agricole prêté par une Cuma ainsi qu'une exposition d'animaux : vaches laitières, poules et petits cochons. « Ce sera comme sur les Champs-Élysées il y a quelques années », remarque Hervé Marie, secrétaire général de la FDSEA. Les Meuniers de la Manche (il ne reste que 3 artisans) apporteront un petit moulin pour moudre sur place de la farine. Du côté des animations, le public retrouvera les fidèles Battous du Cotentin qui batteront le blé et les jeunes de l'École du cirque. Côté musique, le groupe Les Appalaches chantera des chants country toutes les heures pendant les deux jours. Dimanche, la fête se terminera par un lâcher de ballons, vers 18 h.

Fête du pain samedi 17 mai de 9 h à 18 h et dimanche 18 mai de 14 h 30 à 18 h sur la place de Gaulle. Gratuit.

Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

Du Mont à Donville, une randonnée mythique

La Randonnée bleue et verte, une expérience unique à travers la baie du Mont-Saint-Michel. : Photo archivesLa Randonnée bleue et verte, une expérience unique à travers la baie du Mont-Saint-Michel. : Photo archives

Près de 2 300 marcheurs prennent le départ ce dimanche matin de la 17e édition de la Randonnée bleue et verte.Un challenge pour eux et les organisateurs. De belles balades à travers la baie et le long de la côte.

« J'ai participé aux 16 premières éditions et j'espère bien aller jusqu'à la 20e ! » A 61 ans, Marcel Legal, fidèle randonneur de la « Bleue et verte », tient à cette marche et à ses 44 km entre le Mont-Saint-Michel et Donville-les-Bains, dans la Manche. « La traversée des grèves et le parcours côtier, c'est magnifique. » Il en profite à chaque fois pour emmener un petit groupe avec lui. « C'est superbe de faire découvrir le site à des personnes qui ne l'ont jamais vu. »

« Un challenge personnel »

Comme lui, quelque 1 500 randonneurs vont se lever tôt ce matin pour partir du Mont, direction le Bec-d'Andaine. Mille autres marcheurs les rejoindront pour la randonnée verte, au départ de Saint-Jean-le-Thomas. Pour permettre à tout ce petit monde de randonner, il a fallu pas moins de 150 bénévoles, des guides du Mont-Saint-Michel et une quinzaine de pompiers. « Nous avons dû sécuriser les carrefours et la traversée de la baie », explique Fabienne Triquet, de l'Amicale des écoles publiques de Donville-les-Bains, association organisatrice de la rando. « La Croix-Rouge nous suit tout au long du parcours et trois médecins attendent à Donville. »

L'organisation distillle quelques consignes avant de partir : respecter l'environnement et le code de la route, avoir de l'eau et un encas sur soi et surtout, marcher à son rythme. « Ce n'est pas un marathon », précise-t-elle bien. En cas de coup de fatigue, des rapatriements en car sont prévus à Saint-Pair-sur-Mer et Carolles. « Chaque année, il y a pas mal d'abandons. Les gens veulent faire la traversée des grèves mais ne tiennent pas le coup. Alors, ils s'arrêtent après le pique-nique, à Carolles. »

Ceux qui auront choisi l'itinéraire le plus court parcourront 27 km. « Il a été raccourci de 6 km car certains le trouvaient un peu long. » La « bleue » n'a pas été modifiée. « Les randonneurs tiennent trop au passage de la cabane Vauban ! »

Les premiers arrivés sont attendus à Donville vers 13 h 30 et les derniers vers 19 h 30. Marcel Legal a l'habitude d'arriver assez tôt. « Mais peu importe, je ne regarde pas le temps. L'intérêt c'est de profiter du paysage. » Et pour ça, il a même annulé une marche en Belgique. « Je ne me lasse pas de cette randonnée. C'est devenu un challenge personnel. D'ailleurs, s'il faisait un temps exécrable, ce serait un défi de plus ! »

Ingrid BRUNSCHWIG.

Pratique. Départ à 8 h du Mont-Saint-Michel (randonnée bleue) et à 9 h 30 de Saint-Jean-le-Thomas (pour la verte). Départ des cars de Donville à 6 h 45 et 8 h 45. Tél. 02 33 51 80 56. Office de tourisme de Donville, tél. 02 33 50 12 91.

Ouest-France

Visites Cherbourg

Les fleurs ont leur écrin : le parc du château de Tourlaville

Les organisateurs de « Presqu'île en fleurs » ont invité une cinquantaine d'exposants, installés au coeur du parc du château de Tourlaville.  Les organisateurs de « Presqu'île en fleurs » ont invité une cinquantaine d'exposants, installés au coeur du parc du château de Tourlaville.

Dans le cadre de la manifestation « Presqu'île en fleurs », une cinquantaine d'exposants, dont de nombreux pépiniéristes et des Anglais, se sont installés pour deux jours au coeur du parc du château des Ravalet.

« A « Presqu'île en fleurs », il ne s'agit pas d'acheter ses plantes comme dans une jardinerie, mais de rencontrer des producteurs et d'acquérir des espèces végétales qu'on ne trouve nulle part ailleurs. » Devant le château des Ravalet à Tourlaville, le député-maire de Cherbourg Bernard Cazeneuve a ouvert la 3e édition de la grande fête bisannuelle des plantes. La dernière édition, en 2006, avait accueilli plus de 20 000 visiteurs. Cette année, les organisateurs accueillent une cinquantaine d'exposants, installés au coeur d'un magnifique parc. Dont une place privilégiée est réservée aux parcs et pépinières anglais. « Nos parcs et jardins constituent une culture commune avec le Dorset. C'est un joyau à valoriser ensemble en organisant « Presqu'île en fleurs » tous les ans : une année à Cherbourg, l'autre en Angleterre. »

Parmi les stands, les visiteurs peuvent découvrir de très nombreuses variétés de plantes : roses anciennes, azalées, herbes aromatiques, gunneras, rhododendrons, hydrangeas, cactées, bonzaïs... Dont certaines rares. Ou encore la collection unique de thyms d'Olivier Tétard, venu du Lot les présenter et les vendre. Sans parler de ce spécialiste de la primevère dont les fleurs en étonneront plus d'un. L'association Kokopelli s'est également installée au coeur de la manifestation pour présenter ses variétés de semences potagères anciennes. Et exposer son combat difficile « pour éviter que les semences soient accaparées uniquement par les semenciers ».

Pratique. Entrée gratuite. Ouvert ce dimanche de 10 h à 19 h en continu. Animations : musique médiévale, comédiens costumés, jongleurs et magiciens dans les jardins médiévaux. Nombreux parkings autour du château de Tourlaville.

Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

La Bleue et verte, un régal pour les randonneurs

Les randonneurs arrivent au Bec d'Andaine après une bonne heure de marche depuis le Mont-Saint-Michel. : Photos Ingrid BrunschwigLes randonneurs arrivent au Bec d'Andaine après une bonne heure de marche depuis le Mont-Saint-Michel. : Photos Ingrid Brunschwig

La 17e édition de la randonnée Bleue et verte s'est déroulée sous un soleil radieux. De quoi ravir les 2 300 marcheurs, venus de toute la France.

La déshydratation a guetté les marcheurs de la Bleue et verte ce week-end. Contrairement à l'édition précédente, le soleil était au rendez-vous pour la célèbre randonnée de 44 km entre le Mont-Saint-Michel et Donville-les-Bains.

Les premiers randonneurs ont atteint le Bec d'Andaine à 9 h. Là, un point ravitaillement et lavage de pieds les attendaient. « La traversée des grèves, c'est un vrai régal ! », lâche Chantal, Coutançaise, qui faisait la randonnée pour la première fois.

Certains réparent leurs pieds, mettent du talc pour éviter les frottements et se refont une santé à coup de pain au chocolat. Un brin de causette et c'est reparti. « On n'est pas pressés, précise Christian, de Saint-Hilaire-du-Harcouët. On fait cette marche pour la convivialité. »

Les premiers ont atteint Donville vers 14 h et les derniers vers 19 h. Originaires de la Manche, de Paris, de Bordeaux ou de Nantes, ils sont tous repartis les jambes fatiguées mais la tête pleine de paysages magnifiques.

Ouest-France

Spectacle Cherbourg

La foule pour Presqu'île en fleurs ce week-end

Les allées des exposants, au plus fort de la fréquentation dimanche en milieu d'après-midi. Presqu'île en fleurs a encore une fois attiré la foule ce week-end.  Les allées des exposants, au plus fort de la fréquentation dimanche en milieu d'après-midi. Presqu'île en fleurs a encore une fois attiré la foule ce week-end.

Environ 25 000 personnes ont parcouru les allées du château des Ravalet sous un grand soleil.

Environ 25 000 visiteurs. « C'est encore une très belle édition avec autant de monde qu'il y a deux ans. » La 3e Presqu'île en fleurs devrait atteindre les 25 000 visiteurs à l'issue du week-end. Hier, peu avant 18 h, certains arrivaient encore aux portes du château des Ravalet, à Tourlaville, une fois le rush de milieu d'après-midi passé. Des visiteurs venus en très grande majorité du nord du département, mais aussi du Calvados et de l'Eure.

Six heures de route dans la nuit. Les pépiniéristes et autres exposants (une cinquantaine) avaient le sourire aux lèvres. Alors qu'ils avaient prévu plus de plantes qu'en 2006 pour les habitués, « certains ont dû réapprovisionner. Ils ont fait jusqu'à six heures de route dans la nuit de samedi à dimanche, souligne Dominique Poirier, responsable du service embellissement de la Ville de Cherbourg, organisatrice de l'événement. Il semble que les gens ont plus acheté. »

Des choix exigeants. Pour tenir le succès de la manifestation jusqu'ici bisannuelle, les organisateurs n'invitent pas n'importe qui. « Tous les ans, on affine les choix. Nous sélectionnons des producteurs et des collectionneurs de plantes. Nous ne sommes pas dans la gamme jardinerie. » Avec le succès, il est plus facile de les faire venir. « Cette année, nous avons eu des thyms, des bambous, des plantes carnivores... Ce n'est pas facile de les amener. » Désormais, les organisateurs doivent même refuser un certain nombre de propositions qui n'entrent pas dans leurs critères.

L'an prochain dans le Dorset. Le député maire de Cherbourg Bernard Cazeneuve, longuement présent dans les allées du château ce week-end, l'a annoncé samedi : de bisannuelle, la manifestation devient annuelle. L'an prochain, elle partira dans le Dorset en Angleterre, avant de revenir dans le parc des Ravalet en 2010. « Les Anglais, qui sont venus nombreux, ont pu apprécier l'importance de l'organisation. » Ils s'étaient d'ailleurs fortement investis pour proposer leurs stands. Une réunion de préparation de la 4e édition est déjà programmée à la mi-juin. Et le thème de 2010 a déjà été choisi : il s'agira de la Renaissance.

Le Jardin d'herbes, spécialiste des graminées. L'espace du Jardin d'herbes n'était pas le plus fréquenté. Mais ceux qui s'y arrêtaient y passaient du temps. « Un pépiniériste spécialiste des graminées, ce n'est pas fréquent, explique Didier Marchand. Au printemps, les plantes ne sont pas fleuries. Il faut attendre l'automne. Je vois ici des gens qui ont envie de connaître autre chose. Les graminées sont très variées, nous en proposons 250 à 300 espèces. Et on en trouve pour tous les sols et tous les climats. » Le Jardin d'herbes est installé à Bazouges-la-Pérouse, à quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel (tél. 02 99 97 40 85).

La Gazette des jardins. La revue « réalisée par des jardiniers amateurs et professionnels » avait installé son stand, invitée pour la première fois. « Nous sommes, depuis la création, en rupture avec les revues traditionnelles. Nous proposons des expériences personnelles dans une logique de préservation de l'environnement. » Internet : www.gazettedesjardins.com/accueil.php

Ouest-France

Exposition Cherbourg

Christine Duteurtre expose à Siouville

Christine Duteurtre et Rémi Baudoin présentent « le book » de cette splendide exposition.  Christine Duteurtre et Rémi Baudoin présentent « le book » de cette splendide exposition.

Demain. L'exposition, Migrations : du Cotentin au Maroc, est ouverte à Siouville du 14 au 21 mai. Christine Duteurtre offre une féerie de couleurs.

Christine Duteutre, écrivain photographe, est connue dans le Cotentin pour ses livres sur les belles demeures. Elle en a déjà trois à son actif, plusieurs sont en cours, et le prochain sera prêt pour novembre. Christine Duteurtre est aussi journaliste pour quinze magazines de décoration.

De la Normandie à Budapest en passant par la Tunisie et bien d'autres destinations elle photographie maisons, jardins, hôtels. Cette jeune femme passionnée par la beauté s'est lancée dans un nouveau défit : exposer ses photographies. C'est un ami, Rémi Baudoin, admiratif de son travail, qui a impulsé ce projet qu'elle n'osait pas imaginer. « Je veux souligner le talent de Christine pour qu'elle soit reconnue en tant que photographe », explique-t-il.

Alors les voici embarqués, armés de leur complicité et de leur volonté de réussir. Leur choix : des photos de paysages du Cotentin et du Maroc. « Je voulais faire le parallèle entre les couleurs de chez nous très vertes, la mer bleue et les couleurs très tranchées au Maroc », précise-t-elle.

« J'aime les contrastes »

Ce sera plus qu'une exposition : « On veut aussi apporter une ambiance avec de l'artisanat marocain et toute une scénographie », insiste Rémi Baudoin. Et les photos ? Environ 200 de formats différents seront présentées. Ce seront des tirages limités, signés et d'une grande qualité de traitement.

Ce qui passionne Christine Duteurtre, c'est de « travailler et jouer sur les couleurs, j'aime les contrastes de couleurs équilibrés qui ne sont pas criards. » Ses photos sont lumineuses, et comme elle, elles sont solaires.

Par son regard unique et son travail sur la lumière, Christine Duteutre transforme les couleurs froides, comme les bleus et les verts, en énergie. Les orangers diffusent bien-être et chaleur. Ses photos lui ressemblent. On se sent au calme devant les jardins Majorel, remplis de joie de vivre devant les rues de Marrakech, et plein de dynamisme devant les paysages du Cotentin. Un pur moment de bonheur pour les yeux et une merveilleuse invitation au voyage.

Salle Marcel-Jacques, place des Tamaris, Siouville-Hague. Du 14 au 21 mai de 14 h à 20 h. Samedi et dimanche, de 10 h à 20 h. Dédicaces samedi 17. Entrée libre.

Ouest-France

Spectacle Cherbourg

Charivarue : 50 spectacles, 150 artistes présents !

Les artistes de la troupe guinéenne Circus Baobab seront à Cherbourg avec leur nouvelle création « Nimba ».  Les artistes de la troupe guinéenne Circus Baobab seront à Cherbourg avec leur nouvelle création « Nimba ».

Du 28 juin au 5 juillet, Cherbourg et Tourlaville vont changer d'air avec des compagniesvenues du monde entier. Dans leurs bagages : théâtre de rue, arts du cirque et concerts.

L'une des manifestations artistiques les plus importantes de la région, Charivarue, est l'occasion de célébrer l'arrivée de l'été et le début des vacances sous l'angle du talent, de la découverte et de l'étonnement.

Jean Vinet et son équipe du festival viennent de dévoiler les grandes lignes de ce que sera cette 17e édition, fruit de près d'un an de travail. Mais avant cela, il est revenu sur la spécificité de cet événement. « Misant sur des contacts privilégiés entre artistes et public, Charivarue est un festival pluridisciplinaire puisque programmant aussi bien les arts du cirque, du théâtre de rue, que des concerts, des déambulations, des soirées cabarets. »

Durant une semaine, du 28 juin au 5 juillet, Cherbourg et Tourlaville vont vivre au rythme de 50 représentations qui auront lieu sur quatre sites : La Brèche, la Plage verte, le centre-ville et la place de Pontmarais. Au total, ce sont 140 artistes qui seront accueillis et venant parfois de l'autre bout de la planète avec des compagnies d'Australie, du Canada, de la Guinée ou de la Finlande.

Des concerts aussi...

« Nous participerons au 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec en proposant deux troupes : celle l'école du cirque de Montréal, l'une des plus prestigieuses du monde et celle de l'école de Québec pour qui ce sera la première tournée en France ». Outre la présence de la compagnie australienne Acrobat et du finlandais Jani Nuutinen avec son cirque plus juste, Charivarue se fait une joie d'accueillir Circus Baobab, « une troupe guinéenne de cirque qui tourne maintenant sur les cinq continents et qui a débuté dans un garage. » L'occasion d'apprécier leur nouvelle création Nimba, un spectacle haut en acrobaties évoquant la déesse de la fertilité et de l'abondance.

Le jeune public n'est pas oublié : Toc Toque de la Compagnie du petit monde conviera les enfants, au grès de manipulations d'objets, dans l'univers des ustensiles de cuisine.

Charivarue c'est aussi des créations mises sur pied à La Brèche à l'image de Mâtitube des Hommes Penchés. « Des acrobaties très spéciales avec un travail sur la parole où les mots sont le prolongement d'une gestuelle. » L'autre création : Töshtük où Bruno Dizien incarne un cavalier kirghiz.

Cette 17e édition se distingue aussi par des nouveautés : « La collaboration avec La Voix des oreilles à qui a été confiée la programmation musicale ». Elle se déclinera par des Mi-nuits sonores, concerts qui auront lieu sous chapiteau à la Plage verte. « Les Art'zimutés seront aussi de la partie avec plusieurs rendez-vous très festifs. »

Charivarue : du 28 juin au 5 juillet, à Cherbourg et Tourlaville.

Ouest-France

mercredi 7 mai 2008

Visites Cherbourg

La compagnie maritime britannique Isle of Sark shipping company a présenté hier le bateauqui assurera le transport de passagers et de fret vers Guernesey et Sercq.
Keith William Read, directeur commercial de la compagnie maritime, a présenté mercredi en gare maritime de Diélette le cargo Sark Viking qui va assurer les nouvelles liaisons avec les Anglo-normandes, Guernesey et Sercq. « Le Sark Viking est neuf. Il a une capacité de transport de 70 tonnes de fret et d'une douzaine de passagers. Il peut également transporter quatre conteneurs de 20 pieds ou des big bags d'une tonne pour certains matériaux de construction. Alternativement, il peut aussi transporter 48 tonnes de fret et 23 tonnes de fuel. »

Les traversées entre les îles et Diélette seront assurées deux fois par semaine à compter du 17 juin avec à terme une troisième liaison. Des contacts sont d'ores et déjà pris avec les représentants du service export de la Chambre de commerce de Cherbourg-Octeville pour établir des contacts commerciaux.

Produits frais, fuelet matériaux

Se ravitailler en fruits et légumes n'est par exemple pas chose facile pour les îliens. Tout comme trouver des matériaux de constructions. Le fuel est également un produit rare mais pourtant vital car il permet aux centaines de compresseurs d'alimenter les habitations en électricité. Les niches commerciales sont nombreuses.

Le directeur de la compagnie, Adrien-Lionel Guille, à la tête d'une flottille de trois navires, était également présent à Diélette.

« Les habitants achèteront les produits de votre région si les prix restent compétitifs. Nous espérons que nos relations seront longues et prospères entre Guernesey, Sercq et la presqu'île du Cotentin ».

Un autre trafic a également été évoqué avec l'importation des déchets des îles vers le continent, faute de traitement sur leur sol. Pierre-Yves Laplume, directeur de l'agence Worms à Cherbourg et agent en France pour la compagnie Isle of Sark Shipping Company, explique : « Nous sommes heureux de participer à cette aventure. Nous mettrons tous notre savoir faire en commun pour pérenniser cette liaison maritime ».

L'expérience de liaison commerciale a déjà été tentée par la compagnie Channel Sea Way il y a une dizaine années entre les deux côtes. L'Isis d'une longueur de 40 m rencontrait alors des difficultés à manoeuvrer dans le nouveau port de Diélette inauguré en 1997.

Ouest-France

Théâtre Cherbourg / a voir

Plus tard. Le Trident va faire dialoguer la littérature et le monde vivant des jardins. Cinq spectacles inaugurent cette première édition.

« Toi cour, moi jardin n'est ni un festival, ni une manifestation dite d'extérieur, il s'agit plutôt d'une tentative d'exploration des relations conflictuelles, harmonieuses, historiques ou politiques entre la ville et le jardin, l'urbain et la botanique, sous la forme construite et la luxuriance du monde végétal », indique Mona Guichard, directrice de la Scène nationale du Trident. Les artistes invités pour cette première édition vont contribuer à esquisser une géographie végétale propre à Cherbourg. En plus du Vox, quatre lieux accueilleront les différents spectacles (avec repli au foyer du théâtre à l'italienne en cas d'intempérie) : le parc Emmanuel-Liais, le square Montebello, le Jardin public et le Château des Ravalet.

Arborescences jardins secrets invitera les esprits à se perdre dans un «tarot végétal» sous la forme de consultations médiumniques. Spectacle dans le cadre de la Nuit des musées, samedi 17 mai, dans les serres du parc Emmanuel Liais, toutes les 10 minutes à partir de 18 h 45, entrée libre sur réservation.

Jardin italien est une des composantes d'une trilogie consacrée à la poétique du jardin et à la danse : The Children Cheering Carpet Project. La compagnie italienne du Prato met un designer et deux ingénieurs en informatique au service d'une technologie complexe, et deux danseuses accompagnent le public enfant ou adulte dans ce «jardin sensible». Du 20 au 23 mai au Vox, tarifs : 20 €, 11 € et 7 €.

Bip bip lecture : deux comédiens, une mobylette, et dans leurs sacoches, des textes pour tous les goûts. D'un simple coup de fil, vous passez votre commande et vous fixez un rendez-vous, dans un lieu professionnel ou privé. La compagnie Udre Olik réserve des surprises au-delà des textes lus. Du mardi 27 au 31 mai, dans votre jardin, durée 10 à 15 minutes. Commandes à partir du 19 mai.

Udre Olik sort de terre. Le même duo que ci-dessus offre une séance de rattrapage au square Montebello et au Parc Emmanuel Liais. Vendredi 30 et samedi 31 mai à 18 h 45, tarif 7 €.

Castelets en jardins. À travers le genre désuet de ses parodies, le Théâtre du Fust réactualise la tradition des marionnettes. Il en dispose plus de 150 dans ses castelets. Les genres et les mythologies s'y mélangent : les diables et les polichinelles jouent des textes contemporains et explorent l'actualité. Du 3 au 7 juin, au Château des Ravalet, au Jardin public et au parc Emmanuel Liais, tarifs : 20 €, 11 € et 7 €.

Renseignements au 02 33 88 55 55.

Ouest-France