mardi 13 mai 2008

Exposition Cherbourg

Eclectic, une exposition d'art contemporain

Dix-sept grands noms de l'art contemporain s'exposent à la chapelle de l'École des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin. Ici un cliché de Robin Collyer.  Dix-sept grands noms de l'art contemporain s'exposent à la chapelle de l'École des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin. Ici un cliché de Robin Collyer.

Aujourd'hui. Les photographies exposées sont issues de la collection du Frac. À l'École supérieure des Beaux-Arts jusqu'au 7 juin.

L'exposition Eclectic, qui s'ouvre à la chapelle de l'École des Beaux-Arts, l'est sans doute tout autant que la collection du Frac Basse-Normandie elle-même, notamment dans les moyens de la réalisation des oeuvres (photographie, sculpture, peinture, vidéo ou mix de plusieurs médias), que par les domaines abordés : architecture, médias, conflits, fictions, argent et poétique. « L'ensemble constitue cependant un regard critique, plus ou moins frontal, où les situations ordinaires, absurdes ou contradictoires servent au transfert d'une interprétation possible du monde. C'est dans ces photographies où le manque apparaît comme constitutif des vues des artistes que commence ce voyage », indiquent les organisateurs, l'École des Beaux-Arts et le Frac, le Fonds Régional d'Art Contemporain.

L'utopie d'une architecture communautaire

Hiroshi Sugimoto photographie des écrans de drive-in, ce lieu emblématique du mode de vie américain. Dan Graham capte les regards dans les intérieurs des maisons modèles dans sa série Homes for America. Robin Collyer démontre l'adéquation entre signalétique et publicité. Dans la même veine, on trouve aussi Mac Adams, Alex Hartley et Kristina Solomoukha

Armin Linke dresse dans Global Box un inventaire de la planète. Les images de Stephen Willats évoquent le système commercial uniforme contemporain. Martha Rosler dénonce dans ses photomontages l'envahissement de la sphère privée par les médias. Philippe Mayaux fait d'une vitrine à pharmacie remplie de petits objets camouflés sous du plâtre, le siège d'un cabinet de curiosité. Micha Laury emprisonne les figurines en chocolat de soldats mutilés par le grignotage. Avec l'élément symbolique qu'est l'argent, Sophie Calle enregistre ce qui lui résiste cependant que le point de cette résistance devient la création elle-même.

L'exposition présente aussi des oeuvres de Pascal Pinaud, Carlos Kusnir, Hugues Reip et Ange Leccia.

Exposition à la chapelle de l'École des Beaux-Arts, jusqu'au 7 juin, du mardi au samedi de 14 h à 18 h, entrée libre, tél. 02 33 43 33 74

Ouest-France

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