samedi 12 décembre 2009

Déco table de noel : Les champignons ont tout bon ! http://ping.fm/UzoXS
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mardi 10 mars 2009

Exposition Cherbourg

Christine Duteurtre expose à la médiathèque - Les Pieux

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Christine Duteutre, écrivain photographe, est connue dans le Cotentin pour ses livres sur les belles demeures. Elle est aussi journaliste pour quinze magazines de décoration.

Elle exposera une cinquantaine de photographies sur le Cotentin à la médiathèque pendant le Salon du livre. « Je pars à l'improviste, je fais beaucoup de randonnées dans le Cotentin, c'est comme ça que j'ai fait la plupart de mes photos », indique-t-elle. Ce qui passionne Christine Duteurtre, c'est de « travailler et jouer sur les couleurs, j'aime les contrastes de couleurs équilibrés qui ne sont pas criards. » Ses photos sont lumineuses et pleines d'énergie.

Elle dédicacera ses livres à la médiathèque et notamment L'art de vivre en Cotentin qui est l'ouvrage incontournable pour les amoureux de notre presqu'île. C'est aussi l'occasion de la rencontrer pour partager en toute simplicité sa passion des belles choses.

Médiathèque, samedi et dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Entrée libre.



samedi 07 mars 2009

Actualités Cherbourg Les pieux

édiathèque : programme chargé pendant le Salon du livre - Les Pieux

La médiathèque offre aux enfants un joli « coin lecture d'histoires » lors des Salons du livre.</P>

La médiathèque s'associe au Salon du livre pendant le week-end. « Une très belle exposition intitulée L'Odyssée du Jazz nous est prêtée par la Bibliothèque départementale de la Manche (BDP), indique Véronique Bigot la responsable de la médiathèque. Elle comporte 25 panneaux qui expliquent toute l'histoire de cette musique. Parallèlement, les visiteurs se verront proposer un choix de livres, de DVD et de CD sur le thème et nous associerons la collection de la médiathèque au prêt de la BDP. Monsieur Levaufe, qui est un collectionneur cherbourgeois, va nous faire profiter d'objets sur le jazz. »

Une sélection d'ouvrages des auteurs présents à la salle Paul-Nicolle sera mise à la consultation. Ils pourront être empruntés après le Salon. Autre exposition : celle de la photographe et journaliste Christine Duteurtre avec une quarantaine de clichés sur le Cotentin. France Bleu Cotentin sera dans les murs samedi et dimanche matin, de 11 h à 12 h 30, pour rencontrer les écrivains. Les enfants sont invités les après midis à venir écouter des histoires qui seront lues par Jocelyne Sauvard, auteur d'Aïssata et Tatihou, à partir de 15 h 30.

Entrée libre. Samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.


festival cherbourg

10e édition du festival Femmes dans la ville

L'ensemble des partenaires devant l'affiche de l'édition 2009.  L'ensemble des partenaires devant l'affiche de l'édition 2009.

Du 7 au 21 mars, 140 bénévoles proposent un programme éclectique dans toute la Cuc. Spectacles, ateliers, rencontres et expositions seront tous dédiés aux femmes.

Frédéric Bastian, maire-adjoint à la cohésion sociale, présente cette 10e édition avec trois mots-clés : « 10 ans d'existence, participation et convivialité. L'investissement des habitants des quartiers est important : 120 d'entre eux réalisent le spectacle d'ouverture des 7 et 8 mars à la Butte ».

Florence Dubois est la responsable du festival, aidée de commissions mensuelles depuis septembre dernier. « L'éclectisme de ce festival est une originalité en France. Nous abordons la femme sous tous ses aspects : santé, culture, emploi etc. » Le village du festival sera installé au centre culturel et présentera toutes les informations pratiques.

Zoom sur quelques rendez-vous

Samedi 7, 11 h. Déambulation artistique depuis l'hôtel de ville au village du festival. L'ambiance sera assurée par la batucada Ca r'samba koi et les 13 groupes du spectacle d'ouverture.

Jeudi 12, 20 h 30. À l'IUT, table ronde sur la mixité dans les emplois. « C'est une interrogation générale des femmes et des entreprises. Un forum sera organisé pour le grand public, avec des experts du CNRS et d'Areva », précise Véronique Le Boucher, de la Mef.

À partir du 12 mars, exposition Présences d'elles à l'espace culturel d'Équeurdreville. « Marie Lemoine, conteuse, réalise sa première exposition de plasticienne. Ses sculptures sont issues d'ateliers d'écriture », explique Patricia Cruau, du service culture.

Samedi 14, 15 h. Dix élèves de l'école de Danse plurielle proposent un Dialogue chorégraphique avec une oeuvre au musée Thomas-Henry. Catherine Cadol et sa compagnie Ephata présenteront Algira, autour de George Sand, le 17 mars à l'Espace Buisson. Et aussi: tournoi de la mixité de handball en 4x4, à Chantereyne. « Il reste des places : inscrivez-vous ! », précisent les organisateurs.

Lundi 16. À Tourlaville, « le Hangar 146 accueille la journée de : L'entre-deux cultures au féminin. Deux films évoqueront le mariage forcé et l'insertion des immigrées », précise Pricille Pronost, du théâtre Yaqu'a.

Du 7 au 21 mars, renseignements au village du festival, au 02 33 01 89 93 ou sur : ville-cherbourg.fr

Ouest-France

Restaurant Cherbourg

Deux nouveaux étoilés au guide Michelin

Les deux nouveaux étoilés de la région : Stéphane Carbone de l'Incognito à Caen et Philippe Hardy du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche).  Les deux nouveaux étoilés de la région : Stéphane Carbone de l'Incognito à Caen et Philippe Hardy du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche).

Le Mascaret à Blainville-sur-Mer (50) et l'Incognito à Caen qui rient. Le Pressoir à Caen qui pleure.Les deux premiers décrochent une étoile, le troisième perd la sienne.

Ils décrochent une étoile

Le Mascaret à Blainville-sur-Mer. « Cette étoile n'est pas une fin en soi, mais un soulagement. » Philippe Hardy chef du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche) donne sa deuxième étoile à la Manche après la Marine à Barneville. « La récompense de 15 années de travail, pour l'équipe, pour Blainville, pour la Manche. » Philippe Hardy ne joue pas perso. « La Manche était un peu oubliée depuis 20 ans. D'autres chefs mériteraient une étoile. »

Ancien chef de l'ambassade de France à Sofia, Philippe Hardy est revenu au pays en 1994 pour ouvrir un restaurant à Heugueville-sur-Sienne puis en 2007 dans l'ancienne école de Blainville-sur-Mer. Nadia, son épouse ancienne danseuse étoile bulgare, signe la déco, le service et l'ambiance. Le restaurant propose des menus de 29 € à 69 €. « On ne va pas changer de fournisseurs, une bande de copains, alors pourquoi changerais-je les prix ? »

L'Incognito à Caen. « Il n'y a pas assez d'étoiles dans la région ! » regrette Stéphane Carbone, qui vient d'en décrocher une pour son restaurant « L'Incognito » à Caen. Il avait déjà affiché le prestigieux macaron deux années de suite sur la façade de « L'Écailler » à Port-en-Bessin, avant de s'installer à Caen, en avril 2008. Il se retrouve le seul étoilé de la ville. Il y a pourtant « les talents, les produits et les clients » pour que scintille la Basse-Normandie, selon lui.

Très heureux de récupérer son titre après seulement onze mois d'activité à Caen, Stéphane Carbone « garde les pieds sur terre ». Et le sens des affaires. Il prévoit déjà de lancer deux autres projets à Caen « bientôt » et à Honfleur « ensuite », avec un partenaire extérieur. Sans en dire plus.

Ils perdent leur étoile

Le Pressoir à Caen. « Commencés en juillet, peut-être que les travaux que nous avons entrepris nous ont handicapés », tente d'expliquer Ivan Vautier « vraiment surpris » par la décision du guide rouge. L'ancien élève de Michel Bruneau avait une étoile depuis mars 2003. Le ton de sa voix laisse deviner de la tristesse ; « On fait tout pour améliorer notre cadre... et ça nous tombe dessus. »

Le cuisinier a entrepris un vaste projet de rénovation et d'extension avec deux nouvelles salles. Les travaux se poursuivent pour refaire les cuisines et édifier un hôtel 4 étoiles de 19 chambres et 6 suites.

Le chantier, de plusieurs millions d'euros, doit être achevé en octobre. « Je ne pense pas avoir démérité et je me remets en question tous les jours. Je ne vais pas changer ma cuisine. Mais, avec mon équipe, nous allons nous remettre au travail comme jamais. »

La Ferme Saint-Siméon à Honfleur ne s'alarme pas de perdre son étoile. « C'est systématique avec l'arrivée d'un nouveau chef, explique Bruno Boelen, directeur. Nous l'avions eu grâce à la cuisine de Patrick Ogheard. Il est parti, nous l'avons perdu. Cela se passe toujours ainsi. » Le jeune chef argentin, Nicolas Delgado, qui a remplacé Patrick Ogherad en juin 2008 prend ses marques. « Et attise la curiosité des clients par ses saveurs et pour l'ambiance incroyable qu'il crée en cuisine », ajoute Wiliam Boelen. « On espère avoir une autre étoile l'an prochain. Que l'on devra cette fois à la cuisine de Nicolas. »

Johann FLEURI,Christophe LECONTEet Laurent NEVEU
Ouest-France

Cinéma Cherbourg

Cinemovida : quatre films d'Amérique du Sud

Tony Manero raconte l'histoire d'un fan de Travolta dans le Chili de Pinochet.  Tony Manero raconte l'histoire d'un fan de Travolta dans le Chili de Pinochet.

Les films projetés ce mardi à l'Odéon ont été réalisés au Venezuela, en Argentine et au Chili. Tango, disco et politique sont les thèmes du jour.

13 h 50. Cartes postales de Leningrad, de Mariana Rondon. Venezuela. Marcela aurait dû naître dans la clandestinité du Front arme de libération nationale, mais elle est née le jour de la fête des Mères. « Les enfants de guérilleros attendent le retour de leurs parents et reçoivent, de temps en temps, une carte postale de Leningrad où les adultes sont censés se trouver », indique le synopsis.

18 h. Cafe de los Maestros, de Miguel Kohan. Documentaire argentin autour des plus grandes légendes du tango, âgées de 70 à 95 ans.

20 h. Tony Manero, de Pablo Larrain Matte. Chili, 1979. « En plein dans le contexte social difficile créé par la dictature de Pinochet, Raúl Peralta est obsédé par Tony Manero, nom du personnage interprété par John Travolta dans La Fièvre du samedi soir, à qui il veut ressembler ».

22 h. Une histoire de tango, de Caroline Neal. Jeune contrebassiste, Ignacio Varchausky est un passionné de tango. Obsédé par la perte progressive de la tradition, « il fait le pari fou de créer un orchestre de tango qui serait aussi une école pour la nouvelle génération ».

Mardi 3 mars, à partir de 13 h 50 à l'Odéon, tarifs 7,60 € et 5,60 €.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Voile : Le Trophée de l'Ile Pelée largue les amarres

Habitable. La rade de Cherbourg accueille, durant quatre jours,le championnat d'Europe universitaire.

Pour sa 14e édition, le Trophée de l'Ile Pelée, dont le départ sera donné demain matin à Cherbourg, a procédé à une sérieuse cure de rajeunissement : la flottille de Class 8 à l'âge avancé et aux avaries répétées laisse désormais place à un parc de J80 flambant neufs, qui aura pour grand mérite de conférer à chacun des participants une entière équité. « Cette année, personne ne pourra plus se réfugier derrière des problèmes d'ordre matériel pour justifier telle ou telle contre-performance. Celui qui l'emportera au final sera bel et bien le meilleur », se réjouit Olivier Gosselin.

Mais l'innovation ne s'arrête pas seulement là. Déjà poussé l'an passé à 24 concurrents, l'épreuve, qui décernera conjointement les titres de Champion d'Europe et Champion de France Universitaire, gagne encore en volume. Ils seront ce jeudi matin 28 équipages, soit un total de 132 participants, à briguer la succession de l'USB Lorient, dernier lauréat en lice et candidat en course pour le doublé. Pas moins de six pays européens ont cette année dépêché des délégations sur cette édition 2009. Aux quinze équipages Français, venus de tout l'Ouest et la région Parisienne, s'ajouteront encore quatre Anglais, deux Allemands, un Suisse, cinq Espagnols et un Italien.

La course se disputera en deux temps : les deux premiers jours serviront à définir une poule haute et une poule basse, lesquelles se départageront ensuite au cours du week-end sur les parcours banane dressés dans la rade du vieux port. Demain : première journée de course avec mise à disposition des bateaux à 9 h 30

Ouest-France

Spectacles Cherbourg

La programmation de mars au Trident

Les derviches tourneurs (jeudi 19 mars) pratiquent le soufisme, une branche de l'Islam.  Les derviches tourneurs (jeudi 19 mars) pratiquent le soufisme, une branche de l'Islam.

À la Scène nationale ce mois-ci, théâtre et musique du monde seront à l'honneur.La programmation va de Shakespeare à la musique soufi.

Mercredi 4 mars. Yaël Tautavel, ou l'enfance de l'art. Théâtre, dès 9 ans. De la fourmi à l'éléphant, tous ont fui cette île aux eaux empoisonnées, l'air pollué, les acides pour « la grande terre ». « Nourri par les récits de son frère Gaëtan, Yaël tentera l'impossible pour la rejoindre. L'aîné y trouvera l'amour alors que Yaël ira à la rencontre de l'art qui fait oublier la peur pour retourner sur son île et retrouver les siens. Jusqu'au jour où une lettre arrive... », résume Stéphane Jaubertie, l'auteur. À 18 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Samedi 14 et lundi 16 mars. Mesure pour mesure. Théâtre. Pouvoir, désir, mort : autant d'ingrédients que l'on trouve souvent chez Shakespeare. « Ici, Jean-Yves Ruf s'attache à mettre en scène une passion toute particulière : le désir de pureté. Angelo et Isabella croient s'en sortir en agissant ainsi et tout explose quand ils se trouvent subitement face à la complexité de la vie », précise l'équipe du Trident. À 20 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Jeudi 19 mars. Noureddine Khourshid et les derviches tourneurs. Musique du monde. La voix intense et céleste de Noureddine Khourshid en fait un des plus grands récitants du Coran. Accompagné par des percussions et des derviches tourneurs, « il nous guide sur la voie spirituelle du soufisme, un mouvement issu de l'Islam dont les adeptes cherchent à élever leur esprit vers Dieu tout au long de leur vie ». À 20 h 45 au théâtre de la Butte, tarifs 20 € et 11 €.

Les 26, 27, 28 et 29 mars. Le Roland, une trilogie, d'après la Chanson de Roland. Transposant les relations complexes des personnages de la célèbre Chanson de Roland au XXIe siècle, « Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre nous propulse dans l'univers impitoyable de l'entreprise d'aujourd'hui, en trois épisodes fous, singuliers, gores et drôles ». Au Vox, tarifs 20 € et 11 €.

Mardi 31 mars. Wayang Kulit de Java. Théâtre du monde. Wayang Kulit est le nom du théâtre d'ombres de la culture traditionnelle javanaise. Un manipulateur anime seul une quarantaine de marionnettes en dentelle de cuir et leur prête sa voix. À 20 h 45 au théâtre à l'italienne, tarifs 20 €, 11 € et 7 €.

Renseignements, 02 33 88 55 55.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Artisanat : des places à prendre malgré la crise

La Chambre des métiers organise une journée de l'entreprise vendredi 6 mars. Il y a des places à prendre mais la crise pointe son nez.

Interview de...

Pour la première fois depuis 10 ans, il y a eu plus de radiations que d'installations en 2008 dans la Manche. C'est la crise ?

On peut le voir comme ça. Le ralentissement s'est fait sentir au dernier trimestre 2008, et se confirme en janvier et février. C'est le cas dans l'alimentation, qui continue à baisser, et le bâtiment, qui était jusque-là toujours en hausse. Les petits garages et les coiffeurs souffrent également. La pâtisserie est aussi un peu plus touchée.

Pour le bâtiment, c'est la crise ou un ajustement après des années d'euphorie ?

C'est la crise car le phénomène s'est déclaré subitement. Les artisans font énormément de devis, les commandes ne suivent pas pour autant. Ils ont des plans de charge suffisants pour le premier semestre, mais le second semestre s'annonce inquiétant : les plans de charge sont passés de 9 à 4 mois. On voit aussi des grosses entreprises spécialisées dans le neuf s'intéresser à la réhabilitation. Là aussi, c'est inquiétant.

La journée de l'artisanat ne tombe donc pas au meilleur moment ?

Il faut arrêter la sinistrose. Généralement, nous avons entre 90 et 120 porteurs de projets lors de cette journée, où ils peuvent rencontrer tous les professionnels. 80 % de ces projets sont fiables. Il faut aussi penser à la reprise d'entreprise, notamment dans le bâtiment.

Mais il faut ouvrir son porte-monnaie pour acquérir le fonds...

D'accord. Mais le repreneur reprend aussi un savoir-faire, un fichier client, un nom... Une fois, nous avons été le vecteur d'une reprise entre un salarié et son patron. L'un voulait se mettre à son compte, l'autre voulait vendre. Mais ni l'un ni l'autre n'était au courant de leurs intentions réciproques.

Vous invitez des banques vendredi. Elles prêtent, les banques ?

Nous n'avons pas été saisis de refus de prêts. Par contre, nous avons été saisis pour des cas de découverts. Je pense que les banques étudient les dossiers de beaucoup plus prêt. Mais si le projet est bon, la banquera prêtera.

Propos recueillis par Christophe LECONTE.
Ouest-France

Actualités Cherborug

es enfants à l'honneur au Challenger

Arnaud Clément entouré d'enfants, à la chasse aux autographes.  Arnaud Clément entouré d'enfants, à la chasse aux autographes.

Hier, le challenger de DCNS a vécu au rythme des enfants. En effet, le complexe de Chantereyne a accueilli environ 500 jeunes des différents clubs de tennis du Nord-Cotentin, et ce gratuitement.

Tout au long de l'après-midi, ils ont pu assister aux matchs et participer à une tombola pour gagner de nombreux cadeaux (balles de tennis, tee-shirt, porte-clés...)

Beaucoup d'entre eux sont venus voir Arnaud Clément qui disputait hier son premier match du tournoi. Ils avaient tous l'espoir de repartir avec son autographe. Jean, 10 ans, est très fier : « Je vais pouvoir montrer mon autographe aux copains dans la cour de récréation », soupire-t-il, excité. Malheureusement, certains n'arrivent pas à atteindre les joueurs, entourés d'enfants de tous côtés. « Je n'ai pas réussi à approcher, mais j'ai gagné un tee-shirt à la tombola », confie Sophie, le sourire aux lèvres.

Au bout du compte, tout le monde repart heureux et satisfait : c'est ça l'essentiel.

Ouest-France

Balades cherbourg

Le printemps fait fleurir les nouvelles jardineries

Des fleurs partout et beaucoup de monde dans les allées du Magasin vert qui a ouvert ses portes hier vendredi.  Des fleurs partout et beaucoup de monde dans les allées du Magasin vert qui a ouvert ses portes hier vendredi.

Deux nouveaux espaces dédiés au jardin viennent d'ouvrir. Ils portent à quatrece type de grande surface à Cherbourg et alentours.

Magasin vert à Cherbourg. « Notre équipe de conseillers est toujours la même ! » Rouvert officiellement vendredi 6 mars, le Magasin vert installé boulevard amiral Lemonnier a bien changé. Beaucoup plus grand, il offre 4 500 m2 de surface dont 2 000 m2 de magasin, 600 m2 de serres auxquels s'ajoute la pépinière qui est passée de 600 à 1 500 m2. « Le jardin reste notre point fort, confie le directeur Eric Aman, tout comme la motoculture pour laquelle nous présentons de très nombreuses marques. » La jardinerie offre également une gamme élargie de plantes d'ornement. Les vêtements, la décoration sont toujours présents ainsi que l'animalerie vivante : rongeurs, oiseaux, poissons. Côté nouveauté : un rayon peinture, papiers peints et voilages. « Et dans les prochains temps, un rayon de découpe de bois. » Le magasin emploie toujours 19 personnes et ouvre du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Jardi Leclerc à Querqueville. Inaugurée le 25 février, la jardinerie dispose de 3 000 m2 dont 800 en extérieur. Philippe Morin, directeur de l'hypermarché, mise sur « la facilité de circuler. Les allées sont larges et les produits bien mis en valeur ». On y trouve tout ce qui concerne le jardin, « du pot de fleur au terreau, du motoculteur au produit d'arrosage », mais pas d'animalerie vivante. Si plus de 15 000 articles y sont référencés, le directeur reconnaît privilégier les plantes du Cotentin, « même si certains assurent que tout pousse ici ! » Pour cela, la grande surface se fournit chez des producteurs locaux et du Grand Ouest. Le rayon pêche en mer est aussi particulièrement bien fourni. Ouverte aux mêmes heures que l'hypermarché voisin, elle emploie de douze à quinze personnes, toutes formées pour répondre aux demandes des clients.

Villaverde à Tollevast. « C'est toujours et depuis plus de vingt ans la famille Legruel », signale d'emblée Geoffray Legruel, codirecteur avec son frère de la jardinerie située au bord de la RN13. Elle offre 5 500 m2 de surface totale, dédiée à la fois à la jardinerie, la décoration, l'animalerie. « Sur 750 m2, nous exposons des poissons, oiseaux, petits mammifères et aussi des reptiles comme les serpents, iguanes... » Spécialisée dans le végétal, la grande surface offre un beau choix d'arbustes et d'arbres d'ornement. Depuis deux ans, un effort a été fait sur la partie décoration avec un choix de barbecue et mobilier de jardin très large. « Nous exposons aussi plus de vingt modèles de serres et d'abris de jardin en extérieur. » Depuis l'automne, le rayon plantes en pots et poterie a été couvert pour plus de confort. Le magasin est ouvert sept jours sur sept et emploie 21 salariés.

Jardiland à La Glacerie. Ouvert en mars 1991 au rond-point des Marettes à La Glacerie, le magasin dispose d'une surface de 4 700 m2 dont 2 200 m2 couverts. Le marché aux fleurs y est particulièrement bien fourni. « Tous les secteurs sont représentés et bien développés, mais le végétal est notre coeur de métier et nous bénéficions d'arrivages journaliers », indique Vincent le Marquis, le directeur. L'animalerie avec ses poissons, oiseaux et rongeurs s'étend sur 250 m2. Agrandie en 1999, elle est ouverte tous les jours, et emploie une vingtaine de salariés auxquels s'ajoutent des saisonniers.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Manche nature veut redorer son image

Manche nature estime être, par son action, à l'origine de l'abandon du projet d'extension du port de plaisance de Carteret.  Manche nature estime être, par son action, à l'origine de l'abandon du projet d'extension du port de plaisance de Carteret.

L'association (très) sensible au respect de l'environnement n'a pas que des amis. Lors de l'assemblée générale, le président, Yves Grall, a évoqué comment améliorer les choses.

Interview

Comment expliquez-vous que Manche nature soit devenue incontournable dès lors qu'un projet d'aménagement touche l'environnement ?

Depuis notre création, il y a 21 ans, nous n'avons pas eu peur de nous attaquer à des arrêtés préfectoraux, et nous avons toujours maintenu notre indépendance financière: nous ne touchons aucune subvention. Si ce n'est depuis peu, celle du conseil régional au titre de nos actions de formation.

Du coup, votre association est en quelque sorte victime de son succès, puisqu'un front anti-Manche nature s'est constitué parmi les élus. Comment envisagez-vous l'avenir?

Alors qu'on vient à plusieurs reprises de démontrer devant le tribunal qu'on avait raison, notamment sur le dossier de création de la zone conchylicole de Gouville-sur-Mer, on se pose des questions. Comment doit-on négocier lorsque plusieurs millions d'euros ont été investis dans un projet que l'on a contribué à faire capoter? Il faut que les élus, notamment les nouveaux, nous contactent avant tout projet.

Vous leur conseillez de vous choisir comme partenaire, plutôt que de vous voir comme opposant systématique ?

Nos actions mettent en lumière les carences des services de l'État. Vendredi, nous étions au conseil régional pour évoquer les PLU (plan local d'urbanisme) de Gouville-sur-Mer et de Donville-les-Bains. Le président Laurent Beauvais l'a lui-même concédé: dans ces dossiers, l'administration n'a pas fait tout ce qu'il fallait. Pour éviter d'avoir à agir en pompiers, il faut anticiper, en développant les actions de prévention. Notre juriste, Delphine Chevret, dispense des consultations juridiques. En mai, nous organiserons une journée de formation pour les élus, dans le Sud-Manche, sur la loi littoral.

Quel premier bilan tirez-vous de cette démarche, qui semble dessiner une nouvelle image de Manche nature ?

Quelques maires, des délégués de communautés de communes, des commissaires enquêteurs nous ont déjà contactés. Ce sont des débuts timides, mais il faudra sans doute que les élus s'engagent vraiment à respecter les lois, plutôt qu'à essayer de les contourner ou passer en force.

Recueillis par Nathalie LECORNU-BAERT.
Ouest-France

Actualités Cherborug

L'office du tourisme de la Hague prépare la saison 2009 - Les Pieux

De gauche à droite : Nicolas Maisonneuveuve, Yves-Marie Bonnissent et Bruno Cottebrune.</P>

Des élus communautaires, municipaux, des acteurs du tourisme, loueurs ou hôteliers restaurateurs sont venus en nombre prendre connaissance lundi soir à Ludiver à Flottemanville-Hague, de la mouture 2009 des initiatives de l'office du tourisme de la Hague (OTH) pour la promotion de son tourisme et de son potentiel d'accueil.

Accueillie par le président Yves-Marie Bonnissent et Bruno Cottebrune, vice-président à la communauté de communes des Pieux (CCP) chargé du tourisme, l'assemblée a été très attentive aux propos de Nicolas Maisonneuve, directeur de l'OTH.

Les objectifs d'un plan principal courant sur trois années, 2008 - 2011, sont de favoriser un meilleur étalement de la fréquentation sur les saisons et l'intersaison, de développer le flux de clientèles dans tous les types d'hébergement et de contribuer à la fidélisation des clientèles actuelles. « Pour développer la notoriété de la Hague, quatre outils majeurs sont à la disposition de l'OTH : les guides touristiques ( édition papier), le site internet, les relations presse et les salons. Ce développement passe également par le renforcement des animations : nature bien-être et beauté à Flamanville, animations randonnées et la mise en valeur des animations existantes proposées par l'ensemble des partenaires ».

Le directeur de l'OTH a continué son exposé : développer les filières du tourisme actif par les randonnées, le nautisme et les sports liés au vent, la gastronomie et les produits du terroir, la culture et le patrimoine etc. L'OTH a également confié sa commercialisation à L'agence Afavel Voyages de Cherbourg qui a été chargée d'en assurer la promotion.

La présentation de tout l'arsenal de moyens terminée, l'assistance a été invitée à faire part de ses réflexions. Une voix s'est élevée pour signaler que les loueurs de chambres d'hôtes ont de grandes difficultés à proposer à leurs clients des restaurants le lundi, ceux-ci étant fermés ce jour-là.

vendredi 27 février 2009

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Actualités Cherborug

Trains : « On n'oublie pas la Normandie »

Le hall rénové de la gare de Caen sera inauguré ce matin par Guillaume Pepy, président de la SNCF. : Stéphane GeufroiLe hall rénové de la gare de Caen sera inauguré ce matin par Guillaume Pepy, président de la SNCF. : Stéphane Geufroi

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, inaugure aujourd'hui la gare de Caen rénovée. Il devra rassurer les élus locaux sur la modernisation ferroviaire en Normandie.

Entretien

Guillaume Pepy, 50 ans, préside la SNCF depuis un an pour un mandat de cinq ans.

Temps de trajets trop longs, matériels obsolètes... La Basse-Normandie se considère comme l'oubliée de la SNCF. Qu'en dites-vous ?

Les Bas-Normands ont le sentiment d'être plus éloignés de Paris qu'ils ne l'étaient. Les élus sont très actifs sur le sujet. La très grande vitesse a changé la perception des distances entre les villes principales. La loi de Grenelle 1 a retenu spécifiquement la Normandie comme un des objectifs d'amélioration de la qualité des infrastructures ferroviaires des régions qui n'ont pas la grande vitesse. Le ministre Dominique Bussereau l'a confirmé aux élus concernés. Ce sera le sujet central des assises ferroviaires, le lundi 23 mars prochain, à Caen. On n'oublie pas la Normandie.

On ressent une exaspération de plus en plus grande des usagers normands de la SNCF. Que leur dites-vous ?

J'accepte les critiques quand elles sont justifiées. Je peux entendre les mécontentements. Les grèves à Saint-Lazare et les grands froids se sont ajoutés à une période de rodage nécessaire de la nouvelle grille horaire. Nous avons amélioré les choses depuis fin janvier, nous avons retrouvé une bonne régularité et le cadencement a apporté une offre de 15 % de trains en plus.

Le TGV en Normandie, c'est pour quand ?

Le TGV est un outil adapté quand il y a plusieurs millions de voyageurs et des liaisons qui se prolongent alors que, Cherbourg et Granville sont des terminus. Je ne peux pas penser qu'aux lignes à grande vitesse. Je m'intéresse également aux trains classiques Intercités. Le fait qu'il n'y ait pas d'infrastructures à grande vitesse nécessite un surcroît de volontarisme et d'attention.

Quand allez-vous changer le matériel ?

La question du matériel est centrale. Les turbotrains ont laissé une image forte. On vient d'améliorer le matériel existant. 14 rames sur 14, soit 160 voitures, ont été rénovées entre début 2008 et début 2009 sur l'axe Paris-Caen-Cherbourg. Un budget de 44 millions financés à 50 % par la SNCF et 50 % par le conseil régional. Quand les Corail seront en fin de vie ¯ d'ici 5 à 10 ans ¯ on réfléchira à des automotrices électriques modernes. Ce nouveau matériel Interville fonctionne déjà en Italie, en Suisse, en Allemagne. Pas à la très grande vitesse de 320 km/h, mais quand même à 200 km/h. Il nous faudra discuter du financement avec les élus.

Le Paris-Granville est d'un autre temps : toujours pas électrifié, trains en panne, retards, voitures bondées. Qu'avez-vous prévu ?

Il est à l'ordre du jour de ma réunion avec Laurent Beauvais ce vendredi. Les élus et les voyageurs ont raison de dire que cette ligne ne fonctionne pas comme elle le devrait. C'est exact. La cause principale tient à un matériel qui n'est pas adéquat pour une grande ligne. L'électrification de la compétence de RFF sera abordée aux assises ferroviaires du 23 mars. Il y a une demande. Mais sur une ligne qui ne fait pas de bénéfice, si on veut investir massivement il faut un tour de table.

On parle de 4 milliards d'euros pour améliorer le tronçon entre Mantes et Paris. Pour quand ?

C'est un projet important et structurant. Christian Blanc, (secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale), va présenter ses travaux sur les transports du grand Paris. Parmi les hypothèses il y a celle de prolonger le RER E qui s'arrête à Haussman-Saint-Lazare vers La Défense par un tunnel. C'est le projet « Eole à l'Ouest ». Il permettrait de séparer les trains rapides normands et les trains transiliens qui s'arrêtent plus fréquemment.

Pour aller de Paris au Mont-Saint-Michel, il vaudra mieux passer par Rennes-Dol ou par Granville ?

Il faut améliorer la liaison avec le Mont-Saint-Michel. Il n'y a pas de solution miracle. Les deux possibilités sont complémentaires. Par Granville avec une correspondance autocar depuis Granville et par Saint-Malo avec le TGV via Rennes.

Comment avez-vous réagi à la décision du président du conseil régional de suspendre sa participation financière au réseau TER ?

Par la discussion. Nos collaborateurs se sont rencontrés. Je vais en parler directement avec Laurent Beauvais ce vendredi. Depuis février, le TER est à 96 % de régularité. En 2008, le trafic Intercités sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg a progressé de 6 %. Il y a des moments mauvais. Il y en a aussi des bons.

Propos recueillis parXavier ORIOT.
Ouest-France

Actualités Cherborug

La ville et le vélo : plus qu'un simple flirt

Vélos à assistance électrique pour son personnel, promotion, aménagement de nouvelles pistes et de bandes cyclables : Cherbourg roule pour le vélo.

En France, un déplacement en voiture sur quatre se limite à 1 km. Or c'est durant ce premier kilomètre qu'on émet le plus de pollution : 10 à 15 fois plus qu'un moteur chaud. À vélo, on mettrait moins de 15 minutes pour parcourir ce kilomètre.

Consciente de ces enjeux, et afin de promouvoir l'utilisation du vélo auprès de ses personnels, la ville de Cherbourg-Octeville a décidé d'acquérir trois vélos à assistance électrique. « Ils seront mis à la disposition des agents grâce à un système de réservation électronique, présente Liliane Loisel, l'adjointe au maire en charge du développement durable. Outre la promotion d'un mode de déplacement urbain alternatif et respectueux de l'environnement, on va aussi faire des économies de carburant, tout en évitant le réchauffement de la planète. »

L'engouement n'est pas nouveau : déjà en 2006, la ville se dotait de son premier vélo à moteur électrique. L'initiative remporte un vif succès auprès des personnels de l'hôtel de ville. À ce jour, son compteur affiche 1 500 km parcourus en seulement deux ans ! Le résultat a donc encouragé la ville à enrichir son parc. Ces nouveaux vélos acquis auprès de la société Sedre, pour un montant de 3 650 €, vont être affectés sur trois sites : la marie, son annexe d'Octeville et le Centre technique municipal des Fiquetttes.

« Mais la volonté de la ville de promouvoir l'utilisation du vélo ne se limite à ces acquisitions, rappelle l'adjoint au maire en charge des travaux et de la circulation Michel Louiset. Nous avons entamé une vraie réflexion et présenter prochainement un nouveau schéma directeur pour les années à venir. Il fixera les aménagements de pistes ou de bandes cyclables à prévoir, ainsi que les secteurs limités à 30 km/h. Tout cela afin d'améliorer et faciliter la pratique du vélo dans notre ville. »

25 km de pistes dans l'agglo

Et l'élu cherbourgeois de souligner : « A chaque nouvel aménagement de voirie, on prend systématiquement en compte l'aménagement cyclable. Dernièrement, au pont tournant, on a créé un sas vélo et actuellement un chantier est en cours au niveau des quais Lawton-Collins et Caligny. » Un investissement cependant onéreux : réaliser un mètre linéaire de piste cyclable coûte 1 000 €. La Ville peut compter sur le soutien de la Communauté urbaine. L'ensemble de son territoire propose actuellement 25 km de pistes. Chaque année, une enveloppe de 150 000 € est allouée à ces aménagements.

La démarche reflète l'évolution des mentalités. En effet, comme le constate Marc Tohier de la société Sedre qui a équipé la ville en vélos, « alors qu'il avait perdu son statut de moyen de déplacement au profit de la voiture, le vélo est en train de reconquérir cette image. Surtout auprès du public féminin qui se montre très motivé... »

Ouest-France

jeudi 26 février 2009

Actualités Cherborug

Guide Michelin : bientôt 13 à la table des étoilés ?

« Le Mascaret » de Philippe Hardy à Blainville-sur-Mer (à gauche) et « l'Incognito » de Stéphane Carbone à Caen : le Michelin devrait leur poser une étoile lundi.  « Le Mascaret » de Philippe Hardy à Blainville-sur-Mer (à gauche) et « l'Incognito » de Stéphane Carbone à Caen : le Michelin devrait leur poser une étoile lundi.

Deux restaurants sont pressentis pour faire leur apparition lundi dans le Guide Michelin : Le Mascaret à Blainville-sur-Mer et L'Incognito à Caen. Le tour des grandes tables de la région.

« L'Incognito ». Depuis trois semaines, des fuites ont fait le tour des grandes tables du pays et de quelques magazines spécialisés. Aux fours de « L'Incognito » depuis un an à peine, le Caennais Stéphane Carbone devrait ainsi récupérer son étoile qu'il avait laissée lorsqu'il avait quitté « L'Écailler », à Port-en-Bessin pour Caen. « De nombreux chefs m'ont déjà appelé pour me féliciter, mais je reste prudent », commente ce spécialiste de la cuisine « nouvelle vague » et des produits de la pêche.

« Le Mascaret ». Une étoile est aussi promise à Philippe Hardy, chef du Mascaret à Blainville-sur-Mer (Manche). « Ça fait vingt ans que ce n'est plus arrivé dans la Manche. J'ai appelé le Guide Michelin, mais ils n'ont rien voulu me dire. » Ce serait la deuxième fois que Philippe Hardy décrocherait une étoile. Monsieur a épousé Nadia, ex-danseuse... étoile.

Treize étoilés. Onze tables de la région figuraient dans le guide rouge 2008. Si les deux « néo-stars » se confirment, cela porterait donc à treize le nombre d'étoilés en Basse-Normandie. « De quoi faire une équipe de foot avec deux remplaçants », sourit Michel Bruneau. Mais d'un rictus jaune : « La Normandie fait figure de parent pauvre de la gastronomie. » Sûr que les assiettes de Paris, du Sud et du Sud-Ouest sont plus souvent visitées par les inspecteurs du guide.

Deux étoiles : le désert. La région n'a jamais eu que deux restaurants étoilés : « La Bourride », à Caen et « Le Manoir d'Hastings », à Bénouville. Depuis, elle est passée directement au désert. À Honfleur, le Saquana ¯ les premières syllabes de Saveur Qualité et Nature. Saquana veut dire aussi poisson en japonais ¯ devra encore patienter : « D'après les gens du Michelin, il est soi-disant trop tôt », s'interroge son chef Alexandre Bourdas.

Les oubliés. D'après les spécialistes, « La Renaissance », d'Arnaud Viel à Argentan, « Le Clos des sens », à Coutances, sont de ces tables qui mériteraient leur macaron. Il y a aussi les valeurs montantes comme Freddy Pommier, de « L'Hôtel du Tribunal », à Mortagne, à qui Michel Bruneau prédit « une étoile d'ici un à deux ans. C'est un chef moderne, avant- gardiste, qui respecte la tradition. »

Honfleur. La cité des peintres est aussi celle du bon goût. Trois adresses ont les faveurs du Michelin, ce qui fait de Honfleur l'une des petites villes de France les plus étoilées. Elle le doit principalement à ses 3 à 4 millions de visiteurs par an. D'une façon plus large, le Calvados compte huit « étoilés », dont six rien que dans le pays d'Auge.

Guerre des étoiles. À Honfleur toujours, Alexandre Bourdas réfute toute idée de concurrence avec ses pairs. « La ferme Saint-Siméon, la Terrasse et l'Assiette et mon restaurant proposent trois expressions complètement différentes. » En creusant un peu, quelques tacles polis peuvent quand même fuser. Ivan Vautier, du « Pressoir » à Caen, au sujet de « L'Incognito » : « Étoile ou pas, les Caennais ont déjà fait leur choix. »

Raphaël FRESNAIS.
Ouest-France

Spectacles Cherbourg

Carnaval : 15 000 spectateurs sur le port de Granville

Le dernier jour du 135e carnaval a été encore une grande journée de fête dans les rues de Granville.  Le dernier jour du 135e carnaval a été encore une grande journée de fête dans les rues de Granville.

>>> Retrouvez notre galerie photos du Carnaval de Granville !
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La 135e édition du carnaval de Granville s'est achevée très tard cette nuit. Hier après-midi, une ultime cavalcade de la trentaine de chars accompagnés de centaines de bénévoles en costumes a une dernière fois traversé les rues de la cité portuaire. Histoire d'amener le roi du Carnaval, Ortie Colle 1er, sur la place de son jugement puis de sa crémation dans le bassin à flot du port de pêche. À l'heure où nous écrivons, aucun incident majeur ne s'était produit depuis le lancement du carnaval, vendredi soir. Aujourd'hui, les carnavaliers et les organisateurs se retrouvent pour fêter ensemble la réussite de la manifestation. Cette édition 2009 pourrait être celle d'une année charnière, Jean-Pierre Doron, président du comité d'organisation depuis la relance du carnaval il y a cinq ans, ayant laissé entendre il y a quelques jours qu'il pourrait passer le flambeau.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Mardi gras clôt le carnaval de Granville

Ortie Colle 1<SUP>er</SUP>, roi du 135<SUP>e</SUP> carnaval sera jugée cet après-midi, dans le bassin à flot du port de pêche de Granville.</P> : Jean-Yves Desfoux</P>Ortie Colle 1er, roi du 135e carnaval sera jugée cet après-midi, dans le bassin à flot du port de pêche de Granville. : Jean-Yves Desfoux

La fête fut immense dimanche. Elle redémarre aujourd'hui à 14 h 30 et ne finira pas avant une heure très avancée de la nuit.

>>> Retrouvez notre galerie photos du Carnaval de Granville !
>>> Vous y étiez dimanche ? Vous y serez aujourd'hui ? Partagez vos propres clichés sur maville.com en cliquant ici !
Populaire et gratuite. Au moins 80 000 spectateurs, dimanche... C'est la fréquentation estimée par les forces de l'ordre. La grande cavalcade du 135e carnaval de Granville fut effectivement immense, les spectateurs venant de toute la région, mais aussi de Bretagne pour assister au plus grand carnaval bas-normand. D'autant que depuis quelques années, il s'agit d'un spectacle de plusieurs heures auquel on accède gratuitement !



Ce mardi rebelote. Les trente chars et les carnavaliers de la cavalcade prendront leur départ à 14 h 30 pour traverser Granville d'est en ouest. Le jugement et la crémation du roi Ortie Colle 1er est prévue à partir de 16 h 45 sur le port. Puis retour devant la mairie de Granville où, vers 18 h, débutera une énorme bataille de confettis.



« Les Intrigues. » Elles auront lieu toute la nuit, dans les rues, mais surtout les bars et les restaurants. C'est la partie du programme que l'on savoure le plus quand on est Granvillais. C'est une sorte de jeu géant, pendant lequel, déguisé, on va à la rencontre des autres, on leur raconte leur vie ou leur fait croire à des bobards sans jamais dévoiler son identité.

Certains changent plusieurs fois de costumes dans la nuit ! Les intrigues sont une institution locale.



Pas de voitures. Pas de miracle, il ne sera pas possible de circuler dans le centre de Granville. En outre, le stationnement sur le passage de la cavalcade est interdit de 13 h aujourd'hui à mercredi, 8 h. Ce mardi, dès 13 h 30, la cavalcade des chars se mettra en ordre de marche avenue des Matignon (la route de Villedieu).

La circulation en provenance de Villedieu-les-Poêles ou de Coutances via Donville-les-Bains sera déviée en amont.



Pas de navettes. Contrairement à dimanche, pas de navettes de bus gratuites depuis les parkings périphériques.

Le plus sage sera donc de rejoindre les abords de Granville dans la matinée puis de rallier le centre-ville à pied.


P. S.
Ouest-France

Actualités Cherborug

Vidéo : Noël Jamet champion du monde du cri du cochon

Crédit photo : Archives Ouest-FranceCrédit photo : Archives Ouest-France

Le Sourdin (habitant de Villedieu-les-Poêles, dans la Manche) Noël Jamet a été sacré champion du monde du cri de cochon, dimanche, lors du concours organisé au Salon de l'agriculture de Paris. Pour en savoir un peu plus sur cette discipline et la personnalité de Noël, l'Agriculteur Normand - l'Eure Agricole avait réalisé un reportage vidéo l'an passé. La voici :


Maville.com

Spectacles Cherbourg

« Rex a des ennuis » : une production manchoise

Annette Banneville et Philippe Jouan, interprètes de « Rex a des ennuis ».  Annette Banneville et Philippe Jouan, interprètes de « Rex a des ennuis ».

« C'est un spectacle musical, avec des chansons et de la musique et à partir de dessins d'enfants projetés sur écran. » Annette Banneville en a signé le texte pour la compagnie Comme sur des roulettes, et l'interprétera en compagnie de Philippe Jouan (compagnie Joe Sature), sur une mise en scène d'Olivier Prou. « Nous chantons tous les deux et on joue de pas mal d'instruments, comme le piano ou l'ukulélé. » « Rex a des ennuis » est aussi une création des théâtres de Saint-Lô, Granville et Coutances.

Annette Banneville est égalementi l'auteur de spectacles comme « Le jour de la lune » ou « Filoche », qui ont remporté de jolis succès. « De plus en plus de belles choses se font pour le jeune public, constate t-elle. Pour ma part, j'aime entendre à la fois des rires d'enfants et des rires d'adultes. Qui ne se produisent pas toujours au même moment, d'ailleurs. »

« Rex a des ennuis » sera présenté pour la première fois les 10, 12 et 13 mars à Lisieux. Autres dates : le 17 mars à Pont-Audemer, les 19, 20 et 21 à Saint-Lô, les 1, 2 et 3 avril à Avranches. Puis à Granville et Coutances au cours de la saison 2009-2010.

Ouest-France

Visites Cherbourg

La gratuité réveille la fréquentation des musées

Vendredi en fin d'après midi, au musée Thomas-Henry, quelques visiteurs profitent des vacances et de la gratuité.  Vendredi en fin d'après midi, au musée Thomas-Henry, quelques visiteurs profitent des vacances et de la gratuité.

Thomas-Henry et le muséum Liais sont gratuits depuis 2003. L'année suivante, les deux structures triplaient le nombre de leurs visiteurs.

C'était une des annonces phares de Nicolas Sarkozy lors de ses voeux en janvier : accorder la gratuité des musées et monuments nationaux aux 18-25 ans. Cherbourg n'a pas attendu l'annonce du président de la République pour le faire. En mieux, puisque deux de ses musées sont gratuits pour tous depuis 2003. « En 2002, le nombre de visiteurs était de 4 540 au musée Thomas-Henry et de 6 743 au Muséum d'histoire naturelle, rappelle Lydia Thieulent, adjointe à la culture. L'année suivante, celle où la municipalité a décidé la gratuité, la fréquentation a triplé. C'est sans équivoque. » Cinq ans plus tard, en 2008, le nombre de visiteurs s'élevait à 18 265. « Les biennales consacrées au 9e art sont également gratuites pour tous. C'est un choix politique pour les rendre plus accessibles et plus populaires. Sachant que les arts graphiques attirent avant tout les jeunes, on peut espérer les amener ainsi à découvrir le reste des collections », note encore l'adjointe.

« La gratuité devrait être obligatoire ! »

Il manque cependant des réponses à ce succès. « Difficile de savoir quel public est touché par cette mesure, » reconnaît Thierry Barreau, chargé de mettre en place un questionnaire à destination des visiteurs pour en savoir plus. « Nous allons essayer de démarrer ce sondage prochainement. Peut-être au moment du vernissage de la prochaine biennale consacrée à Hugo Pratt, le 2 avril. » L'enquête devrait durer deux ans pour inclure une année ordinaire et une année biennale.

Vendredi dernier, en fin d'après-midi, quelques amateurs d'art exploraient les salles du musée. Parmi eux, un couple de Parisiens enchantés. « La gratuité, ça devrait être obligatoire, estime Jean-Pierre, photographe professionnel. J'ai quatre garçons. Quand il faut payer pour une famille de six, je vous assure que ça freine ! » Christine, elle, vient de visiter le muséum Liais. « Je suis subjuguée, fascinée par sa présentation soignée. Ils ont su conserver toute l'âme d'une époque. Tout ça gratuitement, c'est génial », s'enthousiasme-t-elle.

Aujourd'hui, Lydia Thieulent et Cécile Binet, la conservatrice, vont s'attacher à mieux faire connaître le musée Thomas-Henry. « Il n'est pas assez bien identifié. Même par les Cherbourgeois qui, pour certains, ignorent encore son existence au-dessus de la bibliothèque ».

La rénovation de la totalité du centre culturel (théâtre, artothèque, bibliothèque et musée d'art) qui va débuter prochainement devrait « permettre au musée d'être plus visible de l'extérieur ».

Quant au musée du Roule, qui fait partie du réseau régional Normandie mémoire, il n'est pas concerné par la gratuité mais reste d'un prix modeste avec 3,90 € en tarif plein.

Ouest-France

Actualités Cherborug

Voiles écarlates a fêté ses 13 ans

Une partie des adhérents de Voiles écarlates est venue à l'assemblée générale samedi en mairie de Cherbourg.  Une partie des adhérents de Voiles écarlates est venue à l'assemblée générale samedi en mairie de Cherbourg.

L'association présidée par Gérard Bourdet a tenu son assemblée générale samedi à la mairie de Cherbourg.

Forte de ses 150 adhérents, Voiles écarlates peut s'enorgueillir de compter sur de fidèles soutiens, convaincus du bien-fondé de l'association. Notamment d'Alain Boutry, qui vient d'acquérir le Vieux Copain, un thonier dundee qu'il prête à Voiles écarlates.

L'assemblée générale était l'occasion, samedi, de faire le bilan d'une année riche en événements. Avec la Croix du Sud III, Voiles écarlates a participé à de nombreuses fêtes maritimes, en particulier Brest 2008. Mais l'association a surtout développé sa mission première, embarquer et soutenir des publics en difficulté : des jeunes du centre d'action éducative de Granville, des adolescents condamnés à des mesures de réparations pénales (en partenariat avec l'unité éducative en milieu ouvert de Cherbourg), des éducateurs et des usagers de l'association Sida parole de Colombes, des détenus de la maison d'arrêt de Cherbourg... Voiles écarlates a aussi encadré un chantier d'insertion pendant six mois sur le Marité, en partenariat avec le conseil régional et l'association Selami.

« Dans le cadre de l'opération Ports propres, mains propres, nous avons embarqué pendant 5 jours sur Croix du Sud III 4 jeunes condamnés à des mesures de réparations pénales, explique Gérard Bourdet, président de l'association. France 2 a couvert cette opération pour son journal de 13 h. » Gérard Bourdet poursuit l'initiative, à travers le partenariat avec le centre éducatif du Bigard.

2009 verra aussi la reprise des embarquements des résidents du CAT Jacques Prévert de Beaumont-Hague.

Sabrina ROUILLÉ.
Ouest-France

Spectacles Cherbourg

135e édition du carnaval de Granville

Grand week-end de fête dans le centre-ville de Granville. La principale cavalcade aura lieu demain après-midi.

Cette journée de samedi est avant tout consacrée aux enfants. A 14 h 30, remise des clés de la ville à sa majesté Carnaval par le maire de Granville, au niveau du rond point du Calvaire. Suivra la cavalcade des enfants avec le char de la Reine et des Demoiselles de Granville. A 15 h 30, arrivée du Roi Carnaval à la Maison du Carnaval, cours Jonville. A 16 h 30, bal des enfants. A partir de 21 h sérénades des groupes de musique puis défilé dans les rues.

Dimanche 22 février, à 10 h, aubade dans les rues de la ville par The Band of Jersey; à partir de 14 h, départ de la grande cavalcade dans les rues de la ville avec 33 chars, 2000 carnavaliers et 12 troupes musicales dont le bagad de Lann-Bihoué qui ouvrira ce grand défilé. Attention, inutile d'espérer rejoindre le centre-ville en voiture, les accès seront bouclés. Le stationnement des véhicules est prévu sur les parkings des magasins des zones d'activités en entrée de ville. Des navettes en bus gratuites fonctionneront de 12 h à 20 h. A partir de 21 h 15, cavalcade lumineuse dans les rues de Granville.

Ouest-France

Balades cherbourg

Le Vieux Copain a rejoint Voiles écarlates

Le vieux gréement est entré hier après-midi dans le port de Cherbourg en provenance de Paimpol, via Guernesey.  Le vieux gréement est entré hier après-midi dans le port de Cherbourg en provenance de Paimpol, via Guernesey.

La flottille de l'association s'est agrandie, avec l'arrivée hier du vieux gréement de Paimpol dans le port de Cherbourg. Le thonier dundee est classé monument historique.

Il est arrivé lentement mais sûrement, arborant déjà fièrement le pavillon normand. Derrière la file de bateaux de pêche, la proue du Vieux Copain est apparue hier après-midi dans le port de commerce sous un ciel bas sans lumière. Désormais, le thonier dundee en provenance de Paimpol naviguera sur les côtes du Cotentin. Acquis par Alain Boutry, fidèle mécène de l'association Voiles écarlates dont il est le président honoraire. L'homme ne communiquera pas le montant de la transaction. L'important est de voir aujourd'hui ce bateau classé monument historique aux mains d'une association dont Alain Boutry ne tarit pas d'éloges. « Je connais Gérard Bourdet (le président) depuis une dizaine d'années. Ce qu'il fait pour les jeunes en difficulté, c'est très bien. Au bout de 6 jours en mer, ils ont tout compris. »

« Un de mes rêves »

L'histoire de l'acquisition du Vieux Copain remonte à 3 ans. « J'avais appris qu'un thonier était à vendre à Paimpol. J'y suis allé en novembre 2005. Mais je n'ai pas eu l'argent de la banque. J'ai ensuite voulu acheter une goélette basée à Saint-Tropez et puis ça ne s'est pas fait. J'ai rappelé à Paimpol. Le bateau n'était toujours pas vendu. A l'époque, je vendais un bâtiment à Paris et j'ai pu acheter le Vieux Copain. J'ai signé l'achat du bateau lundi dernier. » Alain Boutry confie : « Un thonier, c'était un de mes rêves. Depuis mon enfance, j'aime les bateaux à voiles. Je me souviens de voir sortir des thoniers du port de Concarneau quand j'étais gamin. C'est un très beau bateau. Sur le plan de la manoeuvre, celui-ci est parfait. »

Et en parfait état. Il appartenait à Serge Le Joliff qui a consacré des années à le restaurer. Belle réussite. Pendant 25 ans, il a promené sa ligne magnifique de l'estuaire du Trieux à l'île de Bréhat. Il était devenu un des symboles de la ville de Paimpol. Les Bretons le regrettent déjà et son départ a entraîné beaucoup de réactions de passionnés selon notre collègue de Paimpol. Les Cherbourgeois ont maintenant tout le loisir de le découvrir puisqu'il entame une nouvelle carrière auprès des autres bateaux de Voiles écarlates. Le Vieux Copain est maintenant le plus grand bateau de la flottille (18 mètres de long, 2,50 mètres de tirant d'eau pour un poids de 70 tonnes). Il peut transporter jusqu'à 30 passagers. « Avec les jeunes à bord, on sera rarement plus de 10, pour un équipage de 4 personnes au minimum. » Et deux capitaines qui se relaieront, Gérard Bourdet et Luc Massard.

La traversée de Paimpol jusqu'à Cherbourg via Guernesey s'est déroulée sans encombre, avec un bon coup de vent sur les côtes de l'île anglo-normande. « C'est un bateau très physique », confiait hier Gérard Bourdet. Il devrait désormais rester amarré dans le port de Cherbourg.

Sabrina ROUILLÉ.
Ouest-France

Actualités Cherborug

ne semaine de vacances sous les tropiques - Les Pieux

Cette semaine, le thème est à l'artisanat : les enfants ont cousu de magnifiques canevas.</P>
Avec une moyenne de 40 enfants présents pour la première semaine de vacances au centre de loisirs des Pieux, l'ambiance était chaude sous les tropiques. Les animateurs avaient choisi pour thème le soleil. Le décalage fut notoire entre le froid extérieur et la chaleur ambiante à l'intérieur du centre. « Nous avions installé transats, salon de jardin, parasols et amené du sable afin de recréer une ambiance vraiment estivale », commente une animatrice.

Les enfants ont fabriqué des palmiers, des perroquets et des papillons multicolores. Les plus jeunes ont pu se déguiser avec des paréos, des casquettes et lunettes de soleil. Des jeux de plage comme la pétanque ou le beach-volley ont aussi fait partie des activités. « J'ai bien aimé le défilé tendances été 2009 ; c'était rigolo de défiler avec une planche à voile », se souvient Théo. « Moi, j'ai bien aimé les plus grands qui ont fait un concert de tambours de Caraïbes », ajoute Antoine. La semaine s'est terminée avec une boum accompagnée d'un goûter aux couleurs du soleil le vendredi.

Cette semaine le thème retenu est l'artisanat ; elle se terminera par une exposition des réalisations des enfants, ce vendredi 20 février à partir de 16 h 30.

samedi 21 février 2009

Actu Cherbourg

En taillant la pierre, il bâtit son métier

Grégory Baloche (à gauche), tailleur de pierre au Molay-Littry, avec son apprenti, Johnny Dubosq, qui dispute la finale nationale des Olympiades des métiers, à Lille.  Grégory Baloche (à gauche), tailleur de pierre au Molay-Littry, avec son apprenti, Johnny Dubosq, qui dispute la finale nationale des Olympiades des métiers, à Lille.

Johnny Dubosq, de Moon-sur-Elle, apprend son métier chez un artisan du Molay-Littry. Il dispute depuis mercredi à Lille, la finale nationale des Olympiades des métiers, catégorie « taille de pierre ».

Rencontre

« D'accord pour un article dans le journal, mais à condition qu'on parle surtout du métier. » Parmi les cinq Bas-Normands ayant disputé fin octobre la finale régionale des Olympiades catégorie « taille de pierre », Johnny Dubosq, 20 ans, est le seul à avoir gagné son ticket pour la finale nationale. Pas de quoi lui monter à la tête. Fils de maçon, il sait plus que quiconque que c'est au pied du mur... qu'on juge un bon ouvrier.

« J'ai toujours été attiré par le bâtiment mais c'est en troisième, lors d'un forum des métiers dans mon collège de Saint-Clair-sur-Elle, que j'ai décidé de devenir tailleur de pierre. » A l'époque, le conseil d'orientation lui suggère une seconde professionnelle. Il refuse. Ce sera un CAP tailleur de pierre au lycée de la Roquelle à Coutances, plus une année complémentaire en « gravure sur pierre », avant le Brevet professionnel qu'il terminera en octobre, sûrement diplômé.

La pierre tombale renaît

Son maître d'apprentissage a eu le temps de le jauger. « Johnny est passionné bien sûr, ça vaut mieux, mais il est aussi rigoureux, minutieux, méthodique, apprécie Grégory Baloche. Cet artisan installé depuis onze ans au Molay-Littry en est à son sixième apprenti. « Tous ont suivi après leur bonhomme de chemin : un travaille aujourd'hui en Suisse, un autre enseigne au Centre de formation des apprentis (CFA) de Louvigné-du-Désert en Ille-et-Vilaine. » C'est là que Johnny acquiert la théorie d'un métier « où l'on apprend toute sa vie », assure l'artisan patron. Tout le reste, le coup de main, le métier qui rentre dans la peau, c'est dans l'atelier et auprès des clients de son patron que Johnny l'apprend.

Depuis plus de quatre ans qu'il travaille la pierre, celle de Caen surtout mais pas seulement, le jeune Manchois est quasiment autonome. « Je lui ai confié la réalisation d'une pierre tombale, une réplique d'une pierre très abîmée qu'un client veut remplacer sur la tombe de son ancêtre », explique Grégory Baloche. Un chantier passionnant : « On a retrouvé des dessins identiques sur une autre tombe du cimetière. »

Un tombeau tout neuf est en train de voir le jour dans l'atelier. « C'est Johnny qui s'en occupe, sous mon contrôle bien sûr mais il aura vécu toutes les étapes de cette commande. » Le regard du jeune candidat aux Olympiades s'éclaire : « Ce que j'aime, c'est le contact avec le client, la diversité des ouvrages (cheminée, fontaine, table de jardin, blason, colonne...), ce métier n'est jamais monotone... » Chez les tailleurs de pierre, la relève est assurée.

Laurent LE GOF

jeudi 19 février 2009

Spectacles Cherbourg

Spectacle de danse aux Aubépines - Les Pieux

Vingt-huit jeunes filles d'Helleville sont venues danser jeudi après-midi pour les résidents des Aubépines. Âgées de 4 à 15 ans, c'est sous la coupe d'Amandine, Lorie et Catherine, qu'elles ont égayé l'après-midi des personnes âgées.</P>

Actualités Cherborug

Lucien Dupard, le boucher aux vingt Salons

Sans doute le dernier Salon de l'agriculture pour Lucien Dupard.  Sans doute le dernier Salon de l'agriculture pour Lucien Dupard.

Le Salon de l'agriculture débutera samedi à Paris. Lucien Dupard, ancien boucher à Gavray, participe au salon depuis plus de 20 ans. Il défend la viande ovine.

Originaire de Gavray, Lucien Dupard est un boucher venu passer sa retraite sur sa terre natale. Samedi, il remet ça. L'homme est employé depuis 20 ans par la Fédération de la boucherie pour animer des salons spécialisés pour présenter et défendre la viande, ovine, en particulier. « J'ai un stand spécialement aménagé pour la présentation ».

Coiffé de son chapeau blanc, « Lulu » est connu comme le loup blanc. « J'ai côtoyé, et je côtoie toujours beaucoup de personnalités ». De Giscard au ministre actuel de l'agriculture, Michel Barnier, en passant par Maïté, David Martin, avec qui il a fait des animations, Jean-Pierre Raffarin et bien entendu Jacques Chirac. « Il vient toujours me dire bonjour », certifie Lucien, photos à l'appui.

De Donville à Paris

Lucien Dupard a débuté dans le métier d'abord à Donville, à l'âge de 14 ans. Puis direction Paris, « avec ma paye de 240 francs par mois, dont 110 francs pour l'hôtel ». Ensuite, il prend sa première affaire dans le 17e, puis une deuxième auprès de Vincennes, avec une demi-douzaine d'employés.

À 68 ans, il garde donc le contact avec le métier en allant souvent à Rungis, en faisant de la pédagogie avec des écoliers pour leur apprendre « à différencier les morceaux de viande et reconnaître les signes de qualité », et en fréquentant les salons. Paris mais aussi « Lyon, Nantes, Lisbonne ou encore Milan ».

Pour le salon, son quotidien sera d'acheter 6 tonnes de viandes à Rungis chaque matin à 5 h. De longues journées en perspective. « Cela me plaît, c'est ma vie ». Pourtant, c'est sans doute le dernier salon pour Lucien Dupard. « Il faut bien s'arrêter un jour ».

Salon de l'agriculture, Lucien Dupard sera au stand Planète viande dans le hall 1. Marc Rubé, de Montaigu-les-Bois sera aussi au Salon pour présenter les différentes races de moutons du département de la Manche.

Ouest-France

Spectacles Cherbourg

Hague : une saison culturelle pour la famille

Le cirque Rouages s'arrêtera à Vasteville le vendredi 12 juin.  Le cirque Rouages s'arrêtera à Vasteville le vendredi 12 juin.

La Communauté de communes de La Hague propose six spectacles jusqu'au 12 juin. Cirque, musique et danse sont au programme.

Samedi 7 mars. La piste là, par le cirque Aïtal, avec le soutien de La brèche. Sous chapiteau dans le parc du château de Flamanville, le porteur Victor Cathala et la voltigeuse Kati Pikkarainen proposent un numéro de main à main impressionnant. À ne pas manquer. À 20 h 30, tarifs 8 € et 4 €.

Du samedi 7 au lundi 16 mars. 1, 2, 3... pestacles ! « C'est la cinquième édition de ce temps fort consacré au jeune public », précise Sylvain Manquet, chargé de communication. Le pass permet de voir au moins deux des trois spectacles présentés à la salle des fêtes de Beaumont-Hague. Tarifs du pass : 8 € (adultes), 5 € et 3 €.

Zig-zag est une exploration du corps et de la motricité proposée par la compagnie Etant-donné aux enfants dès 2 ans. Mardi 10 mars à 20 h.

L'Île aux menteurs, c'est L'Ile au trésor racontée aux plus de 6 ans par un bonimenteur de génie qui, non seulement n'a pas lu le roman, mais en plus, fait croire qu'il l'a lu ! Vendredi 13 mars, à 20 h.

Les pieds dans l'eau, la tête au soleil. François Lemonnier chante pour les enfants de 6 mois à 2 ans. Dimanche 15 mars à 16 h 30.

Samedi 25 avril. Mix métisse à Mada. Trois musiciens mêlent musique malgache, chanson et jazz, dans un décor de bambous. À 20 h 45 à la salle des fêtes de Beaumont-Hague, tarifs 10 € et 3 €.

Samedi 16 mai. « Alexis HK propose un répertoire original de chanson française décalée tendance rétro-chic ». Tarifs 10 €, 7 € et 3 €. À 21 h, salle polyvalente de Beaumont-Hague.

Samedi 30 mai. Génération kadors présente deux générations de danseurs autour d'un juke-box. La soirée se terminera par un bal moderne. À 20 h 45 à la salle des fêtes de Beaumont-Hague. Tarifs 10 €, 7 € et 3 €.

Vendredi 12 juin. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. « Le cirque Rouages présente une incroyable histoire de vélos avec un langage acrobatique, musical et burlesque ». À 20 h 45, Halle des sports de Vasteville. Tarifs : 10 €, 7 € et 3 €.

Renseignements, réservations au 02 33 01 93 75 et sur : www.lahague.com

Ouest-France

mercredi 18 février 2009

Sport Cherbourg

Le Complet de Martinvast 2009 annulé

Pierre Legoupil,directeur du bureau de l'association organisatrice du Grand complet.  Pierre Legoupil,directeur du bureau de l'association organisatrice du Grand complet.

L'épreuve équestre du Nord-Cotentin n'aura pas lieu en août prochain. Mais pourrait revoir le jour en 2010.

Trois questions à...

Après 14 ans d'organisation sans interruption, le Grand complet 2009 est annulé. Quel est votre sentiment ?

Partagé. On a bataillé dur il y a plusieurs semaines. Nous avions la rage. Il y a eu des échanges de courriers avec la Fédération et nos partenaires qui ont été âpres pour trouver des solutions [...] Et puis, le temps passant, on regarde aussi tout ce que cela nous coûte. À titre d'exemple, depuis 1995, je ne vois pas l'été passer.

Cette décision a-t-elle été motivée par la perte du label coupe du Monde, dont jouissait la compétition depuis 2002 ?

Cela a été le facteur déclenchant. Avec l'absence de ce label, on avait d'abord la certitude que certains cavaliers ne viendraient pas en août prochain. On avait cependant des garanties quant à la participation de toute l'équipe de France, de l'intégralité du cheptel haut niveau français. Après, nous avons pensé que cela pourrait nous poser des problèmes de fréquentation. Mais on en avait accepté le risque. C'est aussi un problème de moyens humains et financiers (NDLR : budget de 300 000 €). Une annulation due à un ensemble.

La manifestation, qui avait attiré 16 000 spectateurs l'an passé, reverra-t-elle le jour en 2010 ?

On n'a pas jeté l'éponge. Une édition 2010 est dans nos têtes. Il faut travailler pour.

Propos recueillis par Benoît LASCOUX.
Ouest-France