jeudi 17 juillet 2008

Visites Cherbourg

Un week-end maritime et médiéval

Le port du Becquet, à Bretteville-en-Saire, permet toujours d'admirer quelques exemplaires de vieux gréements.  Le port du Becquet, à Bretteville-en-Saire, permet toujours d'admirer quelques exemplaires de vieux gréements.

En attendant les feux d'artifice, les familles ont pu choisir ce dimanche entre chevaliersà Urville-Nacqueville et vide-greniers au Becquet...

Journée médiévale dimanche après-midi à Urville-Nacqueville. Gentilshommes et gentes dames ont accueilli les visiteurs au manoir du Dur Ecu. Dès leur arrivée les promeneurs entrent dans le jeu, accueillis par des hommes en armes qui, pour les attirer miment un combat. Puis, plus pacifiquement, un autre chevalier les conduit à la découverte du manoir. Cultures, four à bois, puits... « Tout était pensé pour pouvoir vivre en autarcie », souligne le guide en se dirigeant vers le magnifique pigeonnier, « un des plus grands de la région ; il pouvait contenir plus de cent volatiles ». En passant près du donjon, on évoque les sièges et les combats : « Ce n'est pas de l'huile bouillante que l'on renversait sur les assaillants ; elle était chère et on l'utilisait pour les repas. Pour se défendre, les assiégés utilisaient de l'urine chaude ou bien les galets d'Urville ». Dans la cave où les promeneurs se glissent maintenant, on aperçoit une niche secrète qui servait de cache aux contrebandiers.

Pendant ce temps, dans le magnifique jardin, les guerriers se préparent à livrer bataille. Devant les spectateurs éblouis, les duels se succèdent. Épées, lances, boucliers... les différentes armes sont préalablement présentées. La mise en scène est également interactive : « Devinez combien pèse cette épée ? », interroge l'un des chevaliers avant de faire soupeser l'objet aux téméraires du premier rang. Le spectacle s'achève par une bataille générale mobilisant une dizaine d'acteurs membres de l'ASH (association sportive d'Hainneville) section armes anciennes. Le compagnon d'armes de Guillaume le Conquérant, qui lui sauva la vie avec son écu, est adoubé et les guerriers se muent en serveurs pour offrir aux visiteurs la sangria de l'amitié.

Et en cette veille de 14 juillet, il y avait une autre destination bien sympathique pour occuper ce dimanche ensoleillé. Le petit port du Becquet, l'un des plus jolis du Val-de-Saire, avait pris ses airs de carte postale. Les familles sont venues nombreuses pour admirer le départ des régates, assister aux concerts, chiner les objets du vide-greniers, où encore jouer aux boules. Les enfants avaient aussi l'occasion de s'amuser : des structures gonflables, un circuit de mini-quads, ou encore des promenades en poney.

D'un bout à l'autre de la rade, de Dur Écu au Becquet, hier, on pouvait sauter d'histoire en histoires.

Ouest-France

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