Plus tard. La Scène nationale invite un grand nom de la chanson,Dee Dee Bridgewater. La diva interprétera son dernier album, « Red Earth ».
À l'instar de Josephine Baker dans les années 30, la diva est devenue la coqueluche du public français, dont elle a adopté langue, manières et mode de vie. Quand Dee Dee Bridgewater s'est rendue pour la première fois au Mali en août 2004, Cheick Tidiane Seck lui a servi de Pygmalion dans un pays qui regorge de talents. L'album Red Earth, terre rouge comme celle qui borde le Niger, le fleuve nourricier du Mali, réunit un casting de choix, concocté par Cheick pour cette rencontre au sommet entre jazz et tradition mandingue.
« Les esclaves américains venaient surtout du Mali. Il suffit d'écouter la musique américaine, le blues, le jazz, le gospel », déclare Dee Dee. À l'instar d'autres admirateurs du prodige malien, elle parle de Cheick Tidiane Seck comme d'un « guerrier, un phare dans la musique malienne », arrangeur de la moitié de la douzaine de chansons du nouveau disque de la diva. « Depuis quelques années je ressens au plus profond de moi le besoin de trouver mes racines africaines. Sans traces dans mon pays des États-Unis, je suis retournée vers la musique africaine, en espérant qu'en écoutant les différentes musiques des pays d'Afrique Noire, l'un d'eux me parle avec une force spirituelle inéluctable. C'était le Mali. Le blues malien, ma forte attirance à cette terre rouge _ signe des forces de la vie et terre de mes ancêtres _ ma ressemblance physique au peuple Peul ont confirmé ces forts sentiments dès ma première visite au Mali ».
Concert samedi 22 mars à 20 h 45 au théâtre à l'italienne, tarifs 28 € et 19 €, tél. 02 33 88 55 55
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