lundi 22 septembre 2008

Spectacles Cherbourg

76 spectacles programmés pour Villes en scène

Korat et Chantaboun, deux chanteuses excentriques que l'on pourra voir en janvier à Condé, Villedieu, Quettehou et Mortain.  Korat et Chantaboun, deux chanteuses excentriques que l'on pourra voir en janvier à Condé, Villedieu, Quettehou et Mortain.

Depuis onze ans, Villes en scène irrigue l'ensemble du département en offre culturelle.Une formule gagnante.

« Nous sommes une vingtaine de bénévoles. À Saint-Sauveur-Lendelin, les spectacles Villes en scène marchent bien, grâce au bouche-à-oreille, témoigne Franck Vilquin, maire adjoint et membre du comité de programmation de la commune. Je pense aussi que Villes en scène fut un tremplin pour construire un espace culturel, en 2002. »

Autre exemple de cette dynamique positive à Lessay. Ce chef-lieu de canton va vivre sa seconde saison, également dans une salle récente. « Nous avons 360 personnes au premier spectacle, et autant de monde ensuite », atteste Virginie Leconte, de la communauté de communes.

Solidarité de réseau

19 communes programment des spectacles cette année, pour 76 représentations. Isigny-le-Buat fait son entrée alors que Périers se retire momentanément, pour cause de salle fermée. « Il y a eu une solidarité du réseau : des spectacles retenus par Périers sont programmés à Lessay et Saint-Sauveur-Lendelin », note Laurence Loyer-Camebourg, du Service culturel du Conseil général. « Le principe est de proposer des spectacles à moins de 20 km aux habitants de la Manche », rappelle Patrice Pillet, élu de la commission culturelle. Le Conseil général établit une programmation globale, une sélection dans laquelle les communes choisissent leurs spectacles. « Et à des tarifs raisonnables. » Le prix des places va de 4 € à 9 €.

L'an dernier, les spectacles de Villes en scène ont attiré 13 500 spectateurs, un chiffre stable. Le budget du département est de 220 000 € (pour un budget global de 19 M€ pour la culture). Le Département comble aussi une partie des déficits, de 40 % à 60 %. Les plus aidés sont les genres les plus difficiles, comme la danse. « Cette mutualisation de moyens permet de baisser le coût des spectacles, pour l'hébergement, les transports, les cachets, termine Laurence Loyer-Camebourg. Négocier un cachet pour une ou sept dates, ce n'est pas la même chose. »

Christophe LECONTE.

Ouest-France

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