mercredi 30 avril 2008

Week end cherbourg

Demain. Octeville se prépare à vivre sa traditionnelle fête colorée et ancestrale. Sept fanfares ou groupes de danseursanimeront les rues

Guylaine Madani, adjointe en charge des festivités, a présenté lundi après-midi sa troisième Sainte-Echelle, accompagnée du responsable de la programmation, Jean-Marc Valence. « Rien de très nouveau dans le déroulement, sauf une petite variante. La retraite aux flambeaux n'aura pas lieu le premier jour des festivités, mais samedi 3 mai à 21 h. »

Tradition plus que centenaire, la fête de la Sainte-Echelle met de la couleur, de la musique, de la danse et des animations dans les rues d'Octeville, toujours lors du long week-end de l'ascension. Très attendu par les Octevillais, bien sûr, mais pas seulement, cet événement est une bonne occasion de participer à moult rendez-vous : la grande parade qui réunira six fanfares et groupes de danseurs, des concerts, la retraite aux flambeaux, le feu d'artifice, le bric-à-brac, la fête foraine ou l'exposition. Il y a en pour tous les âges et tous les goûts. « Depuis trois ans, je tiens à diversifier la musicalité. Après la Chine et les Antilles, j'ai voulu que la touche de cette année soit Anglaise, notamment avec la formation Ankora. Plus qu'une passion, la musique rassemble ces trente musiciens dans le même but, prendre du plaisir tous ensemble et transmettre cet amour de l'art musical aux jeunes générations. »

La grande parade du 1er Mai, fixée à 14 h, réunira Ankora mais aussi la batterie fanfare et majorettes de l'Elan Saumurois, l'harmonie fanfare Saint-Michel, Les Gais Lurons ; la formation portugaise Lilloise Les Minhotos, la musique de Plouër sur Rance, et, à l'occasion de la retraite aux flambeaux de samedi 3 mai à 21 h, le groupe caennais de batucada Samba Riddim, constitué de 15 musiciens, déambulera dans les rues de la ville.

Le programme de la Sainte-Echelle

Jeudi 1er Mai. A 14 h, grande parade des fanfares et groupes de danseurs. 1er groupe avec Les Minhotos, La musique de Saint-Michel et Plouër-sur-Rance au départ de la maison de retraite des Roquettes, pour poursuivre rue Aragon, avenue René-Schmitt, rue Branly, de l'Alabama, Sadi-Carnot et rue Voltaire. deuxième groupe avec Ankora, l'Elan Saumurois, et Les Gais Lurons au départ de l'Avenue de Normandie, puis rue Becquerel, Coluche, Voltaire. A 15 h, rassemblement et départ du défilé général : rue Voltaire, Sadi-Carnot, Roger-Salengro, allée de Verdun pour rejoindre la Place des Justes. A partir de 17 h, concerts au niveau du bassin d'orage. A noter que la circulation sera canalisée ou interrompue momentanément au fur et à mesure de l'avancement du cortège sur les deux circuits. Au rassemblement, à l'angle Voltaire-Carnot et lors du défilé général à 15 h, le stationnement et la circulation seront interdits. De 8 h à 19 h, le stationnement sera interdit et réservé aux cars et groupes folkloriques rue du Général de-Gaulle et derrière le stade Jean-Tesson.

Samedi 3 mai. A 21 h, retraite aux flambeaux. Distribution des flambeaux à 21 h à la maison pour tous par l'avenue de Normandie et à 21 h 30 rue Becquerel. Départ des deux points de l'accueil de jour Becquerel vers le stade Jean-Tesson par la rue Becquerel, la rue Salengro, la Place des Justes, l'allée de Verdun, la rue Elsa-Triolet et la rue du Général de-Gaulle. Participation du groupe Samba Riddim. A 23 h, feu d'artifice au stade Jean-Tesson. La circulation sera canalisée ou neutralisée au fur et à mesure de l'avancement du cortège. Le stationnement sera également interdit sur les différents itinéraires de la retraite aux flambeaux.

Dimanche 4 mai. De 8 h à 18 h : bric-à-brac rue Roger-Salengro, réservé aux particuliers. Emplacements gratuits. Une centaine d'exposants sont attendus. Inscriptions auprès de la police municipale dès 8 h. Se munir d'une pièce d'identité.

Fête foraine. Du 1er au 4 mai, Place des Justes. Quelques manèges seront installés pour les plus jeunes. Ouverte à partir de 14 h.

Salon de la Butte. Du 1er au 4 mai, salle Montécot de 14 h 30 à 18 h. Participation du Cora, l'association des peintres indépendants du Nord-Cotentin, les peintres du foyer Jacques-Prévert et la section photo du Patronage Laïque Octevillais. Exposition de peintures et de photos amateurs.

Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

La compagnie maritime Britannique, Isle of Sark shipping company, a présenté hier le bateauqui assurera le transport de passagers et de fret vers Guernesey et Serk.

Keith William Read, directeur commercial de la compagnie maritime a présenté mercredi en gare maritime de Diélette le cargo Sark Viking qui va assurer les nouvelles liaisons avec les Anglo-normandes Guernesey et Serq. « Le Sark Viking est neuf. Il a une capacité de transport de 70 tonnes de fret et d'une douzaine de passagers. Il peut également transporter quatre conteneurs de 20 pieds ou des big bags d'une tonne pour certains matériaux de construction. Alternativement, il peut aussi transporter 48 tonnes de fret et 23 tonnes de fuel. » Les traversées entre les îles et Diélette seront assurées deux fois par semaine à compter du 17 juin avec à terme une troisième liaison. Des contacts sont d'ores et déjà pris avec les représentants du service export de la Chambre de commerce de Cherbourg-Octeville pour établir des contacts commerciaux.

Des produits frais, du fuel,des matériaux

Se ravitailler en fruits et légumes n'est par exemple pas chose facile pour les îliens. Tout comme trouver des matériaux de constructions. Le fuel est également un produit rare mais pourtant vital car il permet aux centaines de compresseurs d'alimenter les habitations en électricité. Les niches commerciales sont nombreuses. Le directeur de la compagnie Adrien-Lionel Guille à la tête d'une flottille de trois navires était également présent à Diélette. « Les habitants achèteront les produits de votre région si les prix restent compétitifs. Nous espérons que nos relations seront longues et prospères entre Guernesey, Serk et la presqu'île du Cotentin ».

Un autre trafic a également été évoqué avec l'importation des déchets des îles vers le continent, faute de traitement sur leur sol. Pierre-Yves Laplume, directeur de l'agence Worms à Cherbourg et agent en France pour la compagnie Isle of Sark Shipping Company explique : « Nous sommes heureux de participer à cette aventure. Nous mettrons tous notre savoir faire en commun pour pérenniser cette liaison maritime ».

L'expérience de liaison commerciale a déjà été tentée par la compagnie Channel Sea Way il y a une dizaine années entre les deux côtes. L'Isis d'une longueur de 40 m rencontrait alors des difficultés à manoeuvrer dans le nouveau port de Diélette inauguré en 1997.

Ouest-France

mardi 29 avril 2008

jazz cherbourg

Jazz sous les pommiers reprend ce soir à Coutances. L'amérindienne Pura Fe'et le Louisianais Mighty Sam McClain ont une origine commune : un blues à message.

Retrouvez ici notre dossier spécial sur Jazz sous les pommiers !
Pura Fe'. La voix pure de Pura Fe' sonne comme une incantation. Toute la spiritualité de la musique indienne résonne. Son blues raconte l'histoire commune de l'esclavage des Noirs et des Indiens du sud. Des racines du blues qu'on ne soupçonnait pas et qu'elle a retrouvé en revenant sur la terre de ses grands-parents, indiens de la nation Tuscarora. Aujourd'hui, elle mène une carrière solo mais elle a été membre fondatrice du célèbre trio vocal Ulali. Cette militante de la cause amérindienne a une manière bien particulière de gratter sa guitare : en lap steel, posée sur ses genoux. Chanteuse, compositrice et auteure, enseignante, danseuse et actrice, Pura Fe'marie le blues, la country, le folk, la pop et des musiques traditionnelles. Sa voix rauque transpire de sincérité et d'authenticité. Son guitariste Danny Godinez l'accompagne dans sa tournée. Première date en France... ce soir.



Mighty Sam McClain. Mighty Sam McClain est né dans le berceau du jazz, en Louisiane. De sa voix sort du blues. Tout jeune, il avait commencé à chanter dans le choeur gospel de sa mère. Il définit sa musique, la Mighty Sam Music, comme un mélange de toutes ces influences. L'artiste est surnommé « l'âme de l'Amérique » en Europe, et comme le disent ses paroles: « je suis un chanteur, un homme avec une chanson... et j'ai un message pour vous. » Le dernier en date : « Give US your Poor », un projet d'aide aux sans-abri dans lequel il s'est impliqué. Internationalement reconnu, Mighty Sam McClain est un artiste d'une grande spiritualité. Plus qu'un chanteur de blues, il incarne un disciple du gospel, un vocaliste de soul et de rythm'n blues. Sur scène, des cuivres puissants l'entourent (trompette, saxo et trombone). Sa voix et son timbre envoûtant donnent des frissons.



Ingrid BRUNSCHWIG.



Pratique. Ce soir à 20 h 45, salle Marcel-Hélie. Il reste des places.

Ouest-France

Concert Cherboug

Plus tard. Le réseau de musiques actuelles continue sa programmation éclectique. L'Épicentre accueille cinq concerts avant le festival.

Jeudi 1er mai. Journée Farniente avec Atagatomusi-K, en partenariat avec le studio Chaudelande. Quatre groupes sont invités, avec dès 15 h le concert gratuit de Schub : le trio nîmois est ce qui se fait de mieux en France dans le milieu alternatif. Norman Bambi et son rock électro western, David Fenech et sa pop robotisée, et les Américains de Ergo Phizmiz avec leur Électro acoustico-pop rétro se produiront en concert à 21 h. Tarifs 9 €, 7 € et 6 €.

Mercredi 7 mai. Abstraction invite John Wiese (USA), artiste solo incontournable de la scène noise bruitiste harsh noise. Il nous fait l'honneur d'un petit détour par Cherbourg pour une date provinciale unique, une occasion à ne pas rater. Il sera précédé du groupe caennais Aussitôt Mort, dans le registre hardcore emo. Le groupe flirte tour à tour avec la noise et le métal. Pour son deuxième passage à Cherbourg, Aussitôt Mort présentera son nouvel album « Montuenga » avant de s'envoler pour une tournée aux États-Unis. À 21 h, tarifs : 7 € et 5 €.

Vendredi 9 mai. Grâce à L'Ultrason, Alexis HK, une des figures de la chanson française, vient en concert à Cherbourg ! Fils spirituel de Georges Brassens, Alexis HK est tout aussi timide, posé et doté d'une pertinence incisive en matière de textes. Les Caennais d'A Drift joueront en première partie leurs folksongs anglaises, à l'inspiration puisée dans le folk, le rock et la pop anglophone dérangée. Tarifs : 10 €, 8 € et 7 €.

Samedi 17 mai : Atagatomusi-K invite deux groupes pour le 2e anniversaire de Trinity : Collection d'Arnell-Andrea est le fer de lance de la scène dark française, et n'a cessé de conquérir les auditoires wave, goth. Frères sonores des alchimistes de l'électro-mediéval Qntal/Estampie ou d'Helium Vola, O Quam Tristis offre un univers aux influences médiévales marqué par des chants exclusivement en latin. Instruments anciens, basse et boîte à rythmes forment une musique à la fois héritière de couleurs à la Malicorne mais aussi de l'electro-pop minimale. Tarifs 15 €, 13 € et 12 €.

Jeudi 29 mai. Abstraction invite les Américains de Black Cobra, une référence du genre stoner métal, et de Saviours, stoner heavy metal avec une approche résolument actuelle. Quand des membres d'Amanda Woodward et de Sugartown Cabaret décident de mettre au grand jour leur amour du rock et du Cotentin ça donne Karysun, groupe du Cotentin qui jouera en première partie. Tarifs 8 € et 6 €.

Renseignements au 02 33 23 19 42 et sur www.lavoixdesoreilles.net

Ouest-France

lundi 28 avril 2008

Chambres d'hotes cherbourg : Visites / cinéma Cherbourg

Dans le cadre de la Quinzaine du commerce équitable, la boutique d'Artisans du monde se mobilise : sensibilisation du public et mise en avant de produits du Laos.

L'événement ne pouvait pas trouver meilleur écho dans l'actualité. C'est en effet à un moment charnière de l'histoire où commencent à se faire entendre les révoltes liées à la famine et à la malnutrition qu'aura lieu la huitième Quinzaine du commerce équitable. Cette manifestation, qui se tiendra du 25 avril au 11 mai, permet de promouvoir un commerce alternatif qui vise à revaloriser l'action des producteurs et qui privilégie le dialogue, la transparence et le respect mutuel. Cette année, l'accent sera mis sur l'agriculture paysanne.

Dans le cadre de cette quinzaine, l'association cherbourgeoise d'Artisans du monde et ses 55 bénévoles se mobilisent en organisant plusieurs animations : « Notre but est le même depuis plusieurs années : sensibiliser l'opinion au commerce équitable », précise Patricia, une bénévole. Guy Lesénéchal, président de l'association, explique les raisons de cette mobilisation : « On peut voir à travers des sondages que de plus en plus de personnes connaissent le commerce équitable, mais il est regrettable de voir que les ventes ne s'en ressentent que très peu ».

Guy Neliaz, qui s'occupe de l'animation dans les lycées, ajoute que cette manifestation est là pour « privilégier le dialogue entre Nord et Sud » et pour « faire en sorte que les pouvoirs publics accompagnent mieux » la valorisation des produits bio et équitables.

Des produits laotiens

Ainsi, à la boutique dont s'occupent les bénévoles, les produits issus de l'agriculture laotienne seront mis en avant, notamment des thés noirs et des variétés de riz ; des dégustations de thés seront organisées les mercredis et samedis matins. Un atelier cuisine réalisé à partir d'ingrédients bio équitables sera mis en place. La quinzaine est une occasion pour profiter de la diversité et la qualité des produits proposés par le magasin, tout particulièrement le café, le thé et les confitures.

L'association sera aussi présente sur les marchés du Nord-Cotentin, notamment ceux de Saint-Pierre-Église le mercredi 30 avril et celui d'Octeville le dimanche 4 mai. Enfin, un partenariat avec le lycée Henri-Cornat de Valognes permettra aux élèves et aux professeurs de découvrir, par le biais d'une exposition, d'une conférence et de plusieurs dégustations, les bienfaits du commerce alternatif.

Pratique. Boutique Artisans du monde, 4, rue des Moulins, 50100 Cherbourg. Contact : 02 33 52 34 49.
Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

La compagnie américaine Celebrity Cruise a de nouveau fait le bonheur de l'économie locale avec l'escale du paquebot Constellation.

Avec près de 2 000 passagers américains et 1 000 membres d'équipage, l'escale du Constellation ne pouvait laisser de marbres les Cherbourgeois et les commerçants en particulier. Les terrasses des cafés et restaurants ont été prises d'assaut à l'heure de midi tout comme lors de l'escale du Summit,sistership du Constellation, qui a eu lieu le 9 avril. Les croisiéristes apprécient l'accueil qui leur est réservé. D'autre part, les professionnels et les Cherbourgeois sont heureux de constater que leur port attire toujours ces géants des mers, qui ont fait la richesse de la ville, à une certaine époque.

Le marché de la croisière redonne également le sourire aux représentants de la Chambre de commerce. Par ailleurs, le Club croisière animé par Guillaume Hamel, récolte les fruits de ses efforts consentis pour la promotion de l'escale.

« Le marché s'accélère »

Le port de Cherbourg commence à être de nouveau référencé auprès des plus grandes compagnies. L'escale a enfin repris ses marques sur le marché à fort potentiel de la croisière. « Le marché s'accélère, explique Guillaume Hamel. Nous sommes mieux connus dans ce milieu. Les bonnes critiques émises par les croisiéristes et les équipages sont également porteuses. De plus, les investissements consentis au niveau du terminal croisière portent leurs fruits, ainsi que nos efforts pour nous montrer dans les salons internationaux. Tout cela donne de Cherbourg une belle image. Nous devons rester très présents pour pérenniser cette dynamique ».

L'année 2008 va marquer une nouvelle étape avec la présence de nombreux grands navires. La ville s'apprête à accueillir plus de 25 000 croisiéristes avec 23 escales dont l'escale transatlantique du Queen Mary 2, le 15 juillet. Et l'on sait déjà qu'une vingtaine d'escales sont programmées en 2009, avec un retour en force de la compagnie maritime Cunard, avec plusieurs paquebots, dont le dernier de la lignée le Queen Victoria.

Petit à petit Cherbourg retrouve les fastes de son glorieux passé en s'adaptant aux nouvelles exigences des grosses compagnies maritimes.



Pratique. Prochaines escales programmées pour les mois d'avril et mai : Le samedi 26, le Nordnorge. Le samedi 3 mai, le Black Watch. Le dimanche 4, le Thomson Celebration. Le vendredi 9, le Centuryet le samedi 24, le Kristina Régina.

Ouest-France

Exposition Cherbourg

Le conseil général préserve les vieux vêtements religieux. Près de 170 seront exposés à partir de samedi, notamment à Saint-André-de-Bohon.

« Les gens aiment bien quand on ouvre les tiroirs... » Et on les comprend : ils cachent souvent de véritables trésors. Surtout à la Maison de l'Ange, à Saint-André-de-Bohon. C'est là, dans une superbe bâtisse XIXe au milieu des marais du Cotentin, que depuis 2000, le conseil général de la Manche entrepose et conserve les objets d'art. À compter de mardi prochain, Josiane Pagnon aura le plaisir d'en ouvrir beaucoup des tiroirs, car le lieu, d'habitude plutôt discret, sera exceptionnellement ouvert aux visiteurs.

Culte catholique

C'est une exposition thématique qui en sera le prétexte : File le temps, reste le tissu. « Le service de Conservation des antiquités et des objets d'art de la Manche a mené un travail de recherche et de conservation des ornements liturgiques provenant de tout le département, explique la directrice. Au fil des années, nous avons collecté un fonds assez important, avec des pièces qui valent véritablement le détour. Elles sont conservées ici, et aussi dans le Sud-Manche, sur le site de la Verrière, à Saint-Hilaire-du-Harcouët »

Mais au fait, qu'est-ce qu'un ornement liturgique ? « Ce sont les vêtements et insignes prescrits par les règlements du culte. Ils sont portés par les religieux qui officient dans les églises. » Là, en l'occurrence, il s'agit du culte catholique exclusivement. Ce sont les chasubles (sorte de manteau sans manche, portée par le prêtre pendant la messe) qui sont majoritairement exposées. Mais on trouve aussi des conopées, des pavillons de ciboire et même un dais de procession. « Comme nous sommes conscients que tout le monde ne maîtrise pas ce vocabulaire, nous donnerons une plaquette explicative à l'entrée ! »

Pour les besoins de l'exposition, cette collection va être répartie en trois lieux selon l'âge des ornements : la Maison de l'Ange (présente les plus récents XIXe et XXe siècles) ; la Verrière, (XVIIIe et XVIIe), et les Archives départementales à Saint-Lô (les plus anciens, dont certains du Moyen-Age).

Si les deux derniers sites sont accessibles dès demain samedi, le premier n'ouvrira (tout du moins au début) que les mardis. « La Maison de l'Ange est un site de conservation, pas conçu pour recevoir beaucoup de visiteurs, poursuit Josiane Pagnon. Nous allons donc militer l'accès à 12 personnes maximum en même temps. Ceux qui sont intéressés sont invités à réserver leur place par téléphone. »

Une contrainte, mais qui est une vraie chance pour qui veut admirer de près ces ornements, souvent richement ouvragés avec du fil d'or ou d'argent, et moult broderies. Chacun pourra en effet les approcher de plus près, et aura aussi plus de temps pour converser avec le guide. « Mais il arrive parfois que certains visiteurs en sachent plus que nous, assure en riant Josiane Pagnon.

Ludovic RENOULT.

Pratique. Exposition File le temps, reste le tissu, à partir de samedi 26 avril aux Archives départementales de la Manche à Saint-Lô et à la Verrière à Saint-Hilaire-du-Harcouët. Le site de la Maison de l'Ange (à Saint-André-de-Bohon, à 10 km au sud de Carentan) sera lui seulement ouvert les mardis (toute la journée) et aussi les dimanches après-midi de mai, juin et septembre. Entrée gratuite, sauf à la Verrière pour les adultes (3 €). Renseignements complémentaires au 02 33 71 91 18.

Ouest-France

Exposition Cherbourg

Aujourd'hui. Georges Farias est un peintre iconographe et fresquiste. Ses icônes et ses fresques naissent dans son atelier cherbourgeois.

Depuis trois ans et demi, Georges Farias a installé son atelier à Cherbourg. Originaire du Chili, le peintre iconographe et fresquiste a beaucoup voyagé, notamment au Liban. L'artiste n'a pas besoin d'un atelier à la dimension des fresques qu'il réalise : il dessine là ce qu'il reportera ensuite sur les murs d'une église, ou d'un hôpital. Georges Farias vient en effet d'en réaliser deux pour l'hôpital Pasteur. « Tout se passe ici, dans mon atelier : le dessin, les couleurs, l'essence de la fresque, la disposition. Chaque couleur que je compose à partir de pigments naturels, a un numéro et je la reconstitue sur place », explique l'artiste pratiquant.

Il y a cinq ans, Georges Farias, catholique, embrasse la foi orthodoxe, « dans une démarche de recherche plus spirituelle et pour le rapprochement entre le monastique et la vie ecclésiale ». Georges s'est formé à la technique de la fresque auprès d'un laïc, son maître, « ma référence absolue ».

« Peindre une icône est un acte de foi »

Aujourd'hui marié à une Cherbourgeoise, il dessine et peint dans son atelier au troisième étage, avenue de Paris. « J'y travaille tous les jours. J'arrive très tôt, vers 7 h. C'est très calme. J'écoute la radio et la musique liturgique grecque et slavonne ou du classique ». Une partie de l'atelier est consacrée à la bibliothèque : « Mes autres livres sont au Chili ». Les ouvrages abordent l'art mural, l'iconographie, l'art contemporain, l'histoire de l'art etc.

Georges Farias réalise actuellement les fresques d'une chapelle entière au Liban, et finalise en même temps une commande pour une paroisse allemande : des icônes éthiopiennes, sur parchemin véritable : « Il vient du Chili, il est très résistant. Je l'attache à une tablette et je le peins avec des pigments, de l'eau, de la bière et de l'oeuf. Pour une icône, tous les matériaux doivent être nobles : bois précieux, beau parchemin, pinceaux en poil de martre et pigments naturels ».

Peindre une icône est un acte de foi, « c'est une fenêtre vers le divin, un art sacré ».

Contact sur fariasolavarria@hotmail.fr

Ouest-France

Ballades Cherbourg et environs

Le Centre de vol à voile, le club de parapente Cotentin vol libre et les aéromodélistes du Model air club vont inaugurer dimanche leurs locaux flambant neufs sur le terrain historique du Camp Maneyrol.

Cette fois-ci, çà y est, le club de vol à voile vient de déménager ses appareils dans le nouveau hangar. « Nous en parlions depuis plus de dix ans, reconnaît Joseph Lecocq, le vice-président du club. Aujourd'hui, nous sommes comblés ».

Les vieux bâtiments reconstruits après la guerre, mis en service à l'été 51, attendent la pelle des démolisseurs. Et du coup, une nouvelle histoire va commencer pour cette plateforme qui en compte déjà une bien longue existence. Fini les affres des nuits de tempêtes, fini les bricolages pour mettre hors d'eau les planeurs. « Il nous arrivait d'accourir pour récupérer les plaques du toit qui s'envolaient. Nous avons même sorti les planeurs tant nous craignions que la toiture ne tombe sur les machines », se souviennent les plus anciens.

La surface des hangars n'est pas tellement plus grande, « par contre, les machines n'ont plus à supporter les phénomènes de condensation qui détrempaient les voilures, puisque l'isolation a été bien pensée ». Ce qui fait la différence, ce sont les locaux attenants : vaste hall d'accueil, salles de réunions et bureaux, salle de pliage, atelier attenant au hangar et aussi le bureau de piste, véritable tour de contrôle pour garder un oeil attentif sur tous les mouvements des appareils. Le tout pour une surface de 1 575 m2.

Joseph Lecocq se plaît à rappeler que tous les aménagements ont été pensés avec les clubs qui bénéficieront de ces nouveaux locaux, le club de vol à voile bien sûr, mais aussi les passionnés d'aéromodélisme et les pratiquants du vol libre. Tous reconnaissent qu'ils prennent possession d'un bel outil qui ne va pas manquer de doper les activités des clubs. « Au moins, nous allons pouvoir bien accueillir les amateurs et les familles, note François Le Ber, un des instructeurs du club. Ces locaux sont un peu plus engageants et donnent l'impression d'une meilleure sécurité ! »

Au programme

Dimanche 27 avril à 11 h 30, les officiels couperont le ruban et seront invités, selon le temps, à participer à quelques démonstrations en guise d'apéritif. À 14 h, le public sera accueilli et pourra voir évoluer tout ce que des passionnés mettent en l'air en utilisant à bon escient le vent de La Hague : démonstrations de parapentes, d'ULM, de planeurs et de maquettes volantes. Ludiver proposera un atelier de cerfs-volants. Les enfants pourront se défouler dans les structures gonflables. Entre les stands d'exposition, les grands rencontreront l'Armée de l'air qui présentera un simulateur de vol. La Marine viendra avec un véritable hélicoptère de service public. À 18 h, place à la voltige.

Pour peu que le temps s'y prête, les visiteurs auront devant eux, sur le terrain et au-dessus, tout ce que l'homme a inventé pour faire voler des plus lourds que l'air.

Ouest-France

Concert de Jazz Cherbourg

Les premiers bourgeons de Jazz sous les pommiers s'ouvrent ce week-end avec un temps fort : le Dimanche en fanfares, en famille... et sous le soleil ?

Des rues de Moscou aux pommiers de Coutances. C'est l'itinéraire des Pakava it', la fanfare russe multicolore. Les neuf musiciens ont commencé à jouer sur les boulevards de leur ville, Moscou. Ils ont absorbé toutes les cultures qui coexistent dans la capitale russe. Et au fil des ans, ils ont développé un répertoire gigogne aux incursions jazz, classique, latino, afro, klezmer et disco. Le mélange des genres, c'est ce qui fait l'identité des Pakava it'. Le combo cuivré ne laisse pas indifférent et se lance souvent dans des improvisations de haute volée. Chaque morceau a son style, différent du précédent. Ce sera leur première fanfaronnade en France : sans nul doute originale, joyeuse et allumée.

Des rythmes endiablés

Le Dimanche en fanfares réunit cinq autres fanfares. La plus imposante réunit 180 saxophonistes de la région autour d'Andy Sheppard. Saxophone Massive, c'est le nom de cette création, n'accueillera aucun autre instrument que le saxophone.

Originaire du sud de l'Algérie, le Diwan de Biskra célèbre les cérémonials gnawas du nord de Sahara. Camel Zekri, son fondateur, et ses six musiciens chantent les traditions et les étapes de l'existence. Fanfare Lui Craciun perpétue elle aussi les traditions, celle des Balkans. Les fanfares tsiganes accompagnent la vie rituelle et festive des villages en musique. Une musique pleine de chaleur et de joyeuse mélancolie. Square de l'évêché, Sambalaboom et ses onze percussionnistes danseurs risque de décoiffer le public. Leur samba effrénée ne laissera personne de glace. Il sera difficile aussi de refréner ses envies de danser avec La Bête a bon dos, ses rythmes entêtants et sa musique originale.

Pratique. Encore des places. De joyeuses fanfares, quatre lieux et une entrée à petit prix (6 € et 3 €), ce sont les ingrédients de ce Dimanche en Fanfares à partir de 15 h. Ajoutez-y une dégustation de camembert de pain et de cidre et les papilles frémissent déjà. Si en plus le temps est de la partie... Déjà 3 200 billets ont été émis pour ce Dimanche en Fanfares. Dépêchez-vous, il reste encore des places ! Les malchanceux pourront se consoler à la fête du jeu au jardin public où deux formations amateurs, l'Harmonie de Sourdeval Pontorson et les Dixies Fellows se produiront.

Ouest-France

Visites Cherbourg

Des visites sont organisées du 27 avril au 25 mai. Les guides-conférenciers emmèneront les visiteurs dans les parcs et les serres de la ville.

« Nous avons un patrimoine botanique à Cherbourg-Octeville que les Cherbourgeois méconnaissent », constate Muriel Jozeau-Marigné, maire adjointe au tourisme. Le Mois des jardins, opération lancée par le ministère de la Culture depuis les années 90, s'emploie à faire découvrir ce patrimoine par des visites guidées. Cherbourg-Octeville participe à cet événement depuis 1998. « Toutes les visites guidées sont gratuites et ouvertes à tous », précise Muriel Jozeau-Marigné. Pendant un mois, une visite aura lieu chaque dimanche. Accompagné d'un guide, le public pourra parcourir, à sa guise, les serres de Grimesnil, le jardin public, les jardins de l'ancien hôpital des Armées, le parc Liais et ses serres ou bien encore le jardin Montebello. « D'où viennent les fleurs qui embellissent la ville ? C'est la question qu'on me pose souvent, remarque Colette Delaite, guide-conférencière. Elles proviennent des serres de Grimesnil qui est le lieu de production destiné au fleurissement des places et des espaces verts de la ville ».

Participation du Trident

Didier Lecoeur, guide conférencier, emmènera le public dans le parc Liais et ses serres, peuplées de plantes exotiques. Il fera découvrir aussi « le jardin d'Horticulture et d'acclimatation Montebello qui n'est pas très connu ». Une autre visite, portant sur les jardins de l'ancien hôpital des Armées, détaillera les « différentes catégories de jardins dans ce parc dont les jardins médicinaux et ceux des officiers », explique Claire Yvon, guide conférencière.

Autre jardin, autre histoire. « Le jardin public, créé en 1887 sur un ancien ermitage, offrait aux Cherbourgeois un lieu de détente », rappelle Marie-Christine Mouchel, guide conférencière. La visite du jardin public sera agrémentée d'une « représentation théâtrale, à partir du texte Dialogue avec mon jardinier, d'Henri Cueco ».

Sous le nom Toi cour, Moi jardin, les jardins se donnent en spectacles, les rendez-vous du Trident s'inscrivent dans le Mois des jardins et prennent pour décor, les serres du parc Emmanuel-Liais et les jardins. « Il s'agit d'une tentative d'exploration des relations conflictuelles, harmonieuses, historiques ou politiques entre la ville et le jardin, l'urbain et la botanique », explique Bernadette Clauss, représentante du Trident.

Programme

Visites guidées à 14 h 30. Dimanche 27 avril, les serres de Grimesnil, rendez-vous sur le parking du personnel de la polyclinique, avenue du Thivet ; dimanche 4 mai, le Jardin public, RDV place Jacques Demy ; les jardins de l'ancien hôpital des Armées, RDV devant l'entrée de l'ancien hôpital, rue de l'abbaye, dimanche 25 mai, le Parc Liais et ses serres, le jardin Montebello, RDV à l'entrée du Parc (angle de la rue Emmanuel-Liais et rue de l'Abbaye).

Spectacle d'une heure, gratuit : Dialogue avec mon jardinier, à 15 h 45, devant le kiosque à musique du jardin public.

Spectacles du Trident samedi 17 mai. Arborescences jardins secrets (un tarot végétal »), dans les serres du parc Emmanuel-Liais, dans le cadre de la nuit des musées, dès 18 h 45, toutes les 10 minutes Durée 5 à 10 minutes Sur réservation, gratuit. Mercredi 21 mai, Jardin italien (danse interactive dès 6 ans), au Vox, à 15 h et à 17 h, durée 55 minutes, tarifs et réservations au 02 33 88 55 55.

Trois autres spectacles, hors du Mois des jardins mais sur le thème des jardins, auront lieu jusqu'au 7 juin. Renseignements au 02 33 88 55 55.

Ouest-France

Visites Cherbourg

Des visites sont organisées du 27 avril au 25 mai. Les guides-conférenciers emmèneront les visiteurs dans les parcs et les serres de la ville.

« Nous avons un patrimoine botanique à Cherbourg-Octeville que les Cherbourgeois méconnaissent », constate Muriel Jozeau-Marigné, maire adjointe au tourisme. Le Mois des jardins, opération lancée par le ministère de la Culture depuis les années 90, s'emploie à faire découvrir ce patrimoine par des visites guidées. Cherbourg-Octeville participe à cet événement depuis 1998. « Toutes les visites guidées sont gratuites et ouvertes à tous », précise Muriel Jozeau-Marigné. Pendant un mois, une visite aura lieu chaque dimanche. Accompagné d'un guide, le public pourra parcourir, à sa guise, les serres de Grimesnil, le jardin public, les jardins de l'ancien hôpital des Armées, le parc Liais et ses serres ou bien encore le jardin Montebello. « D'où viennent les fleurs qui embellissent la ville ? C'est la question qu'on me pose souvent, remarque Colette Delaite, guide-conférencière. Elles proviennent des serres de Grimesnil qui est le lieu de production destiné au fleurissement des places et des espaces verts de la ville ».

Participation du Trident

Didier Lecoeur, guide conférencier, emmènera le public dans le parc Liais et ses serres, peuplées de plantes exotiques. Il fera découvrir aussi « le jardin d'Horticulture et d'acclimatation Montebello qui n'est pas très connu ». Une autre visite, portant sur les jardins de l'ancien hôpital des Armées, détaillera les « différentes catégories de jardins dans ce parc dont les jardins médicinaux et ceux des officiers », explique Claire Yvon, guide conférencière.

Autre jardin, autre histoire. « Le jardin public, créé en 1887 sur un ancien ermitage, offrait aux Cherbourgeois un lieu de détente », rappelle Marie-Christine Mouchel, guide conférencière. La visite du jardin public sera agrémentée d'une « représentation théâtrale, à partir du texte Dialogue avec mon jardinier, d'Henri Cueco ».

Sous le nom Toi cour, Moi jardin, les jardins se donnent en spectacles, les rendez-vous du Trident s'inscrivent dans le Mois des jardins et prennent pour décor, les serres du parc Emmanuel-Liais et les jardins. « Il s'agit d'une tentative d'exploration des relations conflictuelles, harmonieuses, historiques ou politiques entre la ville et le jardin, l'urbain et la botanique », explique Bernadette Clauss, représentante du Trident.

Programme

Visites guidées à 14 h 30. Dimanche 27 avril, les serres de Grimesnil, rendez-vous sur le parking du personnel de la polyclinique, avenue du Thivet ; dimanche 4 mai, le Jardin public, RDV place Jacques Demy ; les jardins de l'ancien hôpital des Armées, RDV devant l'entrée de l'ancien hôpital, rue de l'abbaye, dimanche 25 mai, le Parc Liais et ses serres, le jardin Montebello, RDV à l'entrée du Parc (angle de la rue Emmanuel-Liais et rue de l'Abbaye).

Spectacle d'une heure, gratuit : Dialogue avec mon jardinier, à 15 h 45, devant le kiosque à musique du jardin public.

Spectacles du Trident samedi 17 mai. Arborescences jardins secrets (un tarot végétal »), dans les serres du parc Emmanuel-Liais, dans le cadre de la nuit des musées, dès 18 h 45, toutes les 10 minutes Durée 5 à 10 minutes Sur réservation, gratuit. Mercredi 21 mai, Jardin italien (danse interactive dès 6 ans), au Vox, à 15 h et à 17 h, durée 55 minutes, tarifs et réservations au 02 33 88 55 55.

Trois autres spectacles, hors du Mois des jardins mais sur le thème des jardins, auront lieu jusqu'au 7 juin. Renseignements au 02 33 88 55 55.

Ouest-France

jazz cherbourg

Le public de Jazz sous les pommiers attendait ça depuis deux ans : une journée de plein soleil pour savourer les spectacles de rue. Ici Le Pic de Hubbert, et les concerts en extérieur. Les comédiens de la compagnie des Alama's givrés reprennent du service aujourd'hui dans la cour de l'école Germain. : Photos David Adémas

Les rues de Coutances se sont animées pour ce premier jour de festival. Les terrasses étaient pleines et les organisateurs optimistes quant à la fréquentation. Douze des 48 concerts affichent déjà complets.

C'est parti pour la 27e édition à Coutances. Le festival Jazz sous les pommiers a débuté hier, sous un franc soleil.

Jusqu'au samedi 3 mai, toutes les couleurs du jazz et de ses musiques cousines s'y découvrent : jazz français, américain, européen, métissé, vocal, électro, manouche, jazz-rock, blues, funk, afrobeat... Pas moins de 1 000 musiciens professionnels et amateurs seront du voyage, au cours de la semaine.

« C'est 400 de plus que l'an passé, s'enthousiasme le directeur du festival, Denis Le Bas. Une semaine qui s'annonce plutôt bonne avec 28 900 billets émis et 24 500 billets vendus. « Les indicateurs sont bons », confirme Denis Le Bas.

D'ores et déjà, douze des 48 concerts affichent complets. C'est le cas de Dimanche en fanfares. La formule populaire avait séduit un public très familial l'an passé, malgré une météo plus hivernale que printanière. Les 4 000 billets sont partis comme des petits pains.

Mais le jazz est partout à Coutances. Le soleil devrait encore être de la partie aujourd'hui. En tout cas, on l'espère. Car du jazz, il y en aura au jardin public, avec l'Harmonie de Sourdeval-Pontorson et les Dixies Fellows. Toujours dans le cadre bucolique du jardin se tiendra la fête du jeu. Et, cour de l'école Germain, vous assisterez incrédule au périple fou du dernier litre d'essence et aux prototypes créés par la famille Baratin. Tout un programme et encore beaucoup d'artistes à découvrir.

Ouest-France

mercredi 23 avril 2008

Visites Cherbourg

On fabrique aussi du sel au Mont-Saint-Michel

La maison de la Baie de Vains, près d'Avranches, propose aux curieux de découvrir les techniques de fabrication ancienne du sel.

« C'est une activité assez méconnue, mais il y a eu jusqu'à 225 salines dans la Baie du Mont-Saint-Michel au XVIIIe siècle, annonce Christelle Pigeon, animatrice à la maison de la Baie. Le sel était ensuite vendu dans le Sud-Manche et jusqu'à Alençon et Bayeux pour conserver les aliments. »

Chaque mercredi après-midi, ses collègues et elle ont mille anecdotes à faire découvrir aux curieux, avides de découvrir la fabrication artisanale du sel de la Baie du Mont, un savoir-faire perpétré depuis le 10e siècle jusqu'au 19e. Les visiteurs peuvent alors observer, démonstration à l'appui, les différentes étapes de récolte du sel dans l'Avranchin, telle qu'elle était pratiquée autrefois par les sauniers de la baie.

« On en profite aussi pour retracer l'histoire des salines », poursuit l'animatrice. Et ceux qui le souhaitent peuvent passer toute la journée à la maison de la baie (les mercredis de la Baie). Au programme : « Une sortie de 3 à 4 km dans les prés-salés de 10 h à 12 h, indique-t-elle. Pour découvrir comment ils se sont formés, observer les oiseaux... » Puis pique-nique suivi de la visite libre du musée. À 16 h, enfin, la démonstration de fabrication du sel dans l'atelier du saunier.

Pratique. Maison de la Baie à Vains. Mercredi 23 et 30 avril, sur réservation pour les activités au 02 33 89 06 06. Tarif atelier découverte du sel : 4,20 € adultes, 1,75 € moins de 15 ans. Tarif journée entière : 5,70 € adultes, 2,45 € moins de 15 ans. Ouverture classique de la maison de la Baie tous les jours, de 14 h à 18 h.

Ouest-France

Exposition photos Cherbourg

Au Tourp, les panoramiques de Philip Plisson

L'exposition, La Mer, avenir de la Terre, est présentée en plein air au Manoir du Tourp. Selon une formule bien rodée.

Philip Plisson expose au Manoir du Tourp pendant tout l'été. Dès ce week-end, et jusqu'en octobre, vous pourrez découvrir ses images somptueuses de mers déchaînées, de bateaux, de paysages maritimes, qui sont la marque du grand photographe, peintre officiel de la Marine.

L'installation s'achève au Clos des Moines et dans la Néfile, ces parcelles où sont installés les chevalets qui supportent les photographies et les textes. Une centaine de panneaux en tout. Soixante-dix du modèle « standard » de 120 x180, et trente du modèle « panoramique » d'un mètre sur trois.

« Ces tirages panoramiques sont d'ailleurs l'originalité de cette année », note Florent Bellec, le directeur du Tourp, chargé de la mise en place de l'exposition. C'est la première fois que nous les présentons. Il a d'ailleurs fallu construire des structures spéciales. » Une tâche confiée à l'atelier menuiserie de la communauté de communes de La Hague.

Pas de place au hasard

L'équipe du Tourp a maintenant un bon savoir faire, puisque « La Mer, avenir de la Terre » est la cinquième exposition de photos, grands formats, présentée au manoir. « Les photos nous ont été envoyées par Philip Plisson. Elles sont imprimées sur un support entouré de deux couches d'aluminium, le « dibon », très peu sensible aux phénomènes de dilatation. » En théorie, les intempéries, la chaleur ou le froid ne devraient pas altérer les panneaux. « Mais pendant toute la durée de l'expo, il faut quand même passer pour les entretenir. »

Une trentaine de ces structures supportent non pas des photos mais des textes. De Philip Plisson ou de navigateurs comme Éric Tabarly ou Olivier de Kersauson. « Là nous avons reçu des fichiers informatiques que nous avons remis en forme, et envoyés chez notre imprimeur. »

La mise en place d'une telle exposition, « qui lance véritablement la saison du manoir du Tourp », n'est pas de tout repos. Une vingtaine de personnes ont travaillé pour que tout soit nickel, pour l'inauguration prévue vendredi soir. Et il reste toujours une vis récalcitrante ou un coup de ponceuse à donner.

Une ultime épreuve attend l'équipe : jeudi, Philip Plisson vient voir le résultat. « Il nous a laissé carte blanche. J'espère, plaisante Florent Bellec, qu'il ne va pas trop nous demander de changer de place les photos. »

Thierry DUBILLOT.

L'exposition : La Mer, avenir de la Terre de Philip Plisson est présentée jusqu'au 26 octobre au Manoir du Tourp à Omonville-la-Rogue près de Beaumont-Hague. Visite gratuite.

Ouest-France

Visites Cherbourg

L'atelier Laloy et Layeillon mêle art et amitié

Aujourd'hui. Le peintre Pascal Laloy et le plasticien Matthieu Layeillon partagent le même atelier. Les deux artistes se sont installés rue du Val de Saire.

L'atelier des deux artistes cherbourgeois Pascal Laloy et Matthieu Layeillon se trouve au 20, rue du Val de Saire, « dans la cour, au-dessus des garages », indiquent-ils.

En arrivant, on se demande où est niché l'atelier et par où on y rentre. Une porte s'ouvre sur un escalier abrupt et sur Pascal Laloy montrant le bout de ses lunettes : « C'est bien là ! C'est spartiate et bohème. Avant, nous étions Cour Marie, sous les combles d'une salle de danse. Ici, nous nous sentons moins isolés, moins clandestins. Le voisinage nous a bien acceptés, explique Pascal, le peintre. Nous avons pris l'habitude de travailler côte à côte depuis quinze ans. Nous nous sommes rencontrés sur des projets en commun pour la Fac, à Rennes ».

Les deux artistes travaillent tous les jours, malgré le vent qui passe à travers la charpente et la verrière. Pascal Laloy reste souvent la journée entière dans l'atelier. Sa peinture s'axe sur deux thèmes principaux : « Les Têtes, des personnages « mis de côté » dans la société, et Les poupées avec une série intitulée Les Coupables. Elles ont la tête penchée sur le côté pour rentrer dans le cadre... se formater », explique l'ancien intervenant en hôpital psychiatrique, arrivé il y a un an pour rejoindre sa compagne.

Matthieu Layeillon est l'auteur des fameux Arbres liés du parc Emmanuel-Liais. Il travaille sur la déformation des sacs à dos et autres fourreaux, fabriqués non plus avec du foin mais avec des couvertures de récupération : « Je commence une série sur l'Exil et l'Exode, inspirée par ce que vivent les réfugiés clandestins, que je montrerai à L'Art à la pointe, à Audierne, cet été ».

Dans l'atelier cherbourgeois, la cohabitation entre les deux hommes se passe bien, même si le nuage de solvants, utilisés par Matthieu, passe parfois la frontière de l'espace café.

Contact : pascal.laloy.over-blog.com, et matthieu.layeillon.over-blog.com

Ouest-France

lundi 21 avril 2008

Visites Cherbourg

Soixante pépiniéristes au pied d'un beau château

La 11e édition de la fête des plantes franco-britanniques se poursuit ce dimanche à Crosville (Manche). Avec des centaines de végétaux et même des plantes carnivores.

« Nous avons un pépiniériste spécialiste des plantes carnivores. Il vient de Gascogne. C'est la seconde année de sa présence. » Michèle Lefol-Pilard est l'heureuse, dynamique et très passionnée propriétaire du château de Crosville. Une bâtisse bien ancienne, fortement mâtinée de style Renaissance et qui accueille la onzième édition des Journées des plantes franco-britanniques. « Cette manifestation démontre qu'elle est aussi un lieu de rendez-vous de très nombreux sujets de sa gracieuse Majesté qui vivent dans le Cotentin et en Basse-Normandie. »

De tous les visiteurs du samedi matin, sur les deux jours de la manifestation, la très grande majorité parle anglais. Autre témoin de cette influence britannique, le stand du « garden club », installé sur la pelouse de la cour du château. « Ce sont des jardinières anglaises, vivant dans la Manche, une vingtaine de personnes. Elles vendent des boutures au profit de cette journée. »

Au moins 9 000 visiteurs

Michèle Lefol est très fière de sa grande équipe de bénévoles. « Nous sommes une cinquantaine. Tous très soudés. Et il faut cela pour que tout fonctionne bien et que l'on ait tous envie de recommencer. » Avec elle, Pamela Descamps-Curry, anglaise manchoise, fondatrice et co-organisatrice, qui fait aussi le lien avec les visiteurs venus d'outre-Channel. « Nous recevons, ce samedi, une demi-douzaine de journalistes anglais qui viennent pour la première fois, spécialement de Londres. » Nombre de clients des deux jours reviennent souvent. « Certains à la fois comme clients mais aussi comme bénévoles. » Les exposants semblent tout aussi enthousiastes : « Ils disent bien vendre. Ils ont envie de revenir. C'est vrai qu'on les gâte aussi, en les logeant dans un hôtel et en organisant pour eux un repas ».

Cette journée des plantes franco-britanniques a acquis désormais ses lettres de noblesse et sa notoriété au-delà des mers et des frontières. « Au moins 9 000 visiteurs l'an dernier. Une soixantaine d'exposants et de pépiniéristes. Pas question d'augmenter le nombre de ces derniers. Il y a peu de départs. Et les nouveaux sont en quelque sorte cooptés par tous avant de revenir ».

Les centaines de plantes, « toutes de qualité », ne sont pas la seule attraction. Le château vaut aussi le détour, qui se visite. « Nous avons de nouvelles salles rénovées, souligne Michèle Lefol-Pilard. Un salon de thé. Une nouvelle salle dans les communs pour accueillir des mariages. Et une double exposition en préparation pour l'été. » L'une comportera toutes les photos des vingt-trois années de restauration. « Et nous aurons aussi un photographe parisien qui a posé un regard d'artiste sur le château. »

Michel LE JEUNE.


Pratique. Ce dimanche 20avril, de 8 h à 18 h. Entre Saint-Sauveur-le-Vicomte et Pont-L'abbé-Picauville. Fléchage. Entrée : 5 €; gratuit jusqu'à 12 ans et pour les femmes portant des prénoms de fleurs. Conseils en anglais et en français.
Ouest-France

Visites Cherbourg

L'oeuvre-atelier de Jack-Adrien Martin

Aujourd'hui. Jack-Adrien Martin a installé son atelier à Martinvast il y a trois ans. À partir du gravage, cadeau de la laisse de mer, l'homme crée une oeuvre : la cité d'Art-Gravage.

Dans la campagne de Martinvast, le sage obélisque de pierre a vu pousser un rival : le campanile de la cité d'Art-Gravage. « Cherbourg a perdu le campanile de la gare transatlantique, aujourd'hui Cité de la mer, j'en ai reconstruit un ici », explique en introduction Jack-Adrien Martin. L'homme est plasticien, glaneur, géotrouvetout des filets de pêche et autres trésors oubliés par la mer. « Je vais à gravage surtout en hiver, les lendemains de grand vent. Au début, je photographiais, sans rien ramener, des installations éphémères réalisées sur la plage, mon gisement, ma « mine de riens ». Aujourd'hui mon geste d'artiste commence avec le glanage », poursuit-il. L'ancienne porcherie regorge de filets, de cordes, de bois flotté, de sandales orphelines, de flacons de tous pays, de jouets, de chambres à air et de centaines de bidons. « Dehors, je crée une installation évolutive : la Grande bidonnade », indique le guide en montrant les Bidons Martyrs, la Partie Bidon de Balle au prisonnier ou encore l'arcade en bidons : « Il me manque des bidons rouges pour en construire une deuxième : cela dépendra des arrivages », s'amuse le plasticien.

À l'intérieur, l'hôte accueille parfois des artistes, comme Sandrine actuellement, qui viennent travailler ou seulement exposer. Au fond de la cité, la Ballade des Pendus, constituée de filets de pêche entremêlés, qu'il appelle ses « paquets de mer », en impose autant qu'une cathédrale.

Jack-Adrien vient chaque jour à son atelier, il assemble le résultat du gravage et réinvente son oeuvre. « J'ajoute une nouvelle page à l'histoire des objets. Je ne les transforme pas, j'adapte juste le traitement après un examen clinique. J'aime les objets déjà remaniés par les pêcheurs, comme les bidons devenus des viviers. Je fais une mise en scène. Je m'autoproclame l'adéquateur, le magasinier de ce grand magasin qu'est la cité d'Art-Gravage ».

Portes ouvertes à la cité d'Art-Gravage, à La Couvillerie, Martinvast, tous les après-midi jusqu'au 4 mai, entrée libre, tél. 02 33 94 21 78.

Ouest-France

Visites Cherbourg

Le mythe du Titanic demeure intact

L'Association française du Titanic a choisi Cherbourg, port d'attache du Nomadic, pour célébrerses dix ans d'existence.

C'est sous le pavillon rouge frappé de l'étoile blanche, emblème de la compagnie transatlantique White Star Line, qu'une trentaine de personnes venues de quatre coins de France se sont retrouvées vendredi soir au café du Théâtre pour l'assemblée générale de leur association.

« Cherbourg étant le port d'attache du Nomadic qui assura le transbordement des passagers de première classe lors de ce qui devait être l'unique escale continentale du Titanic, il était tout à fait logique de nous rassembler ici », explique Christian Gorrée-Wery président de l'Association française du Titanic. Un symbole fort pour célébrer les dix ans de l'association dont la présidence d'honneur est toujours assurée par Milvina Dean, la dernière survivante du naufrage. « Notre principale mission est d'entretenir la mémoire des 58 Français qui étaient à bord et dont le souvenir est trop souvent occulté. Nous nous efforçons de réparer cette injustice. On en comptait parmi les membres de l'équipage et plus particulièrement au sein des services de la restauration. À bord, les cafés ou les restaurants étaient tenus le plus souvent par des Français ou des Italiens. »

Fierté

L'une des fiertés de l'association est d'avoir permis la réhabilitation de Roger Bricoux, musicien violoncelliste à bord du Titanic et qui joua jusqu'au bout sur le pont. Il apparaît d'ailleurs dans le film de James Cameron. « Il sera déclaré déserteur lorsqu'éclatera la Première Guerre mondiale, les États-Unis ayant oublié d'envoyer son acte de décès. »

Outre des passionnés et des chercheurs, l'association compte aussi parmi ses membres plusieurs descendants de rescapés de la tragédie. Certains étaient là vendredi soir, comme Claudine Laroche dont les beaux-parents accompagnés de leurs enfants ont pris le Nomadic pour embraquer le soir du 10 avril 1912. Peut-être ont-ils croisé la marraine d'Annie Panier-Eliet, « qui après le drame, n'arrivera plus jamais à s'endormir sans entendre les cris et les plaintes de ceux qui allaient périr ».

L'assemblée générale a été aussi l'occasion de donner des nouvelles du Nomadic. « Basé à Belfast qui l'a acheté, il est aujourd'hui en cale sèche pour des travaux de peinture sur la coque. De nombreux bénévoles sont à pied d'oeuvre et ont rassemblé déjà beaucoup d'éléments qui serviront à la restauration ».

Côté projet : « Il s'agit pour l'instant de sauver un wagon de train transatlantique, identique à ceux utilisés pour desservir la première gare maritime de Cherbourg. Il est pour le moment au musée de Longueville, en Seine-et-Marne. Une sauvegarde à laquelle nous espérons associer la Cité de la mer, lieu idéal pour l'exposer », confie Christian Gorrée-Wery.

Pratique. Association française du Titanic. Tél. 03 21 53 53 55 ou aftitanic.free

Ouest-France

vendredi 18 avril 2008

Visites Cherbourg

Onze fermes manchoises ouvertes ce week-end

La Faisanderie de la Grande Chapronnière à Milly. Dimanche 20 avril, à 14 h 30. Assistez à l'éclosion de petits faisans et son élevage. Tarifs : adultes : 4 € ; enfants : 2 €. Réservation conseillée. Renseignements au 02 33 49 00 68.

La bergerie de Mireille à Saint-Ovin. Dimanche 20 avril, à 15 h 30. Visite guidée et découverte des moutons de l'élevage. Réservation conseillée. Tarifs : adultes : 4 € ; enfants : 2 €. Renseignements au 02 33 60 43 32.

Le jardin du clos fleuri à Jullouville. Samedi 19 avril, à 16 h. Découverte du jardin méditerranéen et de l'élevage de lapins. Dégustation de brioche et confitures de fleurs. Réservation conseillée. Tarifs : adultes : 6,50 € ; enfants (-10 ans) : 4,50 €. Renseignements au 02 33 61 89 85.

La Chèvrerie de la Huberdière à Liesville-sur-Douve. Dimanche 20 avril, à 10 h 30. Randonnée sur 3,5 ou 11 km suivie d'un repas champêtre à la ferme. Réservation conseillée. Tarifs : adultes : 16 € ; enfants : 12 €. Renseignements au 02 33 71 01 60.

La ferme de la Belle-Etoile à Saint-Senier-sous-Avranches. Dimanche 20 avril, de 14 h à 18 h. Marché du terroir avec animation musicale et jeux. A 18 h, rendez-vous pour l'apéritif offert. Entrée libre. Renseignements au 02 33 48 68 43

La Ferme aux cinq saisons à Flamanville. Dimanche 20 avril. Fabrication de votre propre pain. Après-midi conte et histoires. Réservation conseillée. Tarifs goûter : adultes : 5 € ; enfants : 3 €. Fabrication du pain : 3,50 €. Renseignements au 02 33 04 56 84.

La ferme de la Tournerie à Raids. Vendredi 18 avril, à 20 h 30. Concert des « Jolis Mômes ». Assistez à la cuisson de la gâche. Réservation conseillée. Tarifs : adultes : 8 € ; enfants : 6 €. Renseignements au 02 33 46 57 62.

La ferme de la famille Rousseau au Teilleul. Samedi 19 et dimanche 20 avril, de 13 h à 18 h. Exposition de voitures modèles réduits et découverte de la fabrication du poiré. Entrée libre. Renseignements au 02 33 59 43 29.

La ferme du Petit Changeons à Avranches. Samedi 19 et dimanche 20 avril à 17 h. Visite de son élevage de chèvres et vaches. Balade buissonnière sur 1 km suivie d'un apéritif. Réservation conseillée. Tarifs : visite : 3 € ; visite et apéritif : 5 €. Renseignements au 06 84 22 54 11.

La cidrerie du Père Mathieu à Bricqueboscq. Samedi 19 et dimanche 20 avril, de 10 h à 18 h. Visite de la cidrerie et dégustation de son cidre et son jus de pomme. Entré libre. Renseignements au 02 33 93 03 79.

La ferme des Claids à Saint-Patrice-de-Claids. Samedi 19 avril, de 14 h à 18 h. Visite de son verger et démonstration de mise en bouteille du cidre suivie d'une dégustation. Entrée libre. Renseignements au 02 33 45 62 57.

Ouest-France

Visites Cherbourg

Grande battle fighting à l'Agora

Demain. C'est l'événement de clôture du festival Escales urbaines d'Equeurdreville-Hainneville. Quatorze équipes se défieront sur du hip-hop.

Le festival des Escales urbaines qui se déroule actuellement à Equeurdreville-Hainneville prend fin samedi avec la battle fighting qui aura lieu à l'Agora. Le rendez-vous étant fixé à 19 h pour les spectateurs attendus encore nombreux autour de ce grand show de hip-hop. Ils apprécieront les chorégraphies de treize équipes françaises et d'une belge, réunies pour se défier durant trois heures.

Ici, ce sont les Opozition qui tenteront de se placer en bonne place. Misty, Gokoo, Claf et Mao s'entraînent depuis de nombreuses années au sein de la junior association des Urbanoïdes associés. Plusieurs fois dans l'année, ils se perfectionnent avec des pointures dans le milieu hip-hop. Notamment avec le grand Ben Johnson, vice-champion du monde et champion de France 2004. Justement cette semaine, ils ont participé à un stage animé par Ben, aux Bains Douches. L'objectif pour eux étant d'atteindre le plus haut niveau samedi. « Les Belges et les Rémois seront de redoutables adversaires. Ça va être dur car toutes les équipes ont un bon niveau. On va tous tenter d'assurer le show le mieux possible. On est en tout cas fin prêts pour mettre le zbeul », expliquent Erwan, Ethan, Kevin et Omar des Opozition.

Cette année, l'ouverture de la soirée est réservée aux jeunes finalistes de la mini-battle programmée vendredi 18 avril après-midi au Puzzle d'Equeurdreville. En guise de jury, ils auront face à eux Ben Johnson, mais aussi Witoz, champion de France et vice-champion du monde 2007 et Ismaël, champion du monde 2003 et 4e vice champion du monde 2007. Pour animer la soirée, ils seront une nouvelle fois accompagnés de Youval, « le speaker international des battle fighting. » L'équipe gagnante repartira avec une très belle somme : 800 €. Des cadeaux seront à gagner dans la soirée, offerts par les sponsors locaux Rkap et Karlkani.

Pratique. Ouverture des portes à 18 h. Entrée : 3 €. Agora, avenue du Thivet (près de la polyclinique du Cotentin).

Ouest-France

mardi 15 avril 2008

Activité visites Cherbourg

Pendant les vacances, faites du beurre

Dans le cadre de l'opération Au printemps la Normandie se découvre, la Ferme-musée du Cotentin ouvre ses portes le mercredi pour un atelier découverte.

« Dis papa, c'est quoi cette bouteille de lait ? Lorsque votre petit dernier vous pose cette question, vous peinez parfois pour lui répondre. Afin de lui offrir une explication complète et être certain de combler sa soif de savoir, faites lui découvrir la Ferme-musée du Cotentin.

Dans le Cotentin, à la sortie de Sainte-Mère-Eglise, la ferme du Beauvais nous replonge dans la Normandie du XVIIe siècle. « Les bâtiments ont été acquis par le conseil général à la fin des années 1970 et depuis 1979 ils sont ouverts au public », explique Séverine Guillotte, directrice du musée.

De l'étable à la salle commune, en passant par le cellier, la ferme du musée propose chaque mercredi, jusqu'au 30 avril, de découvrir la fabrication du beurre à la baratte. « C'est un atelier ouvert à tous », affirme Anne Le Marinel, animatrice. « On commence par visiter l'étable et ses vaches (en carton !). Puis on fait un passage par la laiterie pour récupérer le matériel et on passe enfin à l'atelier pour la fabrication ». Petits et grands apprennent à manier l'écrémeuse et la baratte. Le lait et sa transformation n'ont alors plus de secrets pour eux.

La visite du musée se poursuit ensuite avec la découverte de la boulangerie, prochainement aménagée pour plus d'interactivité. Sans oublier la charretterie, l'écurie, mais aussi les pièces à vivre situées dans la bâtisse du XVIIIe.

Que serait une ferme sans ses animaux ? Le musée élève lapins, poules, cochons... « uniquement des races locales », souligne Anne Le Marinel. Bref, de quoi passer un véritable après-midi à la campagne.

La Ferme-musée du Cotentin est ouverte tous les jours de 14 h à 18 h. Les ateliers « découverte de la fabrication du beurre à la baratte » sont accessibles au public les mercredi 16, 23 et 30 avril, à 14 h. Tarifs : Adultes : 4,20 € ; Réduit : 2,70 € ; Enfants (de 7 à 15 ans) : 1,75 €. Supplément atelier découverte : 0,70 € par personne.

Ouest-France

Exposition photos Cherbourg

Florane Blanche pose ses valises au Tourp

Aujourd'hui. Peintre graphiste, elle expose ses travaux inspirés de la mémoire, de l'histoire de chaque individu. Au manoir pour trois mois.

« Nous stockons dans notre boîte noire des informations. Nous les classons, nous les rangeons pour parfois les oublier. Jusqu'au moment où... » : la phrase est inscrite sur les murs du hall de l'exposition. D'emblée, Florane Blanche plonge le visiteur dans les arcanes des souvenirs, des réminiscences et des madeleines de Proust. « On entasse tous des impressions, des souvenirs, et un jour ça revient, de manière forte, on ne sait pas pourquoi : une odeur, une saveur, une musique ? », constate l'invitée du manoir du Tourp. L'artiste signe une installation originale et magistrale, avec une scénographie particulièrement soignée et chaleureuse.

Le public retrouvera l'ambiance colorée et méticuleuse de l'ancienne adresse de Florane, La Boutikart, rue Christine à Cherbourg. La calligraphe expose des oeuvres inédites : des tableaux, des livres-objet, et des valises, beaucoup de valises : « Elles renvoient au voyage, aux départs. Les valises c'est la vie. À partir d'une vieille valise j'imagine le portrait de la personne à qui elle appartenait. Le point central de l'exposition est d'ailleurs la « valise boite à souvenirs », avec des lumières et des fils électriques pour que la vie foisonne. Je fais le même travail sur le livre et les journaux. Un journal est daté, il symbolise le temps qui passe, le compte à rebours du temps ».

La bande-son, signée Sabrina Lagalle, accompagne parfaitement le travail de Florane, pleine de trouvailles et d'une émotion comparable à l'écoute d'une boîte à musique que l'on ouvrirait après des années d'oubli. Annie Delaroux réalise un film très explicite sur le travail de Florane, et Annie Bonnemains a ajouté ses poèmes dans le catalogue d'exposition. Parcourir l'exposition de Florane Blanche, c'est comme entrer avec elle dans son grenier, un beau grenier empli à ras bord de journaux, de valises... et de tourne-disques. « Mon travail est basé sur la répétition, les rythmes, et la ligne : le fil conducteur, c'est la chronologie, le temps qui passe, même si ce n'est pas forcément nostalgique. J'écris des mots, des phrases, pour s'interroger ».

Tous les jours jusqu'au 29 juin, manoir du Tourp à Omonville-la-Rogue, entrée libre, tél. : 02 33 01 85 89.

Ouest-France

lundi 14 avril 2008

Randonnée Cherbourg

Le balisage des chemins de randonnées est lancé

2 000 kilomètres de chemins à baliser : c'est le copieux programmedu Comité départemental de la randonnée pédestre cette année.

Ce n'est pas la pluie qui aurait pu décourager les randonneurs le jour du lancement de leur campagne départementale de balisage des chemins de randonnées. Armés de leurs éventails d'outils du parfait baliseur, une dizaine de fidèles étaient au rendez-vous, sourire aux lèvres, sur la plage Saint-Nicolas. « Ce n'est pas le temps idéal pour fixer les adhésifs plastiques mais c'est symbolique », dit l'un deux, Jacques Mesnilrey.

N'empêche que le travail accompli chaque année est bien réel. Julien Mottin, responsable de l'équipe de douze baliseurs des cantons de Granville, Bréhal, La Haye Pesnel et Avranches, comptabilise les kilomètres départementaux. « Nous avons 51 boucles de marche à pied dans la Manche, plus le GR223, plus le GR2PI dans l'intérieur des terres ». Commendé le 5 avril, ce travail va s'étaler sur plusieurs semaines. Car au total c'est 2 000 km de balisage qu'il faut entretenir. Le tout devant être prêt avant l'été, malgré une météo décidément peu clémente.

Veiller sur les chemins

A raison d'un à deux kilomètres par heure, temps nécessaire pour refaire ce qui a été effacé ou dégradé par les intempéries, les bénévoles du nettoyage extérieur, de la peinture aux trois couleurs et du raclage sur tous supports ont le souci du travail bien fait. On n'hésite pas à remettre l'ouvrage sans cesse sur le métier. « Les peintures sur l'écorce des arbres ne durent guère, à peine 50 % résistent d'une année sur l'autre ».

En 2007, Le Comité départemental des randonneurs s'est vu gratifier d'un trophée pour son initiative Eco-veille des chemins. « Nous entamons notre troisième année. Eco-veille, c'est tout un système à travers la Manche qui permet à chaque promeneur, à pied, à cheval, en VTT, de signaler toutes les anomalies qu'il a rencontrées. Ca nous permet de prévenir les communes concernées » et de remédier à la situation. Il suffit de se munir des fiches Eco-veille, disponibles en mairie, offices de tourisme et autres lieux d'animations. De les remplir et de les retourner au Comité départemental.

Pratique. Comité départemental de la randonnée pédestre, 1, rue du 8 mai 1945, 50 570 Marigny. Courriel : cdrp50@wanadoo.fr

Ouest-France

Exposition photos Cherbourg

Au fil de l'eau exposera à la salle des fêtes

Plus tard. L'association d'insertion professionnelle Au fil de l'eau exposera ses réalisations les 23 et 24 avril à la salle des fêtes de Cherbourg.

« Notre association, explique la responsable de l'atelier Art et culture, est divisée en deux ateliers. L'atelier bois est consacré à la récupération et la restauration de mobilier d'urgence destiné aux personnes en difficulté qui nous sont recommandées par le Centre communal d'action sociale. L'atelier Art et culture est spécialisé dans la conception et la réalisation de mobilier en carton. Et ces deux ateliers emploient chacun 12 personnes. » Un partenariat a été conclu avec le Centre régional des arts du cirque pour la fabrication de leurs décors. Depuis, plusieurs associations et troupes théâtrales, comme la compagnie La bohème de Caen, sont venues grossir la clientèle.

Âgée de 32 ans, Céline a dû quitter Paris où elle exerçait le métier de comédienne. A présent, elle enchaîne les petits CDD, et la vie n'est pas toujours facile. « J'ai décroché quelques contrats d'animatrice en centre de loisir, explique Céline, mais rien de fixe et durable. Maintenant je travaille à l'association depuis plus d'un an, je me suis spécialisée dans la fabrication des fauteuils, et ça me plaît car l'ambiance est bonne. Cependant, j'aimerais beaucoup décrocher le diplôme de moniteur éducateur pour pouvoir travailler dans des foyers, et sortir enfin du RMI. » Céline a passé le concours d'entrée à l'école de moniteur éducateur, et elle attend les résultats...

Exposition et vente de mobilier en carton, les 23 et 24 avril à la salle des fêtes de Cherbourg. Ouverture : mercredi 23, de 14 h à 18 h. Jeudi 24 : de 9 h à 18 h. Renseignement : Association au Fil de l'eau : 02 33 43 07 74.

Ouest-France

Cherbourg Ville fleurie !!!

4e fleur pour la ville des marins jardiniers

Cherbourg-Octeville a obtenu sa 4e fleur il y a quelques semaines à Paris. Les élus ont félicité le personnel municipal pour son travail passionné.

En février, la ministre Christine Lagarde avait remis à Paris la 4e fleur à Jean-Claude Forafo, adjoint à l'embellissement, et à Bernard Cazeneuve. Vendredi, le maire et les élus de la ville et de la communauté urbaine ont tenu à féliciter les personnels du service embellissement et de nettoiement, lors d'une réception aux Serres de Grimesnil. « Sur les 360 000 communes françaises, seules 202 détiennent cette 4e fleur, et rares sont les concentrations urbaines à la décrocher », a indiqué avec fierté et émotion Jean-Claude Forafo, ancien adjoint à l'embellissement. « C'est le résultat d'un travail collectif, le mérite en revient à vous tous », ajoutait-t-il en direction des 85 jardiniers et du personnel de nettoiement.

Belle vitrine pour Presqu'île en fleurs

Son successeur, Yvan Dupont, a souligné que cette équipe pratiquait « plus qu'un métier : une passion ». Cette 4e fleur « ne récompense pas seulement le fleurissement de la ville, mais aussi tout un mode de gestion du respect de l'environnement, de l'hygiène, l'effacement des réseaux, un affichage publicitaire restreint, des arbres remarquables, l'enlèvement des tags, bref toute une politique d'urbanisation », précise Dominique Poirier, chef des services techniques.

Bernard Cazeneuve a rappelé que Cherbourg a toujours allié botanique et marine, dès Louis XIV avec la collecte d'espèces rares encore présentes, et que la ville mobilise toujours ses « marins jardiniers ». « Bravo pour votre intelligence à gérer les espaces publics, même les plus étroits, et pour votre passion », a-t-il indiqué. Cette 4e fleur est une belle vitrine pour Presqu'île en fleurs, « la manifestation franco-britannique qui fait le pont entre les deux jardins de chaque côté de la mer de la Manche. L'édition 2008 promet d'être magnifique », ajoute le maire. « 50 jardiniers sont à pied d'oeuvre pour la préparer », conclut Dominique Poirier.

Presqu'île en Fleurs a lieu tous les deux ans au château des Ravalet, sur un thème différent à chaque fois : après les jardins de Charlemagne en 2006, c'est au tour des jardins du Moyen-Âge d'être à l'honneur les 10 et 11 mai prochains, lors de la troisième édition de ce « rendez-vous jardin en Cotentin », où 25 000 visiteurs sont attendus.

Ouest-France

jeudi 10 avril 2008

sorties Cherbourg

Un collectif de la danse et de la musique

Plus tard. Six danseurs, chorégraphes et enseignants locaux réunispour développer leurs énergies et monter des projets.

Ils sont tous chorégraphes professionnels contemporains ou classiques, danseurs de talents et enseignants au sein de leur propre compagnie, sauf Valérie Le Guez, musicienne de Hang, le nouvel instrument de musique à percussion.

Sous l'impulsion de Camille Gerbeau, enseignant et chorégraphe de danse contemporaine, un collectif de danse réunissant les professionnels locaux Pascale Ansot, Emmanuelle Tavard, Catherine Cadol, Samuel Gourfink et Valérie Le Guez vient d'émerger. « Tous les professionnels de la danse ont été contactés. Depuis septembre, à raison d'une fois par mois nous essayons de faire avancer les conditions des différentes compagnies qui existent ici et qui ont toutes besoin d'une réelle reconnaissance », explique l'initiateur du projet.

Journée mondiale de la danse le 29

Toutes et tous attendent un soutien de la Ville afin de voir émerger des projets autour de la danse, favorisant ainsi leurs créations. « Sur la région, nous avons un nombre de danseurs professionnels important, poursuit Catherine Cadol de la compagnie Ephata, alors que la danse est le parent pauvre de l'activité culturelle locale. Nous voulons simplement montrer que nous sommes capables de danser et proposer ensemble des pièces. »

Leur volonté : aller dans le même sens dans le respect de leurs différents talents. « On n'est surtout pas dans la concurrence, rassure Samuel Gourfink, mais dans une nouvelle dynamique. Nous voulons montrer aux institutions que des gens ici ont du talent. Nous avons notre place au sein de la Scène nationale. »

Le collectif souhaiterait s'ouvrir aux danseurs départementaux pour créer un grand collectif d'artistes, « et proposer une programmation qui tienne la route. Pour cela il nous faudrait le soutien de la Drac, du conseil général et ceci, pour répondre aux demandes du public. On invite tous les artistes du département autour d'une réunion dimanche 29 juin au studio de danse de Camille Gerbeau, rue Christine. »

En attendant et après s'être retrouvé autour d'un premier spectacle lors de la journée contre le Sida le 1er décembre dernier, ils renouvellent leur association mardi 29 avril à l'espace Buisson de 20 h 30 à 22 h dans le cadre de la journée mondiale de la danse. Elèves et professeurs seront sur scène présentant ainsi leurs différents talents.

Collectif danse : Camille Gerbeau au 06 67 68 35 21.

Ouest-France

mercredi 9 avril 2008

Ballades Cherbourg et environs

Les dunes de Bréville bientôt Natura 2000

Le Conseil d'État vient de trancher : le site de Bréville-sur-Mer pourra désormais être classé.Manche Nature gagne une nouvelle bataille.

Manche Nature vient d'obtenir gain de cause. Les dunes de Bréville-sur-Mer vont pouvoir être classées Natura 2000. Une grande victoire pour l'association. « Le préfet doit revenir sur sa décision, explique Marcel Jacquot, secrétaire de Manche Nature. C'est tout ce que nous voulions. Maintenant, il va devoir proposer les dunes au réseau européen de sites protégés. »

Une telle décision n'est pas sans enjeux. L'allongement de la piste de l'aérodrome pourrait être remis en cause, ainsi que toute nouvelle construction. « Le PLU de Donville prévoit de construire une route entre Donville et Bréville. Elle passerait entre les dunes et les carrières, or un échange de biodiversité existe entre les deux et nous ne souhaitons pas qu'il soit détruit. »

Dans le prolongement côtier, à Donville, l'institut de thalassothérapie Prévithal envisage de remplacer le bowling. « Nous ne sommes pas contre toute construction, ni contre tout aménagement », précise Marcel Jacquot. Il faudrait d'ailleurs proposer des sentiers touristiques. « Nous n'excluons rien mais il faut que tout se fasse dans les règles. »

Le Conseil d'État leur donne raison

Ce combat dure depuis des années. En 1994, l'association réussissait à stopper l'extension du golf de Bréville dans le massif dunaire. Cinq ans plus tard, c'était au tour du projet immobilier de 64 chalets d'être annulé. « Quand en 2003, le préfet a refusé de donner suite à notre demande d'inclure les dunes dans le classement Natura 2000, nous avons déposé un recours. » En décembre 2005, la Cour d'appel de Nantes leur donne raison. Puis dernièrement, le Conseil d'État.

« Il n'y a pas de raison que le site ne soit pas classé Natura 2000. Il est très riche en biodiversité et il faut protéger ces espaces naturels. » Manche Nature voudrait que le terrain revienne au conservatoire du littoral à Caen et soit géré par le Symel (syndicat mixte des espaces littoraux). « Nous espérons obtenir le label d'ici deux ans. »

Ingrid BRUNSCHWIG.

Ouest-France

mardi 8 avril 2008

Théâtre Cherbourg / a voir

L'Échange de Paul Claudel avec le Trident

Plus tard. La Scène nationale du Trident propose cette semaine deux représentations de L'Échange de Paul Claudel. La pièce est une fête des mots.

Le théâtre à l'italienne (et non La Butte comme indiqué dans la plaquette) accueille la Compagnie de la chose incertaine pour deux soirées exceptionnelles, mercredi 9 et jeudi 10 avril. L'Échange raconte la rencontre de deux couples qui vont succomber au jeu cruel des affinités électives. Louis Laine, Américain de sang indien, et sa femme Marthe, paysanne française, font la connaissance de Thomas Pollock Nageoire, businessman sans scrupule, et de Lechy Elbernon, actrice alcoolique.

Habitué à apprécier la valeur des choses et des gens, Thomas découvre les qualités de la femme de Louis Laine. Aussi lui propose-t-il un échange : abandonner son mari et venir vivre avec lui... « Claudel console l'être humain d'être un jour entré dans la parole. Sa langue nous initie aux grains de peaux, aux duvets, aux chevelures de la langue française, une langue à la nudité comme une confidence. C'est une orgie de psalmodies. Quand le sentiment devient tellement fort qu'il n'est plus possible de la lire avec des mots parlés, il ne reste que le chant. Claudel, c'est le théâtre paroxystique », indique Yves Beaunesne, le metteur en scène. Paul Claudel (1868-1955) est un jeune diplomate lorsqu'il arrive aux États-Unis en 1893. La première version de L'Échange, troisième pièce de l'auteur, est remplie de cette expérience nouvelle, de ce contact avec une société dont il découvre les règles et les usages. Dans une sorte de no man's land de bord de mer, il inscrit le parcours de quatre personnages, réunis et confinés dans un huis clos qui fera éclater les certitudes et les rêves sous le poids des contradictions de chacun et des désirs mouvants. Yves Beaunesne expose, avec ses magnifiques comédiens, la grâce de ce texte majestueux. Le théâtre de Claudel pousse chacun à identifier ses peurs pour mieux vivre avec.

L'Échange, au théâtre à l'italienne, mercredi 9 avril à 18 h 45 et jeudi 10 avril à 20 h 45, tarifs 20 € et 11 €. Halte ouverte mercredi, tél. 02 33 88 55 55.

Ouest-France

Évènement Cherbourg

Polyfollia 2008 : près de 200 manifestations en 5 jours

Chaperons de groupes étrangers, chefs de salle, logisticiens... En tout, une cinquantaine de bénévoles de Polyfollia se sont réunis à Saint-Lô pour peaufiner l'organisation de cette fête du chant choral. Une fête-marché « à l'instar d'Avignon » qui cherche à promouvoir la musique vocale polyphonique, affiche son président, Jacques Vanherle. L'événement cherche à attirer près de 300 promoteurs du monde entier susceptibles de programmer ces ensembles et choeurs.

Du 29 octobre au 2 novembre, Saint-Lô, capitale de Polyfollia, accueillera 25 concerts professionnels et plus de 150 manifestations gratuites. Parmi eux, des chaînes chantantes c'est-à-dire des séries de concerts gratuits de 30 minutes, mais aussi des messes chantées et des concerts dans les bars. Du vendredi au dimanche, le matin, les chefs de choeurs et les solistes mettront leur compétence à la disposition des amateurs lors d'ateliers de chant.

Enfin, 18 autres concerts sont programmés dans toute la région, de Saint-Hilaire-du-Harcouët à Tourlaville, en passant par Argentan ou Bayeux.

Ouest-France