Soixante pépiniéristes au pied d'un beau château
La 11e édition de la fête des plantes franco-britanniques se poursuit ce dimanche à Crosville (Manche). Avec des centaines de végétaux et même des plantes carnivores.
« Nous avons un pépiniériste spécialiste des plantes carnivores. Il vient de Gascogne. C'est la seconde année de sa présence. » Michèle Lefol-Pilard est l'heureuse, dynamique et très passionnée propriétaire du château de Crosville. Une bâtisse bien ancienne, fortement mâtinée de style Renaissance et qui accueille la onzième édition des Journées des plantes franco-britanniques. « Cette manifestation démontre qu'elle est aussi un lieu de rendez-vous de très nombreux sujets de sa gracieuse Majesté qui vivent dans le Cotentin et en Basse-Normandie. »
De tous les visiteurs du samedi matin, sur les deux jours de la manifestation, la très grande majorité parle anglais. Autre témoin de cette influence britannique, le stand du « garden club », installé sur la pelouse de la cour du château. « Ce sont des jardinières anglaises, vivant dans la Manche, une vingtaine de personnes. Elles vendent des boutures au profit de cette journée. »
Au moins 9 000 visiteurs
Michèle Lefol est très fière de sa grande équipe de bénévoles. « Nous sommes une cinquantaine. Tous très soudés. Et il faut cela pour que tout fonctionne bien et que l'on ait tous envie de recommencer. » Avec elle, Pamela Descamps-Curry, anglaise manchoise, fondatrice et co-organisatrice, qui fait aussi le lien avec les visiteurs venus d'outre-Channel. « Nous recevons, ce samedi, une demi-douzaine de journalistes anglais qui viennent pour la première fois, spécialement de Londres. » Nombre de clients des deux jours reviennent souvent. « Certains à la fois comme clients mais aussi comme bénévoles. » Les exposants semblent tout aussi enthousiastes : « Ils disent bien vendre. Ils ont envie de revenir. C'est vrai qu'on les gâte aussi, en les logeant dans un hôtel et en organisant pour eux un repas ».
Cette journée des plantes franco-britanniques a acquis désormais ses lettres de noblesse et sa notoriété au-delà des mers et des frontières. « Au moins 9 000 visiteurs l'an dernier. Une soixantaine d'exposants et de pépiniéristes. Pas question d'augmenter le nombre de ces derniers. Il y a peu de départs. Et les nouveaux sont en quelque sorte cooptés par tous avant de revenir ».
Les centaines de plantes, « toutes de qualité », ne sont pas la seule attraction. Le château vaut aussi le détour, qui se visite. « Nous avons de nouvelles salles rénovées, souligne Michèle Lefol-Pilard. Un salon de thé. Une nouvelle salle dans les communs pour accueillir des mariages. Et une double exposition en préparation pour l'été. » L'une comportera toutes les photos des vingt-trois années de restauration. « Et nous aurons aussi un photographe parisien qui a posé un regard d'artiste sur le château. »
Michel LE JEUNE.
Pratique. Ce dimanche 20avril, de 8 h à 18 h. Entre Saint-Sauveur-le-Vicomte et Pont-L'abbé-Picauville. Fléchage. Entrée : 5 €; gratuit jusqu'à 12 ans et pour les femmes portant des prénoms de fleurs. Conseils en anglais et en français.
De tous les visiteurs du samedi matin, sur les deux jours de la manifestation, la très grande majorité parle anglais. Autre témoin de cette influence britannique, le stand du « garden club », installé sur la pelouse de la cour du château. « Ce sont des jardinières anglaises, vivant dans la Manche, une vingtaine de personnes. Elles vendent des boutures au profit de cette journée. »
Au moins 9 000 visiteurs
Michèle Lefol est très fière de sa grande équipe de bénévoles. « Nous sommes une cinquantaine. Tous très soudés. Et il faut cela pour que tout fonctionne bien et que l'on ait tous envie de recommencer. » Avec elle, Pamela Descamps-Curry, anglaise manchoise, fondatrice et co-organisatrice, qui fait aussi le lien avec les visiteurs venus d'outre-Channel. « Nous recevons, ce samedi, une demi-douzaine de journalistes anglais qui viennent pour la première fois, spécialement de Londres. » Nombre de clients des deux jours reviennent souvent. « Certains à la fois comme clients mais aussi comme bénévoles. » Les exposants semblent tout aussi enthousiastes : « Ils disent bien vendre. Ils ont envie de revenir. C'est vrai qu'on les gâte aussi, en les logeant dans un hôtel et en organisant pour eux un repas ».
Cette journée des plantes franco-britanniques a acquis désormais ses lettres de noblesse et sa notoriété au-delà des mers et des frontières. « Au moins 9 000 visiteurs l'an dernier. Une soixantaine d'exposants et de pépiniéristes. Pas question d'augmenter le nombre de ces derniers. Il y a peu de départs. Et les nouveaux sont en quelque sorte cooptés par tous avant de revenir ».
Les centaines de plantes, « toutes de qualité », ne sont pas la seule attraction. Le château vaut aussi le détour, qui se visite. « Nous avons de nouvelles salles rénovées, souligne Michèle Lefol-Pilard. Un salon de thé. Une nouvelle salle dans les communs pour accueillir des mariages. Et une double exposition en préparation pour l'été. » L'une comportera toutes les photos des vingt-trois années de restauration. « Et nous aurons aussi un photographe parisien qui a posé un regard d'artiste sur le château. »
Michel LE JEUNE.
Pratique. Ce dimanche 20avril, de 8 h à 18 h. Entre Saint-Sauveur-le-Vicomte et Pont-L'abbé-Picauville. Fléchage. Entrée : 5 €; gratuit jusqu'à 12 ans et pour les femmes portant des prénoms de fleurs. Conseils en anglais et en français.
Ouest-France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire