mercredi 29 octobre 2008

Actualités Cherborug

Surf : Gabriel Brot voit son avenir guidé par le surf

Gabriel Brot, espoir montant du surf normand, est actuellement en lice aux championnats de France en Guadeloupe où il affronte l'élite du surf hexagonal. : Laurent LatrouitteGabriel Brot, espoir montant du surf normand, est actuellement en lice aux championnats de France en Guadeloupe où il affronte l'élite du surf hexagonal. : Laurent Latrouitte

Portrait. À quatorze ans, Gabriel est actuellement en Guadeloupe pour disputer les championnats de France. Pas surprenant.

Qui est ce petit bonhomme qui, en quelques années, est parvenu à venir taquiner plus que sérieusement les meilleurs surfeurs normands ? C'est Gabriel, enfin Gaby, 14 ans, solidement planté sur ses deux jambes, sur terre comme sur mer. Une petite tête bien pleine. Et, comme tout surfeur qui se respecte, de longs cheveux décolorés par le soleil et le sel, le teint halé, toujours le sourire. La banane quoi.

Sur un bodyboard dès 8 ans

Un leitmotiv aussi. Dès qu'il le peut, il est dans l'eau à tenter de dompter les vagues par tous les temps, motivé qu'il est par ses parents, eux qui souhaitent voir profiter un maximum de la plage leurs enfants. Dès qu'il en a le moment. À peine sort-il de l'école, direction le spot de Sciotot avec maman. « Il surfe cinq à six fois par semaine quelle que soit la qualité des vagues, confirme Béatrice. L'été, c'est une session le matin et une le soir. Parfois toute la journée, quand il y a de jolies vagues. »

Gaby est monté pour la première fois sur un bodyboard à l'âge de 8 ans. Rapidement, il s'est mis debout dessus pour faire du surf sa discipline de prédilection. Son frère, Alan, pour qui le surf reste un loisir, n'a jamais vraiment pris la même direction. « Il surfotait, rigole Gaby. Alors, je lui piquais tout le temps son surf. » Cela dure trois ans.

En 2005, Gabriel franchit un nouveau cap. Il s'inscrit au club de Siouville avec l'idée de se perfectionner. C'est un compétiteur dans l'âme. Assidu. Pas question donc de sécher ses deux entraînements hebdomadaires. L'amateurisme ne l'intéresse pas. C'est le professionnalisme qui guide ses pas. Il domine vite sa catégorie et devient champion de Normandie, voilà pour le premier résultat. « Gaby, c'est de l'énergie brute, explique Guillaume Lamoureux, son entraîneur. Il est instinctif et explosif, deux belles qualités pour un surfeur. Il fait rire tout le monde et malgré son titre, il conserve une bonne attitude dans l'eau et respecte les autres surfeurs. Maintenant, il doit apprendre à maîtriser son côté impulsif, se détendre lors des compétitions. Le stress est son ennemi. »

Certainement pas le cas de sa scolarité. Sa passion débordante ne l'empêche pas de se consacrer aussi à ses devoirs. Ceux qui l'ont jusqu'ici mené sans trop de difficulté en troisième, au collège Le Castillon des Pieux. « Il a toujours bien travaillé à l'école et tant que ça continue, il peut surfer un maximum », précise son père Jean-Pierre. Reste que le sport reste une priorité. Comme éducateur sportif, il aimerait en faire son métier, sa destinée.

Ce n'est pas un hasard s'il est aujourd'hui en Guadeloupe pour représenter la Normandie lors des championnats de France. « Je ne me fais pas trop d'illusions, nuance cependant Gabriel. Le niveau est très relevé. Je n'ai jamais surfé sur du corail en short. Cela va être une grande expérience. J'espère pouvoir passer un tour, voire deux, et ainsi montrer que l'on progresse en Normandie. »

Ouest-France

Exposition Cherbourg

Deux expositions à voir à la maison Prévert

Un des nombreux collages en cours de restauration à la maison Jacques-Prévert.  Un des nombreux collages en cours de restauration à la maison Jacques-Prévert.

Aujourd'hui. La maison Jacques-Prévert propose deux aspects du travail du poète. A Omonville-la-Petite pendant les vacances de la Toussaint.

La première des deux expositions proposées par la maison Jacques-Prévert, à Omonville-la-Petite, s'intitule Charmes de Londres. L'exposition présente une trentaine de reproductions des pages du livre éponyme, sur lesquelles Jacques Prévert avait composé des collages pour sa fille, Michèle. « En 1951, le photographe lituanien Izis fait un séjour à Londres en compagnie de Prévert. À la suite de ce voyage, et de plusieurs autres qu'il effectue seul, un livre intitulé Charmes de Londres est publié en 1952, réunissant les textes de Prévert et les photographies d'Izis. Avant d'en offrir un exemplaire à sa fille, Prévert réalise des collages sur chaque photographie ».

La réédition de l'ouvrage en 1999 a permis de publier cette nouvelle version agrémentée d'humour. La seconde exposition est en fait une présentation du chantier de conservation des collages de Jacques Prévert, intitulée Les collages mis à nu. La maison Jacques-Prévert en possède 14. Durant les vacances, ils seront exceptionnellement présentés à nu, sans passe-partout, sans cadre, profitant d'une opération de conservation et restauration en cours. Ainsi, deux restauratrices spécialisées dans les arts graphiques sont intervenues en octobre sur la collection. « Lorsque les oeuvres arrivent, elles sont dans des états parfois moyens. On a peu d'information sur leur histoire. Il était temps de sortir les collages de leurs cadres et de les observer à la loupe, afin de connaître leur état de conservation et leurs petits secrets ». La présentation des collages et de la restauration se fera mercredi 29 octobre à 15 h.

Exposition jusqu'au 5 novembre à la maison Jacques-Prévert, Omonville-la-Petite, tous les jours de 14 h à 18 h, tarifs : 4, 20 €, 2,70 €, enfants (7-15 ans) : 1,75 €, tél. 02 33 52 72 38

Ouest-France

lundi 27 octobre 2008

Balades cherbourg

« La marche à pied, c'est bon pour le coeur »

Tout le week-end, le centre-ville de Saint-Lô accueille une opération de promotion de la marche à pied.  Tout le week-end, le centre-ville de Saint-Lô accueille une opération de promotion de la marche à pied.

Comment éviter les problèmes cardio-vasculaires ? Un médecin l'assure : « La marche à pied diminueles risques largement ». Et les effets se font sentir rapidement.

À l'instar de nombreuses villes, Saint-Lô accueille tout ce week-end une manifestation sportive dédiée à la marche à pied. En quoi cette activité physique est-elle bonne pour le coeur ?

Olivier Stchepinsky, cardiologue au centre William Harvey (près de Périers, dans la Manche) : Les vertus de la marche à pied sont multiples : la pression artérielle baisse, on note une meilleure fluidité du sang, une montée du bon cholestérol, l'augmentation de la sécrétion d'endorphines (neurotransmetteurs), l'augmentation de 30 à 40 % des réserves coronaires, mais aussi la baisse des risques de diabète... En résumé, on pourrait dire que le corps en étant plus actif se défend mieux.

Avez-vous des chiffres qui illustrent cela ?

Oui. Dans la catégorie des gens qui ne pratiquent aucune activité physique (ceux qu'on appelle « les sédentaires »), on estime que le ratio est de 65 décès suite à un infarctus par an pour 100 000 personnes. À l'opposé, chez les sportifs, ce chiffre descend à 14 pour 100 000. Mais attention, les effets bénéfiques ne sont valables que quand on pratique régulièrement : un an après l'arrêt d'activité le ratio des anciens sportifs est déjà remonté à 28 !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui veut se remettre à la marche ?

Le faire progressivement, sans forcer. Et ne pas vouloir en faire trop. Trois à quatre heures de marche hebdo, c'est déjà très bien pour débuter, à raison d'une heure par jour... Par contre, il ne faut pas oublier de s'échauffer, avant. Et surtout, après, il faut donner le temps à son corps de récupérer. C'est dans les dix minutes après l'effort que l'on est le plus vulnérable. C'est dans ces moments-là qu'ont lieu ces « morts subites » de sportifs, dont on parle tant. Mais si on respecte ce temps de récupération, le sport est clairement quelque chose de bon pour la santé.

Y-a t-il un meilleur moment dans la journée pour marcher ?

Le matin, c'est un peu trop violent pour le corps qui est encore « endormi ». L'après-midi, on est fatigué de la journée. Pour ma part, je conseillerais plutôt le midi, avant de manger.

Il y a t-il d'autres moyens de ménager son coeur ?

Le plus important est d'avoir une alimentation équilibrée (légumes, fruits, poissons) et d'éviter le surpoids... On ne saurait, bien sûr, aussi, que conseiller de ne pas fumer ! Les jeunes gens qui ont des problèmes au coeur sont toujours des fumeurs... Autre facteur aggravant : le stress. Depuis quelques années, on prend de plus en plus en compte l'environnement social des personnes fragiles du coeur. Les gens heureux, amoureux, ont moins de problème de coeur ! C'est logique dans le fond...

Ludovic RENOULT.

Pratique. « Tout Saint-Lô marche », ce dimanche matin à Saint-Lô. Rendez-vous est donné dès 8 h, en plein centre-ville, à la plage verte. Programme : championnat de France du 50 km marche (départ à 8 h), randonnée sur 13 km dans la vallée de la Vire (départ à 8 h 30), critérium national du 20 km féminin (départ à 10 h 30).

Ouest-France

Exposition Cherbourg

Musée Chantereyne : la collection aux enchères

Me Samuël Boscher se parant d'un des uniformes qui seront mis aux enchères le 12 novembre.  Me Samuël Boscher se parant d'un des uniformes qui seront mis aux enchères le 12 novembre.

Aujourd'hui. L'étude de Me Samuël Boscher investit la Cité de la mer jusqu'au 11 novembre. 300 pièces de Jean-Charles Arnault sont exposées.

La Salle des pas perdus de la Cité de la mer devient la vitrine idéale pour exposer les trésors de l'ancien Musée maritime Chantereyne. « Nous disons là un au revoir à la collection de Monsieur Arnault. Elle couvrait tout ce qui touche à la mer : maquettes, affiches de compagnies maritimes, outils, scaphandre, le paratonnerre du campanile de la gare transatlantique, documents et objets divers. 280 lots seront mis en vente le 12 novembre. On trouve là des articles allant d'une amphore africaine du IIIe siècle à une bouée du Queen Elizabeth 2 », s'enthousiasme Me Boscher.

Jean-Charles Arnault, âgé de 98 ans, est passionné par le patrimoine maritime. Il avait fondé, en 1980, un musée qui a dû fermer ses portes au public. Né en 1910, il avait été nommé Commodore au sein de l'entreprise Shell, où il fut le patron de 200 capitaines et commandants. Son musée souhaitait préserver tout ce qui se rapporte « aux quatre marines : marine marchande, de pêche, de guerre et de plaisance ». Photographies, livres, dessins de Pierre Le Conte, pompe de scaphandrier etc. : le catalogue de la vente plonge le visiteur dans les univers de Jules Verne, Melville ou Cousteau. Les habitants reconnaîtront la « porte des Chalutiers cherbourgeois ou encore la maquette des chantiers de l'UIE avec sa grue qui mesurait 109 m ».

Les allées de l'exposition proposent des objets simples du quotidien, comme des paniers de pêcheurs, des vêtements de marins, mais aussi des instruments de mesures, des hélices et des ancres. La vente aux enchères aura lieu le 12 novembre à 14 h 30.

Exposition jusqu'au 11 novembre, de 13 h 30 à 18 h 30, Salle des pas perdus, Cité de la mer, tarif 2 €, et gratuit pour les visiteurs de la Cité de la mer.

Ouest-France

jeudi 23 octobre 2008

soirée Cherbourg

Soirée Afrik'orientale de la solidarité

La partie orientale sera présentée par les danseuses de Marakanda, à la salle des fêtes, de 14 h à 16 h 30.  La partie orientale sera présentée par les danseuses de Marakanda, à la salle des fêtes, de 14 h à 16 h 30.

Plus tard. Trois associations ont préparé un repas-spectacle au profit d'écoliers maliens, samedi, salle Montécot. Les réservations sont conseillées.

Cette soirée samedi viendra clore la journée des associations organisée par la mairie sur le thème « Comprendre la crise de la faim dans le monde ». Marakanda, Mandé Denw et Kifékoi, ensemble et dans des styles différents, animeront la soirée pour une bonne cause, alors que les convives apprécieront un couscous préparé par d'autres associations locales.

Marakanda excelle dans la danse orientale, notamment le style Bollywood. Par sa richesse et sa diversité elle est la danse de spectacle par excellence. L'association Mandé Denw a été créée en 2007 par huit jeunes actifs afin de récolter des fonds afin d'acheter des fournitures scolaires mais également restaurer les établissements très souvent insalubres du Mali. « Nous espérons améliorer la scolarisation de ces enfants dans un pays où le taux de d'analphabétisation atteint les 81 % », explique Fabien Dufort, le président ; enfin, Kifékoi, spécialisée en danses et percussions africaines.

Sandrine Legardinier, présidente de Marakanda, sera accompagnée de dix danseuses. Les répétitions s'enchaînent salle Gandhi à Octeville. « Nous avons prévu une soirée afro-occidentale très dépaysante pour 150 personnes. La salle sera décorée, les serveurs déguisés et nous réservons de nombreuses surprises. Nous avons prévu de nombreuses animations comme faire danser le public. »

Une partie des bénéfices permettra d'améliorer la vie scolaire des enfants de Saguélé au Mali. « Pour ce partenariat est très intéressant pour l'échange culturel interassociatif. » Marakanda sera à la salle des fêtes de Cherbourg-Octeville, à 14 h et 16 h 30.

Réservations auprès de Sandrine Legardinier au 06 65 72 72 29 ou sur mande.denw@hotmail.fr Tarif : 15 €, 8 € moins de 12 ans.

Ouest-France



Concert Cherbourg

Des stars du Québec aux Virées francophones

Avec ses compositions distillées sur une musique pop rafraîchissante, Alfa Rococo est l'un des groupes les plus en vue au Canada.  Avec ses compositions distillées sur une musique pop rafraîchissante, Alfa Rococo est l'un des groupes les plus en vue au Canada.

Plus tard. Du 25 au 31 octobre si l'Afrique entre en force cette année, le festival reste attaché aux talents québécois. Avec Alfa Rococo et Amélie Veille.

À La Glacerie, à partir du 25 octobre, se dérouleront les Virées francophones. Une nouvelle édition qui revient avec une formule plus intimiste. Les grands concerts sont abandonnés au profit de spectacles plus chaleureux et se déclinant sous la forme de cabaret ou apéro concerts qui auront tous lieu au théâtre des Miroirs. Les réservations sont ouvertes mais attention, les places sont limitées.

« Après les Acadiens du Canada et les Cajuns de la Louisiane, nous nous devions de recevoir la francophonie d'Afrique, si riche, si colorée, si conviviale et si généreuse », explique Stéphane Portait de Fa Prod, association organisatrice du festival avec la ville de La Glacerie. Ainsi sont programmés : Bobo Foli du Mali et Ba Cissoko de Guinée en spectacle d'ouverture, le 25 octobre ; et la Compagnie M'Bongui-Bantou du Congo, le 31 octobre.

« Mais cette nouvelle édition va être aussi l'occasion d'apprécier des artistes internationaux reconnus dans leur pays d'origine qui, pour la plupart, n'ont jamais été programmés en Normandie. » L'équipe du festival n'est pas peu fière d'être en mesure de présenter le groupe québécois Alfa Rococo. « Il convient absolument de découvrir ce duo pop-rock à l'un de leurs deux concerts programmés lors de ces Virées », conseille Stéphane Portrait. D'autant que ce sera la première fois qu'il se produira en France.

Actuellement outre-Atlantique, « Alfa Rococo avec ses textes tantôt profonds, tantôt poétiques, est parmi les formations les plus en vue. Il s'apprête d'ailleurs à recevoir le prix du meilleur groupe pour 2008 ». Sur scène, les 27 et 28 octobre, ce tandem composé de Justine Laberge et David Bussières sera accompagné de quatre musiciens.

Autre artiste à découvrir : Amélie Veille, le 29 octobre. « Avec plus de 150 concerts des deux côtés de l'Atlantique, elle poursuit une brillante carrière avec un second album aux accents folk, pop et rock. »

Tous renseignements au 02 33 88 53 29 ou 06 21 43 50 37, www.lesvirees.fr

Ouest-France

Visites Cherbourg

Métiers d'art : Villedieu-les-Poêles donne l'exemple

André Hubert, ouvrier chez Mauviel, explique de bon coeur et avec passion la fabrication d'une poissonnière en cuivre. De la belle ouvrage.  André Hubert, ouvrier chez Mauviel, explique de bon coeur et avec passion la fabrication d'une poissonnière en cuivre. De la belle ouvrage.

La ville entend redorer le blason du cuivre et en devenir la capitale européenne. Ce week-end, elle profitedes Journées des métiers d'art pour promouvoir un artisanat de qualité.

Depuis 800 ans, Villedieu-les-Poêles travaille le cuivre. Un véritable filon qui a, parfois, été exploité au détriment de la qualité. Cette époque est révolue. Villedieu, aujourd'hui, entend devenir la capitale européenne des métiers du cuivre en particulier et des métiers d'art en général.

Profitant des Journées des métiers d'art, Villedieu propose, dans sa salle des fêtes, un Village des artisans d'art où sont regroupés 35 professionnels. Certains travaillent le cuivre, d'autre le bois, d'autres encore fabriquent des bijoux, des abat-jour, du meuble normand. D'autres sont ferronniers, selliers d'ameublement, voire artistes. Toutes et tous sont ici grâce à l'association Villedieu Made (Métiers d'art design export) qui s'est fixée pour mission de développer et promouvoir les métiers d'art.

Qualité et créativité : c'est le nouveau cahier des charges que s'est imposé Villedieu. Car la ville, et sa grande région, doivent à terme et le plus rapidement possible, trouver de nouveaux marchés et grâce à des collaborations interentreprises, créer de nouveaux produits, décoratifs ou utilitaires. Villedieu aujourd'hui veut faire du neuf, et du neuf beau et design, avec des matériaux et des savoir-faire ancestraux.

Un discours que les artisans exposants entendent et que le public apprécie. Les Établissements Mauviel, par exemple. Implantée à Villedieu depuis 1830, l'entreprise emploie aujourd'hui 80 personnes et travaille à 80 % pour l'export. Son domaine : le culinaire. Et un mot d'ordre : la qualité est l'avenir du cuivre. Pour que la dinanderie perdure et trouve un second souffle. Pour que ce savoir-faire ne disparaisse pas. Comme a failli le faire la dentelle de Villedieu. Une dentelle au fuseau qu'une et une seule personne, aujourd'hui, fabrique : Maryline Lebois, dentellière professionnelle payée par la ville de Villedieu. Une dentelle qui a sans doute dit son dernier mot. Contrairement au cuivre...

Mauricette GUITTARD.

Pratique. Exposition « Splendeurs du cuivre, la dinanderie d'art en France », salle du Pussoir-Fidèle, de 13 h 30 à 18 h 30. Cette expo présente le travail de plusieurs dinandiers d'art de France, Roland Daraspe, Olivier Courtot-Frontenay, Marc-Antoine Orellana, Simon Charbonnier et de Martine Le Boulenge, Françoise Pignolet, bijoutières professionnelles. Entrée libre.

Le Village des artisans d'art, dans la salle des fêtes est ouvert ce dimanche de 10 h 30 à 18 h 30. Entrée libre.

Ouest-France



sorties Cherbourg

Gavray : succès populaire de la foire Saint-Luc

Les allées particulièrement fréquentées vendredi et samedi.  Les allées particulièrement fréquentées vendredi et samedi.

La foire Saint-Luc a renoué cette année avec le grand succès populaire de 2007, grâce notamment au soleil présent pendant les trois jours. Le vendredi matin et le dimanche après-midi resteront les deux temps forts du week-end. Commercialement, il est toujours aussi difficile de connaître la réalité. Certains ont bien travaillé, d'autres moins bien à l'image de certains exposants en matériel agricole. La fête gastronomique reste l'une des plus prisées. « On aime bien cette ambiance conviviale », souligne un couple Donvillais, retraités d'origine parisienne. Cette convivialité est un atout pour cette foire qui accueille plus de 100 000 visiteurs sur les trois jours. En milieu d'après-midi, les parkings étaient encore accessibles, « Il y a une rotation malgré un flux d'arrivée », soulignait Joseph Letellier, le responsable du stationnement. Gavray, rendez-vous international le vendredi matin pour les chevaux, est aussi un grand rendez-vous régional pendant ces trois jours.
Ouest-France



Visites Cherbourg


A bord du Tonnerre en escale à Cherbourg

Le « Tonnerre » lors de son arrivée vendredi soir à Cherbourg. Le bâtiment de projection et de commandement est reparti hier matin pour rejoindre le port de Zeebrugge en Belgique. : Marine nationaleLe « Tonnerre » lors de son arrivée vendredi soir à Cherbourg. Le bâtiment de projection et de commandement est reparti hier matin pour rejoindre le port de Zeebrugge en Belgique. : Marine nationale

Le bâtiment militaire de 21 500 tonnes n'est pas passé inaperçu au Quai de France.Il est reparti hier matin pour le port belge de Zeebrugge.

Le Tonnerre, bâtiment de projection et de commandement de la Marine nationale, a fait escale ce week-end à Cherbourg. Une courte escale logistique précisément. Le bateau, commandé par le capitaine de vaisseau Edmond De Vigouroux d'Arvieu, arrivait du nord-ouest de l'Ecosse où s'est déroulé du 4 au 16 octobre un exercice faisant intervenir des moyens maritimes, terrestres et aériens importants de plusieurs pays membres de l'OTAN. Le Tonnerre a ensuite profité de la proximité du port de Cherbourg pour accoster au Quai de France où une partie des troupes et des véhicules de l'armée de terre ont été débarqués.

Le bâtiment n'est pas passé inaperçu mais il n'était pas ouvert au public. Il est la deuxième plus grosse unité (avec le Mistral), de la flotte de surface de la Marine nationale, derrière le porte-avions Charles de Gaulle. L'enseigne de vaisseau Gaillard, notre guide à bord, précise : « ce géant de 200 m de long est un modèle de la coopération interarmées et interalliés dans la gestion de crises dans le monde », comme dans les opérations aéromobiles et amphibies. Il est à la fois un bâtiment de projection (déployer depuis la mer des forces terrestres et aériennes) et de commandement : il est capable d'accueillir un large état-major embarqué, militaire ou civil.

Ce porte-hélicoptères a la capacité d'embarquer 16 hélicoptères lourds. A son bord, 450 soldats en arme peuvent stationner. Dans ses hangars d'une surface de 2 650 m2, il transporte véhicules et matériels en grand nombre (il a la capacité de réunir un escadron de 13 chars Leclerc et jusqu'à 60 véhicules de combat). Grand hôpital, il accueille 70 lits médicalisés, des moyens pour la télémédecine et 2 blocs opératoires sur 750 m2. A cela s'ajoutent une salle de sport, plusieurs salles de détente, un restaurant spacieux, une salle de projection... Autre particularité du Tonnerre : « il abrite de larges coursives, de larges escaliers et des cabines spacieuses avec douche ». Un luxe très appréciable quand les hommes y passent plusieurs mois de rang.

S. R.

Ouest-France


sorties Cherbourg

Cidre et soirée cabaret, les cafés de pays en fête

Jean-Philippe et Micheline Chesnais, propriétaires d'un bar restaurant siglé « café de pays » à Baudre, près de Saint-Lô, proposent maintenant du cidre bio, du jus de pomme et un apéritif à base de calva.  Jean-Philippe et Micheline Chesnais, propriétaires d'un bar restaurant siglé « café de pays » à Baudre, près de Saint-Lô, proposent maintenant du cidre bio, du jus de pomme et un apéritif à base de calva.

Les produits régionaux sont à l'honneur du 24 octobre au 2 novembre dans les cafés manchois estampillés « de pays », comme au bar restaurant l'Incognito de Jean-Philippe et Micheline Chesnais.

Ils étaient les premiers. Au bar restaurant de Baudre l'Incognito, près de Saint-Lô, on peut dorénavent apprécier du cidre bio à la pression, du jus de pomme ou encore un apéritif au nom évocateur à base de calva : le « petit zef ». « Comme le vent », confirme le blagueur propriétaire des lieux, Jean-Philippe Chesnais. Certainement qu'à en abuser, il ferait tanguer le plus aguerri des Normands...

Depuis le mois de mai, Jean-Philippe et sa femme Micheline sont en tout cas fiers d'avoir été les premiers du secteur à devenir « café de pays ». Une appellation aujourd'hui portée par 22 établissements du département, répartis dans le Saint-Lois et le sud Manche.

Tous ont ajouté à leur carte des produits du terroir et autres boissons au fumet bien local, et organisent régulièrement des animations. « C'est Daniel Joret, maire de la commune et vice-président du Syndicat mixte du Val de Vire qui nous a proposé d'adhérer », explique le couple. Voilà comment Micheline et Jean-Philippe se sont lancés.

« Cette appellationest un plus »

« Le côté terroir nous a tout de suite intéressés », poursuivent-ils. Et si « au niveau du bar c'est difficile à quantifier, il est certain que dans la partie restaurant cette appellation un plus. D'ailleurs, beaucoup de clients savent que nous sommes un café de pays. »

Pour la semaine des « cafés de pays en fête », ils organisent une soirée « cabaret et repas normand ». Au menu : feuilleté de Saint-Jacques, trou normand et magret de canard au pommeau, le tout accompagné d'un air d'accordéon par un groupe local de chanson française un brin déjanté. Un spectacle qui promet.

Pratique. Soirée cabaret à « L'incognito », à Baudre (3 km de Saint-Lô). Groupe de chanson française avec guitare, accordéon et repas Normand pour 20 € par personne, vendredi 24 octobre à partir de 20 h. Réservation conseillée au 02 33 57 89 58. Cafés de pays en fête, du 24 octobre au 2 novembre. Liste de tous les cafés de pays de Basse-Normandie sur www.normandie-pays.com

Virginie ÉNÉE.

Ouest-France



Actu Cherbourg

Le Bigard remet les jeunes sur les rails

Michel Garrandaux, procureur de la République de Cherbourg, Mireille Higinenn, directrice de la protection judiciaire de la Manche et Thierry Defrançois, directeur du centre du Bigard.   Michel Garrandaux, procureur de la République de Cherbourg, Mireille Higinenn, directrice de la protection judiciaire de la Manche et Thierry Defrançois, directeur du centre du Bigard.

Le centre éducatif du Bigard accueillera ses premiers « élèves » le 24 novembre. Le but : les réinsérer dans la société.

Encore quelques autorisations, et le centre du Bigard, à Querqueville, accueillera ses premiers pensionnaires. Les travaux de réhabilitation de cet ancien collège, qui appartient au conseil général depuis 1929 sont terminés. Ils auront duré quatre mois. Le personnel est recruté. L'équipe autour de Thierry Defrançois, le directeur, compte 22 personnes, 4 postes à la direction, onze pour l'équipe éducative et 5 pour l'équipe de service.

« Nous avons déjà quelques demandes d'accueil de mineurs » assure Mireille Higinenn, la directrice de la protection judiciaire pour la jeunesse de la Manche.

Les jeunes qui séjourneront ici, seront âgés de 15 à 18 ans. « Ils sont placés dans un endroit, pour un séjour de rupture, une alternative à l'incarcération. Le but de l'équipe éducative est de réussir à reconstruire leur personnalité, pour qu'ils puissent se réinsérer dans la société. »

Et selon les statistiques du ministère de la Justice, cela marche. « 90 % des mineurs délinquants, ne récidivent pas après leur majorité. ».

Le centre du Bigard pourra en héberger douze en internat, et douze autres en accueil de jour. Pour la plupart, ils ont commis des actes graves, et ont des problèmes psychiques, des retards ou absences d'apprentissage, des problématiques liées à leur identité. Bref, ils ont besoin d'être remis sur les rails, ailleurs qu'en prison.

Même s'il n'y a pas de barrières autour du Bigard, ces mineurs seront étroitement surveillés. « Le but est aussi qu'ils se sentent bien ici » confirme Jean-Marc Fondeux, le directeur général de l'association Barentonnaise, pour l'insertion sociale des personnes handicapées, promoteur du projet, en lien avec le ministère de la justice et le conseil général.

Autonomie

Le projet éducatif est ficelé. « Chaque jeune aura un référent » Et de multiples activités les attendent, apprentissage, initiation au monde professionnel, activités liées à la vie quotidienne. Ils resteront sur place au minimum six mois. Les éducateurs auront pour tâche d'accompagner leur responsabilisation et leur progression vers l'autonomie

« Dans l'ensemble, nous avons l'impression d'être bien accueillis » commente Thierry Defrançois, le directeur de l'établissement. « Certaines communes environnantes nous ont même proposé d'utiliser les équipements sportifs. »

« Je crois que vous n'avez pas de craintes à avoir » reprend Michel Garrandaux, procureur de la République, à l'attention des élus venus découvrir le site rénové. « bien sûr, un incident peut toujours arriver. mais, si c'était le cas, je vous confirme que nous mettrons à disposition les moyens de police et de gendarmerie nécessaires. Il n'y a pas de raisons d'avoir peur. »

Thierry DUBILLOT.

Ouest-France



lundi 13 octobre 2008

Activités culturelles Cherbourg

La Hague : programmation culturelle hétéroclite

FM à Beaumont-Hague le 20 décembre.  FM à Beaumont-Hague le 20 décembre.

Plus tard. Huit spectacles sont proposés sur deux thèmes: les arts du cirque et la musique actuelle. En ouverture du jazz manouche avec Chorda, le 10 octobre.

Les responsables du service culturel de la communauté de la Hague (CCH) ont présenté la collection automne hiver de leur programmation culturelle. Un programme qui se veut avant tout hétéroclite et « voulant poursuivre l'objectif décidé il y a quelques saisons, faire en sorte que nos spectacles soient accessibles au plus large public » indique Patrick Cauchebrais, le nouveau vice-président de la CCH en charge des affaires culturelles. « Je souhaite que perdure l'image d'une programmation généraliste et pluridisciplinaire de grande qualité ».

Cette programmation s'appuie sur huit spectacles du 10 octobre à fin janvier 2009. Elle s'articule autour de deux thèmes principaux, les arts du cirque et clownesques, et la musique actuelle. En ouverture, Chorda donnera le ton de la saison avec un spectacle haut en couleur de jazz manouche. À noter aussi en décembre le passage à Beaumont-Hague de FM et de Carmen Maria Vega, deux valeurs sûres de la nouvelle scène française.

Le programme

Vendredi 10 octobre, à la salle polyvalente de Beaumont-Hague à 20 h 45 : Chorda Trio, jazz manouche, reprise des standards comme ceux de Django Reinhard ou Stephane Grapelli, un trio en fait composé de quatre musiciens détonants.

Vendredi 24 octobre, à la salle des fêtes de Beaumont-Hague, à 20 h : La bande-son, où quand trois musiciens font le pari de sonoriser en direct quatre vieux cartoons des années 30, et entrecoupant chaque film de claquettes, de sketches... Un spectacle familial à partir de 4 ans.

Samedi 1er novembre, à la salle polyvalente de Beaumont-Hague à 21 h : triple concert, rock, electro, pop et garage, avec les Britanniques de Chrome Hoof, les Caennais de 64 Dollars Question et les Parisiens de Tanger, dans le cadre du festival la voix des oreilles.

Samedi 29 novembre, à la salle communale de Sainte-Croix-Hague à 20 h 45 : spectacle clownesque, avec Le secret de Gilbert Boué, un spectacle ou l'absurde des personnages fait écho à celui des situations.

Mercredi 10 et vendredi 12 décembre au foyer rural d'Acqueville : voyage théâtral et manipulation d'objets avec un spectacle pour enfants à partir de 3 ans, Je pars, voyage immobile ou tous les moyens de transports seront évoqués avec poésie.

Samedi 20 décembre à 21 h à la salle polyvalente de Beaumont-Hague, le concert de la saison avec à l'affiche FM et Carem Maria Vega, deux excellentes valeurs de la scène française de musique actuelle, deux artistes qui se sont fait ces derniers mois une sacrée bonne réputation.

Vendredi 9 janvier à la salle des fêtes de Beaumont-Hague à 20 h 45, un spectacle de nouveau cirque, Bricolage Erotique, surprenant détournement d'une certaine vision de l'érotisme.

Vendredi 23 janvier au foyer rural d'Acqueville, spectacle de clown de théâtre, avec Filomène et Félix dans impromptu pour clôturer la saison.

Tarifs, réductions, réservations et renseignements sur www.lahague.com ou au 02 33 01 93 75.

Ouest-France



Visites Cherbourg

Une maison du chocolat sur 500 m2 à Granville

Jean-Luc Yver dans sa pâtisserie-chocolaterie de la rue Lecampion, à Granville, véritable institution locale et affaire familiale depuis 1946.  Jean-Luc Yver dans sa pâtisserie-chocolaterie de la rue Lecampion, à Granville, véritable institution locale et affaire familiale depuis 1946.

Le chocolatier-pâtissier Yver ouvrira au printemps prochain une extension de 500 m2 à sa pâtisserie La Marquise de Presles, véritable institution granvillaise. Ces nouveaux locaux, dont le chantier a commencé depuis une semaine aux abords de la zone d'activité à cheval sur les communes de Granville et Yquelon, seront entièrement dédiés à la fabrication et la vente de chocolats et de macarons. L'endroit n'abritera pas seulement un laboratoire (200 m2) et un magasin mais aussi un espace pédagogique dédié à l'univers du chocolat. Ce projet représente un investissement d'un million d'euros. « Deux ou trois chocolatiers à temps plein y travailleront, nous allons aussi embaucher trois ou quatre autres personnes pour la vente », explique Jean-Luc Yver. Chaque année, le maître pâtissier-chocolatier produit près de 5 tonnes de chocolats et plus d'une tonne de macarons. Son espoir : augmenter la production de 30 % à 40 %, « si possible dès la première année ». Un site internet de vente en ligne sera également accessible.
Ouest-France



Concert Cherbourg

Le théâtre transformé en boîte de jazz

Michel Jonasz a concocté un hommage merveilleux et surprenant à ses origines musicales : le blues et la chanson française.  Michel Jonasz a concocté un hommage merveilleux et surprenant à ses origines musicales : le blues et la chanson française.

Plus tard. La saison du Trident s'ouvre avec un concert de Michel Jonasz. Le chanteur revisite en trio les sources de son inspiration musicale.

Pour son concert, Michel Jonasz s'entoure de deux musiciens : Guillaume Poncelet aux claviers et à la trompette, et Stéphane Edouard aux percussions. Le trio jouera des compositions du chanteur et quelques reprises de son dernier album, Chanson française. Ce sera l'occasion de réécouter, servis par une voix de maître, des standards comme La Foule ou Les Feuilles mortes. « Dans mes souvenirs, tout commence dans les années 50 au quatrième étage d'un immeuble à Drancy aux 4 routes, au-dessus d'un café-tabac. Une cuisine minuscule, une seule chambre où vivaient quatre personnes : mon père, ma mère, ma soeur et moi, et un seul objet de luxe, une belle et vieille radio et son cadre en bois vernis... des chansons françaises... et le dimanche les grands-parents avenue Henri Barbusse et les disques de musique tzigane hongroise. Et puis un jour Piaf sur scène... Et plus tard viendront Brel, Brassens, Ferré et les années 60, les premiers groupes de quartier. Et Ray Charles et le blues, le Golf Drouot et le rock & roll. Et Vigon et les Lemons et puis le King Set... et la suite », indique l'artiste sur son album.

Chanson française est le premier volet d'une trilogie qui veut « rendre hommage à mes trois sources d'inspiration musicale, et sera suivi, si Dieu le veut, d'un projet consacré au blues et d'un autre, comme une histoire de famille, qui sera dédié à la musique tzigane ». Mister Swing est né en 1947 à Drancy. L'apprenti comédien se lance dans la musique et apprend le piano tout seul chez lui. Il doit attendre 1974 pour trouver un large public avec deux tubes simultanés : Dites-moi et Super Nana. Depuis, il enchaîne le succès comme Je voulais te dire que je t'attends, J'veux pas que tu t'en ailles, La Boîte de jazz et La Fabuleuse histoire de Mister Swing.

Il a également composé le générique de Zone Interdite pour la chaîne M6. « J'avance doucement et je rase les murs de la boîte de jazz. Pour arriver pétrifié jusqu'à la scène. Dans un coin un orgue m'attire. Ça y est je transpire. Timidité surhumaine. Si c'était la chance de ma vie. J'me lance allez tant pis. »  Le théâtre à l'italienne sera transformé le temps d'un concert en vraie « boîte de jazz ».

Concert vendredi 10 octobre à 20 h 45 au théâtre à l'italienne. Tarifs : 28 € et 21 €. Il ne reste que peu de places : voir sur place le soir du concert ou téléphoner au 02 33 88 55 55

Ouest-France



Musées Cherbourg

Le musée Airborne se sent pousser des ailes

Le musée de Sainte-Mère-Église envisage de doubler sa surface. En 2010, il pourrait aussi carburer aux énergies renouvelables.

Tout en gardant un oeil rivé sur le clocher de Sainte-Mère-Eglise, Patrick Bunel lorgne sur le paysage bocager situé derrière son musée. « Nous voulons nous agrandir, mais en préservant ce terrain et cette vue historiques. C'est ici que les planeurs se sont posés et que se trouvait le cimetière provisoire américain », indique le directeur, accompagné du président de l'association gestionnaire Jean d'Aigneaux. Ils montrent du doigt l'espace situé derrière le musée créé en 1964 (extension 2 sur le dessin). Un terrain de 10 000 m2 dont ils s'apprêtent à signer un compromis de vente.

Cet hectare permettrait de faire le lien avec un autre terrain acheté par le musée il y a une dizaine d'années, jusqu'ici abandonné et qui donne sur la rue du Général de Gaulle. Et de désenclaver un autre terrain de 6 000 m2 acquis l'an dernier juste en bordure du musée (extension 1). « Nous avons acheté ces terrains pour ne pas voir de maisons derrière les baies vitrées de notre futur centre de conférence et pour les futures évolutions. Sans compter que le permis de construire va exiger un accès pompiers », explique Patrick Bunel.

Le musée paierait 13 € du m2 aux propriétaires. « Au lieu de 30 € en moyenne pour un terrain constructible à Sainte-Mère », précise Patrick Bunel. S'il insiste, c'est parce que ces terrains ont été au coeur d'une petite polémique lors de l'assemblée générale de l'association (notre édition de lundi). Le maire Marc Lefèvre reprochant au musée d'avoir « doublé » la municipalité qui aurait bien acheté ces terres pour développer la commune urbanistiquement. Injoignable cette semaine, il serait surtout intéressé par les terrains situés sous l'accès pompiers sur le plan. Jean d'Aigneaux s'engage : « Si le maire a besoin d'un bout de terrain pour agrandir le cimetière, par exemple, on s'arrangera ! »

Des donateurs américains ?

Cette extension coûtera 3 millions d'euros au musée. « Aucun sous des contribuables ! », met en avant Jean d'Aigneaux. Malgré la crise, « les banques sont intéressées », assure Patrick Bunel, qui place dans ses espoirs de l'autre côté de l'Atlantique pour le remboursement anticipé de l'emprunt. « Nous avons envoyé des dossiers aux grandes marques comme Harley, Ford, Waco, Hollywood, General Motors... Le dossier a même été remis à la Maison Blanche par le secrétaire de défense, Gordon England. »

Les tractopelles ont entamé leur ballet sur le chemin qui donne sur la rue du général de Gaulle. Pour préparer le terrain. Les bâtiments dessinés par le cabinet Voisin répondront aux normes HQE (haute qualité environnementale). Ils seront chauffés grâce à une chaudière bois, fonctionneront à l'énergie solaire et seront éclairés par des leds, ampoules de basse consommation. « Nous espérons devenir le premier musée à énergie positive ! » Autres originalités : des vitres en code morse, un marais aménagé, une salle de conférence pouvant se transformer en théâtre de plein air... Et pour remplir tout ça ? « Les collections ont déjà été achetées en 2007-2008 », confie Patrick Bunel. Un Dakota attend encore dans un hangar.

La première pierre de cette extension, qui doublera la surface couverte (de 1 800 m2), est prévue pour juin 2009, à l'occasion du 65e anniversaire du Débarquement, l'ouverture en 2010. Mais le permis de construire n'a pas encore été déposé.

Nadine BOURSIER.

Ouest-France



Activités culturelles Cherbourg

Lire en fête à la librairie Ryst

Lecture signature avec Marie-Odile Lainé et Christophe Rouil pour leur livre « Pages à pas en Normandie avec Barbey-D'Aurevilly ».  Lecture signature avec Marie-Odile Lainé et Christophe Rouil pour leur livre « Pages à pas en Normandie avec Barbey-D'Aurevilly ».

Poèmes de Loïc Herry, dédicace de Julie Quéré, lecture-signature avec Marie-odile Lainé et Chritophe Rouil : trois temps forts vendredi et samedi

Aujourd'hui et demain. Sur les traces de Barbey-d'Aurevilly. Né à Saint-Sauveur en 1808, Jules Barbey-d'Aurevilly a exploré les alentours du Cotentin où il a situé la plupart des ses romans et nouvelles.

Son imaginaire s'est nourri de ses souvenirs et de ses observations que nous connaissons grâce à ses Memoranda et à sa correspondance avec Trebutien.

Marie-Odile Lainé a rassemblé ces textes dans un ouvrage intitulé : Pages à pas en Normandie avec Jules Barbey-d'Aurevilly. Christophe Rouil les accompagne de ses illustrations. Paysages et architectures relient l'oeuvre à ce qui l'a fait naître. La lande, « lacune de culture » ouvre L'Ensorcelée et révèle son pouvoir maléfique. Maître Le Hardouey y rencontre le berger et déclenche le drame. Le marais qui couvre une bonne partie du Cotentin illustre le thème de l'eau : lavoir où Jeanne Le Hardouey, l'ensorcelée, trouve la mort ; l'étang du Quesnay où le prêtre marié Sombreval se noie, entraînant le corps de Calixte ; la mer enfin, cette Manche que le Chevalier des Touches traverse en se cachant derrière les vagues. Châteaux, églises, abbayes, en ruines ou restaurées au temps de Barbey accompagnent les récits comme le château des Ravalet.

Christophe Rouil illustre l'ouvrage de dessins et de lavis où alternent le rouge et le noir.

De sa naissance sauvée du sang, l'auteur se souvient et marque la vie de ses personnages : c'est « par un couchant d'un rouge glauque » qu'apparaissent les bergers tandis qu'une fillette offre ses jambes aux sangsues dans le marais de la Sangsurière.

Le Chevalier des Touches se termine sur la vision terrible du « moulin rouge ». Et Calixte ne porte-t-elle pas sur le front une marque rouge qui révèle sa qualité de Carmélite ? Des crayons et des lavis tirés du livre sont exposés à part, rouges ou noirs.

Pages à pas en Normadie avec Barbey-d'Aurevilly, texte de Marie-Odile Laîné, illustrations de Christophe Rouil, CRDP de Caen, Isoète. 22 €. Lecture signature, samedi 11 octobre, de 15 h 30 à 17 h 30. Exposition jusqu'au 30 octobre.

Ouest-France



Spectacles cherbourg

Soirée humour et magie à l'Agora

Le duo Us Magic, formé par Sylvie et Thierry, présentera un show digne de Las Vegas.  Le duo Us Magic, formé par Sylvie et Thierry, présentera un show digne de Las Vegas.

Aujourd'hui. Une soirée « digne des plus grands casinos de Las Vegas » :c'est ce que propose le comité des fêtes d'Équeurdreville ce samedi à 20 h 30.

Au menu de l'humour pour commencer la soirée avec un imitateur-humoriste, Rémi Marceau. « Un spectacle d'imitations de trente à quarante-cinq minutes. Cet artiste se produit dans le plus ancien des cabarets de chansonniers parisien, le Don Camilo, où se sont fait connaître Thierry Le Luron, Laurent Gerra, Laurent Ruquier ou encore Michel Leeb... Le tremplin de la réussite, c'est dire si la renommée est bonne », précise Liliane Britel, présidente du comité. La composition humoristique de Rémi Marceau mêlera des voix chantées et parlées originales, servies par des textes pertinents, avec l'expérience des grandes scènes et de la radio, car il est également chroniqueur dans l'émission quotidienne Made in blagues, sur Rire et Chanson.

En deuxième partie, place à de la grande illusion avec le duo US Magic, formé par Sylvie et Thierry. Un spectacle visuel de près d'une heure où les illusions se succèdent à un rythme fantastique pour le plaisir des plus petits comme des grands. La mise en scène est originale où les grands classiques de la magie sont revus et corrigés pour devenir transparents. Ce show à l'américaine réserve aussi de l'humour et de la fantaisie avec la participation active du public. « Dans le Nord-Cotentin, nous n'avions encore jamais eu un tel rendez-vous. US Magic est un grand habitué des plateaux télé et des congrès de magie du monde entier. Ce sera du très grand spectacle. » 600 spectateurs sont attendus et déjà une centaine a réservé leur place.

Pointe de vente à Équeurdreville-Hainneville : pâtisserie Hamon et au bar du Stade. À Cherbourg : maison du tourisme, Marine loisirs Cherbourg et CE de DCNS. À Tourlaville : moulin des Compères ou auprès de Liliane Britel au 06 31 05 77 65. Tarif : 20 € ou 10 € pour les moins de 12 ans.

Ouest-France



Visites Cherbourg

La reine des randonnées vit à Tollevast

Les cavaliers ont pris de la hauteur pour apprécier le paysage dans l'après-midi.  Les cavaliers ont pris de la hauteur pour apprécier le paysage dans l'après-midi.

Retour sur le grand succès du week-end (lire « dimanche Ouest-France » du 12 octobre). La Tollevastaise confirme sa popularité auprès des familles.

Jusqu'où ira la Tollevastaise ? Pour sa douzième édition, la manifestation attire toujours de plus en plus de monde. 700 marcheurs pour affronter les 10 km ; 600 vététistes pour les 35 km ; plus de 300 pour les 50 km ; une soixantaine d'attelages et de chevaux : les chiffres donnent le tournis. Le cap des 3 000 participants est allégrement franchi.

Et au retour, on n'entendait que des compliments à l'adresse des organisateurs. Ces 200 bénévoles, regroupés autour du président, Christophe Pillet, qui se sont donnés sans compter pour que cette grande fête familiale soit réussie en tous points.

« On ne rate pas une édition, raconte Alain, participant des 35 km de VTT. Chaque année, c'est un presque un rituel. Avec les enfants, on prépare les vélos, et tout le monde est ravi de venir. D'ailleurs pour nous, c'est l'une des rares sorties un peu sportives de l'année. »

Varier les plaisirs

Comme eux, ils sont très nombreux à s'inscrire d'une année sur l'autre. Et pour cette douzième édition, les organisateurs ont eu la bonne idée de varier les plaisirs, en proposant des parcours qui ont changé des habitudes. Seize communes traversées, environ 250 km de chemins balisés : il y en avait pour tout le monde.

« Nous sommes passés dans des endroits vraiment fabuleux. Sur des propriétés privées qu'on n'aurait jamais découvertes autrement. Et puis, il y avait le temps. Ce soleil, cette douceur de l'automne, ces couleurs... C'est vraiment magnifique. On oublie tout. »

Le succès de la Tollevastaise, c'est aussi une ambiance, un grand rassemblement de gens venus simplement pour se détendre. Pas question de compétition. « S'il y en a qui veulent arriver les premiers, tant mieux ! Mais c'est dommage de ne pas profiter des parcours, de flâner. »

Quoi qu'il en soit, on n'a pas entendu de critiques. Même avec son extraordinaire succès populaire, la Tollevastaise est un rendez-vous familial, presque tranquille. Un de ces moments qui rendent l'automne encore plus beau.

Thierry DUBILLOT.

Ouest-France



Spectacles cherbourg

Tartine Reverdy chante « Autour de Violette »

De 7 à 77 ans, la poésie fantaisiste de Tartine Reverdy nous fait savourer les rêves et les petits bonheurs de Violette.  De 7 à 77 ans, la poésie fantaisiste de Tartine Reverdy nous fait savourer les rêves et les petits bonheurs de Violette.

Plus tard. Le Trident propose un spectacle musical vendredi 17, à la Butte. Le concert alterne entre chansons, poésie et dégustation de violettes.

Voix mutine, allure pimpante et tempérament de feu, Tartine Reverdy est une drôle de personne. Plus vive que jamais, la chanteuse est de retour avec une création qui tourne autour de Violette, personnage qui ressemble à s'y méprendre à Tartine elle-même.

« Les deux pieds bien enfoncés dans la terre, la tête et les yeux perdus dans le coton vaporeux des nuages, Tartine musarde aux quatre points cardinaux des sons et des mots, le coeur en bandoulière, une joyeuse insolence en guise de stick à lèvres et au fond de sa poche, la volonté tenace et insatiable de débusquer les petits bonheurs et les grandes vérités de la vie », indique l'équipe du Trident.

Tandis que ses acolytes multi-instrumentistes caracolent sur de magnifiques arrangements musicaux « mêlant contrebasse, guitare, tambours d'eau, pots de fleur, scie musicale, harmonies vocales et petites bulles de silence », Tartine, en reine de ce manège de mélodies métissée, distribue souverainement des tours gratuits de rêves sucrés et des pompons fleuris d'amitié.

Le spectacle est composé de nouvelles chansons sur des thèmes inspirés du quotidien, proches des enfants mais qui parlent aussi aux adultes, d'autres personnages, qui disent le monde d'aujourd'hui, leurs désirs de conquête, leurs doutes et leurs espoirs. Prof de musique devenue chanteuse légère, malicieuse et tendre, Tartine Reverdy porte un nom qui lui ressemble. Chez elle, l'enfance et la nature conjuguent tous leurs droits, à l'image de son inimitable titre phare : « Moi j'aime bien les vaches ».

Après s'être produite en solo, en duo et en quatuor, Tartine Reverdy, accompagnée de ses complices Véronique Borg et Benoît Burger, réunit autour d'elle deux musiciens d'exception : Anne List et Joro Raharinjanahary.

« Autour de Violette », vendredi 17 octobre à 20 h 45 au théâtre de la Butte, dès 4 ans, tarifs 20 € et 7 €, tél. 02 33 88 55 55

Ouest-France



lundi 6 octobre 2008

Forum de la mer : Granville VIsites

Granville: 34 000 visiteurs au festival de la mer

Moins de visiteurs cette année mais il y a eu quand même beaucoup de ventes sous la halle à marée de Granville.   Moins de visiteurs cette année mais il y a eu quand même beaucoup de ventes sous la halle à marée de Granville.

En deux jours, près de 34 000 visiteurs sont venus arpenter les allées du village et de la halle à marée pour découvrir le monde de la pêche mais aussi déguster et acheter des fruits de mer. C'est moins qu'en 2007, année record avec 37 000 visiteurs. Ce déficit s'explique, selon la chambre de commerce, par la très mauvaise météo du week-end, notamment dimanche matin et en début d'après-midi. Par ailleurs, plus de tonnes de marchandises ont été vendues, notamment les praires (2 tonnes), les coquilles Saint-Jacques (2,8 tones) et les bulots frais et cuits (3 tonnes en tout). Outre l'aspect festif, la manifestation a été l'occasion de signer des contrats avec la Galice, invité d'honneur de cette année. Les Espagnols sont intéressés par les coquilles Saint-Jacques et les praires normandes. En échange, des moules et du vin de Galice devraient être importés vers Granville dans les prochains mois.
Ouest-France

Visites Cherbourg

Le sous-marin Scorpène a quitté Cherbourg

Le Tunku Abdul Rahman a quitté le bassin Napoléon III, dans le port de Cherbourg, samedi à 18 h. Direction Toulon, via Lorient où il restera jusqu'à la fin du mois de novembre.  Le Tunku Abdul Rahman a quitté le bassin Napoléon III, dans le port de Cherbourg, samedi à 18 h. Direction Toulon, via Lorient où il restera jusqu'à la fin du mois de novembre.

Construit par DCNS, le Tunku Abdul Rahman, destiné à la Malaisie, a quitté samedi le port du Cotentin. Pour le site de Toulon, via Lorient.

Il avait été baptisé lors d'une grande cérémonie le 23 octobre 2007 dans l'enceinte de l'arsenal de Cherbourg, Le premier sous-marin à propulsion classique de type Scorpène a désormais quitté le port du Cotentin pour rejoindre Toulon via Lorient, avant sa destination finale, la Malaisie. Le Tunku Abdul Rahman a été construit dans le cadre d'un partenariat entre DCNS et le chantier espagnol Navantia de Carthagène.

Signé en juin 2002, le contrat porte sur la fourniture de deux sous-marins de classe Scorpène, de prestations logistiques et de formation. Il représente 3 millions d'heures de travail pour DCNS dont 1,8 million pour Cherbourg (établissement de production et d'ingénierie) et 400 000 heures pour les autres établissements de DCNS. Dans le bassin cherbourgeois, 500 000 heures de travaux ont également été confiées aux entreprises CMN, ACE et Sofresid.

La première phase d'essais industriels, plus de 400 heures de plongée dans le golfe de Gascogne, avait permis de vérifier les performances de vitesse, de tenue en immersion et de manoeuvrabilité du bateau, ainsi que ses systèmes d'armes, sa discrétion et tous ses organes de sécurité et de sauvetage. En juin dernier, c'était la phase de remise à niveau après essais qui avait débuté à Cherbourg. Une période de maintenance à quai après la première phase d'essais industriels. Il aura donc fallu quatre mois à une cinquantaine de personnes de DCNS à Cherbourg pour mettre le sous-marin en condition d'effectuer sa dernière ligne droite : ses essais d'acceptation, en vue de l'acceptation par le client malaisien le 25 janvier 2009. « L'enjeu principal était de donner confiance au client malaisien, lui prouver qu'il avait fait le bon choix, explique Eric Lavolée, directeur délégué du projet Scorpène Malaisie à DCNS. Pour l'instant, c'est bien parti, d'autant plus qu'on a respecté le calendrier. » Le sous-marin long de 67,5 mètres, à propulsion Diesel électrique, embarquera 31 hommes d'équipage. Pour l'instant, celui-ci est français.

DCNS avait déjà vendu deux sous-marins de type Scorpène au Chili et six à l'Inde en transfert de technologie. Le Brésil serait maintenant sur les rangs. Fin septembre, le ministre brésilien de la Défense annonçait qu'un accord prévoyant la construction de sous-marins serait signé à la fin de l'année avec la France. Les premiers bâtiments conventionnels de type Scorpène pourraient en partie être construits en France. « Attendons de voir », tempère Daniel Cauchon, directeur de DCNS Cherbourg. Une certitude toutefois : si ce contrat devait se concrétiser, il ne se ferait plus dans le cadre d'un partenariat avec les Espagnols.

Sabrina ROUILLÉ.

Ouest-France

dimanche 5 octobre 2008

Visites Cherbourg

Les espaces solidaires animent les quartiers

Les espaces solidaires, lieux de vie et de rencontres dans les quartiers.  Les espaces solidaires, lieux de vie et de rencontres dans les quartiers.

Elles changent de nom, mais restent essentielles pour le lien social.Les maisons de quartiers veulent se faire connaître

Jusqu'à présent, on parlait des centres sociaux. La Brêche du Bois, les Provinces, le Maupas... La ville a décidé de leur donner une nouvelle identité. Désormais on parlera d'espaces solidaires. de maisons chacune porte le nom d'une femme : Olympe de Gouges, Flora Tristan et Françoise Giroud. Ce que ça change ? L'image d'abord. « On ne vient pas ici parce qu'on a des problèmes. On peut trouver de l'aide, mais ça n'est pas que ça ! » remarque Christian Catherine, conseiller chargé de la solidarité.

De fait, il suffit de se rendre dans ces maisons, pour être convaincu de leur mission première : « créer du lien social. »

Activités

Tout le monde peut entrer. Se renseigner sur les activités, où simplement bavarder. A la maison Françoise Giroud par exemple, les enfants de primaire et de collège peuvent recevoir un soutien scolaire. Et ils en redemandent, tandis que les mamies du club des aînés organisent des goûters. « Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges ! » Chaque maison dispose d'une équipe d'animateurs, autour d'une directrice.

Et dans chacune des maisons on décline plus de quarante activités. Un foisonnement. On peut obtenir les conseils d'une puéricultrice, faire de la gymnastique d'entretien, assister à des spectacles, participer aux veillées familiales, aux repas... Et puis quelques dizaines d'associations ont trouvé ici un lieu d'accueil. on peut citer l'ASCOM, l'association des sourds et des malentendants de Cherbourg et de la Manche, qui donne à l'année des cours de langue des signes.

« Ces espaces solidaires sont au coeur des quartiers, au plus près des habitants. » commente Frédéric Bastian, le maire adjoint aux affaires sociales. « Pour nous, il s'agit de s'appuyer sur ces structures afin qu'elles soient de véritables relais de la politique municipale en matière de solidarité et de cohésion sociale. Il s'agit d'outils essentiels à la vie du quartier. »

Et de la vie, il y en a. Toute la journée d'hier, les trois maisons ont organisé des portes ouvertes. On avait les petits plats dans les grands et chacun a pu se rendre compte de la variété de l'offre proposée dans ces espaces solidaires. Des activités pour tous et pour tous les âges.

Ouest-France

jeudi 2 octobre 2008

Visites Cherbourg

Utah Beach : la stèle pour la Navy inaugurée samedi

La statue aux trois symboles, inaugurée samedi 27 à Utah Beach.  La statue aux trois symboles, inaugurée samedi 27 à Utah Beach.

Les plus hautes instances de la Marine américaine et de la Marine française seront présentes samedi 27 à Utah Beach pour l'inauguration de la statue dédiée à la Navy. C'est ici, à Utah Beach, sur le secteur de la réussite du Débarquement, que sera érigé le seul monument au monde qui rende hommage aux marins américains.

Elle a été réalisée à l'initiative de l'association de l'Ordre naval américain, par le sculpteur Steven Spiers. Placée face à la mer au milieu d'une cour d'honneur, en forme de pentagone, dont chaque côté rappelle les cinq plages du Débarquement, elle symbolise le commandant, le marin et les unités de combat unis dans un même objectif.

La population est invitée à participer à l'inauguration qui a lieu à 14 h.

Pratique. Inauguration de la stèle US Navy, samedi à 14 h à Utah Beach. Il est recommandé d'accéder au site par la route de la Madeleine. L'orchestre des Forces navales américaines en Europe donnera un concert ce soir en l'église de Sainte-Marie-du-Mont à 20 h 30. Entrée gratuite.

Ouest-France

concert cherbourg

Mélodies en sous-sol : une saison éclectique

Un concert antillais sera donné le 29 novembre, dans le cadre de la Semaine de de la solidarité internationale.  Un concert antillais sera donné le 29 novembre, dans le cadre de la Semaine de de la solidarité internationale.

Demain. Le service musical de la bibliothèque Jacques-Prévert propose neuf concerts dans l'année. C'est la 14e édition pour cette manifestation gratuite.

Mélodies en sous-sol, c'est le rendez-vous des amateurs de musique et de rencontres avec les musiciens et chanteurs. Amateurs avertis et néophytes seront comblés cette année. « Une fois par mois, nous inviterons des artistes de tous horizons musicaux : jazz, électro, conte musical ou encore musique du monde », indique Colette Thébaud, responsable de la médiathèque. « Pour la Fête de la musique, nous convions les musiciens et chanteurs qui se produisent en acoustique ou légèrement amplifié », ajoute-t-elle. Mélodies en sous-sol permet « de faire le lien avec nos collections. De plus la salle se prête bien au dialogue intimiste avec l'artiste, comme avec Alexis HK l'an passé ».

Un programme varié jusqu'en juin

Samedi 27 septembre. Concert-rencontre avec Xavier Plumas, chant, guitare. « Chanteur au sein du groupe Tue-Loup depuis plus de 10 ans, Xavier Plumas s'échappe en solitaire le temps d'un livre, Gilbert ou la musique (2007, éditions de La Machine à Cailloux) puis d'un premier album solo à paraître en janvier 2009 », précise Colette Thébaud.

Samedi 18 octobre. Concert jazz avec Trilog. Francesco Bearzatti au saxophone, Manu Codjia à la guitare et Olivier le Goas à la batterie, « qui a été professeur à l'Ecole de musique. Ces trois musiciens ont un parcours extraordinaire ».

Samedi 29 novembre. Concert Philo et les Voix du tambour. Concert antillais en collaboration avec Archipels, association de musiciens normands d'origine étrangère. Philippe Gouyer Montout et Franz Féréol joueront du bèlè, du gwoka et du kassé-kô.

Samedi 6 décembre. Concert électro avec Kostik Animal, un solo expérimental de Caen. KA explore la musique, mais aussi la vidéo, le théâtre et la poésie.

Samedi 24 février. Lecture-concert Tango et littérature « avec Hélène Lanscotte comme lectrice accompagnée de Jérôme Richard à l'accordéon. Des textes d'auteurs sud-américains seront lus sur des musiques de Piazzola ou Galliano ».

Samedi 28 février. Flamenco : chants et guitare, avec Miguel Munoz et Yves Ricou. Ils proposent un voyage au pays du Cante Jondo, un héritage des gitans d'Espagne.

Samedi 28 mars. Potiron et sa cour, conte musical sur les légumes du jardin. « Éliane Davy, comédienne, sera accompagnée de Yann Letort au saxophone et de Manu Picquery aux claviers et percussions ». Dès 10 ans.

Samedi 25 avril. Musique du monde. 1re partie : le Maroc avec Karim Habali au chant et à l'oud. 2e partie : Turquie et Azerbaïdjan avec Serdan Uyar, au chant, guitare et saz, un luth oriental. Ce dernier fascine par la qualité de sa voix.

Dimanche 21 juin. Fête de la musique de 16 h à minuit.

Pratique : Mélodies en sous-sol, le samedi à 16 h 30, salle Paul-Eluard, tél. 02 33 23 39 49

Ouest-France

concert cherbourg

Appoggiatures présente sa saison de concerts

Le concert d'ouverture, le dimanche 5 octobre, invite un quatuor et deux récitants à jouer Mozart au théâtre de la Butte.  Le concert d'ouverture, le dimanche 5 octobre, invite un quatuor et deux récitants à jouer Mozart au théâtre de la Butte.

Plus tard. L'association a concocté une programmation de musiques savantes. Cinq concerts auront lieu dans plusieurs salles de la ville.

Thomas Lacourt, président, présente la nouvelle saison : « Trois dates seront consacrées à la musique dite classique, les deux autres feront des incursions dans des univers autres, mais pas si éloignés que cela : l'une vers une musique métissée, mêlant les syntaxes du classique et du jazz, l'autre vers de la création de chanson française avec accompagnement d'instruments acoustiques (flûte, contrebasse, piano) ». La nouveauté de la saison réside dans l'apparition d'un calendrier plus simple et plus régulier, avec deux formules : les Dimanches en musique, les premiers dimanches d'octobre et de mars à 17 h. Les Concerts du mardi, le premier mardi de décembre, de février et de mai à 20 h. « Comme à l'accoutumée, les ensembles invités sont composés de musiciens professionnels, résidants pour la plupart en Normandie voire dans la Manche, Appoggiatures étant attachée à faire partager la richesse et la qualité des artistes régionaux au public cotentinois », précise-t-il.

Un programme de qualité

Les Dimanches en musique

Dimanche 5 octobre : concert d'ouverture exceptionnel. Appoggiatures reçoit un octuor à vent (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors) et deux récitants dans un spectacle intitulé Harmoniemusik, « mêlant des arrangements des grandes pages d'opéras de Mozart (Don Giovanni, les Noces de Figaro, la Flûte enchantée...), de courtes lectures de textes de présentation ou d'extraits des livrets de Da Ponte, et des projections de gravures d'époques ou de photos prises lors de représentations de ces opéras ». Ce spectacle est une production du Festival de Musique en Pays de Falaise. Au théâtre de la Butte, à 17 h.

Dimanche 1er mars : Orlikea, quintette de trompettes. Dans le cadre d'une journée de la trompette, rassemblant différentes écoles de musique de la Manche, avec stage-masterclass dans la journée et concert le soir avec en première partie les élèves stagiaires. En partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Municipal de Cherbourg-Octeville (Ecole de musique). Au Vox à 17 h.

Les Concerts du mardi

Mardi 2 décembre : Effe &... Il s'agit d'un duo féminin chant/contrebasse et flûte/piano ¯ Chanson française originale. Au Vox à 20 h

Mardi 3 février : Affretando. Duo de guitares dans un programme de musique ibérique dans le cadre de Cinémovida 2009, en partenariat avec La Mancha. Grand Salon de l'Hôtel de Ville à 20 h.

Mardi 5 mai : Tyff Quartet, flûte & jazz piano trio (piano, contrebasse, batterie) qui interprétera Crossover Music de Claude Bolling (musique métissée aux frontières du classique et du jazz). Théâtre de la Butte à 20 h.

Pratique. Plein tarif : 8 €, tarif réduit : 4 € (adhérents, - 18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi). Billetterie : Harmonia Mundi (rue Grande Rue à Cherbourg) ou sur place avant le concert, tél. 06 24 38 85 02

Ouest-France